« Les Nouvelles
de
Chrétienté »
n° 15
Le 29 juillet
Sommaire
B-
Rome: "Incident" diplomatique entre le Saint-Siège et Israël
C-
Val d'Aoste: Dialogue de Benoît XVI avec les prêtres
D-
Le pape est maintenant à Castel Gondolfo
E- Rome et le synode
d’octobre sur l’Eucharistie
Philippe
de Villiers a dit la vérité, il doit
être exécuté !
H-
Autriche : le cardinal Schönborn, Archevêque de Vienne,
nie la théorie de l’Evolution
Nous publions ci-dessous le
texte de l’Angelus que Benoît XVI a
prononcé, le dimanche 24 juillet.
Chers frères et sœurs !
Tout d'abord un mot de remerciement cordial pour les paroles qui m'ont été
adressées par l'évêque d'Aoste, Mgr Giuseppe Anfossi. Il a parlé à juste titre
des joies de cette vie, de la beauté des créatures et du Créateur, mais il a
également parlé des souffrances : nous constatons la violence, la force de la
haine dans le monde et nous en souffrons. Nous confions toutes nos souffrances
et les souffrances du monde à la bonté de notre Seigneur. Et nous trouvons
également de la force en pensant aux grandes figures des saints qui ont vécu
leur vie dans des circonstances semblables et qui nous indiquent la voie à
suivre. Commençons par le saint de demain, l'apôtre saint Jacques, frère de
Jean, qui a été le premier martyr parmi les apôtres. Il était l'un des trois
plus proches disciples du Seigneur et il a participé à la fois à
Je voudrais le faire en retournant par la pensée au pèlerinage que mon
bien-aimé prédécesseur, le serviteur de Dieu Jean-Paul II fit, en 1982, à
Saint-Jacques-de-Compostelle, où il accomplit un « acte européen » solennel au
cours duquel il prononça ces paroles mémorables d'une grande actualité, que je
répète à présent: « Moi, évêque de Rome et pasteur de l'Eglise universelle, de
Saint-Jacques je te lance, ô vieille Europe, un cri plein d'amour :
Rencontre-toi de nouveau. Sois toi-même. Découvre tes origines. Ravive tes
racines. Revis ces valeurs authentiques qui firent glorieuse ton histoire et
bienfaisant ta présence dans les autres continents » (Insegnamenti, vol. V/3,
1982, p. 1260). Jean-Paul II lança alors le projet d'une Europe consciente de
son unité spirituelle qui s'appuie sur le fondement des valeurs chrétiennes. Il
revint sur ce thème à l'occasion de
Dans moins d'un mois, je me rendrai moi aussi en tant que pèlerin dans une
cathédrale européenne historique, celle de Cologne, où les jeunes se sont donnés
rendez-vous pour leur XXe Journée mondiale. Prions afin que les nouvelles
générations, en puisant leur sève vitale dans le Christ, sachent être dans les
sociétés européennes un ferment d'humanisme renouvelé, dans lequel la foi et la
raison coopèrent, à travers un dialogue fécond, à la promotion de l'homme et à
l'édification de la paix authentique. Nous le demandons à Dieu par
l'intercession de
Bon dimanche ! Bonne semaine ! Bonnes vacances !
B- Rome:
"Incident" diplomatique entre le Saint-Siège et Israël
Etonnement!
Mais tout rentre dans l'ordre après une mise au point.
Rome, 26 juillet 2005. Le Saint-Siège et Israël ont frôlé lundi l'incident
diplomatique. Le nonce apostolique en Israël a du reste été convoqué le 25
juillet 2005 au ministère des Affaires étrangères à Jérusalem. Motif: lors de
l'Angélus du 24 juillet, le pape avait condamné les attentats qui ont frappé
l'Egypte,
Après
l’Angelus, Benoît XVI a fait allusion aux récents attentats. Mais il n’a pas fait explicitement mention d'Israël et
notamment de l'attentat suicide du 12 juillet 2005 dans la station balnéaire
israélienne de Netanya. Il n'a ce jour-là pas non plus envoyé de message de
condoléances aux autorités locales, contrairement à ce qu'il avait fait pour
les attentats de Londres, de Charm-El-Cheikh et de Kusadasi en Turquie.
Voici le
texte du Pape :
« Ces jours de calme et de
repos ont eux aussi été troublés par les tragiques nouvelles des exécrables
attentats terroristes qui ont semé la mort, la destruction et la souffrance
dans divers pays comme l'Egypte,
Voici le
communiqué de
l'ambassade d'Israël près le Saint-Siège datant du 25 juillet.
"Suite
à la condamnation exprimée par le pape Benoît XVI - après l'Angélus du dimanche
24 juillet - des attaques terroristes qui ont causé mort, destruction et
souffrance en Egypte, en Turquie, en Irak et en Grande-Bretagne, le
gouvernement d'Israël exprime son regret pour l'omission de la mention d'Israël
parmi les pays touchés. Le gouvernement considère qu'une telle omission rend
plus forts les extrémistes qui ne veulent pas la paix et qu'elle fragilise les
modérés. Il pense juste et souhaitable que la condamnation de la part du pape
des lâches actes terroristes qui touchent des civils innocents, doive faire
aussi mention de l'Etat d'Israël, une des principales victimes du terrorisme
islamique".
Les faits
Un
kamikaze palestinien s'était fait exploser le 12 juillet à Netanya, tuant dans
cette attaque deux Israéliens. Cette attaque était la première depuis la
conclusion d'une trêve lors du sommet de Charm el Cheikh en février
Le ministère des Affaires étrangères à
Jérusalem a convoqué le même jour le nonce apostolique en Israël
En
raison de cette omission, dans la journée du 25 juillet, le gouvernement
israélien a exprimé son "regret" et pour cette raison, le ministère
des Affaires étrangères à Jérusalem a convoqué le même jour le nonce
apostolique en Israël.
