LE 14 JANVIER 2003

 

 

Le Pape Jean-Paul II et la paix des Nations

 

 

Dans la matinée du lundi 13 janvier 2003 le Pape a reçu en audience dans la salle royale du Palais Apostolique, les chefs de mission et les membres du corps diplomatique accrédités par le Saint Siège, à l’occasion de l’échange des vœux du nouvel an.

 

Dans son discours, le St Père a énoncé des impératifs nécessaires pour la paix des Nations.

Nous publions in extenso ce discours.

 

Le Pape rappelle la nécessité du respect de la vie. « oui à la vie » - du « respect du Droit ».

Il dit un non catégorique à la mort : « si la vie est vraiment un trésor, il faut savoir le conserver et le faire fructifier sans le dénaturer. Non à tout ce qui affaiblit la famille, cellule fondamentale de la société. Non à tout ce qui détruit chez l’enfant, le sens de l’effort, le respect de soi et de l’autre, le sens du service ».

Il dit également un non catégorique à l’égoïsme, un non à la guerre. Il rappelle le fondement nécessaire de l’Europe nouvelle : le Christianisme.

Il encourage l’Afrique a rechercher l’unité. D’une manière plus concrète, il rappelle aux Etats le respect nécessaire « de la valeur primordial de la loi naturelle », il écrit :

« pour éviter de tomber dans le chaos, deux exigences me semblent s’imposer. D’abord retrouver au sein des Etats et entre les Etats, la valeur primordiale de la loi naturelle, qui a inspiré jadis le droit des gens et les premiers penseurs du droit international. Même si certains remettent aujourd’hui en question sa validité, je suis convaincu que ses principes généraux et universels sont toujours capables de faire mieux percevoir l’unité du genre humain et de favoriser le perfectionnement de la conscience des gouvernements comme des gouvernés »

 

Il leur rappelle également « la possibilité et le désintéressement » comme qualités nécessaires des hommes d’Etats..

 

Il rappelle également le respect de la liberté religieuse qu ‘il définit comme « droit naturel » ( ?)

 « l’Etat a tout intérêt à veiller à ce que la liberté religieuse, droit naturel ( ?) – c’est à dire ( ?) à la fois individuel et social soit effectivement garantie à tous. Comme j’ai eu l’occasion de le dire, des croyants qui se sentent respectés dans leur foi, qui voient leurs communautés juridiquement reconnues, collaboreront avec d’autant plus de convictions au projet commun de la société civile dont ils sont membres. Vous  comprendrez alors que je me fasse le porte-parole

de tous les chrétiens qui, de l’Asie à l’Europe sont encore victimes de violences et d’intolérances, comme cela s’est produit tout récemment à l’occasion de la célébration de Noël…En ce qui concerne l’Eglise catholique je ne mentionnerai qu’une situation qui est pour moi cause de grande souffrance : le sort réservé à des communautés catholiques dans la Fédération de Russie qui, depuis des mois, voient certains de leurs pasteurs empêchés de les rejoindre pour des raisons administratives. Le Saint Siège attend des autorités gouvernementales des décisions concrètes qui mettent un terme à cette crise et qui soient conformes aux engagements internationaux souscrit par la Russie moderne et démocratique. Les catholiques russes veulent vivre comme leur frères du reste du monde, avec la même liberté et la même dignité ».(O.RP2)

 

Ces dernières phrases sur la liberté religieuse qui rappelle fortement les propos tenus par Mgr Tauran, secrétaire du Vatican pour les relations avec les Etats, lors de la réunion de l’organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. O S C E- Le 6 décembre 2002 (cf. le site d’Item)! 

 

Article complet O.R p.2et3 du 14 janvier 2003.