« Les Nouvelles

de

Chrétienté »

n° 15

Le 29 juillet

 

 

Sommaire

A-L’allocution du Pape

B- Rome: "Incident" diplomatique entre le Saint-Siège et Israël

C- Val d'Aoste: Dialogue de Benoît XVI avec les prêtres

D- Le pape est maintenant à Castel Gondolfo

E- Rome et le synode d’octobre sur l’Eucharistie

F- France : Politique

Philippe de Villiers a dit la vérité,  il doit être exécuté !

 

G- France : Religion

a-A Saint Eloi, à Bordeaux.

b-Les trente ans de Fanjeaux.

 

H- Autriche : le cardinal Schönborn, Archevêque de Vienne,  nie la théorie de l’Evolution

 

 

 

 A- L’allocution du Pape

Nous publions ci-dessous le texte de l’Angelus que Benoît XVI a prononcé,  le dimanche 24 juillet.


Chers frères et sœurs !

Tout d'abord un mot de remerciement cordial pour les paroles qui m'ont été adressées par l'évêque d'Aoste, Mgr Giuseppe Anfossi. Il a parlé à juste titre des joies de cette vie, de la beauté des créatures et du Créateur, mais il a également parlé des souffrances : nous constatons la violence, la force de la haine dans le monde et nous en souffrons. Nous confions toutes nos souffrances et les souffrances du monde à la bonté de notre Seigneur. Et nous trouvons également de la force en pensant aux grandes figures des saints qui ont vécu leur vie dans des circonstances semblables et qui nous indiquent la voie à suivre. Commençons par le saint de demain, l'apôtre saint Jacques, frère de Jean, qui a été le premier martyr parmi les apôtres. Il était l'un des trois plus proches disciples du Seigneur et il a participé à la fois à la Transfiguration sur le Mont Thabor – avec sa beauté où apparaissait la splendeur de la divinité du Seigneur –, et à l'inquiétude, à l'angoisse du Seigneur sur le Mont des Oliviers. Il a ainsi également appris que le Fils de Dieu, pour porter le poids du monde, a fait l'expérience de toute notre souffrance et qu'il est solidaire avec nous. Vous savez que les reliques de saint Jacques sont vénérées dans le célèbre sanctuaire de Compostelle, en Galicie, en Espagne, but d'innombrables pèlerins provenant de toutes les régions d'Europe. Hier, nous avons commémoré sainte Brigitte de Suède, patronne de l'Europe. Le 11 juillet dernier, nous avons célébré saint Benoît, autre grand patron du « vieux continent » et, comme vous le savez, mon patron depuis que j'ai été élu au ministère de Pierre. En contemplant ces saints, il est naturel de s'arrêter pour réfléchir, précisément en ce moment historique, avec tous ses problèmes, sur la contribution que le christianisme a offerte et continue d'offrir à la construction de l'Europe.

Je voudrais le faire en retournant par la pensée au pèlerinage que mon bien-aimé prédécesseur, le serviteur de Dieu Jean-Paul II fit, en 1982, à Saint-Jacques-de-Compostelle, où il accomplit un « acte européen » solennel au cours duquel il prononça ces paroles mémorables d'une grande actualité, que je répète à présent: « Moi, évêque de Rome et pasteur de l'Eglise universelle, de Saint-Jacques je te lance, ô vieille Europe, un cri plein d'amour : Rencontre-toi de nouveau. Sois toi-même. Découvre tes origines. Ravive tes racines. Revis ces valeurs authentiques qui firent glorieuse ton histoire et bienfaisant ta présence dans les autres continents » (Insegnamenti, vol. V/3, 1982, p. 1260). Jean-Paul II lança alors le projet d'une Europe consciente de son unité spirituelle qui s'appuie sur le fondement des valeurs chrétiennes. Il revint sur ce thème à l'occasion de la Journée mondiale de la Jeunesse en 1989, qui se déroula précisément à Saint-Jacques de Compostelle. Il souhaita une Europe sans frontières, qui ne renie pas les racines chrétiennes qui l'ont fait naître et ne renonce pas à l'humanisme authentique de l'Evangile du Christ ! (Homélie lors de la Messe dans la Basilique de Covadonga, cf. Insegnamenti, vol. XII/2, 1989, p. 328). Son appel est particulièrement actuel à la lumière des événements récents du continent européen !