La mise au point du porte-parole du
Vatican:
"Le
Saint-Siège condamne toute forme de terrorisme, quels qu'en soient les
responsables et les victimes », devait en effet préciser Joaquin
Navarro-Valls, porte-parole du Vatican.
Reste que le Vatican s'est étonné de la
réaction israélienne.
Le porte-parole du Saint-Siège a précisé que "le grave attentat" de
Netanya perpétré en Israël le 12 juillet dernier, "s'intégrait aussi dans
cette condamnation globale et sans réserve du terrorisme". "Les
paroles de Benoît XVI se référaient expressément aux attentats de 'ces
jours-ci'", a répondu Joaquin Navarro Valls depuis les Combes d'Introd,
dans la soirée du 25 juillet 2005.
Surprenante déformation
"Il est surprenant qu'on ait ainsi voulu déformer" l'intention du
pape, a poursuivi le directeur de
"Evidemment, le grave attentat de Netanya de la semaine dernière, auquel
se réfèrent les remarques des Israéliens, entre dans la condamnation générale
et sans réserve du terrorisme", a conclu le porte-parole du Saint-Siège.
L’incident est clos…Mais
Reste à savoir, se demande l’Apic, dans sa note du 26 juillet 2005, si l'incident deviendra prétexte pour Israël
d'encore repousser un certain nombre d'accord avec le Saint-Siège. Depuis le
mois de juillet 2004, le Vatican et l'Etat d'Israël ont repris des négociations
interrompues depuis 10 ans, en vue de la conclusion d'un accord
juridico-financier en ce qui concerne la propriété ecclésiastique, les
exonérations fiscales sur le revenu des activités commerciales des communautés
chrétiennes et le statut juridique de l'Eglise catholique. De ces trois points,
c'est le dernier qui n'est pas encore pleinement résolu ».
C- Val d'Aoste:
Dialogue de Benoît XVI avec les prêtres
Le
pape a rencontré dans l'Eglise paroissiale d'Introd, le 25 juillet 2005, les prêtres de
Autodestruction
Le pape a en effet dressé un tableau noir de la société occidentale, "un monde fatigué de sa propre culture, un
monde arrivé au moment où il n'y a plus l'évidence de Dieu", qui vit
"dans un climat de rationalisme qui
se ferme sur lui-même, qui considère les sciences comme l'unique modèle de
connaissance", tout le reste étant "subjectif". Ainsi,
naturellement, a-t-il affirmé, "la
vie chrétienne devient un choix subjectif, donc arbitraire et non plus la voie
de la vie".
"Sans un Dieu concret, le monde
s'autodétruit et l'évidence qu'un rationalisme clos, qui pense que par lui-même
l'homme pourrait reconstruire le vrai monde meilleur, croît aussi". Or
"ce n'est pas vrai", a
insisté Benoît XVI. "Au contraire,
s'il n'y a pas la mesure du Dieu vrai, l'homme s'autodétruit. Nous le voyons
devant nos yeux", "l'égoïsme domine et détruit tout", a constaté
le pape.
"Pour les gens, et surtout les
responsables du monde, l'Eglise apparaît comme une chose antique", nos
propositions semblent "inutiles". Aussi, les gens "se comportent
comme s'ils pouvaient, voulaient vivre sans notre parole" et "pensent
ne pas avoir besoin de nous", a ensuite regretté Benoît XVI.
D- Le pape est maintenant à
Castel Gondolfo
L’après midi du 28 juillet, après un long séjour de
repos en Val d'Aoste, Benoît XVI a quitté le chalet des Combes d'Introd.
L'avion décolla d'Aoste à 17 h 30' pour atterrir une heure plus tard à Roma-
Ciampino, d'où le Pape a rejoint la résidence de Castel Gandolfo.
Dimanche 31 juillet, le Saint-Père récitera l'Angélus dans la
cour du palais pontifical et l'Audience générale hebdomadaire reprendra le mercredi
3 août.
E- Rome et le synode d’octobre sur l’Eucharistie.
L’instrumentum Laboris du Synode d’Ocrtobre
2005 sur l’Eucharistie : des ombres à la lumière.
1- L’ Instrumentum Laboris: Une situation eucharistique à redresser
L’Instrumentum Laboris du 07/07/05, plan de travail pour le Synode
d’octobre sur l’Eucharistie établi grâce aux 4500 réponses épiscopales est trop
prolixe pour être commenté dans le cadre du journal. Néanmoins il est bon de
relever par rapport à l’euphorisme quasi de commande qui marqua les 40 ans du
Concile, une liberté de ton dans les constats nettement plus sérieuse. Les
ombres concernent l’affaiblissement des rapports de l’Eucharistie avec 1) le
sacerdoce hiérarchique institué par Jésus Christ 2)
A titre d’exemple : (n°34) « des
lacunes et des ombres dans la pratique
de
Le texte lie ces 5
points récurrents, trop nombreux à relever ici, avec la célébration correcte du
sacrement. C’est dire l’enjeu du prochain Synode pour lequel Benoît XVI a
demandé de prier et faire prier, notamment les enfants, enjeu dont le Pape est
in fine l’acteur décisif.
