Les varia d'Héli Trottincas

 

18 décembre 2005

Tom Cruise a suivi une formation poussée en scientologie

La France le sait de puis longtemps : Tom Cruise est scientologue. Les révélations du "Los Angeles Times" d'aujourd'hui le confirme, citant aussi Nicole Kidman ou John Travolta. Cruise aurait suivi des longues périodes d'instruction au sein de cette secte. On sait ça mène...
Ce qu nous intéresse davantage, ce sont ses amis en France.
Le premier, Jean-Claude Gaudin, lui a
remis la médaille de la ville au mois de juin et aboutit enfin à son grand projet de construire la grande mosquée de Marseille. Pas de confusion, mais rappelons que nul ne peut servir deux maîtres.
Le second, c'est Nicolas Sarkozy, ministre des cultes, dont le cas est plus troublant, comme nous le
rappelait Michel. Sa vitalité à dénoncer tout fondamentalisme, à vouloir régenter les religions en bridant l'Eglise catholique en voulant changer la loi de 1905 et en soufflant dans les voiles de l'Islam détonne avec les flottements qui entourent ses propos sur la scientologie, secte dangereuse et reconnue comme telle.

06 juin 2005

Nicolas Sarkozy scientologue ?

Suite à notre message sur le danger que représente Sarkozy pour l'Eglise en France, voici quelques faits troublants (surtout quand on sait que Sarkozy médiatise toute sa vie...), qui supposeraient son appartenance à une secte.

90 Minutes, émission d'investigation, a suivi quelques pistes susceptibles de déstabiliser Sarkozy. Au final, une seule mérite d'être creusée : celle qui raconte comment, sous son règne, le ministère de l'Intérieur a curieusement relâché sa surveillance autour de l'Eglise de scientologie, écartant même un policier spécialement chargé de ce dossier. Interrogé sur ce point, Nicolas Sarkozy, l'ami de Tom Cruise (scientologue affiché), est visiblement très mal à l'aise. Avec franchise, Nicolas Sarkozy a reconnu ne pas avoir d’opinion arrêtée sur une secte pourtant maintes fois dénoncée. Et la porte-parole de la scientologie en France a expliqué comment la situation de la secte s’est améliorée lors de son passage à l’Intérieur, notamment avec le départ d’un policier gênant.

Dans son livre sur la République et les religions, il considère qu'il faut refuser les "amalgames" entre les sectes et les "nouveaux mouvements spirituels". Or, la Scientologie use de tout son pouvoir de lobbying (et elle en a) pour être universellement reconnue comme un "nouveau mouvement spirituel" !

Si cette hypothèse se confirmait, voilà qui changerait la donne pour 2007...

Le préfet de police de Paris n'aime pas le cochon

L'association Solidarité Des Français (SDF) a eu l'initiative de distribuer une soupe au cochon aux SDF parisiens. Or l'islam interdit la consommation de porc. Cette distribution est donc perçue comme un épouvantable acte de racisme à l'encontre de cette communauté. Mais tout le monde - du moins ceux qui font leurs courses eux-mêmes - sait que le porc est encore ce qu'il y a de moins cher sur le marché de la viande (malgré la vache folle et la grippe aviaire). Et puis les SDF ont faim. Mais cela dépasse le préfet de police de Paris qui a empêché la distribution de jeudi dernier.

L'Union Européenne s'en prend à l'Eglise en Espagne

La Commission européenne demande à l’Espagne d'aligner sur le droit communautaire quelques-uns de ses engagements fiscaux contractés par la signature, le 3 janvier 1979, de l’accord économique entre l’État espagnol et le Saint-Siège. L’Espagne argue qu’elle est tenue, en vertu de cet accord, d’accorder une exonération de TVA à certaines fournitures destinées à l’Eglise catholique. Or, le régime communautaire de la TVA interdit une telle exonération. Si l’Espagne ne répond pas de manière satisfaisante dans un délai de deux mois, la Commission pourra saisir la Cour de justice.

En Espagne, les livraisons à l'église catholique de biens meubles et immeubles liés à l’activité religieuse, par des opérateurs, sont exonérées de la TVA. Cela montre la haine que voue l'UE à l'Eglise catholique et aussi la perte de souveraineté des nations européennes.