Dans moins d'un mois, je me rendrai moi aussi en tant que pèlerin dans une cathédrale européenne historique, celle de Cologne, où les jeunes se sont donnés rendez-vous pour leur XXe Journée mondiale. Prions afin que les nouvelles générations, en puisant leur sève vitale dans le Christ, sachent être dans les sociétés européennes un ferment d'humanisme renouvelé, dans lequel la foi et la raison coopèrent, à travers un dialogue fécond, à la promotion de l'homme et à l'édification de la paix authentique. Nous le demandons à Dieu par l'intercession de la Très Sainte Vierge Marie, qui veille comme Mère et Reine sur le chemin de toutes les nations.

Bon dimanche ! Bonne semaine ! Bonnes vacances !

 

B- Rome: "Incident" diplomatique entre le Saint-Siège et Israël

Etonnement! Mais tout rentre dans l'ordre après une mise au point.

Rome, 26 juillet 2005. Le Saint-Siège et Israël ont frôlé lundi l'incident diplomatique. Le nonce apostolique en Israël a du reste été convoqué le 25 juillet 2005 au ministère des Affaires étrangères à Jérusalem. Motif: lors de l'Angélus du 24 juillet, le pape avait condamné les attentats qui ont frappé l'Egypte, la Turquie, l'Irak et la Grande-Bretagne. Mais il avait omis de condamner l'attaque de Netanya du 12 juillet.

Après l’Angelus, Benoît XVI a fait allusion aux récents attentats. Mais il n’a  pas fait explicitement mention d'Israël et notamment de l'attentat suicide du 12 juillet 2005 dans la station balnéaire israélienne de Netanya. Il n'a ce jour-là pas non plus envoyé de message de condoléances aux autorités locales, contrairement à ce qu'il avait fait pour les attentats de Londres, de Charm-El-Cheikh et de Kusadasi en Turquie.

Voici le texte du Pape : 



 « Ces jours de calme et de repos ont eux aussi été troublés par les tragiques nouvelles des exécrables attentats terroristes qui ont semé la mort, la destruction et la souffrance dans divers pays comme l'Egypte, la Turquie, l'Irak et la Grande-Bretagne. Tandis que nous confions à la bonté divine les défunts, les blessés et leurs proches, victimes de ces gestes qui offensent Dieu et l'homme, nous invoquons le Tout-Puissant afin qu'il arrête la main meurtrière de ceux qui les ont commis, mus par le fanatisme et la haine, et convertisse leurs cœurs à des pensées de réconciliation et de paix ».

Voici le communiqué de l'ambassade d'Israël près le Saint-Siège datant du 25 juillet.

"Suite à la condamnation exprimée par le pape Benoît XVI - après l'Angélus du dimanche 24 juillet - des attaques terroristes qui ont causé mort, destruction et souffrance en Egypte, en Turquie, en Irak et en Grande-Bretagne, le gouvernement d'Israël exprime son regret pour l'omission de la mention d'Israël parmi les pays touchés. Le gouvernement considère qu'une telle omission rend plus forts les extrémistes qui ne veulent pas la paix et qu'elle fragilise les modérés. Il pense juste et souhaitable que la condamnation de la part du pape des lâches actes terroristes qui touchent des civils innocents, doive faire aussi mention de l'Etat d'Israël, une des principales victimes du terrorisme islamique".

Les faits

Un kamikaze palestinien s'était fait exploser le 12 juillet à Netanya, tuant dans cette attaque deux Israéliens. Cette attaque était la première depuis la conclusion d'une trêve lors du sommet de Charm el Cheikh en février 2005. L'attentat avait été revendiqué par l'organisation palestinienne radicale Jihad islamique. Israël avait accusé une nouvelle fois l'Autorité palestinienne de ne rien faire "pour lutter contre le terrorisme". L'Autorité palestinienne, de son côté, avait pourtant elle aussi condamné cette attaque.