Des propositions
concrètes, telle la révision des
traductions … sont évoquées, plus souvent ce sont des « catéchèses » qui sont
recommandées. Pourtant la pratique en Occident s’écroule (n° 6-7) : la masse
pratique quand ça lui chante : que pourront donc faire, sans rappels
opératoires nets, de seules « catéchèses » ? Ce que pressent le n° 58 : « Lorsque
sont énoncées des orientations doctrinales ou des normes, il faut tenir compte
d'un principe fondamental : tout comme une surévaluation de la maturité des
fidèles peut avoir contribué à créer des difficultés pratiques dans
l'introduction de la réforme, de même il ne faut pas sous-estimer la
psychologie populaire ou la capacité des fidèles d'accepter le rappel aux
vérités fondamentales ».
2- Un exemple
typique :
Un exemple typique est celui de la manière de Communier. Une catéchèse
adéquate (souhait du n°40) devrait rappeler que Paul VI (Mémoriale Domini 1969) a concédé et non pas promu la communion dans
la main, sa volonté expresse étant de maintenir la seule loi traditionnelle et
apostolique de : « [
A la fin de sa Lettre,
Paul VI concède que des épiscopats puissent demander un indult (concession) en
faveur de la communion dans la main dont le Pape jugera cas par cas. Indult :
indulgence dérogatoire et non droit des fidèles. Ce que
Paul VI a clairement
cherché à répondre à un abus et
à une situation de faiblesse chez les pasteurs comme il l’écrit à Mgr Bugnini
(29/03/69) : « abus, déjà répandu dans certains pays et que les évêques ne
croient pas pouvoir réprimer » (France,
Bénélux, RFA) La communion ‘moderne’ n’est donc pas une autre manière de faire
au libre choix du communiant, encore moins la manière normale, mais une
concession, quelque peu contradictoire, faite aux pasteurs pour leur donner le
temps de retrouver leur force de réenseigner et remettre en vigueur la loi
apostolique.
On sait la suite : en
Occident il devient habituel de penser que la manière de communier c’est
‘debout dans la main’, la tradition étant un ‘reste d’intégrisme’. Ces 40 ans
n’ont donc pas suffi pour appliquer l’indult c’est-à-dire remettre en vigueur
la norme sainte ? A Rome même, il est vrai, la jurisprudence de
Le n° 57 « Si,
d’un côté, les normes reconduisent au caractère apostolique de l’Eucharistie,
de l’autre c’est surtout la sainteté de celle-ci qui exige de telles normes :
il faut s’approcher du Très Saint Sacrement avec le plus grand respect. On peut
dire que c’est pour cela que les prêtres sont consacrés » s’inspire de
Jean-Paul II rappelant que c’est le prêtre « qui a le privilège de toucher les Saintes Espèces et de les distribuer
de ses mains » (Dominicæ Cenæ).
S’éclaire ainsi le n° 58 : « Certaines réponses considèrent que le
non-respect des normes est dû à des défauts présumés, intrinsèques à
3- «La chose la
plus horrible dans notre Monde aujourd’hui, c’est la communion dans la
main » : Mère Thérésa (23 03 89 The Wanderer, Pahistan))
Il faut donner toute sa portée à ce cri de la sainte mondialement connue
par sa charité et sa lutte contre l’élimination des bébés dans le sein de leur
mère. L’enjeu de la manière de communier est bien plus que disciplinaire,
culturel ou dogmatiquement abstrait : il est pastoral au sens plein puisqu’il
touche au salut des âmes, même -et surtout- si ce n’est qu’à la longue.
Bien des pasteurs, en dehors de toute présence hiérarchique, font de plus
en plus le constat que l’habitude de communier dans la main engendre une dé-réalisation
de
Sens du sacré, Foi au Verbe fait chair, rapport au Sacerdoce, cohérence
morale, apostolat concret et non seulement virtuel, les 5 « déficits » pointés
par l’Instrumentum sont, entre autres mais particulièrement, liés à la manière
de communier qui touche directement au rapport intime de l’âme unie au corps,
avec Dieu présent aux espèces consacrées, rapport qui est le foyer intime d’où
émane la qualité de grâce ou pas des 5 point évoqués. En négligeant la
distinction classique « sacramentum tantum » (le sacrement extérieur), « res et
sacramentum » (toute la réalité du sacrement) et « res tantum » (la grâce
agissant en fruits de vie), on s’est focalisé sur la validité et la dignité
formelles des célébrations, oubliant que le sacrement, fût il reçu validement
et honnêtement, ne produit pas ipso facto ses fruits de vie, dans le fidèle
mais à proportion des dispositions intimes de son âme, lesquelles tant que nous
sommes sur terre, sont aidés ou non et s’expriment par celles du corps. Ainsi,
la logique normale de l’humilité comprend qu’on se mette (sauf handicap…) à
genoux devant
L’Église est essentiellement Tradition Apostolique ; non simplement pour
garantir une continuité historique avec les pères fondateurs d’une association
mais pour faire vivre chaque génération de l’enseignement du Christ au Douze
pour nous protéger de l’erreur et l’illusion religieuse et nous faire grandir
dans l’union à Lui.
On ne manipule pas impunément Dieu comme un objet.
Inversement, et l’expérience a été faite depuis plusieurs années, lorsque
la pratique apostolique de la réception de
Dans son premier message Benoit XVI dit : « l'Eucharistie sera également au
cœur de
a- Philippe
de Villiers a dit la vérité, il doit
être exécuté !
Du « Le Bulletin d’André Noël »
N° 1966
Que nous soyons face à une
offensive d’envergure du terrorisme islamiste est une évidence depuis le
11 septembre 2001. La guerre s’amplifie.