Posté le 17 décembre 200

Quand Mahomet rejoint Marx


Voici l'essentiel de l'analyse pertinente d'un lecteur :

L'alliance entre le marxisme (athée) et l'islamisme (théocrate) n'est pas si contre nature que cela. Lorsqu'on relit très attentivement le document "Instruction sur quelques aspects de la Théologie  de la libération" de la congrégation pour la doctrine de la foi, on ne peut être que frappé par les points communs existant entre certaines formes les plus extrêmes de la théologie de la libération et les courants les plus violents de l'Islam :

- on change la source du mal : non plus le péché comme source du mal mais le pouvoir en place (pour les islamistes : l'occident devient le Grand Satan)
- on change le but de la religion : non plus la lutte contre le péché mais la lutte contre ce pouvoir
- toute violence contre ce pouvoir devient ainsi le « sens de l'histoire » ou la volonté de Dieu et un devoir du croyant (pour les islamistes : le djihad)

On a ainsi vu, dans les années 70, se développer dans tout le tiers monde (ainsi qu'en Occident) et pour les mêmes raisons (pauvreté, pouvoirs violents et corrompus), une récupération d'essence marxiste de la religion accouchant, dans les pays chrétiens, à la théologie de la libération, et au salafisme et au wahhabisme dans les pays musulmans.

Au fond, la faucille a la forme d'un croissant...


Clonage humain en Corée du Sud : nouveau scandale

Les conditions dans lesquelles l'équipe sud-coréenne du prof. Hwang, en pointe dans le clonage humain, récupérait ses ovocytes s'étaient déjà  avérées malhonnêtes. Une nouvelle étape vient d'être franchie dans la perte de crédibilité de cette équipe : au moins 9 des 11 lignées de cellules souches embryonnaires que les chercheurs disaient issues du clonage n'ont jamais existé, et les photos les montrant étaient des montages. Le prof. Hwang aurait demandé au journal Science la rétractation de l'article dans lequel il revendiquait la fabrication de ces lignées.

La révélation est piteuse, mais logique et cohérente avec le climat mensonger qui entoure la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Toute cette recherche repose sur la promesse hâtive d'une application thérapeutique - alors qu'au mieux, cette dernière est lointaine et aléatoire. Rappelons l'avertissement du Britannique Lord Winston, lui-même chercheur sur les cellules souches embryonnaires : "Je considère la vague actuelle d'optimisme propos des cellules souches embryonnaires avec de plus en plus de méfiance." Nous aussi.

Mais qu'ont donc Chirac comme l'Union européenne a vouloir favoriser le clonage des cellules souches embryonnaire soi disant thérpeutique alors que le clonage des cellules souches adultes a déjà fait ses preuves ?

UE : la Constitution en embuscade

Tandis que la presse ne nous parle quasiment que du projet de budget européen déjà voué à l'échec, le Parlement européen a rouvert jeudi 15 décembre le débat sur l'avenir institutionnel de l'Union, gelé par les non à la Constitution européenne. La Commission constitutionnelle s'est penchée sur le rapport qui avait été confié à deux élus, le libéral britannique Andrew Duff et le vert autrichien Johannes Voggenhuber, pour voir comment relancer le processus constitutionnel... contre la volonté des peuples.

Les deux rapporteurs du Parlement estiment que, si le texte constitutionnel a été réduit à néant, ils proposent d'établir un nouveau projet. Pire, cette position se heurte à l'opposition d'un grand nombre d'élus du Parti populaire européen et du groupe socialiste, qui refusent de prononcer l'acte de décès de la Constitution. Ils estiment que, le moment venu, la France et les Pays-Bas pourraient procéder à un nouveau référendum, pour peu que le traité soit assorti de "déclarations interprétatives propres à rassurer leurs opinions publiques".

Les rapporteurs estiment qu'au cours du second semestre 2007 (donc après les élections françaises...), il faudra décider ce qu'il doit advenir du projet de Constitution : abandon, modification partielle ou refonte totale. Aujourd'hui il est clair que de notre vote en 2007, dépendra l'avenir de cette constitution et donc de la France.

