Au sujet d’un livre posthume de Florent Gaboriau intitulé :            « Trente ans de théologie française »

 

 

Jean Madiran présente  le livre posthume de Florent Gaboriau «  Trente ans de théologie française » dans un numéro de Présent, celui du samedi 13 septembre 2003. Sa présentation est à lire d’un bout à l’autre. L’intelligence s’y  régale par la finesse de l’analyse .Il fait un bel éloge du livre. Éloge qui, vraiment, donne envie de commander ce livre publié aux Éditions de l’Age d’homme, en juillet 2003 et de le lire.

 

Mais, en plus de cela, Jean Madiran ouvre un parenthèse. Elle porte sur la messe traditionnelle . Il explique comment  cette messe, étant, de soi, « la référence » liturgique, pourrait le redevenir dans cette crise douloureuse de l’Eglise . Partageant ce point de vue, trés réaliste, je tiens à le mettre sur le site d’ITEM  pour dire mon approbation.

 

Voici cette parenthèse in extenso :

 

« VIII.- Au passage, et par parenthèse, je voudrais retenir le propos de l’abbé Barthe sur la messe traditionnelle :

 

« Plutôt que vers un biritualisme, on pourrait aller –il serait bon qu’on aille – vers la coexistence entre un rite de référence et une « liturgie ordinaire » progressivement resacralisée en direction de cette référence. »

 

Sauf erreur, cela rejoint ma proposition, qui n’avait pas eu jusqu’ici le bonheur de rencontrer quelque explicite attention ecclésiatique, - ma proposition de reconnaître une primauté d’honneur à la messe traditionnelle, non pour l’y limiter, mais parce que, plus ou moins vite, le reste suivrait forcément. La messe romaine du 24 mai lui a officiellement rendu honneur en reconnaissant son droit de cité. La primauté d’honneur qui reste à manifester lui donnerait le rang de « référence », sans qu’on ait besoin d’en chicaner la formulation administrative, et inciterait les cœurs droits et les bonnes volontés à s’avancer « en direction de cette référence ». Fin de la parenthèse »

( Présent p. 4 du Samedi 13 octobre)

 

Fin aussi de la citation »

 

M’est avis que le Cardinal Ratzinguer réfléchit dans ce sens. Voyez sa dernière interview que M l’abbé Barthe présente sur le site ITEM, le 9 octobre, dans la rubrique « Dernières Nouvelles ».

 

 Courage, mon âme, la lumière pointe à l’horizon. Vraisemblablement, tu ne rendras pas tes comptes à ton doux et juste Maître, avant d’avoir vu, de tes yeux, la restauration de ce beau joyau dans la sainte Eglise catholique et romaine. En cette espérance, je veux vivre ces moments passionnantsde cette crise ecclésiale. Et non, en grognant sur tout et à propos de tout et de tous.

 

Abbé Paul Aulagnier