« Les
Nouvelles
de
Chrétienté »
n°
13
Le 7
juillet
Le sommaire
A- L’ enseignement de Benoît XVI
1-
Publication du « Compendium » du Catéchisme de l’Eglise
catholique
a- Le mardi 28 juin
2005,
b-
Texte du « Motu Proprio »
c- Texte de l’introduction
d- Le Dimanche 3 juillet
2005 : l’Angelus
2- Benoît XVI et le G 8 en Ecosse
B- Le XI synode des évêques.
a- le texte appelé
« Lineamenta »
b-
le texte intitulé « Instrumentum laboris ».
C-
Ouverture de la cause de béatification du card. Eduardo Pironio
D-
Le Vietnam et le Saint-Siège souhaitent « normaliser » leurs relations
E- Chine: Un évêque aurait été nommé par
Pékin et Rome
a- Le 29 juin 2005
b- Le lendemain
c-
Et pourtant, l’Agence Zenit nous
apprenait que le gouvernement chinois venait d’emprisonner une
nouvelle fois l’évêque, Mgr Jia Zhiguo,
F -Grande
manifestation européenne contre l'adoption par les couples homosexuels le
17 septembre à Bruxelles
G- Bruxelles ne change rien et
négocie encore l’adhésion de
H- TFI et Lagardère donnent
deux millions d’Euros à l’’Humanité…mais toujours rien pour Présent.
I-
A-L’ enseignements de Benoît XVI
1- Publication du « Compendium » du Catéchisme de l’Eglise catholique
a- Le mardi 28 juin 2005,
Le
pape Benoît XVI a remis à des représentants des différents états de vie dans
l’Eglise, l’édition en italien du Compendium du Catéchisme de l’Eglise
catholique.
Cette remise solennelle et symbolique a eu lieu en la salle Clémentine du
palais apostolique du Vatican, au cours de la célébration de l’office de sexte,
qui a commencé à 11 heures..
Le
pape l’a remis à un cardinal, un évêque, un prêtre, un diacre, une religieuse
et un religieux, une famille – le papa, la maman et une petite fille,
Alessandra –, à deux jeunes, deux adolescents, à des catéchistes et une
personne engagée dans la pastorale.
C’est un volume de plus de 200 pages,
réparties en quatre parties. Il est
publié par
Le but de ce compendium
Il est
clairement énoncé par le pape dans sa
brève homélie de présentation. Il y revient plusieurs fois. Il s’agit de faire « connaître les insondables richesses du mystère salvifique de
Jésus-Christ ».
« Aujourd’hui, disait-il également, en
cette veille de la solennité des saints Pierre et Paul, à quarante ans de la
conclusion du concile œcuménique Vatican II, j’éprouve une grande joie à
remettre ce Compendium, approuvé par moi, mais pas seulement, à tous les
membres de l’Eglise, ici représentée de façon significative, dans ses
différentes composantes, par vous tous qui participez à cette rencontre
solennelle. Mais, à travers vous, Vénérables frères cardinaux, évêques,
prêtres, catéchistes et fidèles laïcs, je désire remettre symboliquement ce
Compendium aussi à toute personne de bonne volonté, qui désire connaître les insondables richesses du
mystère salvifique de Jésus-Christ ».
Il a
dit aussi : « Le Compendium du catéchisme de l’Eglise catholique que j’ai
aujourd’hui la grande joie de présenter à l’Eglise et au monde, en cette
célébration priante, peut et doit constituer
un instrument privilégié pour nous faire grandir dans la connaissance et
l’accueil joyeux du don divin ».
« C’est la foi en Jésus-christ que le
Compendium présente. En suivant la structure en quatre parties du
catéchisme de l’Eglise catholique, il présente en effet le Christ, confessé
comme le fils unique du Père, comme parfait Révélateur de la vérité de Dieu et comme
Sauveur définitif du monde; le Christ célébré dans les sacrements, comme source
et soutien de la vie de l’Eglise, le Christ écouté et suivi dans l’obéissance à
ses commandements, comme source d’existence nouvelle dans la charité, et dans
la concorde; le Christ imité dans la prière, comme modèle et maître de notre
attitude priante devant le Père ».
Les circonstances
historiques de cette nouvelle publication.
Ce
résumé, faisait remarquer Benoît XVI, « voit la lumière après la publication du
catéchisme de l’Eglise catholique » en 1992 C’est en février 2003 que le pape
Jean-Paul II a décidé cette édition, comme un « bien » non seulement pour
l’Eglise, mais pour « le monde d’aujourd’hui, assoiffé de vérité ».
Le genre littéraire de
l’ouvrage.
« Dès lors, expliquait le pape, l’exigence d’un catéchisme synthétique,
bref, qui contienne tous les éléments essentiels et fondamentaux de la foi et
de la morale catholique, et seulement eux, formulés de façon simple, accessible
à tous, claire et synthétique, était devenue toujours plus répandue et
insistante ».
Son autorité
Le
pape soulignait également que « l’on ressentait toujours plus la nécessité d’un
texte qui ait autorité, sûr, complet », et « en pleine harmonie avec le
catéchisme », mais aussi « approuvé par le pape et destiné à toute
l’Eglise »
Benoît
XVI a également voulu spécifier qu’il « ne s’agit pas d’un nouveau catéchisme,
mais d’un résumé qui reflète fidèlement
le Catéchisme de l’Eglise catholique, lequel demeure aussi bien la source à
laquelle puiser pour mieux comprendre le Compendium lui-même, comme le modèle
vers lequel regarder sans cesse pour retrouver l’exposition harmonieuse et
authentique de la foi et de la morale catholique, et comme référence qui doit stimuler l’annonce de la foi et l’élaboration
des catéchismes locaux. Le catéchisme de l’Eglise catholique maintient donc
intacte son autorité et son importance, et pourra trouver dans une telle synthèse, un précieux encouragement à être mieux
connu et utilisé comme un instrument
fondamental d’éducation à la foi ».
Le
pape estime que cette synthèse est « une annonce renouvelée de l’Evangile
aujourd’hui ».
Les illustrations
Cet ouvrage est illustré.
Pour ce qui est des
illustrations le pape soulignait qu’elles aussi visent à « nourrir la foi des croyants ».
A propos des images, le pape insistait sur le fait que « l’art parle, toujours,
au moins implicitement du divin, de la beauté infinie de Dieu, reflétée dans
l’Icône par excellence: le Christ Seigneur, Image du Dieu invisible ».
Dans cette brève catéchèse sur l’image, le pape disait encore: « Les images
sacrées, par leur beauté sont elles aussi annonce évangélique et elles
expriment la splendeur de la vérité catholique en montrant l’harmonie suprême
entre le bon et le beau, entre la voie de la vérité et la voie de la beauté. En
témoignant de la tradition séculaire et féconde de l’art chrétien, elles
stimulent les croyants et les non-croyants à la découverte et à la
contemplation du charme inépuisable du mystère de
Et ce seront les mêmes images dans toutes les traductions, signe de l’unité de
la foi dans la « multiplicité des contextes ecclésiaux et culturels ».
Livre aussi de prière.
Le texte comprend aussi un appendice, « constitué par des prières communes pour
l’Eglise universelle et certaines formules catéchétiques de la foi catholique
».
Ces prières aideront à « retrouver dans
l’Eglise un mode de prier commun non seulement au niveau personnel mais aussi
communautaire ». « Elles seront
aussi proposées en latin, de façon à faciliter la prière commune de
croyants de langues différentes ».
b- Texte du « Motu Proprio »
d’approbation ordonnant la publication du Compendium.