Sa portée nouvelle tient à la fois au nombre des attentats – de
à New York. S’ils étaient, certes, d’origine pakistanaise par
leurs parents, ils étaient aussi sujets de Sa Majesté, puisque nés sur le sol
anglais. Si bien que le contrôle aux frontières, même s’il se révélait
efficace, s’avère ici inapplicable à l’égard de terroristes déjà sur place
comme une cinquième colonne.
C’est dans ce contexte que Philippe de Villiers, président du Mouvement pour
C’était là une
initiative bien venue procédant d’une analyse assez juste de la
situation. C’est le devoir d’un
homme politique responsable que de prévenir ses concitoyens de l’ampleur du
danger qui les guette. On aurait aimé, évidemment, que cet appel à la
mobilisation vînt sinon du chef de l’Etat lui-même, tout au moins du
gouvernement ; malheureusement, ils rassurent
le bon peuple qui serait à l’abri, à les en croire, derrière
la ligne Maginot du plan Vigipirate, « renforcé» il est vrai…
Face à la guerre que nous fait l’islamisme, comme lors de
toute guerre, il y a aussi ceux qui
appellent à la démobilisation, complices naïfs ou conscients de nos
adversaires. Ainsi, tandis qu’Hitler mobilisait en réarmant l’Allemagne en dépit des traités et annonçait ses
projets hégémoniques, nous avions en France des pacifistes assurant que la
guerre ne nous menaçait pas et
qu’on finirait bien par amadouer le chancelier belliqueux en s’arrangeant avec
lui, le péril n’étant pas
démontré par les sinistres augures d’un prochain conflit. On sait ce qu’il en
advint et de combien de morts fut payé cet
attentisme complice. Il en va de même aujourd’hui.
A peine Philippe de Villiers avait-il prononcé ces mots que le
MRAP annonçait qu’il allait « porter
plainte pour incitation à la haine raciale contre le président du Mouvement
pour
« raciale ». Néanmoins, Mouloud Aounit, président de cette
organisation expliquait : « Nous ne
pouvons pas laisser se banaliser ce type de propos guerriers qui, au-delà de
leur caractère irresponsable, représentent une véritable incitation à la haine,
au racisme, à l'exclusion. » En outre, il devait adresser un courrier au
président du Conseil supérieur de l'audiovisuel
(CSA), pour « regretter qu'il ne se
soit pas manifesté ».
« Nous demandons au
CSA d'intervenir auprès des chaînes de télévision publiques et privées, afin de
leur rappeler les règles éthiques, les lignes qui ne doivent pas être franchies
en matière de racisme », a déclaré
Mouloud Aounit. C’est un appel à
la censure, une atteinte à la liberté d’expression visant à paralyser Philippe de Villiers et d’autres devant le danger mortel qui nous
menace. Le Parti socialiste annonçait aussitôt
qu’il apportait son soutien à l'initiative du MRAP. Cet appui n’a pas
impressionné le président de MPF
qui persiste et signe, à la feinte indignation du PS qui note que Villiers « confirme ses propos tenus le 16 juillet
dernier, d'une rare violence à l'égard de l'islam et de nos concitoyens de
confession musulmane ».
Rien de nouveau sous le soleil : ainsi a-t-on toujours traité
ceux qu’on appelait « les prophètes de malheur » qui disaient la vérité au
peuple précisément pour leur éviter le malheur qui s’annonçait.
Sur le fond, on remarquera que nul
n’a réfuté l’analyse de Philippe de Villiers. Personne n’a osé dire, après la série d’attentats que le
terrorisme islamiste ne nous faisait nullement la guerre. Qu’il soit
incontestable que l’Islam est bien « le terreau de l’islamisme », c’est une
évidence : sans Islam, pas d’islamisme et c’est dans celui-là que les
terroristes puissent leur sanglante inspiration. Quant aux mesures préconisées,
certaines sont déjà en œuvre (les Renseignements généraux ont leurs
informateurs dans les mosquées), d’autres sont légalement possibles, comme
fermer nos frontières, et proposer d’« envahir les quartiers islamistes » n’est
pas plus « scandaleux » que le « nettoyage au Karcher » de tel quartier de St
Denis, selon la formule de Nicolas Sarkozy, ministre de
C’est pourquoi, pour
crier « Haro ! » sur Philippe de Villiers, il leur faut trouver autre
chose : la récurrente accusation de « racisme » qui a déjà été constamment
utilisée contre Le Pen, sans pour autant faire mouche au point de l’empêchent
d’être présent au second tour de la présidentielle. Une remarque au passage : Villiers a toujours pris soin de se
distinguer de Jean-Marie Le Pen pour se disculper de l’accusation de racisme.
Cette précaution ne sert à
rien : dès qu’il énonce les mêmes vérités que le président du
Front national, il subit le même sort.
Le Pen ne lui en veut pas qui lui a exprimé sa solidarité face à la cabale dont
il est victime.
Bien entendu, on ne saurait accuser tous les musulmans de
France d’être du bois dont on fait les terroristes, ni même d’être des
islamistes. Villiers n’a pas dit cela
non plus en soulignant que l’Islam est le « terreau » de l’islamisme.
Si l’on nous assure que 99% des musulmans de France sont
hostiles aux terroristes islamistes, nous le croyons volontiers.
Ne connaissons-nous pas tous dans notre voisinage des
musulmans on ne peut plus pacifiques et sympathiques, respectueux de nos lois.
