Le 31 décembre 2002

 

 

Le  Pape Jean-Paul II et le mystère de l’Incarnation

 

En la nuit de Noël, le Pape  a prononcé l’homélie de la messe de minuit à la Basilique St Pierre.

 

Entre autres, il dit :

 

« La grâce de Dieu manifestée » en Jésus est son amour miséricordieux, qui préside à toute l’histoire du salut et qui la conduit vers son accomplissement définitif. La révélation de Dieu « dans l’humilité de notre nature humaine » (cf. préface de l’Avent) constitue  une anticipation sur la terre de sa « manifestation » glorieuse à la fin des temps » (cf Tt2,13).

Et pas seulement cela. L’événement historique que nous vivons dans ce mystère est la « voie » qui nous est offerte pour parvenir à la rencontre avec le Christ glorieux.

En effet, par son incarnation, Jésus, nous apprend, comme le dit l’Apôtre, a rejeter le péché et les passions d’ici-bas, pour vivre dans le monde présent en hommes raisonnables justes et religieux, et pour attendre le bonheur que nous espérons avoir (Tt 2,12 13)

 

… « l’enfant couché dans la pauvreté d’une mangeoire :tel est le signe de DIEU. Les siècles et les millénaires passent, mais le signe demeure et il vaut aussi pour nous, hommes et femmes du troisième millénaire. C’est un signe d’espérance pour toute la famille humaine ; un signe de paix pour ceux qui souffrent à cause de conflits de tout genre ; un signe de libération pour les pauvres et les opprimés ; un signe de miséricorde pour ceux qui sont enfermés dans le cercle vicieux du péché ; un signe d’amour et de réconfort pour ceux qui se sentent seuls et abandonnés.

C’est un signe  ténu et fragile, humble et silencieux mais riche de la puissance de Dieu qui s’est fait homme par amour »

Oh enfant de Bethléem, nous t’adorons en silence avec MARIE , ta Mère toujours Vierge.

A toi, la gloire et la louange dans les siècles, Toi le divin Maître, le divin Sauveur du monde.

      AMEN                                                 (O R N°53 P2)