LETTRE APOSTOLIQUE EN FORME DE MOTU PROPRIO DU
SOUVERAIN PONTIFE BENOÎT XVI POUR
L’APPROBATION ET
DU
BENOÎT XVI
En perpétuelle mémoire
Il y a vingt ans, débutait
l’élaboration du Catéchisme
de l’Église catholique, demandé par l’Assemblée extraordinaire du ² des
Évêques, à l’occasion du vingtième anniversaire de la clôture du Concile
œcuménique Vatican II.
Je remercie infiniment Dieu,
le Seigneur, d’avoir donné à l’Église catholique ce Catéchisme, promulgué en
1992 par mon vénéré et bien-aimé Prédécesseur, le Pape Jean-Paul II.
La grande utilité de ce don
précieux est confirmée avant tout par l’accueil, large et positif, qu’il a reçu
de la part de l’épiscopat, auquel il était adressé en tout premier lieu comme
texte de référence sûr et authentique pour l’enseignement de la doctrine
catholique, et en particulier pour l’élaboration des catéchismes locaux. Elle
est confirmée aussi par l’accueil favorable et remarquable qui lui a été
réservé par toutes les composantes du Peuple de Dieu, qui ont pu le connaître
et l’apprécier grâce aux cinquante langues et plus dans lesquelles il a été
traduit jusqu’à présent.
Avec une grande joie, j’approuve
maintenant et je promulgue le Compendium de ce Catéchisme.
Il a été vivement souhaité
par les participants du Congrès catéchétique international d’octobre 2002, qui
se sont faits ainsi les interprètes d’une exigence très ressentie dans
l’Église. Accueillant ce désir, mon regretté Prédécesseur décida en février
2003 la préparation de ce Compendium et en confia la rédaction à une
Commission restreinte de Cardinaux présidée par moi et assistée de quelques
collaborateurs experts. Au cours des travaux, un projet de ce Compendium
a été soumis au jugement de tous les Cardinaux et des Présidents des
Conférences épiscopales qui, à une très large majorité, l’ont accueilli et jugé
favorablement.
Le Compendium que je présente aujourd’hui à
l’Église universelle est une synthèse fidèle et sûre du Catéchisme de
l’Église catholique. Il contient, de façon concise, tous les éléments
essentiels et fondamentaux de la foi de l’Église, de manière à constituer,
comme le souhaitait mon Prédécesseur, une sorte de vade-mecum qui permette
aux personnes, croyantes ou non, d’embrasser d’un regard d’ensemble la totalité
du panorama de la foi catholique.
Dans sa structure, dans son contenu et dans son
langage, il reflète fidèlement le Catéchisme de l’Église catholique,
qui, grâce à l’aide et au stimulant que constitue cette synthèse, pourra être
plus largement connu et approfondi.
Je livre donc avec confiance ce Compendium
avant tout à l’Église entière et à chaque chrétien en particulier, afin qu’en
ce troisième millénaire, chacun puisse, grâce à lui, retrouver un nouvel élan
dans l’effort renouvelé d’évangélisation et d’éducation à la foi qui doit
caractériser toute communauté ecclésiale et tous ceux qui croient au Christ,
quel que soit leur âge ou la nation à laquelle ils appartiennent.
Mais ce Compendium,
dans sa brièveté, sa clarté et son intégralité, s’adresse aussi à toute
personne qui, vivant dans un monde
incohérent et aux multiples messages, désire connaître le Chemin de
En lisant cet instrument
autorisé qu’est le Compendium, chacun pourra, grâce notamment à
l’intercession de
Donné à Rome, près de
Saint-Pierre, le 28 juin 2005, veille de
BENEDICTUS PP. XVI
c- Texte de
l’introduction écrite par le cardinal Joseph Ratzinger pour le Compendium du
Catéchisme de l’Eglise catholique promulgué aujourd’hui par le pape Benoît XVI.
Introduction
1. Le 11 octobre 1992, le Pape Jean-Paul II donnait aux fidèles du monde entier
le Catéchisme de l’Église catholique, le présentant comme « texte de référence
»1 pour une catéchèse renouvelée aux sources vives de la foi. Trente ans après
l’ouverture du Concile Vatican II (1962-1965), était ainsi porté à son heureux
terme le souhait exprimé en 1985 par l’Assemblée extraordinaire du Synode des
Évêques, que soit composé un catéchisme de toute la doctrine catholique, tant
pour la foi que pour la morale.
Cinq ans après, le 15 août 1997, en promulguant l’editio typica du Catechismus
Catholicæ Ecclesiæ, le Souverain Pontife
confirmait la finalité fondamentale de l’œuvre: «Constituer une présentation
complète et intègre de la doctrine catholique, qui permet à chacun de connaître
ce que l’Église professe, célèbre, vit et prie dans sa vie quotidienne »2.
2. Pour une meilleure mise en valeur du Catéchisme et pour répondre à une
requête née au Congrès catéchétique international de 2002, Jean-Paul II institua en 2003 une Commission spéciale présidée par le
Cardinal Joseph Ratzinger, Préfet de
3. Les caractéristiques principales du
Compendium sont au nombre de trois: l’étroite dépendance avec le Catéchisme de
l’Église catholique; le genre dialogique; l’utilisation des images dans la
catéchèse.
Tout d’abord, le Compendium n’est pas un ouvrage indépendant et il n’entend
nullement se substituer au Catéchisme de l’Église catholique ; il y renvoie au
contraire continuellement, soit en indiquant régulièrement les numéros auxquels
il se réfère, soit en renvoyant sans cesse à sa structure, à son déroulement et
à son contenu. Le Compendium entend en outre un renouveau d’intérêt et de
ferveur pour le Catéchisme qui, par sa sage présentation et par sa profondeur
spirituelle, reste toujours le texte de base de la catéchèse ecclésiale
actuelle.
Comme le Catéchisme, le Compendium est
organisé en quatre parties, qui correspondent aux lois fondamentales de la vie
dans le Christ.
La première partie, intitulée « La profession de la foi », contient une
synthèse opportune de la lex credendi, c’est-à-dire de la foi professée par
l’Église catholique, synthèse tirée du Symbole apostolique développé dans le
Nicée-Constantinople, dont la proclamation constante au cours des assemblées
chrétiennes maintient vivante la mémoire des principales vérités de la foi.
La deuxième partie, intitulée « La célébration du mystère chrétien »
présente les éléments essentiels de la lex celebrandi. L’annonce de l’Évangile
trouve en effet sa réponse privilégiée dans la vie sacramentelle. En elle, les
fidèles font l’expérience et témoignent, à chaque instant de leur existence, de
l’efficacité salvifique du mystère pascal, par lequel le Christ a accompli
l’œuvre de notre rédemption.
La troisième partie, intitulée « La vie dans le Christ », rappelle la
lex vivendi, à savoir l’engagement auquel les baptisés sont tenus de
manifester, dans leurs comportements et leurs choix éthiques, leur fidélité à
la foi professée et célébrée. Les fidèles sont en effet appelés par le Seigneur
Jésus à accomplir les actions qui sont conformes à leur dignité de fils du
Père, dans la charité de l’Esprit Saint.
La quatrième partie, intitulée « La prière chrétienne» offre une
synthèse de la lex orandi, c’est-à-dire de la vie de prière. À l’exemple de
Jésus, modèle parfait du priant, le chrétien est appelé lui aussi à dialoguer
avec Dieu dans la prière, dont une des expressions privilégiées est le Notre
Père, prière qui nous a été enseignée par Jésus lui-même.
4. Une deuxième caractéristique du
Compendium est sa forme dialogique, qui reprend un ancien genre littéraire
catéchétique, fait de demandes et de réponses. Il s’agit de proposer à nouveau
un dialogue idéal entre le maître et le disciple, par une série incessante de
questions qui attirent le lecteur, l’invitant à avancer dans la découverte
d’aspects toujours nouveaux de la vérité de sa foi. Le genre dialogique
contribue aussi à abréger notablement le texte, le réduisant à l’essentiel, ce
qui pourrait favoriser l’assimilation et la mémorisation éventuelle du contenu.
