Commission
Pontificale « Ecclesia Dei »
Décret
N° 118/2006
Notre Seigneur Jésus-Christ est réellement le Pasteur
et l’évêque de nos âmes, l’apôtre Pierre l’enseigne dans sa première épître (I
P 2, 25). Au même endroit, il exhorte les fidèles à suivre les traces du
Pasteur. Cette exhortation de l’Apôtre doit être suivie, c’est évident, par
tous les chrétiens. Mais elle concerne en premier lieu ceux qui ont été appelés
à exercer dans l’Église une charge de pasteur, c’est-à-dire les évêques
eux-mêmes et leurs coopérateurs prêtres et diacres, pour lesquels le Christ Bon
pasteur, lui qui donne sa vie pour ses brebis, est l’exemple manifeste de la
vie et du ministère apostolique.
Dans un certain nombre de diocèses en France, les
fidèles attachés aux précédentes formes liturgiques du rite romain, manquent de
pasteurs disponibles pour apporter aux évêques une aide efficace dans la charge
pastorale de ces fidèles.
Récemment, dans l’archidiocèse de Bordeaux, est apparu
un groupe de quelques prêtres sous le patronage du Bon Pasteur. Les membres de
ce groupe s’efforcent d’aider son Éminence révérendissime Jean-Pierre Cardinal
Ricard dans le travail paroissial, tout d’abord à destination des fidèles
résolus à célébrer l’antique liturgie romaine. L’archevêque lui-même, convaincu
de la grande utilité de tels coopérateurs, reçoit dans son diocèse cette
communauté, en lui confiant l’église Saint-Éloi
située dans sa ville épiscopale, avec la charge pastorale de ses fidèles.
Et comme ce nouvel Institut veut offrir aussi aux autres
évêques qui le désirent son service pastoral, cette communauté, dans les circonstances
particulières du temps présent, a humblement demandé aide et soutien au Siège
apostolique. Tous ces éléments étant bien pesés,
L’Institut du Bon Pasteur.
Ainsi,
Enfin, aux membres de cet Institut, elle confère le
droit de célébrer la liturgie sacrée, en utilisant, et vraiment comme leur rite
propre, les livres liturgiques en vigueur en 1962, à savoir le missel romain,
le rituel romain et le pontifical romain pour conférer les ordres, et aussi le
droit de réciter l’office divin selon le bréviaire romain édité la même année.
En dernier lieu, elle nomme le révérend abbé Philippe Laguérie premier supérieur de cet Institut.
Rien de contraire n’y faisant obstacle.
Au siège de
En la fête de
Dario Cardinal Castrillon
Hoyos,
Président
Camille
Perl,
Secrétaire