Jean-Paul II et Saint Grégoire le Grand.
A l’occasion du
XIV° centenaire de la mort du Pape, Saint Grégoire le Grand, Jean-Paul II
adresse au Président du Comité pontifical
des Sciences historiques, un bref discours mais très substantiel. Il
aborde les idées suivantes :
Au sujet de l’Europe, il écrit :
« Chercheur
attentif de la vérité, Saint Grégoire le Grand comprit que le patrimoine de
l’antiquité classique, outre celui de l’antiquité chrétienne, constituait une
base précieuse pour tout développement scientifique et humain à venir. Il
s’agit d’une intuition qui conserve aujourd’hui encore toute sa valeur en vue
de l’avenir de l’humanité et surtout de l’Europe. En effet, on ne peut édifier l’avenir en faisant abstraction
du passé. Voilà pourquoi, en diverses occasions, j’ai exhorté les Autorités
compétentes à valoriser pleinement les riches « racines » classiques
et chrétiennes de la civilisation européennes, pour transmettre leur lymphe aux
nouvelles générations ».
Voilà qui est
dit et bien dit.
Au sujet de la personne humaine et du respect qui
lui est du, il écrit :
« Une autre
caractéristique significative de Saint Grégoire le Grand fut son engagement à
mettre en lumière le primat de la
personne humaine considérée non seulement dans sa dimension physique,
psychologique et sociale, mais également dans
la référence constante à son destin éternel. Il s’agit d’une vérité à
laquelle le monde d’aujourd’hui doit redevenir plus attentif, s’il veut édifier
un monde plus respectueux des multiples
exigences de chaque être humain ».
Voilà qui est
encore bien dit. Mais ce très heureux rappel pourrait-il être pris en compte,
aussi, par les « penseurs » du Vatican lorsqu’ils préparent les
discours du ¨Pape sur la « liberté religieuse ». Le « destin
éternel » de l’homme n’est-il pas
Notre Seigneur Jésus-Christ et Lui Seul ?
Au sujet de Notre Seigneur Jésus-Christ, le pape
écrivait :
« Pour
édifier un avenir serein et solidaire, il conviendra de tourner le regard vers cet
authentique disciple du Christ, et d’en suivre l’enseignement, en reproposant
avec courage au monde d’aujourd’hui le message salvifique de l’Evangile. C’est en effet dans le Christ, et dans lui seul,
que l’homme de toute époque peut trouver le secret de la pleine réalisation de
ses aspirations les plus essentielles ».
Voilà qui est
encore bien dit ! Ne pourrait-on pas aussi porter quelque attention à ces
paroles papales. Elles ont leur importance dans un monde qui se veut
pluraliste…Mais c’est équivalemment dire « Hors de l’Eglise,
point de salut », l’Eglise étant Jésus-Christ perpétué dans le temps. Paroles
qui peuvent bien corriger « l’embrassade », un jour, du Coran… (O.R.
25 novembre 2003 p.6)