Jean Madiran sur la pétition des 19 historiens

Dans Présent d'aujourd'hui, Jean Madiran remarque que les textes mis en cause par les historiens ne sont pas tous de la même nature : remettre en cause la loi Gayssot, c'est simplement revenir à la liberté d'expression; mais en remettant en cause l'article sur l'enseignement du "rôle positif" de la colonisation, les historiens s'opposent à ce que le politique fixe les programmes scolaires. Madiran pousse leur raisonnement jusqu'au bout :

[L]'Etat républicain a pris la responsabilité d'être patron et maître de l'Education nationale, c'est-à-dire de la totalité de l'école publique et des écoles sous contrat [sur ce point, voir ici]. C'est l'Etat seul, en dernière analyse, qui possède aujourd'hui l'autorité de fixer la "vérité historique" enseignée en classe et dont l'acquisition fidèle est vérifiée par les examens. Si les dix-neuf veulent vraiment que la "vérité historique" échappe au pouvoir politique, qu'ils y réfléchissent donc, et qu'ils réclament une loi fondamentale, une loi nécessaire, une loi de Séparation : la séparation de l'école et de l'Etat.

Stocks d'armes en banlieue parisienne

La police a découvert un stock d'armes à Clichy-sous-Bois, dans l'enquête sur des braquages et des blanchiments de fonds supposés financer le terrorisme islamiste international qui a abouti à 27 gardes à vue depuis lundi.

Il comprend des armes de guerre, des armes de poing, plusieurs kilos d'explosifs, dont de la dynamite mais aussi de l'explosif militaire, de nombreuses munitions et des détonateurs de plusieurs sortes. Les enquêteurs ont également trouvé des combinaisons noires pouvant être utiles pour des braquages et pouvant passer pour celle du Raid, des cagoules, des gilets pare-balles, et une tenue complète de gendarme.

C'était pour la nuit bleue ? Comme les émeutiers, la police prépare la nuit du 31 décembre activement...

Katrina : l'intox du "racisme" des autorités

S'il y a une chose que les médias ont répétée après le passage sur la Nouvelle-Orléans de l'ouragan Katrina, c'est que la population noire de la ville, laissée à l'abandon, avait presque exclusivement souffert de la catastrophe. Les accusations de racisme ont fusé, relayées par les médias, tel ce témoignage d'un habitant noir dans Libération :

"J'ai attendu trois jours sur le toit de ma baraque, à agiter en vain les mains sous le tourbillon des hélicos. Ils évacuaient en priorité les Blancs du quartiers d'à côté."

Mais le Département de la Santé de Louisiane vient de publier les statistiques des décès dûs à l'ouragan : à la Nouvelle-Orléans, les victimes ont été à 59% noires et à 36% blanches. Or, d'après le dernier recensement en 2000, les blancs représentent 28% de la population et les noirs 67%. La surmortalité se trouve donc chez les blancs de la ville, ce qui infirme les accusations de racisme anti-noir dans l'organisation des secours.

Australie : conflit ethnique et religieux

La police de Sydney a réussi à maintenir le calme dans la nuit de mardi à mercredi, arrêtant cinq hommes pour port d'arme, mais menait une enquête sur un feu déclenché mercredi matin dans une église protestante située dans un quartier à forte population d'origine arabo-musulmane.

La Tribune de Genève se demande si ces émeutes ethnico-religieuses (pour ne pas parler de choc de civilisations) ne vont pas se mondialiser.

Les musulmans pakistanais pour l'extermination des chrétiens

Des militants musulmans du Pakistan ont appellé à l'élimination des chrétiens. Selon une information diffusée par l'organisation Christian Solidarity Worldwide (CSW), environ 3000 musulmans se sont réunis vendredi 2 décembre pour la prière à la mosquée Jamia à Sangla Hill. Dans cette même localité, 3 semaines plus tôt, 3 lieux de cultes chrétien avaient été détruit. CSW a rapporté que les responsables musulmans, à l'aide de haut-parleurs, exhortaient leurs fidèles à éliminer les chrétiens. La semaine suivante, plus de 2500 musulmans ont renouvelé leurs appels à des pogroms antichrétiens et exigé la libération de 88 d'entre eux, qui avaient attaqué des chrétiens.

