Dialogue
entre Rome et les traditionalistes, un premier acquis
Ce vendredi 8 septembre 2006, en la fête de
Le Saint-Siège octroie aux membres de l’Institut
« l’usage exclusif de la liturgie grégorienne » (Statuts II, §2). Le
rite traditionnel est « le rite propre » de la fondation, comme le
soulignait le cardinal Castrillon lui-même, en
recevant les membres de l’Institut. Désormais, à travers les statuts du Bon
Pasteur, la messe traditionnelle n’est plus seulement une permission. Elle se
trouve encouragée pour elle-même par le Siège Romain. Par ailleurs, chaque
membre fondateur reconnaît personnellement « respecter le Magistère
authentique » du Siège Romain, dans « une fidélité entière au
Magistère infaillible de l’Église (Statuts II §2). De plus, conformément au
discours du pape Benoît XVI à
Les prêtres de cette nouvelle œuvre apostolique
et missionnaire se réjouissent de la générosité avec laquelle la hiérarchie
ecclésiastique a reçu leur demande d’une communion qui soit enfin pleinement
manifestée avec le Saint-Siège.
La création de l’Institut du Bon Pasteur n’est
pas une fin en soi ; c’est un commencement. Le cardinal Ricard a promis au
mois d'avril dernier que les évêques français s'engageront dans « un vrai
travail de communion » avec les traditionalistes. La création de cet
Institut constitue l'occasion toute trouvée de tourner le dos aux anathèmes
interpersonnels et de passer, d'un côté comme de l'autre, de la déclaration
d'intention à une mise en œuvre sérieuse et vraiment chrétienne de ce qui au
fond n’est rien d’autre que la charité surnaturelle entre tous les catholiques
!