32. La piété envers les parents et envers la patrie

— Après la vertu de religion, quelle est celle des vertus annexes à la justice, qui est la plus grande ?

— C’est la vertu de piété (q. 101).

— Qu’entendez-vous par la vertu de piété ?

— J’entends cette vertu qui a pour objet de rendre aux parents, et à la patrie, l’honneur et le culte qui leur sont dus, pour le grand bienfait de l’être qu’ils nous ont donné, avec tous les biens qui le suivent, le conservent et le complètent (q. 101, a. 1-3).

— Ces devoirs de la vertu de piété envers les parents et envers la patrie sont-ils particulièrement saints ?

— Oui, après les devoirs envers Dieu, il n’en est pas qui soient plus saints ou plus sacrés (q. 101, a. 1).

— Quels sont les devoirs de la vertu de piété envers les parents ?

— Ce sont : toujours, le respect et la déférence ; l’obéissance, quand ont vit sous leur autorité ; l’assistance, en cas de besoin (q. 101, a. 2).

— Et quels sont les devoirs de la vertu de piété envers la patrie ?

— Ce sont : le respect et la révérence envers ceux qui la personnifient ou la représentent ; l’obéissance aux lois ; et le don de soi jusqu’à sacrifier sa propre vie en cas de guerre juste contre ses ennemis.