La Commission Nationale pour la Justice et la paix, réunie le 4 décembre à Lahore à l'initiative des principales minorités du pays, avait accusé dans une résolution les autorités pakistanaises de "ne rien faire pour apaiser les tensions" et pour "remédier à la situation". La Commission affirmait que les autorités "protégeaient carrément les instigateurs des émeutes."

Sniper relaxé - Chantez ce que vous voulez

La cour d'appel de Rouen a relaxé mercredi les membres du groupe de rap Sniper accusés d'avoir "incité le public à la violence envers la police ou les représentants de l'Etat" en interprétant l'une de leurs chansons intitulée "La France". La cour a jugé "qu'il n'avait pas eu l'intention d'inciter le public à commettre des actes portant atteinte à l'intégrité physique des représentants de l'Etat". Les quatre rappers comparaissaient après une plainte déposée par Dominique de Villepin, alors ministre de l'Intérieur.

Parmi les propos incriminés figure: "On n'est pas dupes, en plus on est tous chauds, pour mission exterminer les ministres et les fachos. Frères, je lance un appel, on est là pour tout niquer, leur laisser des traces et des séquelles, avant de crever". Le groupe a affirmé pour sa défense que "ce texte était simplement une image forte et rien d'autre pour exprimer un sentiment de haine et de révolte".

Ce jugement est scandaleux et hypocrite. Qui pourrait chanter aujourd'hui, publiquement, en France, sans être condamné, une chanson affirmant notamment :"en plus on est tous chauds, pour mission exterminer les racailles et les bougnoules" ou encore "Israël est une garce", ou bien "On nique l'Algérie... Bientôt à Alger des blancs au pouvoir" ? Qui pourrait chanter ce plagiat ?

Violences contre les femmes

Les députés examinent une proposition de loi renforçant les sanctions contre les violences conjugales et porte de 15 à 18 ans l'âge légal de mariage des femmes. Le ministre de la Justice, Pascal Clément, a rappelé qu'une femme sur dix était victime de violences conjugales et que l'une d'elles mourait tous les quatre jours de ces violences. "La France, pays des droits de l'homme, ne peut accepter l'idée même de violences au sein du couple. Avec ce texte nous réaffirmons notre détermination à les éradiquer", a déclaré Catherine Vautrin, ministre déléguée à la Cohésion sociale et à la Parité. Voilà pour les bonnes paroles.

Mais qui, parmi nos députés, osera accuser l'Islam ? Car il ne s'agit pas ici d'éradiquer les pratiques de quelques déséquilibrés, même s'il y en a. Mais de s'opposer à la règle édictée par le Coran : sourate 4, verset 34 :"quant à celles dont vous craignez la désobéissance, (...), frappez les". Ou encore : "prends dans ta main un faisceau de brindilles, puis frappe-la." (sourate 38, verset 44) et "les hommes sont supérieurs aux femmes" (s. 4, verset 38).

Act-Up s'en prend à la mairie de Paris

L'association hyper-violente Act Up a perturbé la "conférence internationale sur le VIH et la santé gaie" organisée les 28 et 29 novembre à l'Hôtel de Ville de Paris. Les militants, pourtant invités, ont déversé un sac de boîtes vides de médicaments sur la tribune pour protester contre l'invitation à cette conférence de l'écrivain américain Tony Valenzuela, ancien acteur porno et séropositif, mais adepte du "bareback" (terme qui désigne les rapports sans préservatif entre personnes séropositives). Valenzuela est donc très critiqué pour ses écrits en faveur de l'abandon du préservatif et son analyse faisant du crystal -une drogue dure à la mode dans le milieu homo- un élément du "principe de plaisir" chez les gays. Est-ce à dire que les homosexuels de la mairie cautionnent ces pratiques ?

C'est en effet étrange car la mairie de Paris, victime d'Act Up, avait recasé plusieurs de ses militants (comme l'adjoint à la culture, Christophe Girard, et le conseiller de Delanoë, Philippe Lasnier). Mais sans doute, la mairie coupera-t-elle ses subventions (32000€). A noter également que la presse, d'habitude prolixe sur les faits des commandos d'Act Up, s'est montrée curieusement silencieuse sur cette affaire.

