Le terrible avertissement de « la Civilta Cattolica »

 

L’islam engendre la destruction de la chrétienté

 

C’est un article particulièrement important de Giuseppe de la Rosa s.j., qui,  -  sous le titre : « L’Eglise et l’Islam : la Civilta rompt la trêve »  - est paru dans la revue des jésuites italiens, La Civilta Cattolica. D’autant plus important que tous les articles de cette revue ne peuvent paraître qu’avec l’imprimatur du Vatican.

 

Après avoir rappelé ce qu’il reste  - c’est-à-dire rien  - des communautés chrétiennes jadis importantes d’Egypte, de Libye, du Maroc, d’Algérie, de Tunisie, de Syrie, de Palestine, de Jordanie, de Mésopotamie, le Père Giuseppe de la Rosa  écrit :

 

« L’Histoire de l’islam est une interminable entreprise guerrière pour conquérir les territoires infidèles. En particulier, toute l’histoire islamique est dominée par l’idée de la conquête des pays chrétiens de l’Europe occidentale et de l’Empire romain d’Orient, dont la capitale était Constantinople. Ainsi, durant plusieurs siècles, islam et chrétienté se sont affrontés dans de terribles combats, à la suite desquels eut lieu, d’une part, la conquête de Constantinople (1453), de la Bulgarie et de la Grèce, et d’autres part la défaite de Lépante (1571).

 

Si les musulmans furent un temps stoppés après la victoire de Lépante, ils ne furent guère longs à repartir à la conquête politico-religieuse de l’Europe. Et il faudra attendre, pour les contenir, la libération de Vienne assiégée en 1683 par les Ottomans, grâce aux armées chrétiennes rassemblées et alliées sous le commandement de Jean II Sobieski, roi de Pologne.

 

« En réalité, écrit de son côté le journaliste Menahem Macina (upjf.org), pendant environ mille ans l’Europe a été sous la menace permanente de l’islam et a vu sa survie constamment menacée. Effectivement, durant toute son histoire, l’islam a montré un visage belliqueux et un esprit de conquête à la gloire d’Allah, à l’égard des idolâtres qui n’ont pour choix que la conversion ou la mort. C’est le cas des « peuples du livre » (juifs, chrétiens, sabéens) que les musulmans doivent « combattre jusqu’à ce que leurs membres paient le tribut et soient humiliés (Coran, 9.29). »

 

L’empire d’Occident résista des siècles. « Jusqu’à l’invasion des Turcs seldjoukides et la conquête de Constantinople par Mehemet II (1453) qui conduisirent à la fondation de l’empire ottoman et à la destruction de la chrétienté d’Antioche », écrit le Père Giuseppe de la Rosa qui ajoute : « Nous devons constater, en termes historiques, que partout où l’Islam s’est imposé par une force militaire, sans équivalent en rapidité et en efficacité, la chrétienté  - pourtant extrêmement vivante et enracinée là depuis des siècles  - a pratiquement disparu ou a été réduite à d’insignifiants îlots, perdus dans un océan islamique. Comment cela a-t-il pu se produire ? En fait, la réduction des chrétiens autochtones à une minuscules minorité n’a pas été nécessairement le fruit d’une violente persécution, mais a souvent été le résultat des conditions dans lesquelles on les a forcés à survivre, au sein d’Etats islamiques. »

 

Et d’appuyer cette évidence par le sort tragique d’un prêtre catholique acculé par le fanatisme islamique : « Le 6 mai 1988, l’évêque catholique John Joseph (du Soudan) s’est tué en plein tribunal pour protester contre la loi du blasphème qui punit de mort toute offense envers Mahomet, même par simple allusion. Ainsi, dire que Jésus est Fils de Dieu est une offense envers Mahomet qui a déclaré que Jésus n’est pas Fils de Dieu mais son serviteur.(….) Avec ce type de loi, les chrétiens sont en danger de port permanent. »

 

 Alain Sanders (Présent du 21 Janvier 2005)