Le ministère des Affaires étrangères à Jérusalem a convoqué le même jour le nonce apostolique en Israël

En raison de cette omission, dans la journée du 25 juillet, le gouvernement israélien a exprimé son "regret" et pour cette raison, le ministère des Affaires étrangères à Jérusalem a convoqué le même jour le nonce apostolique en Israël.
 

La mise au point du porte-parole du Vatican:

"Le Saint-Siège condamne toute forme de terrorisme, quels qu'en soient les responsables et les victimes », devait en effet préciser Joaquin Navarro-Valls, porte-parole du Vatican.

Reste que le Vatican s'est étonné de la réaction israélienne.

Le porte-parole du Saint-Siège a précisé que "le grave attentat" de Netanya perpétré en Israël le 12 juillet dernier, "s'intégrait aussi dans cette condamnation globale et sans réserve du terrorisme". "Les paroles de Benoît XVI se référaient expressément aux attentats de 'ces jours-ci'", a répondu Joaquin Navarro Valls depuis les Combes d'Introd, dans la soirée du 25 juillet 2005.

Surprenante déformation

"Il est surprenant qu'on ait ainsi voulu déformer" l'intention du pape, a poursuivi le directeur de la Salle de presse vaticane, évoquant les "très nombreuses interventions de l'Eglise, du magistère du souverain pontife et enfin du pape Benoît XVI pour condamner toute forme de terrorisme", quels qu'en soient les responsables et les victimes.

"Evidemment, le grave attentat de Netanya de la semaine dernière, auquel se réfèrent les remarques des Israéliens, entre dans la condamnation générale et sans réserve du terrorisme", a conclu le porte-parole du Saint-Siège.

L’incident est clos…Mais

Reste à savoir, se demande l’Apic, dans sa note du 26 juillet 2005,  si l'incident deviendra prétexte pour Israël d'encore repousser un certain nombre d'accord avec le Saint-Siège. Depuis le mois de juillet 2004, le Vatican et l'Etat d'Israël ont repris des négociations interrompues depuis 10 ans, en vue de la conclusion d'un accord juridico-financier en ce qui concerne la propriété ecclésiastique, les exonérations fiscales sur le revenu des activités commerciales des communautés chrétiennes et le statut juridique de l'Eglise catholique. De ces trois points, c'est le dernier qui n'est pas encore pleinement résolu ».

C- Val d'Aoste: Dialogue de Benoît XVI avec les prêtres

 

Le pape a rencontré dans l'Eglise paroissiale d'Introd, le 25 juillet 2005, les  prêtres de la Vallée d'Aoste.  Dans son édition du 27 juillet 2005, "L'Osservatore Romano" a rendu d'ailleurs publics ces propos, en partie improvisés.

Autodestruction

Le pape a en effet dressé un tableau noir de la société occidentale, "un monde fatigué de sa propre culture, un monde arrivé au moment où il n'y a plus l'évidence de Dieu", qui vit "dans un climat de rationalisme qui se ferme sur lui-même, qui considère les sciences comme l'unique modèle de connaissance", tout le reste étant "subjectif". Ainsi, naturellement, a-t-il affirmé, "la vie chrétienne devient un choix subjectif, donc arbitraire et non plus la voie de la vie".

"Sans un Dieu concret, le monde s'autodétruit et l'évidence qu'un rationalisme clos, qui pense que par lui-même l'homme pourrait reconstruire le vrai monde meilleur, croît aussi". Or "ce n'est pas vrai", a insisté Benoît XVI. "Au contraire, s'il n'y a pas la mesure du Dieu vrai, l'homme s'autodétruit. Nous le voyons devant nos yeux", "l'égoïsme domine et détruit tout", a constaté le pape.