Reparlons de l'esclavage

A l'heure où l'histoire de la colonisation provoque une polémique politique et alors que Chirac veut instaurer un autre devoir de mémoire, il est utile de se pencher sur une actualité omise par les médias à savoir que l'esclavage continue d'être pratiqué dans des pays comme la Mauritanie ou le Soudan, souvent au nom de l'islam.

Le 18 avril dernier, alors que la Commission des droits de l'Homme de l'ONU s'apprêtait une fois de plus à rejeter une résolution condamnant les actions au Soudan sur pressions des pays islamiques, trois ONG (International Humanist and Ethical Union, Association for World Education et Association of World Citizens) organisaient un colloque en marge de la commission sur les "victimes du djihad". Simon Deng y a raconté comment il avait été réduit en esclavage — parce que noir et chrétien — par le régime arabe islamiste de Khartoum. Son témoignage est poignant.

plus indignes, où l'on s'écharpe pour savoir quelle date sera la plus appropriée pour commémorer le passé, il n'est pas inutile de rappeler que l'esclavage continue d'être pratiqué dans des pays comme la Mauritanie ou le Soudan, souvent au nom de l'islam.

Le 18 avril dernier, alors que la Commission des droits de l'Homme de l'ONU s'apprêtait une fois de plus à rejeter une résolution condamnant les actions au Soudan sur pressions des pays islamiques, trois ONG (International Humanist and Ethical Union, Association for World Education et Association of World Citizens) organisaient un colloque en marge de la commission sur les « victimes du djihad ». Devant une salle émue aux larmes, Simon Deng a raconté comment il avait été réduit en esclavage —
parce que noir et chrétien — par le régime arabe islamiste de Khartoum. Extraits.

 

"Mon nom est Simon Aban Deng. Je suis soudanais, shiluk de par la tribu, chrétien de par la religion. Mon peuple a été soumis au meurtre de masse, à l'esclavage, au viol systématique, à la persécution religieuse, à la famine imposée, à la dislocation, à l'exil. Nous sommes victimes d'un génocide, physique et culturel. Nous avons été annihilés en tant qu'êtres humains parce que appartenant à une culture différente. Tout cela ne nous est pas tombé dessus par hasard : nous avons été et restons les victimes du régime djihadiste de Khartoum.

Durant les deux génocides commis par les islamistes, nos pertes ont été énormes. De 1955 à l'indépendance de 1973, 1,5 million de Soudanais chrétiens ont été éliminés par le gouvernement pro-arabe de Khartoum. De 1983 jusqu'au récent traité de paix, 2 millions d'êtres humains du Sud-Soudan ont perdu la vie dans ce que le régime de Khartoum a appelé "une guerre sainte contre les infidèles". Oui, je suis un infidèle selon leur définition. Je pense que bon nombre d'entre vous le sont aussi. Nous, les Noirs "infidèles" du Sud, chrétiens et autres non-musulmans, nous avons refusé d'obéir aux lois islamiques, nous avons refusé d'être arabisés.

«J'ai été enlevé et donné à une famille arabe comme "cadeau". »

Pour cette raison, mesdames et messieurs, j'ai été une victime de l'esclavage arabe au Soudan. A neuf ans, mon village a été pillé par les troupes arabes payées par Khartoum. Alors que je courais me réfugier dans la savane pour échapper au massacre, j'ai vu mes amis d'enfance se faire abattre. Les vieux et les malades étaient brûlés vifs dans leur hutte. Les troupes arabes ont fini par me trouver. J'ai été enlevé et donné à une famille arabe comme "cadeau". Quand vous me regardez, mesdames et messieurs, voyez-vous un cadeau ? Est ce que je ressemble à un objet ou à un produit ?