Mais que ce chiffre important suffit au bonheur de nos dirigeants, ça ne nous
rassure pas pour autant. Ils sont environ 5 millions dans notre pays si
seulement 1% d’entre eux succombent aux sirènes islamistes et versent dans le
terrorisme, nous aurons… 50 000 supporters des terroristes, avec 0,5%, 25 000
et 0,1%, 5 000. Réjouissons- nous certes des 99,9% de musulmans tranquilles,
mais inquiétons-nous d’abord des 0,1% de terroristes potentiels ! C’est plus
qu’il n’en faut pour mettre
L’histoire n’est pas un éternel recommencement, mais il lui arrive de se répéter car,
par-delà les temps et les circonstances, la nature humaine reste identique à
elle-même. Nous avons déjà fait allusion à la guerre 39-40. Mais il en est
d’autres ! La guerre d’Algérie a
été perdue par la faute des politiques alors que sur le terrain, les militaires avaient gagné. Mais plus encore que les politiques, ce sont les
campagnes contre la « sale guerre » qui ont provoqué notre défaite. On peut
dire la même chose de la guerre du
Vietnam. C’est la classe politico-médiatique qui trahit, démobilise et
accuse ceux qui sont prêts à se battre pour leur pays, leur âme et leur foi. Les islamistes n’ont pas meilleurs alliés que nos politiques.
Le Bulletin d’André Noël Synthèse Hebdomadaire
N° 1966
a-A Saint Eloi, à
Bordeaux.
Après avoir rapidement énuméré, avec joie et actions de
grâces, toutes les cérémonies qui se
sont déroulées cette année dans l’Eglise Saint Eloi à Bordeaux, l’abbé Philippe
Laguerie, dans son éditorial, écrit :
« Objections votre honneur :
il vous manque confirmations et ordinations, histoire de parler de l’avenir, et
de me pousser à des révélations indiscrètes. Mais vous ne m’aurez pas aussi
facilement que cela. Si l’année 2004-2005 nous a permis de tenir et de
prospérer, l’année 2005-2006 devrait
normalement apporter des solutions et pas mal de surprises ».
Je retiens et attends avec impatience cette fin d’année.
Allez ! Disons : Octobre 2005.
les
Dominicaines enseignantes du Saint Nom de Jésus ont dignement, et joyeusement,
fêté l’ anniversaire de leur arivée à Fanjeaux sur les terres de saint
Dominique. C’était un « 2 juillet 1975 ».
2 juillet 1975, 2
juillet 2005, 30 ans de présence, de labeur, de prière, d’éducation auprès des
jeunes filles de nos familles de France.
La fête eut lieu un 16 juillet 2005.
Monsieur l’abbé Simoulin fit le sermon, devant Mgr Fellay et
toutes les religieuses de
Vous pouvez lire le sermon sur la « Porte Latine ».
H- Autriche : le cardinal Schönborn, Archevêque de Vienne
nie la théorie de l’Evolution.
Le Figaro (page 3) du
Vendredi 15 juillet conteste la position du cardinal.
Autriche. Vienne : Maurin Picard
La querelle sur le monopole de la raison qui depuis Galilée
divise l’Eglise et la science1
a connu ces derniers jours un surprenant regain. Dans une tribune publiée
le 7 juillet par le New York limes, le cardinal autrichien Christoph Schönborn
affirme que les théories darwinistes, selon lesquelles l’évolution serait
« un processus spontané de variations aléatoires
et de sélection naturelle », faisaient « fausse route ».
Mgr Schönborn, un des plus influents prélats du Vatican,
remet en cause la compatibilité entre la théorie de l’évolution telle qu’énoncée
par l’Anglais Charles Darwin en 1859
2et la foi catholique. « Tout
système de pensée qui nie ou cherche à réfuter les preuves écrasantes, en
biologie, d’une intelligence organisatrice, assure l’archevêque de Vienne,
est de l’idéologie, pas de la science ».Ces propos étonnent les experts3,
pour qui l’Eglise s’était rangée derrière la science4.
Pour preuve, une lettre de Jean Paul II datant de 1996 qui reconnaissait que
celle-ci était « plus qu’une simple hypothèse ».
C’est
bien contre cet « évolutionnisme » que s’insurge Mg Schönborn.
Jean-Paul II aurait bien commis cet écrit « vague et secondaire »
mais il aurait publié en 1985 un texte plus important. Les théories
scientifiques qui nient l’existence d’un « dessein » en lui
substituant « la simple conjonction de la chance et du hasard »
constituent « une abdication de l’intelligence humaine »,
écrivait le pape polonais.
Ces
déclarations laissent entrevoir un rapprochement doctrinal entre le Vatican
et les thèses des chrétiens évangélistes américains, adeptes du « créationnisme ».
Ce fondamentalisme biblique repose sur le principe que l’homme a été créé
par Dieu à son image5.
Bien que le Vatican ait refusé d’endosser la tribune de Mgr Schönborn, le
prélat autrichien prétend que le futur Pape, quelques semaines avant son intronisation,
l’avait assuré de son soutien6.
Christoph Schönborn, soixante ans, est une figure morale respectée en Autriche
et un proche de Benoît XVI. Son nom a été évoqué pour prendre la tête de la
toute-puissante Congrégation de la doctrine et de la foi.
Face
à la tempête soulevée par ses propos, il s’est dit « incompris »
et a voulu se démarquer des groupes fondamentalistes américains.
« Le
cardinal Schönborn doit corriger le tir au plus vite, estime Hubert Feichtlbauer,7un
journaliste catholique autrichien. Il a franchi la ligne rouge en disant
aux scientifiques ce qu’ils devaient enseigner. C’est aussi choquant que si
un chercheur disait détenir la preuve que Dieu n’existe pas. »
Les
thèses créationnistes, répandues aux États-Unis, au Canada ou en Australie,
commencent à essaimer en Europe. La ministre néerlandaise de l’Éducation,
Maria van der Hoeven, connue pour son scepticisme envers le darwinisme, vient
de susciter un grand émoi en proposant d’organiser un débat sur l’enseignement
des théories de l'évolution. En Serbie, l’an passé, la ministre de
1-Cette présentation sent l’idéologie.
