46. La persévérance ; — vices opposés : la mollesse ; la pertinacité
— Quel rapport a la
persévérance avec les vertus dont il vient d’être parlé ?
— La persévérance ne porte pas sur les tristesses ;
mais plutôt sur la crainte de la fatigue que nous cause la seule durée prolongée
de la pratique du bien (q. 137, a. 1-3).
— Cette vertu de la
persévérance a-t-elle des vices qui lui soient opposés ?
— Oui ; ce sont le manque de résistance ou la
mollesse, qui fait qu’on cède à la moindre peine ou à la moindre fatigue ;
et la pertinacité
[2]
, qui fait qu’on s’obstine
à ne pas céder, quand il serait au contraire raisonnable de le faire (q. 138,
a. 1, 2).