COMMUNIQUE A
PROPOS DU NOUVEL INSTITUT DU BON PASTEUR
En cette fête de
Depuis le début de son pontificat, le pape BENOÎT XVI a porté le souci d’un
retour à la pleine communion de ceux qui ont suivi Mgr Lefebvre et a désiré
faire des gestes d’accueil à leur égard. C’est dans ce sens qu’a été
manifestement prise par le pape lui-même la décision d’ériger ce nouvel
Institut. Il y a dans cette décision la volonté de proposer une expérience de
réconciliation et de communion qui devra encore s’affermir et s’approfondir
dans les faits. C’est pourquoi les statuts de cet Institut sont ad experimentum pour une période de 5 ans.
Nous partageons profondément ce souci de réconciliation et de communion du pape
et nous accueillons filialement sa décision.
A Bordeaux, la présence de cet Institut appelle une convention entre cet
Institut et le diocèse, comme c’est le cas d’ailleurs pour tout autre institut.
L’élaboration de cette convention est encore à faire. Il faudra préciser les
modalités de la présence et de la mission de cet Institut et les conditions qui
y seront mises. Une information sera donnée en son temps. Tout un travail de
pacification, de réconciliation et de communion est encore à faire car la
violence a marqué jusqu’à ces derniers mois les relations de plusieurs membres
de cet Institut avec l’Eglise diocésaine. Il faudra que chacun y mette du sien.
La communion fraternelle dans l’Eglise implique vérité, accueil de l’autre et
réconciliation. Elle est un don de Dieu. Elle nous est offerte par le Christ,
qui sur la croix a « tué la haine » (Eph 2, 16) Seule
la prière peut l’obtenir pour tous.
Bordeaux, le 8 septembre 2006
+ Jean-Pierre cardinal RICARD
Archevêque de Bordeaux
Evêque de Bazas