5. Une troisième caractéristique est la présence de quelques images, qui
marquent les articulations du Compendium. Elles proviennent d’un très riche
patrimoine de l’iconographie chrétienne. Nous apprenons par la tradition
séculaire des conciles que l’image est
aussi une prédication évangélique. En tout temps, les artistes ont offert à
la contemplation et à l’admiration des fidèles les événements marquants du
mystère du salut, les présentant avec la splendeur des couleurs et dans la
perfection de la beauté. C’est là un indice de ce que, aujourd’hui plus que
jamais, dans la civilisation de l’image, l’image sainte peut exprimer beaucoup
plus que les paroles elles-mêmes, car son dynamisme de communication et de
transmission du message évangélique est autrement plus efficace.
6. Quarante ans après la fin du Concile
Vatican II et au cours de l’Année de l’Eucharistie, le Compendium peut
représenter un nouvel instrument pour satisfaire la soif de vérité des fidèles
de tous âges et de toutes conditions, aussi bien que le désir de ceux qui, sans
être des fidèles, ont soif de vérité et de justice. Sa publication aura
lieu en la solennité des saints Apôtres Pierre et Paul, colonnes de l’Église
universelle et annonciateurs exemplaires de l’Évangile au monde de leur temps.
Ces Apôtres ont vu ce qu’ils ont prêché et ils ont rendu témoignage à la vérité
du Christ jusqu’au martyre. Imitons-les dans leur élan missionnaire et prions
le Seigneur pour que l’Église suive toujours l’enseignement des Apôtres, par
lesquels elle a reçu la première et joyeuse annonce de la foi.
Le 20 mars 2005, Dimanche des Rameaux.
Joseph Card. Ratzinger
Président de
=========
1 JEAN-PAUL II, Const. apost. Fidei depositum : 11 octobre 1992 :
2 JEAN-PAUL II, Lettre apost. Laetamur magnopere : 15 août 1997 :
d- Le Dimanche 3 juillet
2005, Benoît XVI, lors de la récitation de l’Angelus, est revenu sur la publication du Compendium.
Preuve
que cette publication lui tient à cœur.
Nous
publions ci-dessous le texte que Benoît XVI a prononcé avant et après
l’Angélus, ce dimanche à midi.
Chers frères et soeurs,
Il y a quelques jours j’ai eu la joie de présenter le « Compendium du
Catéchisme de l’Eglise Catholique ». Depuis plusieurs années on ressentait le
besoin d’un catéchisme court qui résume de façon simple mais complète tous les
éléments essentiels de la doctrine catholique.
Le Compendium est la synthèse, sous
forme de dialogue idéal entre un maître et son disciple, de l’exposition, plus
ample, de la foi de l’Eglise et de la doctrine catholique contenue dans le
Catéchisme publié par mon vénéré prédécesseur en 1992.
Le Compendium reprend les
quatre parties [du catéchisme] bien liées entre elles, permettant de saisir
l’unité extraordinaire du mystère de Dieu, de son dessein de salut pour
l’humanité tout entière, de la centralité de Jésus, le Fils unique de Dieu fait
homme dans le sein de
Chers frères et soeurs, il est ô combien
nécessaire, en ce début de troisième millénaire, que la communauté chrétienne
tout entière proclame les vérités de la foi, de la doctrine et de la morale
catholique, intégralement, les enseigne et en témoigne, de manière unanime et
concordante ! Puisse le Compendium du Catéchisme de l’Eglise Catholique
contribuer également au renouveau souhaité de la catéchèse et de
l’évangélisation, afin que tous les chrétiens – enfants, jeunes et adultes,
familles et communautés – dociles à l’action de l’Esprit Saint, deviennent dans
tous les milieux, des catéchistes et des évangélisateurs, aidant les autres à
rencontrer le Christ. Nous le demandons avec confiance à
2- Benoît XVI et le G 8 en Ecosse
Le dimanche 3 juillet, le pape Benoît XVI lors de la
récitation de l’Angelus fît aussi allusion à la tenue éminente du G 8 en Ecosse
« Mercredi prochain, 6
juillet, s’ouvrira à Gleneagles (Ecosse) le G-8, c’est-à-dire le sommet des
chefs d’Etat et de gouvernement des pays les plus industrialisés du monde, qui
aura parmi ses priorités, l’Afrique, un continent souvent délaissé. Je souhaite
de tout cœur beaucoup de succès à cette importante réunion, en espérant qu’elle
conduise à partager dans la solidarité les coûts de la réduction de la dette, à
mettre en pratique des mesures concrètes pour l’éradication de la pauvreté et à
promouvoir un authentique développement de l’Afrique.
B- Le XI synode des évêques.
La tenue de cette assemblée, convoquée
par Jean-Paul II, fut confirmée
par Benoît XVI. Elle aura pour thème : « l’Eucharistie, source et sommet de la vie et de la mission de
l’Eglise ».
Nous sommes toujours
dans sa phase de « préparation ».
a- le texte appelé « Lineamenta »
Un premier texte, appelé « Lineamenta » fut adressé
aux membres du Synode dès le 25 février 2004. Il contenait tout d’abord un
long exposé sur l’Eucharistie, de 73 paragraphes. Puis un certain nombre de
questions. 20 exactement. Vous pouvez en prendre connaissance
en cliquant ici.
Les destinataires de ce texte : ce document a été envoyé aux Conférences
épiscopales, aux Églises Orientales catholiques sui iuris, aux Dicastères
de
Le but de ce premier texte était clair : « susciter une vaste
réflexion ecclésiale sur le Mystère de l’Eucharistie ». « Il
s’agissait donc d’une enquête sur la foi et sur la pratique eucharistique au
niveau de l’Église universelle ».
b- le texte intitulé
« Instrumentum laboris ».
Hier, jeudi 7 juillet
2005, fut rendu public au Vatican, l’ultime document de la phase préparatoire
appelé : « Instrumentum
laboris ». Ce texte fut élaboré par les services compétents du
Vatican.
Il tient compte des réponses obtenues aux
questions du « Lineamenta ». Cet « instrumentum laboris »
est « une synthèse fidèle des
contributions qui nous sont parvenues »., écrit Mgr NikolaEterović,
Archevêque titulaire de Sisak, Secrétaire Général. Il reflète la « teneur des réponses ». Il
n’est pas de nouveau « une synthèse
théologique systématique et complète sur le sacrement de
l’Eucharistie » -cela existe déjà
- Mais ce texte veut rappeler, plutôt,
« certaines vérités doctrinales qui ont une influence considérable sur la
célébration de ce Mystère sublime de notre foi ». Il aborde ainsi d’abord « les
aspects positifs de
L’Instrumentum laboris est « destiné aux
Pères synodaux comme document de travail et de réflexion ultérieure sur
l’Eucharistie qui, en tant que cœur de l’Église, l’incite dans la communion à
renouveler son élan missionnaire ».
À partir des réponses
synthétisées dans l’Instrumentum laboris, nul doute que l’on
perçoit le souhait du Peuple de Dieu de « redécouvrir la beauté de l’Eucharistie, Sacrifice, Mémorial et Banquet
de Jésus-Christ, Sauveur et Rédempteur du monde. Les fidèles attendent des orientations appropriées pour que soit
célébré plus dignement le sacrement de l’Eucharistie, Pain descendu du ciel
(cf. Jn 6,58) et offert par Dieu le Père dans son Fils Unique,
pour que soit adoré avec plus de dévotion le Seigneur sous les Espèces du Pain
et du Vin, et pour que soient renforcés les liens d’unité et de communion entre
ceux qui se nourrissent du Corps et du Sang du Seigneur ».
