L’enseignement théologique tiré de l’histoire des pratiques de la Sainte Communion.

 

 

1. une opinion couramment répandue

 

En général, l’histoire de la communion dite dans la main se présente ainsi : « Depuis la Dernière Cène et au temps des apôtres, on distribuait naturellement la communion dans la main. Il en était également ainsi à l’époque des martyrs et cela s’est poursuivi durant l’âge d’or des Pères de la liturgie, après la paix de Constantin. Cette pratique s’est maintenue au moins jusqu’au dixième siècle. Telle fut donc la norme durant la moitié au moins de la vie de l’Église. On en trouve une preuve merveilleuse dans le texte de saint Cyrille de Jérusalem (313-386), dans lequel il conseille aux fidèles de former un trône de leurs mains pour y recevoir le Roi [dans la sainte Communion]. Ce Père de l’Église conseille également de prendre bien soin de tout fragment qui pourrait rester dans la main, car de même qu’on ne laisserait pas tomber sur le sol de la poussière d’or, il faut y veiller plus soigneusement encore lorsqu’il s’agit du Corps du Seigneur. Le changement dans la manière communier vient des déviations dues au Moyen Âge, où des distorsions dans l'approche de la foi se sont développée : peur exagérée de Dieu et préoccupation envahissante du péché, du jugement et du châtiment; trop grande importance accordée à la divinité du Christ et oubli de Son humanité sacrée ; exagération du rôle du prêtre dans la liturgie et perte du sens de la communauté qui constitue en fait l’Église ; approche trop stricte en ce qui concerne les questions morales raréfiant la sainte communion. Les pratiques décadentes de "l'élévation" et de l'exposition et bénédiction du Saint Sacrement ont pris naissance au cours de cette triste période. La pratique antique de la communion dans la main a disparu et Rome a fini par imposer la communion dans la bouche. »

Conclusion : il faut décourager cette pratique qui ne permet pas aux fidèles de se communier soi-même et revenir à la manière originale des Pères et des Apôtres. Tel est la pensée des théologiens experts des années 50-70, puis l’enseignement des séminaires français malgré les légéres velleités pontificales, et les sessions pour catéchistes, laics responsables … sans compter la presse officiellement catholique.

Cette histoire « irrésistiblement convaincante » présente un lacune : rien en elle n’y est vrai.

Le Concile de Trente a déclaré que la coutume pour le prêtre qui célèbre la messe de se donner à lui-même la communion (de ses propres mains) et des laïcs de la recevoir du prêtre est une tradition apostolique Il faut rappeler que ce Concile a procédé jusque dans ses moindres affirmations de détails à des études historiques d’une acribie peu commune et faisant toujours autorité en la matière : le mot apostolique est donc ici à prendre au sens strict. Qu’en dit donc l’étude proprement historique des témoignages disponibles ?

2. L’étude positive des témoignages autorisés.

Un examen rigoureux des documents sur l’histoire de l’Église et des écrits des Pères, et pas seulement d’un seul, ne justifie pas l’assertion selon laquelle la communion dans la main était une pratique universelle qui fut graduellement supplantée et remplacée par celle sur la langue. Les faits semblent nettement conduire à une conclusion opposée.

Déjà au Vè siècle, le Pape saint Léon le Grand (440-461) témoigne de cette pratique traditionnelle. Dans son commentaire sur le 6° chapitre de l’Évangile de Jean, il cite la communion dans la bouche comme étant l’usage courant : « On reçoit dans la bouche ce que l'on croit par la foi » [Hoc enim ore sumiter quod fide creditur. Serm. 91.3]. Le Pape ne parle pas comme s’il s’agissait d’une nouveauté, mais comme d’un fait bien établi. Un siècle et demi plus tard, donc 300 ans avant que cette pratique ait été prétendument introduite comme on le dit partout, le Pape Grégoire le Grand (590-604) en est lui aussi le témoin. Dans ses Dialogues (Romain 3, c. 3) il rapporte que le Pape saint Agapit accomplit un miracle durant la messe après avoir placé le Corps du Seigneur dans la bouche d’une personne. Jean le Diacre nous parle également de la manière dont ce Pape distribuait la sainte communion. Ces témoins remontent au 5° et 6° siècles. Comment peut-on honnêtement affirmer que la communion dans la main était la pratique officielle jusqu'au 10° siècle ? Comment peut-on affirmer que la communion sur la langue est une invention médiévale ?

