Flash-Info au 23 septembre.
Une réponse à Mgr Di Falco.
Alexandre SIMONNOT
Conseiller Municipal Front National de Taverny
Membre du Comité Central du Front National
Hôtel de Ville - 95150 TAVERNY
Lettre
ouverte à Monseigneur Jean-Michel DI FALCO
Evêque de Gap
Taverny, le 19 Septembre 2008
Monseigneur,
Jeune
Français, catholique et élu du Front National, je tiens à vous exprimer ma
profonde indignation suite aux propos scandaleux que vous avez tenus dimanche
dernier sur France Info, à l’occasion de la visite en France de Benoît XVI.
En effet,
alors que vous étiez interrogé sur la « libéralisation » de l’ancien rite de
Je ne sais pas
si vous réalisez l’énormité de tels propos qui ne sont que mensonges, insultes
et donc scandales.
Tout d’abord,
je me permets de vous rappeler, Monseigneur, que Benoît XVI n’a pas « autorisé
» ou « libéralisé »
Mais j’imagine
que
Ensuite, vous
parlez de partis « d’extrême droite » sans avoir le courage, de peur de vous
retrouver en correctionnelle, de citer le Front National. Tout le monde l’aura
reconnu puisque c’est précisément le seul parti politique qui fait célébrer une
Messe lors de sa fête annuelle des « Bleu-Blanc-Rouge ». Mais, vous vous êtes
trompé une fois de plus, et vous avez menti. Le Front National n’est pas un
parti « d’extrême-droite » et il a toujours refusé cette étiquette qu’on lui
impose. Le Front National est le parti de la vraie Droite, nationale, populaire
et sociale. Vous le savez très bien et vous faites exprès de le qualifier
d’extrémiste en utilisant une dialectique marxiste hélas célèbre : « Mentez !
Mentez ! Il en restera toujours quelque chose… »
Enfin, et
c’est tout de même le plus grave, vous prétendez que ces messes seraient
suivies de « discours racistes, antisémites et xénophobes ! » Ca y est ! Vous
avez bien appris et récité votre leçon politiquement correcte. Les mots que
vous deviez dire sont là, vous êtes content et fier de vous ! Le racisme,
l’antisémitisme et la xénophobie : la sainte trinité des insulteurs
professionnels, la devise accusatoire de l’anti-France, toujours la même…
lassante, nulle et non avenue.
Vous qui
prétendez tout savoir sans jamais avoir mis les pieds dans une réunion du Front
National, je vous mets au défi de me citer, dans plus de cinquante années de
discours de Jean-Marie LE PEN, un seul propos raciste, antisémite ou xénophobe.
Je suis catholique Monseigneur, et si le Front National était ce que vous en
dîtes, je l’aurais quitté depuis longtemps car le racisme et la haine sont
incompatibles avec
Non,
Monseigneur, le Front National et Jean-Marie LE PEN ne sont pas racistes. Ils
l’ont mille et maintes fois répété. Ils défendent simplement
Je vous
rappelle que lorsqu’il a été élu Député pour la première fois en 1956,
Jean-Marie LE PEN avait comme 2e de liste un noir antillais, Roger SAUVAGE,
héros de l’escadrille « Normandie-Niemen ». Je vous rappelle qu’en 1957, alors
qu’il présentait et défendait un arabe, Ahmed DJEBOUR, candidat à la
députation, Jean-Marie LE PEN a perdu un œil et qu’il est depuis ce temps
infirme à vie ! Je vous rappelle que Jean-Marie LE PEN a été le premier à faire
élire, en 1986, une musulmane comme conseillère régionale d’Ile-de-France. Je
vous rappelle que Jean-Marie LE PEN est l’un des rares hommes politiques à
avoir quitté ses pantoufles de Député pour aller risquer sa vie en tentant de
sauver l’Algérie Française. Jean-Marie LE PEN est le seul à avoir défendu les
Harkis pendant que le gouvernement gaulliste livrait ces derniers aux tortures
les plus innommables des bouchers fellouzes du FLN !
Non, Monseigneur,
le Front National et Jean-Marie LE PEN ne sont pas antisémites. Simplement,
nous considérons les juifs comme des citoyens à part entière et non au-dessus
des autres. Ce n’est pas Jean-Marie LE PEN mais un humoriste de gauche,
Coluche, qui déclarait, il y a déjà 20 ans : « Regardez, il y a 1 milliard de
chinois, on n’en parle jamais. Il y a 6 millions de juifs, on en parle tout le
temps ! » Ne trouvez-vous pas en effet incroyable que l’on ne parle, dans toute
l’histoire de l’humanité, que de la persécution des juifs, alors que des
milliers d’autres peuples, à travers les âges et à travers l’histoire, ont eux
aussi été persécutés, assassinés, torturés et exterminés ? J’ai parlé des
Harkis mais comment ne pas évoquer les centaines de millions de morts du communisme
et dont on ne parle non plus jamais. Les juifs n’ont pas le monopole de la
persécution ! Comme l’a souvent dit Jean-Marie LE PEN : « Je respecte les morts
quels qu’ils soient… je respecte moins ceux qui s’en servent ! » Les juifs sont
des Français comme les autres, c’est tout. Et cela ne nous oblige pas, sous
peine de pêché mortel, à devoir admirer la peinture de Chagall, approuver la
politique de Mendès France ou accepter
A ce propos,
je trouve assez paradoxal qu’un évêque catholique comme vous se permette de
critiquer le Front National, alors qu’il est précisément le seul parti à
défendre la vie humaine de la conception jusqu’à la mort naturelle. Que ne
devriez-vous pas dire des autres formations politiques qui ont toutes plus ou moins
encouragé l’avortement, la destruction de
Non,
Monseigneur, Jean-Marie LE PEN et le Front National ne sont pas « xénophobes »
! Ils sont francophiles ! Ainsi, nous préférons les Français aux étrangers,
Vous voyez,
Monseigneur, vos arguments fondent comme neige au soleil, et ce n’est pas à un
prélat qu’il revient d’insulter son prochain alors qu’il est censé prêcher
l’amour de celui-ci comme de soi-même. Vous feriez mieux de remplir vos églises
plutôt que de vouloir vider nos meetings ! C’est justement avec ce genre de
discours, et les pitreries liturgiques qui l’accompagnent, que vous avez fait
fuir vos fidèles hors les murs !
Pourquoi vous
prêtez-vous donc à ce jeu grossier et mensonger ? Vous-même qui avez été
victime des pires rumeurs et accusations de pédophilie, vous devriez savoir
mieux que quiconque combien le mensonge, la calomnie et l’injure sont dévastateurs.
Ce que vous n’avez pas apprécié subir, pourquoi le faites-vous subir aux autres
? Oui, Monseigneur, en insultant le parti que je représente, vous m’avez
profondément blessé, injurié et scandalisé.
Je m’excuse
pour ma part de ne vous avoir appelé que « Monseigneur » et non « Votre
Excellence Révérendissime », comme le veut l’usage. Mais je préfère réserver ce
titre aux vrais évêques catholiques et non à ceux qui profitent des médias pour
insulter et diffamer des millions de Français.
Avec mes très
sincères regrets et l’assurance de mes fidèles prières pour votre conversion,
je vous prie de croire, Monseigneur, en ma profonde dévotion envers Celui qui
est
Alexandre
SIMONNOT
asimonnot@dm-contact.com
Mgr
Jean-Michel DI FALCO
Maison épiscopale
18, boulevard Charles de Gaulle
05000 GAP