14. Ses facultés végétatives et sensibles
– Devons-nous admettre dans
l’âme humaine diverses facultés se rapportant à ces divers actes ?
– Oui, il faut admettre dans
l’âme humaine diverses facultés se rapportant à ces divers actes, à la seule
exception de la première perfection que l’âme donne par elle-même, savoir :
l’être du corps (q. 77).
– Quelles sont les facultés
de l’âme qui donnent au corps de vivre ?
– Les facultés de l’âme qui
donnent au corps de vivre sont les facultés végétatives.
– Pourriez-vous me dire quelles
sont ces facultés ?
– Oui, elles sont au nombre
de trois, savoir : la faculté de se nourrir, de grandir et de se reproduire
(q. 78, a. 2).
– Quelles sont les facultés
de l’âme qui donnent au corps de sentir ?
– Les facultés de l’âme qui
donnent au corps de sentir sont les facultés sensibles.
– Pourriez-vous me dire quelles
sont ces facultés ?
– Oui, ces facultés sont d’une
double sorte, savoir : les facultés de connaître et les facultés d’aimer.
– Quelles sont les facultés
sensibles qui donnent au corps de connaître ?
– Les facultés sensibles qui
donnent au corps de connaître sont les facultés des cinq sens extérieurs [et
des quatre sens intérieurs] (q. 78, a. 3).
– Comment appelez-vous les
facultés des cinq sens extérieurs ?
– On les appelle les facultés
de voir, d’entendre, de sentir ou d’odorer, de goûter et de toucher (Ibid
.).
– Et les cinq sens extérieurs,
comment les appelez-vous ?
– On les appelle : la
vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher (Ibid.).
– Y a-t-il aussi des facultés
sensibles de connaître qui soient intérieures et ne se voient pas au dehors ?
– Oui, ce sont : le sens
central, l’imagination, l’instinct et la mémoire (q. 78, a. 9).