3. Les exceptions confirment la règle avant 313.

Certes en des circonstances très particulières, les fidèles ont reçu la communion dans la main et l’étude de ces cas confirme la règle. A l’époque des persécutions, lorsque la présence des prêtres fut rendue difficile sinon impossible, les fidèles emportaient chez eux le Saint Sacrement et se donnaient à eux-mêmes la communion, de leurs propres mains. Autrement dit, plutôt que d’être totalement privés de la Communion Eucharistique, ils la recevaient de leurs propres mains sous peine d’en être absolument privés. Il en était de même pour les moines du désert où ils ne disposaient quasi jamais des services d'un prêtre et qui avaient pourtant besoin de la Communion quotidienne pour leur vie consacrée. Ces deux cas illustrent la norme sous-jacente, « On peut toucher l’hostie lorsque ne pas le faire entraîne de se priver du Sacrement dans des cas d’extrême nécessité. » Mais lorsqu’un prêtre était présent, on ne recevait pas la communion dans la main, ainsi Saint Basile (330-379) dit en toutes lettres que recevoir la communion de ses propres mains n’est permis qu’en temps de persécution ou, comme dans le cas des moines au désert, lorsqu’il n’y a ni prêtre ni diacre pour la distribuer. Il n'est pas nécessaire de montrer que communier de sa propre main ne constitue par une faute grave en cette absence d’un prêtre ou d’un diacre (Lettre 93). Et Saint Basile laisse entendre que recevoir la communion dans la main en d’autres circonstances, hormis la persécution, représente une faute grave fondant son opinion sur la coutume des moines solitaires au désert, qui conservaient le saint Sacrement en l’absence de prêtre ou de diacre.

4. Les abus confirment la règle après 313.

Dans l’article Communion dans le Dictionnaire d’archéologie chrétienne, Dom H. Leclerq déclare que la paix de Constantin mit un terme à la pratique de la communion dans la main ce qui correspond à la lettre de saint Basile voulant que ce soit la persécution qui ait créé l'alternative entre recevoir la communion dans la main ou de ne pas la recevoir du tout. Après les persécutions, la pratique de la communion dans la main a persisté ici et là : les autorités de l’Église y virent un abus à extirper, parce que contraire à la coutume des Apôtres. Et pas seulement à Rome ou en Orient : le Concile de Rouen (650) déclare : « Ne mettez pas l’Eucharistie dans les mains d’un laïc ou d’une laïque, mais seulement dans leur bouche. » Le Concile dit in Trullo interdisait aux fidèles de se « donner à eux-mêmes la communion » (ce qui est le cas lorsque l’Hostie consacrée est placée dans la main du communiant, qui ensuite la met dans sa bouche). Et, point très intéressant qui montre comme l’induisait St Basile etc, que la distribution du Sacrement revient en propre au Ministre Ordonné, toute autre manière n’étant qu’en cas extrême en leur absence, il décrétait une excommunication d’une semaine pour ceux qui feraient cela « en présence d’un évêque, d’un prêtre ou d’un diacre. »