Quant à moi, ce que je perçois, clairement,
après la lecture de ce texte, c’est que rien, absolument rien, n’est dit sur le
problème de la célébration du saint sacrifice de la messe dans le rite dit de
saint Pie V. Rite qui est réclamé par un nombre toujours grand de fidèles
catholiques. Je me permets de le remarquer. Et je le ferai remarquer.
Fortement, si Dieu veut et le permet.
C-
Ouverture de la cause de béatification du card. Eduardo Pironio
Il
fut chargé de l’organisation des premières Journées mondiales de
Le lundi
4 juillet 2005, le diocèse de Rome lança un appel aux témoignages concernant la
sainteté du cardinal argentin Eduardo Francisco Pironio, qui en tant que
président du Conseil pontifical pour les Laïcs a été chargé de l’organisation
des premières Journées mondiales de
Un
Le cardinal Pironio, né le 3 décembre 1920, mort le 5 février
C’est à lui que l’on doit en partie le succès des Journées mondiales de
Auparavant, il avait été Préfet de
Quelques mois avant sa mort il
déclarait : « Si je devais parler de ma vie je commencerais par ma
famille, et surtout par ma mère, qui a été une femme simple mais possédant une
foi profonde ».
« Je suis le 22ème enfant, le dernier, et je dois dire que dans cette histoire,
il y a quelque chose de miraculeux. Mes parents étaient italiens. Ils sont
arrivés en Argentine jeunes mariés. Lorsque leur premier enfant est né, ma mère
n’avait que 18 ans. Elle resta alitée pendant six mois, sans pouvoir bouger.
Lorsqu’elle fut guérie, les médecins déclarèrent qu’elle ne devait pas avoir
d’autres enfants car sa vie serait gravement mise en danger », a-t-il raconté.
« Ne sachant que faire ma mère alla parler avec l’évêque auxiliaire de
« Elle mit au monde 21 autres enfants. Je suis le dernier et j’ai déjà 82 ans.
Mais la partie la plus belle ne finit pas là, car par la suite j’ai été nommé
évêque auxiliaire de
Le cardinal Pironio était lié par une profonde amitié à sœur Lucie, l’une des
trois voyantes de Fatima, décédée le 13 février 2005.
D- Le Vietnam et le
Saint-Siège souhaitent « normaliser » leurs relations
Visite
d’une délégation du gouvernement communiste vietnamien à Rome, le dimanche 3 juillet 2005
Le
Vietnam et le Saint-Siège souhaitent œuvrer pour une « normalisation » de leurs
relations.
C’est ce que révèle une note publiée ce samedi par la salle de presse du
Saint-Siège, au terme de la visite à Rome (du 27 juin au 2 juillet) d’une
délégation de
La délégation était conduite par M. Ngo Yen Thi, directeur de
« Les sessions de travail à la secrétairerie d’Etat conduites par le
sous-secrétaire pour les rapports avec les Etats, Mgr Pietro Parolin, dans un
climat de respect cordial et de dialogue fructueux, se sont concentrées comme
de coutume, sur certains aspects de l’activité de l’Eglise catholique au
Vietnam, en s’arrêtant sur les développements enregistrés depuis la dernière
rencontre ainsi que sur les problèmes encore à résoudre », précise le
communiqué.
Le gouvernement vietnamien ne permet pas au Vatican de nommer directement les évêques
au Vietnam. Il exige que le Saint-Siège soumette quelques noms au gouvernement
qui choisit ensuite le candidat qui lui semble le plus adapté. Les autorités
décident également qui peut entrer au séminaire et recevoir l’ordination
sacerdotale. L’enseignement du marxisme est par ailleurs obligatoire dans les
séminaires.
Le communiqué du Saint-Siège publié ce samedi précise que lors des discussions
au Vatican, « une attention particulière a été accordée à la nouvelle loi du
gouvernement sur les croyances et sur les religions, promulguée en novembre
dernier ».
Lors de l’adoption de cette loi sur les croyances et les religions par le
Comité permanent de l’Assemblée Nationale du pays, les évêques catholiques
avaient en effet exprimé leur préoccupation concernant la liberté religieuse.
Dans des déclarations à Zenit, le père Giuseppe Hoang Minh Thang, de la section
vietnamienne de « Radio Vatican » avait déclaré alors que « si la loi est
appliquée telle qu’elle a été rédigée, ce sera la fin de la liberté religieuse
».
Le communiqué du Vatican précise par ailleurs que « la question des rapports
entre le Vietnam et le Saint-Siège a également été examinée, avec l’espérance
que l’on progresse rapidement dans le sens d’une normalisation ».
Cette visite est la deuxième visite d’une délégation du gouvernement vietnamien
au Vatican depuis 1992. Une rencontre a lieu tous les ans concernant des
questions concrètes liées aux relations entre le Vatican et le Vietnam mais
c’est la délégation du Saint-Siège qui se rendait habituellement au Vietnam.
Le communiqué ajoute que la délégation vietnamienne a pu « connaître plus
directement et plus profondément la réalité du Vatican ». Elle a été reçue par
Mgr Giovanni Lajolo, secrétaire pour les rapports avec les Etats, elle a
rencontré le cardinal Crescenzio Sepe, préfet de
La délégation a également rencontré les collaborateurs de la section
vietnamienne de « Radio Vatican » ainsi que des séminaristes vietnamiens
étudiant à Rome au Collège Urbain.
Les membres de la délégation vietnamienne ont par ailleurs assisté à la
célébration eucharistique du 29 juin, solennité des saints Pierre et Paul, au
cours de laquelle Benoît XVI a remis le pallium, entre autres à Mgr Joseph Ngô
Quang Kiêt, nouvel archevêque de Hanoi.
Il y a six millions de catholiques au Vietnam (sur 7 millions de chrétiens),
sur une population de 80 millions de personnes, 50 millions de bouddhistes, 4
millions appartenant à la religion
E- Chine:
Un évêque aurait été nommé par Pékin et Rome
a- Le 29 juin
2005
L’Agence « Apic » de Suisse donne une nouvelle sur l’Eglise
en Chine étonnante, à prendre avec circonspection. Elle l’intitule : « Controverse
autour de la nomination d'un évêque auxiliaire à Shanghai »
Shanghai, 29 juin 2005 (Apic) Un prêtre chinois, âgé de 42 ans, a été ordonné
mardi évêque auxiliaire de Shanghai avec l'accord conjoint du Vatican et du
gouvernement de Pékin, a annoncé mardi l'agence Asianews. Mgr Joseph Xing
Wenshi, 42 ans, qui devient évêque auxiliaire de Shanghai dans l'Eglise
officielle chinoise, a annoncé pendant la cérémonie d'ordination qu'il avait
reçu sa nomination du Saint-Siège.
Une version que
dément pourtant Pékin.
Mgr Joseph Xing Wenshi aurait annoncé pendant la cérémonie d'ordination, mardi,
qu'il avait reçu sa nomination du Saint-Siège, indique Asianews. Une
information également relayée par Eglises d'Asie (EdA).
Le 28 juin dernier, à 9 h. du matin, par une chaleur de 36 degrés, environ
2'500 catholiques et des représentants des autorités chinoises avaient pris
place dans la cathédrale Saint Ignace, dans le quartier de Xujiahui, à
Shanghai, écrit EdA. Ils étaient venus assister à la cérémonie d’ordination de
Mgr Joseph Xing Wenzhi, le nouvel évêque auxiliaire de Shanghai. Mgr Aloysius
Jin Luxian, évêque "officiel" du diocèse de Shanghai, présidait la
cérémonie et était assisté par deux évêques, Mgr Matthew Hu Xiande, du diocèse
de Ningbo, dans la province voisine du Zhejiang, et Mgr Joseph Ma Xuesheng, du
diocèse de Zhoucun, ville de la province du Shandong dont est originaire Mgr
Joseph Xing.
