Flash-Info au 23 juin

 

HELLFEST

 

L’enfer à Clisson

 

Pour la troisième année de suite, la petite ville de Clisson en Loire-Atlantique accueille le répugnant festival Hellfest (fête de l’enfer). Et ses groupes de « Brutal death metal » d’épouvante, gothiques, satanistes, morbides, qui vocifèrent et éructent pendant

trois jours leur haine anti-chrétienne.

 

 

 

 

 

Le site internet du Hellfest affiche la couleur : mort, morbidité, tortures, mutilations, visages monstrueux, corps déchiquetés, boyaux éparpillés et regards désespérés. Avec une sorte d’obsession du blasphème aussi bien dans les clips que dans les vêtements ou le graphisme choisis par le groupe.

 

Des groupes qui s’appellent « Aborted » (« avortés » et leur imagerie est éloquente ), « Behemoth », « Lamb of God » (« Agneau de Dieu »), « Douleur de la rédemption », « Cadavre cannibale », etc.

 

L’année dernière le festival Hellfest, soutenu par le conseil régional des Pays de la Loire et celui de Loire Atlantique, recevait « Impaled Nazarene » (« Le Nazaréen empalé ») Dimu Borgir, auteur du titre « Satan

mon maître » ou encore Haemorrhage : « Troublant la quiétude je fracture une tombe, arrachant le cercueil, saisissant un couteau et une fourchette, je respire la putréfaction, je festoie sur la putréfaction » (sic).

 

Cette année, toujours avec l’argent des contribuables, Clisson accueille Pentagram, Sacred Reich et « Destroÿer

666 », qui se définit comme « l’anti-christ » appelle à « commencer l’attaque », à « faire feu » et conseille aux

chrétiens de « dire leurs prières ». « Vous n’échapperez pas au marteau de Satan », psalmodie le chanteur qui invoque « les sorcières qui boivent le sperme du démon ».

 

Plusieurs de ces groupes ouvertement sataniques appellent au meurtre des chrétiens, et à « brûler les prêtres » .

Hellfest a le soutien de la ville, du conseil général et du conseil régional. Avec pour résultat, spécialement dans leur région bretonne, toujours plus de tombes profanées, de croix de cimetières retournées, de caveaux vandalisés et de symboles nazis et sataniques tagués sur les sépultures… Peut-on imaginer une seule seconde

que les institutions républicaines sponsorisent au nom de l’expérience culturelle un festival de musique où certains groupes appelleraient au meurtre contre les musulmans ou les juifs ?

 

Le site e-deo.info a organisé une résistance magnifique au Hellfest. De même que l’AGRIF, les Jeunes pour la

France de Philippe de Villiers, le collectif Act Hope et les jeunes du CNI qui appellent à la mobilisation contre l’organisation du festival. Avec une première victoire : Coca Cola, sponsor officiel du Hellfest (tout comme Kronenbourg) a retiré son soutien et son logo après avoir reçu de nombreuses protestations.

 

Pour la première fois, un rapport parlementaire daté du 11 décembre 2008, rédigé par les députés André Flagolet (Pasde- Calais) et Jean-Frédéric Poisson (Yvelines) établit un rapport entre le Hellfest et les

profanations de tombes. S’interrogeant sur « le bien-fondé pour des collectivités locales de subventionner des concerts où des artistes véhiculent avec virulence un message ouvertement anti-chrétien ». Bel effort ! Loin du simple folklore, rappelons que le rapport Fenech avait dénoncé les dangers du satanisme en France (25 000

personnes concernées), le passage à l’acte des jeunes adeptes de même que leurs tendances suicidaires. Ce rapport avait finalement servi à faire interdire les écoles familiales rassemblant les enfants de plusieurs familles… Le satanisme en France, en tant que tel, n’est jamais inquiété.

 

CAROLINE PARMENTIER