Flash-Info au 5 décembre 2008

La « substitution du 8 décembre »

 

Sur le site de Daoudal Hebdo, on peut lire ce beau témoignage de foi :

 

 

La substitution du 8 décembre

Éditorial du n°14 - Semaine 49

 

Lundi 8 décembre, les médias nous parleront de l’Aïd al-Adha. Car la « fête du sacrifice » a lieu ce jour-là. On nous montrera les musulmans et les moutons qu’ils « sacrifient » en masse, on nous reparlera des problèmes d’abattoirs insuffisants, de plus en plus insuffisants…

Ce jour-là, c’est aussi la fête de l’Immaculée Conception. On ne nous en parlera pas. Sinon pour nous montrer quelques images spectaculaires de la « fête des lumières », à Lyon, qui a oublié son origine…

Ce 8 décembre 2008 va être une saisissante illustration de la colonisation de notre pays par l’islam, avec la collaboration active des politiques et des médias.

La fête de l’Immaculée Conception, qui est au cœur de la religion catholique, disparaît derrière une fête musulmane. On refuse de reconnaître les racines chrétiennes de la France et de l’Europe, l’islam vient remplir le vide.

 

Le sacrifice d’Abraham

 

Et pour bien souligner le fait, on parle désormais d’Aïd al-Adha, qui est le nom officiel de la fête dans l’islam, en arabe classique, alors que les Maghrébins l’ont toujours appelée Aïd el-Kebir (la « grande fête », dans la prononciation maghrébine). L’islam « de France » n’est plus l’islam des immigrés, c’est l’islam de l’oumma. Le vrai, le pur.

Et l’on nous resservira le discours sur l’harmonie des religions, puisque, n’est-ce pas, cette fête commémore le sacrifice d'Abraham, événement qui se trouve aussi dans la Bible des juifs et des chrétiens. Une nouvelle occasion de célébrer la proximité des « trois monothéismes » issus d’Abraham.

 

Alors qu’il ne s’agit pas du même Abraham, ni du même sacrifice.

 

Pour les musulmans, Abraham est un musulman qui agit en musulman. Il obéit à Allah parce que l’on doit toujours obéir à Allah, même si ce qu’il commande est absurde (comme le soulignait Benoît XVI à Ratisbonne, avec les conséquences que l’on sait). Ainsi va-t-il sacrifier son fils Ismaël, mais au dernier moment Allah lui permet de racheter la vie de son fils en immolant un animal.

 

Dans la Bible il ne s’agit évidemment pas d’Ismaël, le fils maudit, mais d’Isaac, le fils de la promesse. L’épisode ne parle pas d’un commandement aberrant de Dieu, ni de la « soumission » d’Abraham (comme dit le Coran), mais de la foi d’Abraham, de sa totale confiance en Dieu, sa confiance que Dieu n’agit pas de façon arbitraire, mais pour le bien du croyant.

 

Constatant cette foi qu’il a mise à l’épreuve en demandant à Abraham de sacrifier son « fils unique », Dieu sauve Isaac et un bélier le remplacera pour le sacrifice. Le fils demandait à son père : « Où trouverons-nous un agneau pour l’holocauste ? » Abraham avait répondu : « Dieu y pourvoira. »

 

L’Agneau immolé

 

Cet épisode ne se comprend que dans une optique chrétienne : le fils unique est le Christ, il se sacrifiera lui-même pour le salut de l’humanité, car il est l’Agneau de Dieu. Et ce sacrifice est unique comme le fils est unique. Il ne sert à rien de répandre le sang des moutons.

 

Le 8 décembre, c’est la fête de l’Immaculée Conception. La fête de la pureté unique de Celle dont la foi est telle qu’elle n’est pas touchée par le péché originel. Et qui sera la mère du Fils unique dont elle offrira le Sacrifice, l’unique Sacrifice qui abolit tous les autres, par sa présence au pied du Calvaire.

L’Immaculée Conception est l’incarnation la plus pure de la foi d’Abraham.

Puissent les chrétiens s’en souvenir malgré le tintamarre islamophile.

 

Daoudal Hebdo

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