Elu le 17 mai dernier
Agé de 89 ans, Mgr Jin Luxian a présidé la cérémonie jusqu’à l’ordination
proprement dite, pour ensuite passer le relais à Mgr Joseph Xing. Agé de 42
ans, le jeune évêque auxiliaire est appelé à succéder à Mgr Jin. Affaibli par
la maladie, Mgr Jin a dû être hospitalisé à plusieurs reprises ces derniers
temps. Récemment, l’évêque "officiel" de Shanghai a dit de Joseph Xing
qu’il fera "un bon évêque, afin de prendre ma succession".
Selon les informations données par le diocèse de Shanghai, le nouvel évêque
auxiliaire a été élu le 17 mai dernier par les représentants de l’Eglise de
Shanghai, soit les prêtres du diocèse (au nombre de presque 130), les
religieuses qui ont prononcé des vœux définitifs et des représentants des
fidèles. Selon Mgr Jin Luxian, le nouvel évêque a aussi reçu l’assentiment de
Rome et la présence de représentants des autorités chinoises à la cérémonie d’ordination
indique que le pouvoir chinois n’a pas émis d’objection à cette ordination.
A l’issue de la cérémonie d’ordination, Mgr Jin Luxian est apparu fatigué. Il a
quitté la cathédrale en fauteuil roulant et n’a pas pris part au banquet
préparé pour fêter l’événement. Avec cette ordination se joue non seulement la
question de la succession de Mgr Jin, évêque "officiel" de Shanghai
dont la qualité épiscopale n’a pas été – jusqu’ici – reconnue par Rome, mais
aussi celle des rapports entre les évêques "officiel" et
"clandestin" de ce diocèse. En effet, si Mgr Jin a été ordonné évêque
auxiliaire "officiel" de Shanghai en 1985 et installé évêque en titre
en 1998, Mgr Joseph Fan Zhongliang en est l’évêque "clandestin". Reconnu
par Rome et étroitement surveillé par la police, Mgr Fan souffre de la maladie
d’Alzheimer. Selon Mgr Jin Luxian, qui s’est exprimé à ce sujet dans une
interview à Associated Press, un accord tacite est intervenu entre Rome et
Pékin. Aux termes de celui-ci, Mgr Joseph Xing prendra la succession de Mgr Jin
Luxian le temps venu et il ne sera pas nommé de successeur à Mgr Fan.
"Rome a dit qu’après la mort de l’évêque clandestin, il n’y aura plus de
division", a précisé Mgr Jin Luxian.
Trajectoire
Mgr Joseph Xing est né le 17 avril 1963 dans le diocèse de Zhoucun, au sein
d’une famille de quatre enfants. Il est entré au séminaire de Sheshan,
séminaire régional, en 1983. Selon la brochure publiée à l’occasion de
l’ordination, le préfet des études de l’époque, le P. Yao Jingxing, le décrit comme
un séminariste "simple et honnête", assidu à la prière. Ordonné à la
prêtrise le 2 juin 1990, le P. Joseph Xing a ensuite enseigné la liturgie et
l’histoire de l’Eglise au séminaire, avant d’en devenir le directeur spirituel.
C’est en 1996 que le jeune prêtre rejoint le diocèse de Shanghai, avec l’accord
de son évêque, Mgr Ma Xuesheng et, à la fin 1997, il est nommé curé de
Songjiang, une paroisse de Shanghai. Un an plus tard, il est vicaire général du
diocèse et recteur du séminaire de Sheshan. Il est par ailleurs nommé à la
présidence de
En 2003-2004, il part aux Etats-Unis, pour une année d’études auprès de la
société missionnaire des Maryknoll, à New York. Il a accompagné Mgr Jin à
l’étranger à l’occasion de plusieurs voyages, en 1990 en Australie, en 1999 en
Europe, et a suivi deux formations de courte durée, l’une à Hongkong en 1994 et
l’autre aux Philippines en 1995. Selon le P. Larry Lewis, des Maryknoll, qui a
côtoyé de près le nouvel évêque, Joseph Xing est "un homme de prière, à la
foi profonde et au jugement sûr".
Difficultés pas insurmontables
Le secrétaire du Saint-Siège pour les rapports avec les Etats estime que les
difficultés pour parvenir à établir des relations diplomatiques avec
En voyage du 11 au 21 juin dernier dans quatre pays d’Asie du Sud-Est, Mgr
Giovanni Lajolo, secrétaire du Saint-Siège pour les rapports avec les Etats, a
évoqué la question des "relations entre le Saint-Siège et
Citant à titre d’exemple deux des pays visités lors de son voyage en Asie du
Sud-Est,
Toutefois, s’"il est évident que le Saint-Siège reconnaît l’Etat chinois
sans avoir cependant avec lui de relations diplomatiques", a poursuivi Mgr
Lajolo, "il faut procéder avec prudence et vérifier quelques conditions
incontournables de part et d’autre". Sans s’étendre sur ces conditions, le
secrétaire du Saint-Siège a posé comme préalable à l’établissement de liens
diplomatiques la reconnaissance par Pékin de "la liberté de culte",
tout en précisant: "Je suis certain qu’avec de la bonne volonté et
l’esprit d’amitié dont les deux parties veulent être indubitablement animées,
on pourra arriver à bon port".
Deux jours avant les déclarations de Mgr Lajolo à Singapour, le South China
Morning Post, à Hongkong, avait publié un article faisant part des évolutions
intervenues au sein de la direction chinoise sur le sujet des relations avec le
Vatican. Dans un article daté du 15 juin, le journal anglophone faisait état de
la prochaine mise sur pied d’un "groupe de travail sur les affaires religieuses"
chargé de coordonner le travail des différentes instances gouvernementales
impliquées dans le dossier. Ce groupe de travail comprendrait l’Administration
d’Etat (ex-Bureau) pour les Affaires religieuses, le ministère des Affaires
étrangères, le ministère de
Pour les observateurs, les déclarations de Mgr Lajolo comme les très discrets
signaux venus de Pékin laissent penser que le contact a bien été rétabli entre
les deux parties. Après l’ordination de cinq évêques au sein de l’Eglise
"officielle", en janvier 2000 à Pékin, puis la canonisation de 120
martyrs de l’Eglise en Chine, en octobre 2000 à Rome, les contacts avaient été
rompus. Pour EdA, un nouveau climat semble avoir été établi, même si les
questions de fond, telles l’exercice de la liberté religieuse et le mode de
nomination des évêques, n’ont pas encore reçu de réponse. (apic/eda/pr)
29.06.2005 – Apic
b- Le lendemain,
l’Apic annonçait que le Vatican confirmait bien la vérité des dires de
l’Evêque.
Cela ne reste pas sans me
surprendre…Dans sa « nouvelle » du 30 juin, on pouvait lire :
« Rome:
La nomination d'un évêque de l'Eglise chinoise officielle reconnue par le
Saint-Siège
Sa
nomination a été "approuvée" par le pape: horizons nouveaux?
Rome, 30 juin 2005 (Apic) Joseph Xing Wenshi, le prêtre
chinois de l'Eglise officielle ordonné évêque auxiliaire de Shanghai le 28 juin
Le prêtre chinois Joseph Xing Wenzhi - v. aussi
notre dépêche de mercredi - a été ordonné évêque dans la matinée du 28 juin
2005, dans la cathédrale Saint-Ignace de Shanghai, par Mgr Aloysius Jin Luxian,
évêque "officiel" du diocèse. Des représentants des autorités
chinoises ont assisté à la cérémonie. Le nouvel évêque a affirmé publiquement
que Benoît XVI avait reconnu sa nomination.
