Heureuse réflexion sur
l’affaire Laguérie et Hery
La sainteté sacerdotale
Avec le péché originel du premier homme et de la première femme, tous les
enfants naissent sans la grâce. Ils ont voulu déterminer eux-mêmes le bien et
le mal, être indépendants d’un dieu menteur et despote, être des dieux. Ils ont
récolté la mort, la souffrance, l’ignorance, la malice et le désordre des
passions. Car Dieu est amour, et leur révolte était injuste. Les enfants
naissent sans faute personnel mais vides de Dieu.
Certains reprochent à Dieu les maladies, les malformations des bébés. D’une
part, la créature ne sera jamais parfaite et sans défaut, d’autre part, Dieu
nous avait créés en promettant de nous préserver de toute maladie. Le premier
homme intelligent et volontaire a voulu une fausse liberté, il a renoncé aux
promesses. Au lieu d’habiter la maison de Dieu, nous habitons la forêt sauvage
où notre premier père a voulu s’enfuir. Dieu l’a permis, Il a voulu permettre
cette faute. Il a tout de suite promis un Sauveur et une Immaculée Conception . Et depuis, ceux qui reviennent à lui par la
grâce et en combattant contre leurs mauvais penchants, rendent à Dieu sa gloire
et son honneur outragés, son amour outragé.
Depuis alors, le prêtre devait aussi demander pardon pour ses fautes et les
fautes de sa famille, du peuple. Dieu se choisit un homme pour garder la foi,
Abraham. Ce patriarche va mystérieusement rencontrer un prêtre du vrai Dieu,
Melchisédech dont nous ne connaissons pas la vie. Du peuple juif, Dieu fit
sortir des prêtres, à la tête duquel, Il choisira un Grand-Prêtre,
figure du Prêtre par excellence, son Fils unique. En effet quel homme atteint
du péché originel, et même justifié et en état de grâce par un acte de charité
parfaite, pouvait racheter l’offense infinie faite à la majesté et à la bonté
divines ? Le vrai pontife : vrai homme et vrai Dieu, des deux rives, avec une
volonté humaine et une volonté divine mais une seule personne divine, avec des
actes d’un mérite infini. Son Sacrifice, sa mort, la séparation de son corps et
de son sang pouvaient enfin racheter les âmes, et même préserver celle de sa
Mère de toute atteinte, de toute absence de grâce, de tout vide à sa
conception.
Jésus Notre-Sauveur est avec nous jusqu’à la fin du
monde, son Sacrifice unique du Vendredi Saint ne cesse de répandre sa grâce de
rédemption. Mais Jésus a voulu le rendre toujours présent au milieu de son
peuple, car il n’y a pas de culte digne sans sacrifice de louanges, d’action de
grâces, de repentir et de demande (ainsi malheureusement les protestants n’ont
que des « théologiens » qui dirigent la prière, mais plus de prêtre ni de
sacrifice). Le moyen trouvé est à la mesure de la charité de notre Dieu : un
homme comme Jésus consacrera en son nom du pain et du vin en son corps et en
son sang pour rendre présent cette séparation mortelle qui fut son plus grand
acte d’amour pour l’honneur de son Père et notre salut. Adam a voulu vivre sans
Dieu, et il est mort. Jésus est mort pour Dieu et Il est ressuscité.
Ainsi donc ces pauvres hommes qui sont choisis pour devenir prêtres, en
reçoivent le pouvoir par un sacrement, une imposition des mains et des paroles
qui signifient le pouvoir d’offrir le sacrifice. Pour cela, Dieu infuse dans
l’âme de ce pauvre homme une participation de la grâce propre de Jésus : la
grâce d’union hypostatique, la grâce d’union de la nature divine et de la
nature humaine dans la personne (hypostase en grec) divine. Ainsi le prêtre
peut en quelque sorte dire vraiment pour Jésus : « Ceci est mon corps », « Ceci
est mon sang ». Ce n’est pas le corps et le sang du prêtre, mais il y a un
accident (terme philosophique qui désigne quelque chose qui n’appartient pas en
substance à telle chose), il a une grâce qui est un « accident », une greffe dans
l’âme du prêtre. Cette greffe est quelque chose de Jésus Homme-Dieu.
Ainsi, en vérité, le prêtre a une dignité qui dépasse le caractère baptismal ou
celui même de la confirmation. Nous aurons toujours besoin du Sacrifice de
Jésus, nous aurons toujours besoin du prêtre, du pont qui achemine au Père nos
prières et fait descendre les grâces.
