Flash-Info au 5 février 2008
Au sujet du
traité de Lisbonne
Sur le site du « Salon Beige », on pouvait lire
cette importante et énérgique prise de position de
Mgr Rey, évêque de Toulon, au sujet de
la prochaine ratification du Traité de Lisbonne par les hommes politiques
français :
Monseigneur Rey : Problèmes éthiques soulevés par le
traité de Lisbonne
L'évêque de Fréjus-Toulon relève les reculs en matière
éthique intégrés dans le traité de Lisbonne. Ils concernent des points
essentiels et non-négociables : le respect de
Voici le texte
de monseigneur Rey :
"Le vote du Parlement français rassemblé solennellement
à Versailles le 4 février, puis celui des deux chambres séparément le 7
février, va autoriser la ratification du traité modificatif européen, dit de
Lisbonne. Il est destiné à remplacer le projet de Constitution, que Français et
Hollandais ont rejeté par voix référendaire en 2005.
L’incorporation dans le nouveau texte soumis aux élus de la nation de
Cette Charte représente sur plusieurs points une rupture intellectuelle et morale avec les autres grandes formulations juridiques internationales, en présentant une vision relativiste et évolutive des droits de l’homme qui met en cause les principes du droit naturel.
Tout d’abord,
De même, le texte proposé, qui consacre le principe de
non-discrimination pour orientation sexuelle, ouvre ainsi la porte à la
jurisprudence européenne pour reconnaître l’équivalence de tous les types de
mariage, tant en ce qui concerne l’adoption d’enfants que la procréation
médicalement assistée (cf. la récente condamnation de
Par ailleurs,
La recherche sur les embryons surnuméraires, le diagnostic préimplantatoire,
la fabrication d’embryons hybrides..., risque de ne plus être encadrée sur le
plan juridique.
Enfin, la disparition de “l’interdiction d’infliger à
quiconque la mort intentionnellement”, comme le reconnaissait
Dans sa première encyclique Dieu est amour, Benoît XVI souligne que “L’Eglise veut servir la formation des consciences dans le domaine politique et contribuer à faire grandir les perceptions des véritables exigences de la justice” [1]. Au moment où nos parlementaires vont se prononcer sur le processus d’unification européenne, puissent-ils ne pas oublier les fondements éthiques qui garantissent le respect de la personne humaine, depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle, et qui sont constitutifs d’une humanité respectueuse du droit des plus faibles".
A diffuser sans modération auprès de nos amis catholiques ou non et de ceux, députés et sénateurs, qui auront la lourde tâche et la responsabilité morale de se prononcer sur ce texte.
Sur ce traité de Lisbonne, voir l’étude de « Liberté
Politique » sur nos dossiers
d’Item : l’Europe