Sur la libération
miraculeuse d'Ingrid Bétancourt (JC Martinez)
Communiqué de Presse de Jean-Claude MARTINEZ, Député Européen,
Membre du Parlement Europe – Amérique latine :
La très belle nouvelle de la libération d'Ingrid Bétancourt
et de sa santé merveilleusement rétablie me comble de joie.
Il faut féliciter le professionnalisme des grands soldats de l'armée
colombienne et surtout leur service de santé qui, en quelques heures, a permis
à l'Ingrid Bétancourt de la cassette vidéo, à la
santé chancelante qui nous avait tant émus, de redevenir la grande figure
politique tant admirée donnant une longue et brillante conférence de presse
internationale.
Pour cela, nous souhaitons que les valeureux libérateurs colombiens d'Ingrid Bétancourt ne subissent pas demain le sort du préfet Marchiani, libérateur, lui, de nos otages au Liban et
remercié par son emprisonnement actuel.
Nous félicitons tous le Président Sarkozy qui, en dépit des "caisses
vides" et de "
Nous, tous les Languedociens et Catalans, nous nous réjouissons que notre pays
ait pu consacrer à la réalisation de cet événement émouvant une enveloppe
budgétaire supérieure à celle qui vient d'être affectée aux milliers de nos
vignerons en grande difficulté, pris en otage par le libre-échange planétaire.
Notre bonheur à tous est d'autant plus grand qu'enfin libérée, Ingrid Bétancourt va pouvoir reprendre la noble lutte qu'elle a
toujours menée pour obtenir de ses proches de l'hyperclasse
la libération des enfants esclaves des mines, des travailleurs asservis dans
les bananeraies de Chiquita, des femmes brisées dans
les serres à roses ou les champs et de tous les travailleurs indiens ou non de
l'Amazonie, des plateaux andins ou des favellas, dont
les conditions de vie inhumaines, depuis toujours, ont servi de terreau à la
révolte des FARC et des autres mouvements qui les ont précédés.
Cette libération tant attendue de la maman de Mélanie, augure bien de la
présidence française de l'Union européenne qui va pouvoir maintenant se
consacrer à d'autres libérations, celles des millions de femmes et d'hommes à
la vie et à l'avenir pris en otage par les politiques économiques malthusiennes
stupides de l'Union européenne. Je pense à nos paysans, aux victimes des
délocalisations, à nos compatriotes malades enfermés dans l'angoisse de nos
hôpitaux sous-équipés, tout comme aux papies et
mamies, oubliés dans des maisons de retraite de la honte, jusqu'à y être 14 803
à en mourir de soif en août 2003. Juste au moment où Ingrid Bétancourt
recevait, elle, Dieu merci, de ses geôliers de l'eau pour s'hydrater et des dirigeants
français le bénéfice d'une noble mobilisation, à