Le prêtre est l’homme de Dieu, celui qui est l’intime de Dieu, ressemblance du
Fils. C’est pourquoi
Pour la sainteté sacerdotale, de nombreux candidats au sacerdoce décidèrent de
consacrer leur célibat, ayant souci seulement du Seigneur, comme le conseille
saint Paul. Ils avaient tout de même bien relu saint Paul : il vaut mieux se
marier que de brûler en ne tenant pas la chasteté. Donc c’étaient des hommes
qui avaient obtenu une grâce spéciale de renoncement, sans mépris pour l’union
conjugale féconde aussi en sainteté.
En Occident, l’Eglise décide de rendre obligatoire le célibat pour la sainteté
plus parfaite du sacerdoce. Lorsqu’il n’y a plus de vie commune par un mutuel
accord (la consécration dans la vie religieuse est alors souvent demandée),
lorsque le candidat est veuf, l’Eglise accepte des hommes mariés, mais c’est
une exception. Cependant en Orient, les évêques demandent au Vicaire du Christ
de ne pas légaliser le conseil évangélique de chasteté pour le prêtre, et ils
n’admettent finalement cette exigence que pour l’épiscopat : le prêtre qui va
être sacré doit être célibataire.
Mais cette loi qui date du quatrième siècle environ, a apporté de nombreuses
grâces sur
L’APOSTOLAT
Toutefois, le Christ a parlé aux foules, Il a révélé les merveilles de
La foi vient du baptême pour le nouveau-né dont la volonté est impuissante à la
rejeter. Celui qui a l’âge de raison reçoit la foi, avec l’impulsion de la
grâce certes, mais par une adhésion à la vérité de Dieu exposée à son
intelligence : le témoignage de l’Evangile, la loi naturelle pour le païen dans
l’ignorance (croire que Dieu existe et qu’Il récompense ceux qui l’aiment). Le
prêtre, autre Christ, doit donc L’imiter en prêchant le Royaume des Cieux
Dom Chautard, dans son livre merveilleux de « l’Âme
de tout apostolat », rappelle cette dignité du prêtre et l’importance de la vie
d’union au Souverain Prêtre, une vie d’identification, une vie donnée pour la
gloire de Dieu et le salut des âmes. Le prêtre qui ne sait pas rester au moins
une demi-heure en silence pour faire oraison chaque jour, qui ne prend pas le
temps de prier en silence son bréviaire, qui ne s’instruit plus car il en sait
assez, dit-il, le prêtre qui veut vivre sans arrêt au milieu des fidèles pour les
convertir mais sans se ressourcer, sera un mauvais prêtre activiste et sans
fruit réel. Jésus est un époux jaloux de son Eglise, le prêtre doit être
l’époux jaloux de sa paroisse, l’époux exclusif des âmes qu’il purifie en
offrant le Saint Sacrifice, en priant son bréviaire, en étant proche du Christ
pour pouvoir le refléter.
LE PROBLÈME EST MAINTENANT LE SUIVANT :
A QUEL MOMENT PEUT-ON DIRE QU’UN PRÊTRE SUIT UNE RÈGLE SUFFISANTE DE VIE POUR
POURVOIR ÊTRE UN SAINT PRÊTRE, DIGNE D’OFFRIR LE SAINT-SACRIFICE, ET VERITABLE
APÔTRE QUI ATTIRE LES ÂMES AU CHRIST ???
Dans les statuts de
L’Evangélisation traditionnelle disposait lentement l’âme à la grâce de la foi
sans contrainte d’ailleurs inutile (c’est uniquement le chapelet de saint
Dominique et sa pauvreté qui ont converti les Cathares et non les armées qui
ont physiquement empêché l’hérésie de se répandre : condamnation de la matière,
interdiction de se marier, d’avoir des enfants, parfois même de cultiver la
terre, suicide pour délivrer l’âme, …).
Enfin voilà le prêtre ne savait plus où il en était …
Les statuts de
- prière du matin de 8-10 minutes (l’heure de Prime du bréviaire) à 6h30.
- suivie de l’oraison jusqu’à 7h15
- messe de communauté ouverte aux fidèles à 7h15
- prière de midi de 5-7 minutes (l’heure de Sexte du bréviaire) à 12h15
- suivie du repas à 12h30
- chapelet à 19h00
- repas à 19h30.
- Prière du soir de 10-12 minutes (les complies du bréviaires)
à 20h45.
Soit 8 rendez-vous en commun par jour.