"Pour les gens, et surtout les responsables du monde, l'Eglise apparaît comme une chose antique", nos propositions semblent "inutiles". Aussi, les gens "se comportent comme s'ils pouvaient, voulaient vivre sans notre parole" et "pensent ne pas avoir besoin de nous", a ensuite regretté Benoît XVI.

 

D- Le pape est maintenant à Castel Gondolfo

L’après midi du 28 juillet, après un long séjour de repos en Val d'Aoste, Benoît XVI a quitté le chalet des Combes d'Introd. L'avion décolla d'Aoste à 17 h 30' pour atterrir une heure plus tard à Roma- Ciampino, d'où le Pape a rejoint la résidence de Castel Gandolfo.

Dimanche 31 juillet, le Saint-Père récitera l'Angélus dans la cour du palais pontifical et l'Audience générale hebdomadaire reprendra le mercredi 3 août.

 

 

E- Rome et le synode d’octobre sur l’Eucharistie.

 

L’instrumentum Laboris du Synode d’Ocrtobre 2005 sur l’Eucharistie : des ombres à la lumière.

1- L’ Instrumentum Laboris:  Une situation eucharistique à redresser

L’Instrumentum Laboris du 07/07/05, plan de travail pour le Synode d’octobre sur l’Eucharistie établi grâce aux 4500 réponses épiscopales est trop prolixe pour être commenté dans le cadre du journal. Néanmoins il est bon de relever par rapport à l’euphorisme quasi de commande qui marqua les 40 ans du Concile, une liberté de ton dans les constats nettement plus sérieuse. Les ombres concernent l’affaiblissement des rapports de l’Eucharistie avec 1) le sacerdoce hiérarchique institué par Jésus Christ 2) la Foi authentique 3) la conscience morale des fidèles 4) le sens missionnaire de la vie baptismale 5) le sens du sacré.

A titre d’exemple : (n°34) « des lacunes et des ombres dans la pratique de la Célébration Eucharistique, qui semblent avoir pour origine : un sens affaibli du sacré à propos du Sacrement. La sauvegarde de ce sens du sacré dépend fondamentalement de la conscience que l'Eucharistie est un Don et un Mystère, pour la mémoire de laquelle sont nécessaires des signes et des mots correspondant à la nature sacramentelle. Très souvent dans les réponses …sont signalés des actes qui portent atteinte au sens du sacré. Par exemple : … le consentement tacite dans l'élimination de certains gestes liturgiques parce que considérés comme trop traditionnels, tels que la génuflexion devant le Très Saint Sacrement ; une distribution impropre de la Communion dans la main, en-dehors de toute catéchèse adéquate… » ; (n° 40) « parfois sont diffusées des déclarations contraires à la transsubstantiation et à la présence réelle, comprise seulement en tant que symbole, et que certains comportements manifestent cette conviction de façon implicite. Comme de nombreuses réponses le font remarquer, il semble quelquefois que, dans la liturgie, certains agissent comme animateurs devant attirer l'attention du public sur leur propre personne, plutôt qu'en serviteurs du Christ appelés à conduire les fidèles à s'unir à Lui. Bien évidemment tout cela a une répercussion négative sur le peuple et risque ainsi de troubler sa compréhension et sa foi dans la présence réelle du Christ dans le sacrement ».

Le texte lie ces 5 points récurrents, trop nombreux à relever ici, avec la célébration correcte du sacrement. C’est dire l’enjeu du prochain Synode pour lequel Benoît XVI a demandé de prier et faire prier, notamment les enfants, enjeu dont le Pape est in fine l’acteur décisif.

Des propositions concrètes,  telle la révision des traductions … sont évoquées, plus souvent ce sont des « catéchèses » qui sont recommandées. Pourtant la pratique en Occident s’écroule (n° 6-7) : la masse pratique quand ça lui chante : que pourront donc faire, sans rappels opératoires nets, de seules « catéchèses » ? Ce que pressent le n° 58 : « Lorsque sont énoncées des orientations doctrinales ou des normes, il faut tenir compte d'un principe fondamental : tout comme une surévaluation de la maturité des fidèles peut avoir contribué à créer des difficultés pratiques dans l'introduction de la réforme, de même il ne faut pas sous-estimer la psychologie populaire ou la capacité des fidèles d'accepter le rappel aux vérités fondamentales ».