Si cet évêque "l'a dit, c'est que cela est vrai", affirme-t-on au
Vatican. Sa nomination a bien été "approuvée" par le pape. Cela
signifie qu'il a eu "le courage" de demander son approbation au pape
et "de la proclamer publiquement", précise-t-on. Mais "ce n'est
pas nouveau, ce n'est pas le premier cas". Il y a "des dizaines de
cas rendus publics" et "la grande majorité" des évêques de
l'Eglise officielle étant reconnus par le Saint-Siège. Si cette nomination a
été particulièrement remarquée, c'est sans doute en raison de sa localisation,
Shanghai étant "une métropole".
L'importance de la reconnaissance vaticane
En Chine, pour la nomination d'un évêque, une assemblée de représentants de
"l'Eglise officielle" - l'Association patriotique - composée de
prêtres, laïcs et religieux d'un diocèse se réunit pour proposer plusieurs
noms. Ceux-ci sont ensuite soumis au Parti communiste chinois avant que
"Sur place, les catholiques chinois donnent de l'importance à cette
reconnaissance pontificale. Quand elle n'a pas lieu, ils ne se rendent
généralement qu'en nombre restreint à l'église où célèbre l'évêque. Celui-ci a
aussi du mal à asseoir son autorité et à gouverner. Le futur évêque cherche
donc généralement à obtenir l'approbation du pape. Pour éviter les problèmes de
gouvernement et pour que son Eglise fonctionne, le Parti "se plie" à
cette volonté des catholiques d'obtenir la reconnaissance du Saint-Siège",
souligne-t-on au Vatican. Reste que la procédure de reconnaissance n'est pas
strictement établie. "On ne sait pas quand la décision du pape s'intercale
dans le processus de nomination".
Si le Saint-Siège ne publie pas ces nominations qu'il valide, c'est "qu'il
n'y a pas de liberté religieuse" en Chine, justifie-t-on aussi au
Saint-Siège. Au Vietnam par exemple, "où le pape peut nommer les
évêques", ces nominations sont publiées officiellement à Rome.
Relations diplomatiques: le Vatican est prêt
Le secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les Etats, Mgr Giovanni
Lajolo, a jugé positive l'évolution des relations entre
De son côté, Pékin se dit près à étudier la reprise de relations diplomatiques
à deux conditions: la fermeture de la nonciature de Taiwan et la garantie que
le pape n'intervienne pas, "au nom de la religion", dans les affaires
intérieures de
Plus de liberté
Mais au Vatican, on souhaite une "plus grande liberté d'action pour les
évêques", qu'ils puissent notamment "traiter directement avec le
pape". On souhaite aussi que les religieux arrêtés et détenus depuis
plusieurs années soient libérés. Régulièrement, le Saint-Siège dénonce les
enlèvements de religieux qui surviennent généralement au moment des fêtes
chrétiennes. Enfin, on voudrait que les catholiques clandestins "puissent
exercer leur culte" sans être menacés par la police d'Etat.
Ces faits permettraient "une amélioration réelle" de la situation,
souligne-t-on au Vatican. Mais pour le moment, le Saint-Siège ne constate pas
encore de gestes allant dans ce sens. En cas d'établissement de la liberté
religieuse en Chine, les évêques pourraient communiquer librement avec le pape.
Le transfert de l'ambassade de Taipei à Pékin serait alors
"automatique", déclare-t-on aussi au Vatican, ce que les autorités
chinoises "savent" pertinemment.
La République populaire de Chine compte entre 12 et 15 millions de fidèles
catholiques, répartis entre une communauté "patriotique" ou
officielle, dont les deux tiers des évêques seraient reconnus par le
Saint-Siège, et une communauté "souterraine" ou clandestine, que les
autorités chinoises tolèrent plus ou moins selon les régions et les périodes de
l'année. Le pouvoir communiste chinois reconnaît le droit de pratiquer les
religions reconnues par l'Etat, dont le catholicisme, mais interdit le
prosélytisme.
Selon le Rapport 2005 sur la liberté religieuse dans le monde publié par la
branche italienne de l'association "Aide à l'Eglise en détresse"
(ACS) le 30 juin 2005, "la situation est extrêmement grave en Chine, où 19
évêques ont été arrêtés ou empêchés d'exercer leur ministère". En tout une
cinquantaine d'évêques et prêtres, ainsi qu'une vingtaine de religieux, seraient
incarcérés dans les geôles chinoises. (apic/imedia/ar/pr)
30.06.2005 – Apic
c- Et pourtant, l’Agence Zenit nous apprenait que le gouvernement chinois venait
d’emprisonner une nouvelle fois l’évêque,
Mgr Jia Zhiguo, évêque de l’Eglise
catholique « clandestine » Alors qui et que
croire dans tout cela ?
Chine:
6e arrestation d’un évêque de l’Eglise « clandestine »
ROME,
Mardi 5 juillet 2005 (ZENIT.org) – Mgr Jia
Zhiguo, évêque de l’Eglise catholique « clandestine » a été arrêté pour la 6e
fois: il a déjà passé vingt ans de sa vie en prison, comme l’indique
Mgr Jia aurait été arrêté chez lui, par un groupe de policiers en civil, à 15 h
30 le 4 juillet 2005, heure locale. Il a ensuite été conduit à un lieu de
détention inconnu.
Mgr Jia, évêque du diocèse de Zheng Ding depuis 1980, dans la province septentrionale
du Hebei, est âgé de 70 ans, dont 20 passés dans les prisons communistes.
Depuis le 5 avril 2004, c’est la 6e fois que l’évêque est arrêté, sans qu’aucun
motif ne soit indiqué. Il s’occupe dans sa maison de quelque 100 orphelins
handicapés.
L’an dernier, le Vatican avait protesté publiquement le 7 avril par une
déclaration du directeur de la salle de presse du Vatican, M. Joaquin Navarro
Valls, qui disait : « On vient d’apprendre par une agence de presse qu’un
évêque catholique, ayant déjà été emprisonné pendant 20 ans, a de nouveau été
arrêté par la police de
« Une fois encore, continuait cette déclaration, un membre de la hiérarchie
catholique se voit privé de liberté personnelle sans qu’aucune explication
judiciaire ne soit fournie ».
Il concluait: « C’est inadmissible dans un Etat de droit qui déclare garantir «
la liberté de religion » et « respecter et garantir les droits de l’homme ». »
Pour sa part, Mgr Jingyi Wei, évêque clandestin de Qiqihar, dans la province du
Heilongjiang, avait été arrêté le 5 mars 2004, ce qui avait déjà suscité une
réaction publique immédiate du Vatican. Il avait été relâché le 14 mars.
A son retour d’un voyage dans le sud-est asiatique, le ministre des affaires
étrangères du Vatican, Mgr Giovanni Lajolo avait déclaré, le 23 juin dernier :
« L’établissement de relations diplomatiques avec
J’imagine pour ma part combien les
autorités de l’Eglise clandestine en Chine doit souffrir de voir tout cela.
Tout cela est étrange !
F -Grande manifestation européenne contre
l'adoption par les couples homosexuels le 17 septembre à Bruxelles
Le Collectif "Papa, Maman et
Moi"
Rue de
Tél : 02.503.55.21 - Fax : 02.734.80.55 -
GSM : 0477.80.40.51
http://users.belgacom.net/pmmvmi/
nous communique l’appel suivant :
« Madame,
Mademoiselle,
Monsieur,
Vous trouverez ci-dessous l'appel à une grande manifestation
européenne à Bruxelles, le 17 septembre prochain, sur le thème "Non à l'adoption par les
couples homosexuels. Un enfant a besoin d'un père et d'une mère !".
Manifestation européenne car ce thème est bien
d'actualité dans l'ensemble de nos pays.
C'est pourquoi nous espérons que votre
association se joindra à cette manifestation.