«Maintenant, c'est au tour du Darfour. »

J'ai été un enfant esclave pendant plusieurs années. J'ai été battu à maintes reprises pour un oui ou pour un non. Parfois même par caprice des enfants de mon "maître". Je travaillais durement et j'ai dû subir de nombreuses humiliations. Alors que j'avais été un enfant adoré dans ma famille, j'ai dû m'habituer à dormir avec les animaux et à nettoyer la terre où je dormais. Je ne mangeais que les restes dans les plats de mon "maître". Je me levais le premier et me couchais le dernier, après avoir accompli toutes les tâches domestiques. La vie d'un esclave est comme l'enfer, mais il n'y a aucune honte à avoir été un esclave : ce n'est pas un choix. Celui qui devrait avoir honte, c'est celui qui s'est proclamé le "maître". Si quelqu'un doit ressentir de la honte, ce sont les intégristes musulmans du régime de Khartoum et leurs alliés dans le monde musulman. Il est important de ne jamais oublier que les chrétiens africains du Soudan méridional sont victimes de l'islamisme. La guerre contre nous a été et reste conduite au nom du djihad.

Il y a 2 ou 3 millions de réfugiés du Sud-Soudan. Ils sont traités comme des chiens. Ils ne sont pas même considérés comme des citoyens, parce qu'au Soudan la citoyenneté est basée sur la religion et que seuls les musulmans y ont droit. Les Africains "infidèles" de cette nation ne sont pas considérés comme étant de pleins citoyens, bien que presque 90 % de la population soit noire.

C'est le grand défi des djihadistes de Khartoum : Arabes et Soudanais, ils ont voulu imposer une culture arabe dans un pays majoritairement peuplé de Noirs. Ils ont effectué leur travail avec une grande efficacité grâce aaux armes fournies par leurs amis dans le monde arabe. Quand ils commenttaient leur génocide contre nous dans le Sud, le monde a simplement regardé ailleurs. Quand des millions de Noirs africains étaient abattus et des centaines de milliers d'enfants soudanais étaient asservis, le monde était indifférent. Même l'ONU a tourné le dos. Maintenant, c'est au tour du Darfour. Certains observent, mais la plupart sont habitués à ne plus regarder...

«Combien de temps le monde laissera les "infidèles" être abattus et asservis au nom du djihad ?»

Mesdames et messieurs, je pose cette question en tant que vicitme de l'esclavage au Soudan : combien de temps le meurtre, l'esclavage, la persécution religieuse, le viol systématique, la famine imposée et "le nettoyage ethnique et religieux" vont-ils continuer ? Quand ceux qui ont le pouvoir d'agir et d'arrêter ces crimes vont-ils le faire?

Je le demande pour mes compagnons chrétiens et animistes du Sud Soudan. Ma voix est leur voix. Combien de temps le monde laissera les "infidèles" être abattus et asservis au nom du djihad? Combien de temps le monde se taira pour ne pas offenser les meurtriers et les défenseurs de l'esclavage ?»

Témoignage recueilli par Caroline Fourest

Chronique de christianophobie turque

A Kulp en Turquie, dans la province de Diyarbakir, une des dernières vieilles églises arméniennes vient d’être rasée et l’on construit à sa place une mosquée. En dehors d’Istamboul où, vitrine oblige, elle doit diplomatiquement tolérer un minimum de survivance chrétienne, elle éradique encore férocement les moindres restes de ce qui fut jadis la première chrétienté au monde.

Constitution : Lech Walesa se rallie au "non"

La position de l'ancien dirigeant de Solidarnosc sur la Constitution européenne était jusqu'ici assez tortueuse. Il déclarait en février :

"La Constitution, telle qu'aujourd'hui, n'est pas bonne. Mais pour l'améliorer, il faut être dedans, il faut commencer par quelque chose" [...] "Il faut donc adopter la Constitution et ensuite faire en sorte que ses éléments qui sont inacceptables puissent être améliorés.
Le rejet de la Constitution au référendum serait fatale", a-t-il affirmé.

Adopter la Constitution pour l' "améliorer" plus tard n'a jamais semblé être une position raisonnable : tout amendement aurait requis l'unanimité des 25 signataires. Autant dire que les "éléments inacceptables" seraient restés.

Mais Walesa se range maintenant dans le camp du "non" et complimente les Français. Présent d'aujourd'hui cite une interview récente dans le quotidien gratuit 20 Minutes :

"J'étais content que la France rejette la Constitution, même si la Pologne et moi-même étions pour le oui. [...] Nous, nous voulions l'adopter et la corriger tout de suite. Mais la France a eu le courage de dire non. Il faut la changer maintenant, pas après. Un jour, on la remerciera parce qu'elle a sauvé l'honneur et les perspectives de l'Europe."