Soit 56 rendez-vous en commun par semaine.
Le prêtre doit essayer d’étudier au moins une heure par jour pour nourrir sa
foi.
Les prieurés doivent être choisis de préférence hors du tissu urbain, en
périphérie pour garder le calme et le recueillement. Les écoles devenues
nécessaires de par la demande pressante des fidèles et la
besoin d’entretenir une jeunesse préservée d’une certaine corruption pour avoir
des vocations, ont été admises. Elles ne doivent pas cependant troublées la vie
du prieuré.
De plus, il est conseillé de ne déjeuner que deux fois par mois dans des
familles, et en tournant pour ne pas se retrouver chez les mêmes et former des
clans.
Les prêtres ne font pas le vœu de pauvreté ni d’obéissance, mais en suivent
l’esprit.
Ainsi ils sont dédommagés de leurs frais kilométriques mais doivent acheter ou
se faire offrir une voiture sauf si le prieuré a un système de voiture de
communauté (ce que est rare sauf en missions étrangères). Ils veilleront s’ils
ont une fortune familiale, à ne pas scandaliser les fidèles par un trop grand
train de vie.
Pour ce qui est de l’obéissance, les débuts de
Avec la stabilisation des fondations de prieurés, les fidèles se plaignent un
peu de changements trop fréquents. Cela alors que déjà nos fidèles ne viennent
pas du même village ou quartier, et que la cohésion est ainsi difficile. A cela
il est répondu que
- parfois la nécessité de prendre une personne compétente oblige à la retirer
prématurément alors que tout se passait bien.
- parfois, les prêtres ne sont pas appréciés par certains paroissiens, ou par
certains confrères.
- Il ne faut pas que les prêtres s’attachent trop à leur apostolat, par danger
du culte de la personnalité ou de la routine.
Enfin voilà, le programme de sainteté sacerdotale …
A QUEL MOMENT PEUT-ON DIRE QU’UN PRÊTRE SUIT UNE RÈGLE SUFFISANTE
DE VIE POUR POURVOIR ÊTRE UN SAINT PRÊTRE, DIGNE D’OFFRIR LE SAINT-SACRIFICE,
ET VERITABLE APÔTRE QUI ATTIRE LES ÂMES AU CHRIST ???
A quel moment les abbés Laguérie et Héry ont-ils démérité
d’appartenir à
En dessous de combien d’exercices de piété ces prêtres
ne méritent plus d’être acceptés en son sein ?
40 sur 56 ? Ou plutôt moins de la moitié : 28 sur 56 ?
Combien d’invitations peuvent-elles être tolérées ? 4 par mois, c’est à dire le
double de ce qui est permis ?
Deux par semaine feraient 8 par mois. Trois par semaine feraient 12 par mois.
Attention !!!
Mais au fait, la règle est faite pour la sainteté sacerdotale et non le prêtre
pour la règle.
Et si les abbés Laguérie et Héry
étaient de bons prêtres sans appliquer les règles exactes de
Et
Et si leur décontraction extérieure cachait un cœur bon et charitable forgé par
une profonde oraison en intimité avec Jésus-Christ (CE QUI EXPLIQUERAIT LEUR
SERMON ET LES CONVERSIONS !!!)
Et si les deux paroisses que l’abbé Laguérie
n’étaient pas un pur mouvement d’orgueil, mais deux églises bénies de Dieu le
Fils et de sa Sainte Mère (ON JUGE UN ARBRE Á SES FRUITS).
ET COMBIEN D’AUTRES PRÊTRES NE SUIVENT PAS LES STATUTS, MAIS NE
SONT PAS INQUIÉTÉS PARCE QU’ILS N’OUVRENT PAS D’ÉGLISES EN VEXANT LES AUTORITÉS ???
Voici un post un peu long mais enfin …beaucoup de choses sont dites …C’est un
déballage public ?
Et la convocation de deux prêtres devant un tribunal le 20 décembre, n’est-elle
pas publique, Ô Scribes et Pharisiens hypocrites ???
Je m’expose encore trop mais comme notre cher Jean Eude est sur une fausse
piste sur son forum, j’ai un peu de répit avant de me faire croquer
par les lions.
Que les chers fidèles de
Ce ne sont ni les fidèles ni les prêtres qui condamnent bien trop souvent la
paille dans l’œil de leur prochain qui doivent fixer le jugement de nos chers
supérieurs.
Enfin voilà, veuillez m’excuser, mais je souhaite tellement ne pas être
superficiel et ne pas vous mentir.
In Caritate.