Il serait en effet de grande importance que
bannières et banderoles témoignent de la mobilisation du monde associatif
chrétien de toute l'Europe.
Nous insistons donc pour que vous signaliez
cette manifestation à vos adhérents et sympathisants, notamment sur vos sites
internet.
Nous vous demandons également, même dans
l'hypothèse où vous ne pourriez pas envoyer de délégation à Bruxelles, de nous envoyer un message
de sympathie que nous puissions reproduire sur notre site et qui témoigne de
cette solidarité indispensable dont nous devons faire preuve.
Bien cordialement et en union de prière.
Alain Escada,
coordinateur du Collectif "Papa, Maman et Moi" »
Communiqué
Grande manifestation européenne contre
l'adoption par les couples homosexuels le 17 septembre à Bruxelles
Qu'est-ce que le collectif "Papa, Maman et
Moi" ?
Le collectif a été créé en septembre 2004.
Ce collectif n'a pas de coloration politique.
Son seul objet est de défendre le droit de
l'enfant à disposer d'un père et d'une mère.
En novembre 2004, le collectif a organisé un
colloque européen en périphérie brabançonne qui a rassemblé des spécialistes,
pédopsychiatres, psychologues, médecins, juristes, responsables de centres
d'adoption d'enfants, théologiens, venus d'Europe et des Etats-Unis.
300 personnes avaient pris part à ce colloque.
Au courant du mois de février, le collectif a
lancé une pétition
nationale.
Elle a recueilli pour l'instant plus de 6.000 signatures.
Parmi ces milliers de signatures, on trouve
celles d'un Evêque, de magistrats, d'hommes d'affaires, de professeurs
d'université,...
Cette pétition continuera à circuler jusqu'à
l'arrivée du projet de loi devant le Sénat.
Manifestation européenne le 17 septembre
à Bruxelles
Par ailleurs, le collectif organise une grande
manifestation le 17 septembre à Bruxelles avec pour slogan "Non à
l'adoption d'enfants par les homosexuels. Un enfant a besoin d'un père et d'une
mère !"
Cette manifestation démarrera à 14h30 devant le
Palais de Justice et se clôturera à la place du Luxembourg, quasi aux pieds des
institutions européennes. Ces symboles ne sont pas pris au hasard. Nous
comptons donner à cette manifestation un caractère européen et de nombreuses
organisations de défense de
Nous appelons également tous les parlementaires
opposés à ce projet de loi à se joindre à cette manifestation.
Cette invitation est également envoyée à tous
les élus européens connus pour leur attachement aux valeurs familiales.
Recours devant
Enfin, dans l'hypothèse où ce projet de loi
devait néanmoins être approuvé par une majorité de parlementaires à
Enfin, bien évidemment, recourons bien à la
prière pour obtenir les grâces nécessaires pour cette importante mobilisation.
pour le collectif,
Patrick de Ruette, Alain Escada et Bruno
Dekkers
Voulez-vous soutenir cette initiative ?
Tout don sera bien utile au cpte 001-2322584-92
avec la mention "17 septembre"
(pour les virements internationaux :
IBAN BE12 0012 3225 8492
BIC GEBABEBB)
Retenez la date : le 17 septembre. La paroisse saint Michel y sera.
G- BRUXELLES NE CHANGE RIEN ET NEGOCIE ENCORE L’ADHESION
DE
Comme si de rien n’était ! Comme si rien
ne s’était passé, en France et ailleurs, depuis le 29 mai ! Comme si les Français
et les Hollandais n’avaient pas rejeté le traité constitutionnel et comme
si les autres pays n’avaient pas renoncé au referendum :
d'adhésion de
Or, au moins deux raisons auraient
dû lui faire abandonner la chimère d’une négociation en vue de l’adhésion, non
seulement de
La première de ces raisons, c’est bien évidemment le « non »
français et néerlandais. Commentateurs et politiques tentent de minimiser le
refus français en assurant qu’il n’était pas dirigé contre la constitution
proprement dite mais contre la politique du gouvernement de ce pays.
Mais le cas néerlandais échappe à cette
analyse : peuple très européen, dont la prospérité dépend plus que d’autres de l’Europe, les Pays-Bas ont voté « non
», selon toutes les études, parce que l’intégration de nouveaux pays,
dont
juste titre menaçante, à cause des délocalisations et du risque
de la dilution de son identité dans une Babel européenne. On constate un rejet
comparable, pour des motifs identiques, en Allemagne, quoique les
Allemands n’aient pu se prononcer eux-mêmes par voie de référendum que leur
constitution interdit depuis l’usage qu’en ont fait les nazis. S’ils avaient
pu voter – les sondages l’attestent – ils auraient dit « non ».
L’autre motif de renoncer à l’intégration de nouveaux
Etats, on le tient des partisans du « oui » eux-mêmes ! Que nous disaient-ils
pour solliciter notre approbation ? Que la constitution est nécessaire parce
que l’on ne peut pas gouverner une Europe à vingt-cinq et a fortiori à trente,
avec les règlements existants. Bien évidemment, à défaut de constitution une
Europe élargie serait encore plus ingouvernable. Ce sont donc eux qui auraient dû,
au nom de leurs propres convictions, renoncer d’emblée à l’élargissement.
Or, ils n’en font rien ! Où est leur
cohérence ? Sauf, bien sûr, s’ils nous mentaient quand ils prétendaient que,
sans le texte constitutionnel, l’Union serait ingouvernable. Bruxelles, pour
amadouer les peuples hostiles à l’entrée de
Vingt-cinq ne respecteront pas leur parole
» d'ouvrir les
pourparlers avec
Aujourd’hui, comme hier, Bruxelles s’en
moque comme d’une guigne !
H- TF1 ET LAGARDERE DONNENT DEUX MILLIONS
D’EUROS A « L’HUMANITE »… MAIS TOUJOURS RIEN POUR «
PRESENT »
Les finances du journal communiste ne
s’arrangent pas : il a un gros déficit de six millions d’euros. Plus curieux
: le trou se creuse alors que sa diffusion s’est accrue à l’occasion du
referendum européen.
Pour faire face à cette situation
financière à nouveau inquiétante, Patrick Le Hyaric, le président du quotidien,
n'a pas hésité à solliciter à nouveau des entreprises partenaires du journal
réunies dans une société filiale, Humanité Investissements Pluralisme
qui détient 20% du journal. Certains groupes ont déjà répondu
favorablement.
C'est notamment le cas de Lagardère et
de la chaîne TF1 qui verseront l’un et l’autre environ 1 million d'euros
au journal. « C'est pour nous une façon de participer à la défense du
pluralisme de la presse », a répondu Arnaud Lagardère à une question d'un
actionnaire irrité par cette forme de mécénat choquante, lors de l'assemblée
générale du groupe le 10 mai dernier. Il est vrai que cela frise l’abus de
biens sociaux. Il aurait pu ajouter qu’il
souscrivait ainsi une assurance antigrève
de la part de
Comme tous ces millions sont encore
insuffisants pour redresser sa situation financière compromise, la direction de
« L'Humanité » a, comme elle l’a fait l'année dernière, demandé au gouvernement
un versement anticipé de l'aide de 1,4 million d'euros que touche le journal au
titre des quotidiens à faibles ressources publicitaires. Il les obtiendra bien
entendu de ce gouvernement, estampillé de… « droite ». Lénine avait déjà
annoncé le temps où les communistes recevraient des capitalistes
eux-mêmes, la corde pour les pendre.
Saluons donc ce souci du pluralisme et de
la défense de la liberté de la presse de TF1 et du Groupe Lagardère.