2- Un exemple typique : la Sainte communion.

Un exemple typique est celui de la manière de Communier. Une catéchèse adéquate (souhait du n°40) devrait rappeler que Paul VI (Mémoriale Domini 1969) a concédé et non pas promu la communion dans la main, sa volonté expresse étant de maintenir la seule loi traditionnelle et apostolique de : « [la Communion déposée dans la bouche] Cette façon de déposer la communion doit être conservée, non seulement parce qu’elle a derrière elle une tradition multiséculaire, mais surtout parce qu’elle exprime la révérence des fidèles envers l’Eucharistie… Aussi le Siège Apostolique exhorte-t-il de façon véhémente les évêques, les prêtres et les fidèles à se soumettre diligemment à la loi en vigueur une fois encore confirmée […] qu’il n’a pas paru opportun au Souverain Pontife de changer ».

A la fin de sa Lettre, Paul VI concède que des épiscopats puissent demander un indult (concession) en faveur de la communion dans la main dont le Pape jugera cas par cas. Indult : indulgence dérogatoire et non droit des fidèles. Ce que la Lettre Pastorale accompagnant Memoriale Domini précise (n°1284) : « Le St Père accorde que chaque évêque puisse (. doive) autoriser (. obliger) dans son diocèse l’introduction du nouveau rite » Ce que Mgr Laise commente : « il reste à considérer le sujet de l’autorisation, seul titulaire d’un droit subjectif : ce qui est concédé ici est l’autorisation de distribuer (. le droit de recevoir) la Communion d’une façon non prévue par la loi universelle, la personne autorisée est donc le ministre de l’eucharistie » (La Communion dans la main. Documents et Histoire Ciel 1999, p. 74).

Paul VI a clairement cherché à répondre à un abus et à une situation de faiblesse chez les pasteurs comme il l’écrit à Mgr Bugnini (29/03/69) : « abus, déjà répandu dans certains pays et que les évêques ne croient pas pouvoir réprimer » (France, Bénélux, RFA) La communion ‘moderne’ n’est donc pas une autre manière de faire au libre choix du communiant, encore moins la manière normale, mais une concession, quelque peu contradictoire, faite aux pasteurs pour leur donner le temps de retrouver leur force de réenseigner et remettre en vigueur la loi apostolique.

On sait la suite : en Occident il devient habituel de penser que la manière de communier c’est ‘debout dans la main’, la tradition étant un ‘reste d’intégrisme’. Ces 40 ans n’ont donc pas suffi pour appliquer l’indult c’est-à-dire remettre en vigueur la norme sainte ? A Rome même, il est vrai, la jurisprudence de la Congrégation du Culte s’est subrepticement renversée lors du début de la maladie de Jean-Paul II en 1999-2000 au point d’introduire contre l’enseignement pontifical et la volonté publique de Jean Paul II, la rubrique n°161 présentant la manière de communier au choix du communiant. La licéité de cette rubrique vaut à peu près celle de la concession extraordinaire des filles de chœur suite au Conseil Pontifical d’interprétation des textes législatifs qui déclarait en 1992 que « vir » dans le canon 230 §2 désignait à la fois « sexe masculin et féminin » ! Malheureusement, au passage, c’est la contradiction avec les principes apostoliques et théologiques qui s’introduit, sapant à la base le sens du sacerdoce et de la Présence Réelle divine. (cf. l’encadré « Histoire et Théologie de la manière de communier »)

Le n° 57 « Si, d’un côté, les normes reconduisent au caractère apostolique de l’Eucharistie, de l’autre c’est surtout la sainteté de celle-ci qui exige de telles normes : il faut s’approcher du Très Saint Sacrement avec le plus grand respect. On peut dire que c’est pour cela que les prêtres sont consacrés » s’inspire de Jean-Paul II rappelant que c’est le prêtre « qui a le privilège de toucher les Saintes Espèces et de les distribuer de ses mains » (Dominicæ Cenæ).