On pourrait accuser Walesa de rejoindre le camp du "non" après la bataille : il n'en est rien, car la bataille n'est pas terminée. La Constitution est "toujours d'actualité" aux yeux de la Commission et de plusieurs gouvernements européens, qui parlent ouvertement d'en relancer le processus de ratification en 2006.

21 décembre 2004

Mgr Herriot et le Parti communiste

L'évêque de Soissons a rejoint le combat de la CGT et du député communiste Maxime Gremetz en écrivant (Le Figaro) à Edouard Michelin, afin qu'il renonce à fermer sa filiale de Soissons (450 emplois supprimés). Le problème, c'est que par un curieux hasard, cette lettre a été rendue publique par le staliniste Gremetz, lequel venait d'être reçu à l'évêché...

 

 

L’UE met en place la loi « Big Brother » anti-vie privée, alerte la FFII

 

 

 

 

 

 

L’UE est en train de passer une loi « Big Brother » pour pister toute communication électronique, alerte la FFII, une organisation internationale basée à Munich, défendant les droits informationnels.

« Imaginez un monde dans lequel l’État suivrait tout ce que vous faites. Un monde où les ordinateurs surveilleraient chacun de vos pas et de vos actes. Un monde dans lequel toute vie privée serait morte et où les machines pourraient pister chaque dissident minute par minute. Un monde gouverné par des agences non-élues, marchant main dans la main avec de puissants intérêt commerciaux. Un monde dans lequel les citoyens n’auraient aucun droit, à part celui de consommer. Science-fiction ? L’ère des machines ? Non, il s’agit de l’Europe, version 2006. »

Pieter Hintjens, président de la FFII, nous met ainsi en garde. Il ajoute : « l’UE est sur le point de passer une directive pour pister chaque communication que vous passez. Cette loi fait passer les anciens états espions soviétiques au rang d’amateurs. »

Il poursuit : « cette loi va à l’encontre de notre tradition européenne de liberté civique. Il s’avère qu’elle va à l’encontre de l’article 9 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme. Elle détruira les petits fournisseurs d’accès à internet et fera grimper les prix. Pour l’appliquer, l’UE devra fermer ou surveiller chaque cybercafé, chaque accès mail au web et chaque point d’accès wifi. Un tel régime serait encore plus autoritaire qu’en Chine. Même les États-Unis, après le 11 septembre, n’ont pas de lois aussi répressives. L’UE n’en a pas besoin : c’est une mauvaise loi, votée en urgence sans respect du processus démocratique. »

Erik Josefsson de la FFII déclare : « Nous entrons dans une époque de législation à la je n’ai pas le temps. Avec les compétences étendues de la Commission (voir les conséquences de l’arrêt de la Cour de justice des Communautés européennes du 13 septembre dans l’affaire c-176/03, opposant la Commission et le Conseil), le Parlement sous-armé et affaibli n’a aucune chance de faire correctement son travail. L’usine à gaz est si facilement prompte à s’emballer. »

La directive Big Brother sur la « conservation de données », oblige les fournisseurs Internet et de téléphonie à enregistrer les données relatives au trafic des communications. Et ces données peuvent être conservées jusqu’à plusieurs années. Il peut facilement y avoir des fuites dans ces quantités énormes de données personnelles détaillées, elles peuvent êtres volées et l’on peut facilement en faire mauvais usage. Ses partisans essentiellement le gouvernement britannique qui appuient cette loi Big Brother prétendent qu’elle empêchera le terrorisme. La FFII n’accepte pas cet argument simpliste. Il s’avère que les véritables cibles sont les citoyens ordinaires, remplissant leurs tâches quotidiennes.

Le président de la FFII souligne : « presque tout le monde possède un téléphone portable. Avec cette lois votre téléphone portable et votre navigateur web deviennent les fenêtres par lesquels Big Brother vous regarde. Vous ne serez plus jamais seul. Si vous n’aimez pas cette idée, contactez urgemment votre eurodéputé dès aujourd’hui et expliquez-lui pourquoi cela vous inquiète. Le 13 décembre 2005, la vie privée ne sera plus que de l’histoire ancienne. »

 

Source : Samizdat.net