Exactement il aurait fallu écrire : « qui divise la science instrumentalisée
par l’athéisme de la science idéologiquement neutre, depuis la récupération
par les penseurs anti-Église Catholique de la condamnation de Galilée »
2- Darwin : « je
crois à la sélection naturelle, non parce que je peux prouver,
en aucun cas particulier, que cela a changé une espèce en une autre, mais
parce que cela groupe et explique bien un groupe de faits dans la classification,
l’embryologie, la morphologie, les organes rudimentaires, la succession et
la distribution géologique » (Lettre
écrite en 1861, conservée
au British Museum, A. DD. MS.
3-Les experts ? lesquels ? les scientifiques dans diverses
branches toujours plus nombreux à constater que l’évolution est une pure hypothése
de moins en moins crédible, et qui sont mis à l’ombre par les tenant de la
pensée correcte ou les quelques scientifiques inféodés au pouvoir culturel
en place ? Le professeur Paul Lemoine (Muséum de Paris) dans l’Encyclopédie
Française, consacrée aux êtres vivants, écrit : « de la lecture du tome IV de cette encyclopédie,
il ressort que la théorie de l’évolution semble à la veille d’être abandonnée…il
s’agit d’un dogme que tout le monde continue à enseigner ; mais chacun
dans sa spécialité constate qu’aucune des explications fournies ne peut subsister ».
Et l’Encyclopédie Française de conclure : « Il
résulte de cet exposé que la théorie de l’évolution est impossible. Au fond,
malgré les apparences, personne n’y croit plus et l’on dit… parce que c’est
un langage conventionnel admis et presque obligatoire dans le monde scientifique.
L’évolution est une sorte de dogme auquel les prêtres ne croient plus mais
qu’ils entretiennent pour leur peuple… »
Dominique
Tassot (A l’image de Dieu, éd St Albert-Téqui 1991, pp 181-1991)
rappelle : « Le fameux article 6 de
« Si l’époque s’avère
plus impitoyable et déshumanisée qu’aucune de celles qui l’ont précédée, si le
monde ressemble plus aujourd'hui à un champ de bataille qu’à un chantier, nous
le devons en grande partie à la théorie de l’Évolution. C’est en lisant Darwin
que le séminariste Joseph Djougatchvili (Staline) perdit la foi. Le titre de
‘Mein Kampf’ est sans doute inspiré du sous-titre «
-Jay GOULD, au
demeurant marxiste et évolutionniste, devait reconnaître : « les
arguments biologiques pour le racisme peuvent avoir été répandus avant 1859,
mais ils se multiplièrent par cent ou par mille avec l’acceptation de la
théorie de l’évolution » (Ontogeny & Philogeny, Harvard
Press 1977, p. 127). » ■
4 Quelle théologie ! l’Église sert
Dominique
Tassot (A l’image de Dieu, éd St Albert-Téqui 1991, pp 181-1991)
rappelle : « L’Évolution se présente comme l’histoire de la vie. Ses
preuves devaient donc se trouver et dans l’histoire de la terre, et dans
l’étude des êtres vivants. Les formes ancestrales nous sont connues par les
fossiles. Beaucoup croient donc que les paléontologistes détiennent la preuve
de l’Évolution. II n'en est rien, les spécialistes le savent et c’est « le
secret professionnel de la paléontologie » (Stephen Jay Gould dixit, Ontogeny
& Philogeny, p.201) : on n’a jamais trouvé les espèces
intermédiaires que Darwin attendait.
« Tournons-nous
maintenant vers les biologistes. Avec les découvertes de la biologie
moléculaire, depuis 1950, on pourrait imaginer que les preuves n’ont pas manqué
de se préciser : les faits sont mieux connus à mesure que la science
progresse. Or voici la conclusion que nous livre G. Sermonti, Président de
l’Association italienne de Génétique, professeur de génétique à l'Université de
Pérouse et Directeur de la « Rivista di Biologia » : « Il
n’y a pas eu transformation du simple au complexe, c’est là la révélation de la
biologie moderne. La complexité d’un microbe n’est pas inférieure à celle d’une
plante ou d’un animal » (Dopo Darwin, Rusconi, Milan 1980
,Introduction).
« Ainsi
non seulement l’Évolution n’a pas été observée (on n’a jamais vu apparaître un
organe nouveau), mais elle s’avère impossible. Comment alors se fait-il qu’elle
ait trouvé d’ardents défenseurs ? Un des plus célèbres d’entre-eux, Sir
Julian Huxley, ancien Président de l’UNESCO, s’en est ouvert un jour dans une
émission de télévision en déclarant : « Nous avons tous sauté sur
l’Origine (des Espèces, de Darwin), parce que la notion de Dieu faisait
obstacle à nos mœurs sexuelles » (James Kennedy, Magouilles et
boulettes évolutionnistes CBE 1989,p.17). Cette confession d’un impénitent
nous ramène au coeur de la question. La volonté commande l’intelligence.
Choisir le transformisme, pour ceux qui y adhèrent consciemment, c’est choisir
une vision du monde dans laquelle la frontière entre le bien et le mal puisse
être déplacée, dans laquelle les impératifs moraux puissent être adaptés. Choix
religieux s’il en est, puisqu’il conditionne notre relation avec les choses
avec les êtres et avec Dieu. Choix passionnel qui explique pourquoi le souci de
rationalité déserte aussi facilement le camp transformiste : la vérité n’est
pas le but de leur science.