3. Une preuve qui ne prouve rien.

Reste le texte de saint Cyrille. Les promoteurs de la communion dans la main généralement font à la fois l’impasse sur les faits ci-dessus présentés et un grand usage du texte attribué à saint Cyrille de Jérusalem, contemporain de saint Basile (4°s.). Dom Henri Leclerq résume les faits ainsi : « Saint Cyrille de Jérusalem recommandait aux fidèles qu’en se présentant pour recevoir la communion, ils devraient avoir la main droite tendue, les doigts joints, soutenus par la main gauche, la paume légèrement concave ; et au moment où le Corps du Christ serait déposé dans sa main, le communiant dirait : Amen. »

Mais le texte ne s’arrête pas là. Il poursuit : « Sanctifiez votre oeil par le contact avec le Corps Sacré (...) Alors que vos lèvres sont encore humides, touchez vos lèvres et passez votre main sur vos yeux, votre front et vos autres sens pour les sanctifier. » Cette recommandation plutôt bizarre où voisinent superstition et irrévérencie, à amené les savants à s'interroger sur l'authenticité de ce texte. Certains pensent qu’il y a eu interpolation, chose courante dans le monde grec, ou que ce serait le successeur du saint, le Patriarche Jean, l’auteur. L’orthodoxie et les procédés de ce Jean étaient notoirement suspects comme le montre la correspondance entre les saint Épiphane, Jérôme et Augustin.

4. Un premier principe manifesté par l’Histoire de l’Eglise.

Nous avons donc à l’appui de la communion dans la main un texte dont l’origine est douteuse et le contenu discutable. D’un autre côté, nous avons des témoins digne de foi, dont deux papes majeurs, montrant que la pratique de placer l’hostie consacrée dans la bouche du communiant était habituelle et ordinaire au moins depuis le 5° siècle.

De nos jours, ayant absorbé l’atmosphère de la Réforme Protestante, on voit une forme de cléricalisme dans la permission donnée au prêtre de toucher l’hostie consacrée et l’interdiction aux laïcs de faire la même chose. Entre autres réformés, Martin Bucer écrit : « l’usage qui consiste à ne pas déposer ces sacrements dans la main des fidèles est dû à deux superstitions : en premier lieu, l’hommage faux qu’ils prétendent rendre à ce sacrement, et en second lieu l’arrogance perverse des prêtres qui prétendent avoir une plus grande sainteté que le Peuple du Christ, à cause de l’onction de la consécration. »

En fait les prêtres n’étaient autorisés à toucher le Saint Sacrement que par nécessité. En dehors du célébrant lui-même, personne, pas même un prêtre qui se présentait à la communion avec les fidèles, ne pouvait recevoir la communion de ses propres mains. Ainsi, dans la pratique liturgique du rite latin, un prêtre assistant à la messe sans la célébrer et désirant communier, ne le fait pas de ses propres mains : le prêtre ou le diacre célébrant, c'est-à-dire exerçant son ministère sacré, la lui donne sur la langue. Ce serait également vrai pour un évêque ou le Pape lui-même : ainsi a fait Jean Paul II recevant la communion du futur Benoît XVI aux Rameaux 2005.

Le point fondamental est donc : « en signe de Foi en la Présence Réelle, l’hostie consacrée ne doit jamais être touchée sans nécessité intrinsèque ». Il est évidemment nécessaire que quelqu’un distribue le Pain de Vie, c’est le rôle propre du Sacerdoce qui justement, se consacre aux « choses saintes » ; mais il n’est pas nécessaire que chaque homme, chaque femme, chaque enfant se fasse son « ministre eucharistique », sauf nécessité absolue en l’absence du Sacerdoce. D’ailleurs, même les mains de ceux qui ont été spécialement consacrés pour toucher la très sainte Eucharistie, c’est-à-dire les prêtres, ne devraient le faire sans nécessité. (Trente, sess. 13, c. 8) En ce qui concerne la réception du sacrement, il a toujours été la coutume de l’église de Dieu que les laïcs devraient recevoir la communion des prêtres ; mais que les prêtres, lorsqu’ils célèbrent, devraient se communier eux-mêmes ; laquelle coutume, nous venant de la tradition apostolique, devrait avec justice et raison être maintenue. (In sacramentale autem sumptione semper in Ecclesia Dei mos fuit, ut laici a Sacerdotibus communionem acciperent. Sacerdotes autem celebrantes seipsos communicarent: qui mos, tamquam ex traditione Apostolica descendens, jure, ac merito retinere debet.)