Mais ce mécénat ne saurait être
unilatéral. C’est pourquoi nous voudrions attirer leur bienveillante et
pluraliste attention sur le cas du quotidien « Présent » dont
l’existence ne tient plus qu’à un fil. On ne sait pas s’il passera l’été,
après plus de vingt d’existence. Le pluralisme en prendrait un sérieux coup :
c’est le seul quotidien de la droite nationale depuis l’« Action française »
et s’il disparaissait, il n’y en aurait plus jamais d’autre. Certes, TF1
et Lagardère ne partagent pas ses
convictions, mais ils n’épousent pas, non plus, celles de « L’Humanité ». «
Présent » se contenterait d’un seul million et même de beaucoup moins. Chiche,
messieurs ?
P.R.
Le Bulletin d’André Noël
Synthèse Hebdomadaire
N° 1963
I-
Dans sa dernière
lettre, « Paix liturgie 92 » vient de donner quelques extraits du
nouveau livre de Mgr Noyer, évêque émérite d’Amiens. Ces extraits méritent
d’être lus.
Hommage à
Monseigneur Noyer, évêque honoraire d'Amiens (France) |
Je vieillis,
comme tout le monde ! Je goûte la sagesse que donnent le recul des
responsabilités et le temps moins compté de chaque jour. Je sais aussi les
limites, toujours plus étroites, de mon habileté ou de ma force. Les petites
misères de santé rappellent à l’humilité et à la grâce d’être, de vivre, de
croire, de prier, de jouer encore un rôle dans l’histoire.
Pourtant,
cette semaine, deux ou trois incidents m’ont fait trembler. Oh ! J’ai mal
reçu les propos sans pitié d’un jeune au volant d’une grosse voiture à qui la
maladresse d’un vieux était insupportable ! Je ne vous dirai pas les injures
qu’il a proférées ! Le soir, je trouve un article dans une revue catholique
où René Rémond, Jean Delumeau, Jacques Duquesne, Paul Valadier et d’autres
sont traités de « vieux qui nous font honte comme les oncles de famille
indigne, qu’on voudrait cacher parce qu’ils ne savent plus se tenir en
société ». Je ne vous dirai le nom ni de l’auteur ni de la revue. Après
une homélie où j’évoquais, sans prendre position sur le référendum, la valeur
chrétienne du rêve européen, une jeune femme vient me trouver : « Tout ceci
c’est bon pour votre génération ! Nous ne croyons plus au dialogue ! On a
peur des autres et il faut se défendre en permanence et sans pitié, voilà
tout !
|
2.
La doctrine eucharistique et la formation. Quels efforts sont
accomplis pour transmettre la doctrine intégrale et totale sur l'Eucharistie à
vos communautés et à chacun de vos fidèles ? En particulier, comment sont mis
en pratique les numéros 1322-1419 du Catéchisme de l'Église Catholique et
l'Encyclique Ecclesia
de Eucharistia, plus spécialement par les prêtres, les diacres, les
personnes consacrées, les laïcs engagés dans la pastorale ? Comment est assurée
la formation de la foi dans l'Eucharistie : dans la catéchèse d'initiation ?
Dans les homélies ? Dans les programmes de formation permanente des prêtres,
des diacres permanents, des séminaristes, des personnes consacrées, des laïcs?
3.
Perception du Mystère Eucharistique. Parmi les prêtres et les
fidèles de vos communautés, quelle est l'idée prédominante à propos de
l'Eucharistie : un sacrifice ? La mémoire du mystère pascal ? Un précepte du
dimanche ? Un banquet fraternel ? Un acte d'adoration ? Autre chose ? Une de
ces dimensions prévaut-elle dans la pratique ? Et quelles raisons pense-t-on
être à l'origine de cette préférence ?
4.
Les ombres dans la célébration de l'Eucharistie. Au numéro 10 de
l'Encyclique Ecclesia
de Eucharistia, le Saint-Père mentionne les « ombres » existant dans
5.
6.
Les sacrements de l'Eucharistie et de
7.
Le sens du sacré dans l'Eucharistie. L'Eucharistie est le mystère
de la présence réelle de Dieu parmi nous mais elle est en même temps un Mystère
ineffable. Comment devrait s'exprimer le sens du sacré pour ce qui est de
l'Eucharistie ? Comment les prêtres et les fidèles le manifestent-ils au cours
de la célébration de
8.
10.
La présence réelle du Christ dans l'Eucharistie. Les fidèles de
vos paroisses ont-ils gardé la foi dans la présence réelle du Seigneur dans le
sacrement de l'Eucharistie ? Perçoivent-ils clairement le don de
11.
La dévotion eucharistique. Le culte du Très Saint Sacrement
occupe-t-il la place qui lui est due dans la paroisse et dans les communautés ?
Quelle importance les pasteurs accordent-ils à l'Adoration du Très Saint
Sacrement ? À l'Adoration perpétuelle ? À la bénédiction du Très Saint
Sacrement ? À la prière personnelle au pied du Tabernacle ? À la procession de
12.
13.
Le dignité dans la célébration de l'Eucharistie. Dans vos
églises, existe-t-il une attention particulière pour la dignité des Célébrations
Eucharistiques ? Dans quel contexte artistique et architectural se déroulent
les Liturgies Eucharistiques tant lors des solennités que lors des jours
ordinaires ? De cette mise en place de la célébration résulte-t-il clairement
que le Banquet Eucharistique est véritablement un Banquet « sacré » (Ecclesia de Eucharistia,
48) ? Avec quelle fréquence et pour quelles raisons pastorales l'Eucharistie
est-elle célébrée en dehors des lieux de culte ?
15.
La dimension eschatologique de l'Eucharistie. Dans la catéchèse,
dans la formation permanente, dans l'homilétique et dans la célébration
liturgique, est-il donné suffisamment d'importance à la dimension
eschatologique de l'Eucharistie ? De quelle façon s'exprime la tension
eschatologique suscitée par l'Eucharistie dans la vie pastorale ? Comment, dans
la célébration de
16.
Eucharistie, œcuménisme, dialogue inter-religieux et sectes. Face
aux concepts qu'ont de l'Eucharistie nos frères séparés d'Occident, aux défis
des autres religions et des sectes, comment le Mystère du Très Saint Sacrement
est-il préservé et présenté dans son intégrité, afin que les fidèles ne soient
pas induits à des confusions et des équivoques, en particulier à l'occasion des
rencontres œcuméniques et inter-religieuses ?
17.
Eucharistie et « inter-communion » ecclésiale. « La célébration
de l'Eucharistie ne peut pas être le point de départ de la communion » (Ecclesia de Eucharistia,
35). Comment sont appliquées les normes de ce qui est appelé «
l'inter-communion » (cf. CJC 844) ? Les fidèles connaissent-ils la norme
régissant l’accès d’un catholique à l’Eucharistie auprès de communautés qui
n’ont pas le sacrement de l’Ordre (cf. Ecclesia de Eucharistia,
46) ?
18.
Eucharistie et vie morale. L'Eucharistie fait grandir la vie
morale du chrétien. Que pensent les fidèles laïcs à propos de la nécessité de
la grâce sacramentelle pour vivre selon l'Esprit et devenir saints ? Que pensent
les fidèles du rapport existant entre la réception du sacrement de
l'Eucharistie et les autres aspects de la vie chrétienne : sanctification
personnelle, engagement moral, charité fraternelle, édification de la société
terrestre, etc.
19.
Eucharistie et mission. L'Eucharistie est aussi un don pour la
mission. Les fidèles ont-ils conscience que le Sacrement de l'Eucharistie
conduit à la mission qu'ils doivent eux aussi accomplir dans le monde selon
leur propre état de vie ?
20. Et toujours à propos de l'Eucharistie. De
quels autres aspects qui n'ont pas été pris en considération dans les questions
précédentes faudrait-il tenir compte à propos du Sacrement de l'Eucharistie, en
vue de la préparation de l’Instrumentum laboris pour le débat synodal