« A ceux
qui ont fait ce choix nous ne pouvons que répéter ce que le biologiste W.R.
Thompson écrivait dans sa préface à la réédition de l’Origine des Espèces,
en 1956 : « le succès du darwinisme s’est accompagné d’un déclin
de l’intégrité scientifique » (New Challenging, Everymann
Library n°811, 1956 p.17). Le recours systématique à la fraude, à l’argument
d’autorité, et à la fiction, ôte toute valeur objective aux théories
évolutionnistes. Que ceux qui se reconnaissent dans ces théories, veuillent au
moins cesser de les imposer au nom de la raison, surtout aux enfants qui n’ont
à leur opposer aucune information contraire. »
5- Quelle malhonnêteté intellectuelle visant à discréditer sans
examen les propos de Schönborn ! procédé achi connu que celui d’attribuer
à des groupes sectaires ce qui est l’enseignement religieux normal de l'Église.
Le Figaro n’a donc pas honte d’engager des plumes soviétoïdes ?
6 -Pourquoi rapporter au conditionnel ce qu’a dit Schönborn ?
pour le faire suspecter de mensonge ? il suffit d’avoir lu Ratzinger
pour saisir que le Cardinal n’a pas parlé en l’air. D’ailleurs Benoît XVI a
dédclaré pendant l’homélie d’inauguration du 24/04/2005, alors que le thème
du prêche ne s’y prêtait pas directement, et c’est donc volontairement qu’il
l’a fait : « Nous ne sommes pas le produit accidentel et dépourvu
de sens de l’évolution »
7 -Qui c’est ce sribouillard lambda ? pourquoi le mettre à
niveau avec un esprit des plus qualifiés et informés qu’est le Card. Schönborn ?
Pauvre Figaro, en être réduit à ça !
8 -Au passage quel aveu : ce qui compte n’est
pas la vérité scientifique mais le maintien du pouvoir culturel en place au
long des générations. Dominique Tassot (A l’image de Dieu, éd St Albert-Téqui
1991, pp 181-1991) nous aide à comprendre : « Qui contrôle le passé,
contrôle le présent » écrivait Orwell, signifiant par
là que les usurpateurs règnent en falsifiant
l'histoire de leur avènement. En élargissant le cadre, on pourrait dire :
« Qui contrôle
9On
lira avec profit du P. Boulet « Création et Déremption » aux éditions
CLD (22,87 euros) qui fait le point sur ce que vaut scientifiquement ( au
sens exact du temps) la théorie hypothétique toujours plus infirmée par les nouvelles découvertes, de « l’évolution »,
ce qu’elle vaut sur le plan métaphysique et philosophique, et sur le plan
théologique pourquoi il est impossible de christianiser la soi disante « évolution ».
On pourra également se mettre utilement au courant sur ces trois points de
vue par la publication très accessible et solidement étayée du Centre d’Etudes
et de Prospective sur la science, faite par des scientifiques : le CEP
4 rue de Beauvais 91410 Saint Cyr sous Dourdan.
[1] Cette présentation sent l’idéologie. Exactement il aurait fallu
écrire : « qui divise la science instrumentalisée par l’athéisme de
la science idéologiquement neutre, depuis la récupération par les penseurs
anti-Église Catholique de la condamnation de Galilée »
[2]
Darwin : « je crois
à la sélection naturelle, non parce que je peux prouver, en aucun cas
particulier, que cela a changé une espèce en une autre, mais parce que cela
groupe et explique bien un groupe de faits dans la classification,
l’embryologie, la morphologie, les organes rudimentaires, la succession et la
distribution géologique » (Lettre
écrite en 1861, conservée au
British Museum, A. DD. MS.
[3] Les experts ?
lesquels ? les scientifiques dans diverses branches toujours plus nombreux
à constater que l’évolution est une pure hypothése de moins en moins crédible,
et qui sont mis à l’ombre par les tenant de la pensée correcte ou les quelques
scientifiques inféodés au pouvoir culturel en place ? Le professeur Paul
Lemoine (Muséum de Paris) dans l’Encyclopédie Française, consacrée aux
êtres vivants, écrit : « de
la lecture du tome IV de cette encyclopédie, il ressort que la théorie de l’évolution
semble à la veille d’être abandonnée…il s’agit d’un dogme que tout le monde
continue à enseigner ; mais chacun dans sa spécialité constate qu’aucune
des explications fournies ne peut subsister ». Et l’Encyclopédie
Française de conclure : « Il
résulte de cet exposé que la théorie de l’évolution est impossible. Au fond,
malgré les apparences, personne n’y croit plus et l’on dit… parce que c’est un
langage conventionnel admis et presque obligatoire dans le monde scientifique.
L’évolution est une sorte de dogme auquel les prêtres ne croient plus mais
qu’ils entretiennent pour leur peuple… »
Dominique Tassot (A l’image de Dieu, éd St
Albert-Téqui 1991, pp 181-1991) rappelle : « Le fameux article 6 de
« Si l’époque s’avère plus impitoyable et
déshumanisée qu’aucune de celles qui l’ont précédée, si le monde ressemble plus
aujourd'hui à un champ de bataille qu’à un chantier, nous le devons en grande
partie à la théorie de l’Évolution. C’est en lisant Darwin que le séminariste
Joseph Djougatchvili (Staline) perdit la foi. Le titre de ‘Mein Kampf’ est sans
doute inspiré du sous-titre «
[4] Quelle
théologie ! l’Église sert
Dominique Tassot (A l’image de Dieu, éd St
Albert-Téqui 1991, pp 181-1991) rappelle : « L’Évolution se présente
comme l’histoire de la vie. Ses preuves devaient donc se trouver et dans
l’histoire de la terre, et dans l’étude des êtres vivants. Les formes
ancestrales nous sont connues par les fossiles. Beaucoup croient donc que les
paléontologistes détiennent la preuve de l’Évolution. II n'en est rien, les
spécialistes le savent et c’est « le secret professionnel de la
paléontologie » (Stephen Jay Gould dixit, Ontogeny & Philogeny,
p.201) : on n’a jamais trouvé les espèces intermédiaires que Darwin
attendait.