5. Le même principe demeure dans la législation moderne de l’Église.

Tout le monde répète, traditionnalistes et modernistes étant d’accord là-dessus, que Paul VI a autorisé la communion dans la main dans Mémoriale Domini. En fait c’est le contraire, la volonté du Pape est en toutes lettres de maintenir comme seule loi, la pratique traditionnelle et apostolique de : « [la Communion déposée dans la bouche] Cette façon de déposer la communion doit être conservée, non seulement parce qu’elle a derrière elle une tradition multiséculaire, mais surtout parce qu’elle exprime la révérence des fidèles envers l’Eucharistie… Aussi le Siège Apostolique exhorte-t-il de façon véhémente les évêques, les prêtres et les fidèles à se soumettre diligemment à la loi en vigueur une fois encore confirmée. » Il n’y a donc qu’une « loi », toujours « en vigueur » et qui vaut pour tous « évêques, prêtres et fidèles » et « qu’il n’a pas paru opportun au Souverain Pontife de changer ».

Pourtant après avoir rappelé que l’écrasante majorité de tous les évêques, consultés, demande de maintenir la loi face aux pressions libérales et protestantes, tout à fait à la fin de sa Lettre, Paul VI concède que des épiscopats puissent demander un indult (concession) en faveur de la communion dans la main dont le Pape jugera au cas par cas.

La pratique apostolique étant la loi, cet indult, comme le mot l’indique est une indulgence dérogatoire et non un droit des fidèles, conformément à la pratique et à la théologie apostoliques établies plus haut. Ce que la Lettre Pastorale accompagnant Memoriale Domini précise en toutes lettres au n° 1284 : « Le St Père accorde que chaque évêque puisse (≠ doive) autoriser (≠ obliger) dans son diocèse l’introduction du nouveau rite » Mgr Laise, évêque de San Luis, explique bien : « il reste à considérer le sujet de l’autorisation, seul titulaire d’un droit subjectif : ce qui est concédé ici est l’autorisation de distribuer (≠ le droit de recevoir) la Communion d’une façon non prévue par la loi universelle, la personne autorisée est donc le ministre de l’eucharistie » (La Communion dans la main. Documents et Histoire. Ciel 1999, p. 74).

Cette indulgence est la réponse papale à un abus, et à une situation de faiblesse chez les Pasteurs de l'Église comme l’écrit Paul VI dans sa note à Mgr Bugnini du 29 Mars 1969 : “ abus, déjà répandu dans certains pays et que les évêques ne croient pas pouvoir réprimer ” c’est-à-dire réintroduit en désobéissance à l’Église laquelle en certains lieux a laissé faire ou a été complice (France, Bénélux, RFA)

Ce n’est pas l’introduction d’une seconde norme au choix mais une indulgence donnée le temps, grâce au zèle des pasteurs, de remettre en vigueur l’unique norme de l’Eglise

Ce n’est pas non plus un droit donné au fidèle communiant à le faire selon son choix, ce qui le constituerait son propre ministre eucharistique et viderait le ministère sacerdotal de son contenu. Aussi Jean-Paul II a rappelé dans Dominicæ Cenæ la différence essentielle entre le fidèle et le prêtre « qui a le privilège de toucher les Saintes Espèces et de les distribuer de ses mains ».

Indépendamment de l’immense faiblesse sinon de la lâcheté des pasteurs jusque dans les sommets de la Hiérarchie, on constate que la législation actuelle est entièrement cohérente avec les principes apostoliques confirmés par l’histoire de l’Église rappelée plus haut. Du moins jusqu’à l’abus de pouvoir d’autant plus ravageur que sa discrétion fut sournoise, de l’édition 2002 du Missel Romain.

