Flash-Info
au 9 janvier 2008
Jean Madiran, dans un article
de Présent à paraître demain, 9 janvier 2008, vient, d’une manière très
sympathique, au secours de Chiré.
Au secours de Chiré
La situation d’extrême précarité où se trouve Présent ne
nous empêchera pas d‘être attentif à la précarité aussi grande, ou plus grande
encore, qui est celle de
En ce mois de janvier 2008, Jean Auguy demande à la cantonade : – Est-ce la fin de Chiré ?
Par-delà
toutes les causes particulières, la cause générale des difficultés, qui
deviennent mortelles, de la presse et de l‘édition, est connue depuis des
années : il y a de moins en moins de Français qui lisent, et ceux qui
lisent encore lisent de moins en moins.
C’est
pourquoi la crise est générale, à divers degrés selon la diversité des
situations, mais aucun secteur n’y échappe. Dans la presse, les plus atteints
sont les quotidiens, même les plus gros en viennent à être menacés au point de
ne survivre qu’en se vendant aux plus grandes puissances financières dont ils
sont alors, en quelque sorte, les danseuses.
La
presse d’opinion est plus atteinte que la grosse presse publicitaire soi-disant
d’information ; et parmi les publications d’opinion, les plus gravement
menacées dans leur survie, ce sont la presse et l‘édition à contre-courant. « La
période que nous vivons, écrit Jean Auguy, forme une génération de
jeunes gens sans culture sérieuse. » Le public à la fois cultivé,
tradi, nationaliste et contre-révolutionnaire est devenu moins nombreux, moins
actif aussi, par lassitude politique. Si ce public veut conserver une presse et
une édition indépendantes, il lui faut à coup sûr y consentir un plus grand
effort 1) financier, 2) militant.
On
objectera peut-être qu’on ne peut pas tout soutenir à la fois ? Regardons
pourtant cela de plus près.
Que demande précisément l’appel de Jean Auguy ?
Qu’en ce mois de janvier – il y a urgence – on achète à DPF quelques livres de plus qu’on ne l’avait prévu. Il le demande surtout à ceux qui n’en avaient prévu aucun.
Eh ! bien, si vous achetez à DPF nos livres, c’est-à-dire des livres d’auteurs de Présent, des livres d’Alain Sanders, de Rémi Fontaine, de Jacques Trémolet de Villers (et peut-être des miens ?) vous aurez apporté ainsi un soutien simultané à Présent et à DPF.
A
part quelques curieux et quelques dilettantes, le public de Présent est
en effet un public de conviction. Mais les convictions, si elles ne sont pas
cultivées, nourries, approfondies, s’estompent et même s’effacent. Au
contraire, quand elles sont approfondies et cultivées, elles se multiplient,
parce qu’elles attirent. Or pour cultiver, pour approfondir, pour armer
intellectuellement les convictions, le livre est indispensable. Où
trouverait-on d’ailleurs les « fondamentaux » de Présent, sinon
dans les livres des auteurs de Présent ? Acheter nos livres en ce
mois de janvier, en acheter un ou deux de plus qu’on ne le prévoyait, les
acheter chez DPF, c’est rendre service à la fois à DPF et à Présent.
Dans
la précarité qui est inévitablement le lot de notre non-conformisme, il arrive
souvent que nos livres soient épuisés chez l‘éditeur, et non réédités, ou même
que l‘éditeur ait disparu. Presque toujours il en reste des exemplaires chez
DPF, mais trop souvent on ne le sait pas. En ce qui me concerne, c’est le cas
des Droits de l’homme DHSD, de L’« extrême droite » et
l’Eglise, du Court précis de la loi naturelle et de l‘édition
définitive du Soi-disant antiracisme (en collaboration avec Georges-Paul
Wagner et Jules Monnerot). Demandez à Jacques Trémolet de Villers, à Rémi
Fontaine, à Alain Sanders quels ouvrages ils ont dans le même cas. Pour les
lecteurs qui ne connaîtraient pas encore « Chiré », voici
l’adresse : DPF, BP 1, 86190 Chiré en Montreuil. Téléphone : 05 49 51
83 04.
JEAN MADIRAN
J’ajouterais volontiers : commandez aussi mon
dernier livre : « l’enjeu de l’Eglise,