« Tournons-nous maintenant vers les
biologistes. Avec les découvertes de la biologie moléculaire, depuis 1950, on
pourrait imaginer que les preuves n’ont pas manqué de se préciser : les
faits sont mieux connus à mesure que la science progresse. Or voici la
conclusion que nous livre G. Sermonti, Président de l’Association italienne de
Génétique, professeur de génétique à l'Université de Pérouse et Directeur de la
« Rivista di Biologia » : « Il n’y a pas eu
transformation du simple au complexe, c’est là la révélation de la biologie
moderne. La complexité d’un microbe n’est pas inférieure à celle d’une plante
ou d’un animal » (Dopo Darwin, Rusconi, Milan 1980
,Introduction).
« Ainsi non seulement l’Évolution n’a pas été
observée (on n’a jamais vu apparaître un organe nouveau), mais elle s’avère
impossible. Comment alors se fait-il qu’elle ait trouvé d’ardents
défenseurs ? Un des plus célèbres d’entre-eux, Sir Julian Huxley, ancien
Président de l’UNESCO, s’en est ouvert un jour dans une émission de télévision
en déclarant : « Nous avons tous sauté sur l’Origine (des Espèces,
de Darwin), parce que la notion de Dieu faisait obstacle à nos mœurs sexuelles »
(James Kennedy, Magouilles et boulettes évolutionnistes CBE 1989,p.17).
Cette confession d’un impénitent nous ramène au coeur de la question. La
volonté commande l’intelligence. Choisir le transformisme, pour ceux qui y
adhèrent consciemment, c’est choisir une vision du monde dans laquelle la
frontière entre le bien et le mal puisse être déplacée, dans laquelle les
impératifs moraux puissent être adaptés. Choix religieux s’il en est, puisqu’il
conditionne notre relation avec les choses avec les êtres et avec Dieu. Choix
passionnel qui explique pourquoi le souci de rationalité déserte aussi
facilement le camp transformiste : la vérité n’est pas le but de leur science.
« A ceux qui ont fait ce choix nous ne
pouvons que répéter ce que le biologiste W.R. Thompson écrivait dans sa préface
à la réédition de l’Origine des Espèces, en 1956 : « le
succès du darwinisme s’est accompagné d’un déclin de l’intégrité scientifique »
(New Challenging, Everymann Library n°811, 1956 p.17). Le recours
systématique à la fraude, à l’argument d’autorité, et à la fiction, ôte toute
valeur objective aux théories évolutionnistes. Que ceux qui se reconnaissent
dans ces théories, veuillent au moins cesser de les imposer au nom de la
raison, surtout aux enfants qui n’ont à leur opposer aucune information
contraire. » ■
[5] Quelle
malhonnêteté intellectuelle visant à discréditer sans examen les propos de
Schönborn ! procédé achi connu que celui d’attribuer à des groupes
sectaires ce qui est l’enseignement religieux normal de l'Église. Le Figaro n’a
donc pas honte d’engager des plumes soviétoïdes ?
[6] Pourquoi rapporter
au conditionnel ce qu’a dit Schönborn ? pour le faire suspecter de
mensonge ? il suffit d’avoir lu Ratzinger pour saisir que le Cardinal n’a
pas parlé en l’air. D’ailleurs Benoît XVI a dédclaré pendant l’homélie
d’inauguration du 24/04/2005, alors que le thème du prêche ne s’y prêtait pas
directement, et c’est donc volontairement qu’il l’a fait : « Nous ne
sommes pas le produit accidentel et dépourvu de sens de l’évolution »
[7] Qui c’est ce
sribouillard lambda ? pourquoi le mettre à niveau avec un esprit des plus
qualifiés et informés qu’est le Card. Schönborn ? Pauvre Figaro, en être
réduit à ça !
[8] Au passage quel aveu : ce qui compte n’est pas la vérité scientifique
mais le maintien du pouvoir culturel en place au long des générations.
Dominique Tassot (A l’image de Dieu, éd St Albert-Téqui 1991, pp
181-1991) nous aide à comprendre : « Qui contrôle le passé, contrôle
le présent » écrivait Orwell, signifiant par
là que les usurpateurs règnent en falsifiant l'histoire de leur
avènement. En élargissant le cadre, on pourrait dire : « Qui contrôle
9 On lira avec profit du P. Boulet « Création et
Déremption » aux éditions CLD (22,87 euros) qui fait le point sur ce que
vaut scientifiquement ( au sens exact du temps) la théorie hypothétique
toujours plus infirmée par les nouvelles
découvertes, de « l’évolution », ce qu’elle vaut sur le plan métaphysique
et philosophique, et sur le plan théologique pourquoi il est impossible de
christianiser la soi disante « évolution ». On pourra également
se mettre utilement au courant sur ces trois points de vue par la publication
très accessible et solidement étayée du Centre d’Etudes et de Prospective sur la
science, faite par des scientifiques : le CEP 4 rue de Beauvais 91410
Saint Cyr sous Dourdan.