6. « En attendant la fin… ». La Clef de toute pastorale.

La dernière édition de 2002 du Missel Romain, sous le Cardinal Medina, (n°161) a introduit proprement et formellement une hérésie « liturgique » selon le mot de Dom Guéranger : le libre choix pour le communiant « sur la langue » ou « dans les mains ». Entre 1973 et 2002, il n’y a pourtant eu ni Concile, ni consultation universelle des évêques, ni demande pontificale (d’ailleurs Jean Paul II a fait savoir son hostilité à la communion dans la main) : cette nouveauté est un abus de pouvoir, gravissime et pervers, contraire à la Foi définie, à la Tradition Apostolique, à la volonté manifestée des Papes y compris les derniers, corrompant à la base le Sacerdoce Ministériel. Cette erreur commencé à se diffuser dans les milieux les plus respectueux de l’autorité de l’Eglise notamment pontificale : faute d’une connaissance solide de la pensée exacte du Magistère ils absorbent, confondent juste obéissance et aveuglement, tous les documents ecclésiastiques officiels, oubliant que c’est au c’est en son cœur que la crise bat son plein.[1] Ainsi le petit catéchisme eucharistique (n°76) paru en 2005 avec préface du cardinal préfet actuel Arinze. Ou la revue traditionnaliste Transmettre … etc … etc

Il faut donner toute sa portée à l’exclamation, vrai cri de Foi Catholique, de Mère Térésa, qui après avoir rappelé le drame criminel qu’est l’élimination des bébés dans le sein de leur mère, affirmait que « La chose la plus horrible dans notre monde aujourd’hui, c’est la Communion dans la main » [THE WANDERER (Pakistan) 23/03/1989] L’enjeu est bien plus que disciplinaire ou formellement dogmatique : il est pastoral au sens plein puisqu’il touche au salut des âmes, et quoique à la longue, de manière très directe.

Que le lecteur permette une brève digression de pasteur dans un secteur sociologiquement et religieusement très mélangé qui constate toujours plus chaque année combien la communion dans la main finit par tuer réellement le vrai sens de Dieu dans les âmes : la Foi est dé-réalisée, non seulement la Foi Eucharistique mais à travers elle, la Foi en l’Incarnation du Verbe - puisqu’elle est sacramentellement renouvelée à l’autel - donc celle en la Trinité etc… et évidemment la compréhension du sacerdoce, de la nécessité intrinsèque du célibat … et tout aussi évidemment le respect chrétien des réalités corporelles : lorsqu’on en perd le sens lorsqu’elles sont réceptacles de l’action de l’Esprit Saint (agissant en l’occurrence dans la Consécration non pas du vide mais des espèces) on en perd encore bien plus le sens lorsqu’elles sont purement naturelles : la morale chrétienne en toute matière, mais notamment conjugale et bioéthique, ne se redressera pas sans que d’abord la Présence Réelle de Dieu dans l’Eucharistie soit traitée avec le rang qui Lui est dû. Cela forme un tout : j’en fait l’expérience quasi à chaque fois que le sujet est abordé avec des paroissiens. On ne manipule pas impunément Dieu comme un objet. Inversement, et toujours d’expérience, lorsque la pratique apostolique de la réception de la Communion, est restaurée, l’atmosphère intérieure des âmes retrouve les couleurs d’une vie chrétienne en bonne santé et l’effort est récompensé comme seul notre Dieu sait le faire !

Très Saint Père, Benoît XVI, nous vous en supplions, rendez à Dieu son Honneur et au peuple chrétien son âme : le Saint Sacrement et le Sacerdoce !

L’abbé Charles Tinotti,

prêtre du rite « Paul VI ».

 



[1] A cet égard on pourra relire avec fruit le chemin de Croix 2005 fait par le Card Ratzinger au nom du Pape.