S’éclaire ainsi le n° 58 : « Certaines réponses considèrent que le non-respect des normes est dû à des défauts présumés, intrinsèques à la Présentation générale du Missel romain, et elles mentionnent, par exemple, les traductions inadéquates des textes liturgiques et le manque de précision dans les rubriques… »

3- «La chose la plus horrible dans notre Monde aujourd’hui, c’est la communion dans la main » : Mère Thérésa (23 03 89 The Wanderer, Pahistan))

Il faut donner toute sa portée à ce cri de la sainte mondialement connue par sa charité et sa lutte contre l’élimination des bébés dans le sein de leur mère. L’enjeu de la manière de communier est bien plus que disciplinaire, culturel ou dogmatiquement abstrait : il est pastoral au sens plein puisqu’il touche au salut des âmes, même -et surtout- si ce n’est qu’à la longue.

Bien des pasteurs, en dehors de toute présence hiérarchique, font de plus en plus le constat que l’habitude de communier dans la main engendre une dé-réalisation de la Foi Eucharistique et à travers elle aussi de la Foi en l’Incarnation du Verbe -sacramentellement renouvelée à l’autel – et peu à peu du sens même de Dieu : à force de toucher la Présence Réelle comme un objet humain comment croire qu’Il est le Tout Autre, Absolu, et qu’Il ait pu se faire homme ? Comment ne pas finir par réduire le sacerdoce à un fonctionnariat et la Messe à un « simple service d’assemblée » ? A force de traiter Dieu comme un objet humain on finit par remplacer l’adoration propre qui Lui est due par un simple respect humain (et si grand soit ce dernier il ne sera jamais du même ordre que le premier) troquant au passage le rapport objectif à la Présence Réelle contre une primauté du sentiment subjectif : c’est le relativisme dans le Saint des Saints. On ne peut pas s’étonner non plus des incohérences avec les exigences concrètes de la vie morale : la Consécration n’agit pas dans le vide mais dans les ‘espéces’ eucharistiques : si on prend Dieu-fait-chair comme un objet mondain, on manipulera encore plus facilement les autres réalités matérielles de la création à commencer par le corps humain. L’Église ne redressera pas l’agir moral notamment conjugal et bioéthique sans que d’abord la Présence Réelle de Dieu dans l’Eucharistie soit traitée avec le rang qui Lui est dû : la tradition apostolique est graine de l’humilité toujours nécessaire, la façon dite moderne (en fait issue de la Réforme contre la foi ecclésiale) est graine d’orgueil toujours néfaste.

Sens du sacré, Foi au Verbe fait chair, rapport au Sacerdoce, cohérence morale, apostolat concret et non seulement virtuel, les 5 « déficits » pointés par l’Instrumentum sont, entre autres mais particulièrement, liés à la manière de communier qui touche directement au rapport intime de l’âme unie au corps, avec Dieu présent aux espèces consacrées, rapport qui est le foyer intime d’où émane la qualité de grâce ou pas des 5 point évoqués. En négligeant la distinction classique « sacramentum tantum » (le sacrement extérieur), « res et sacramentum » (toute la réalité du sacrement) et « res tantum » (la grâce agissant en fruits de vie), on s’est focalisé sur la validité et la dignité formelles des célébrations, oubliant que le sacrement, fût il reçu validement et honnêtement, ne produit pas ipso facto ses fruits de vie, dans le fidèle mais à proportion des dispositions intimes de son âme, lesquelles tant que nous sommes sur terre, sont aidés ou non et s’expriment par celles du corps. Ainsi, la logique normale de l’humilité comprend qu’on se mette (sauf handicap…) à genoux devant la Présence Réelle : seul antidote efficace à l’orgueil de la ‘modernité’.

L’Église est essentiellement Tradition Apostolique ; non simplement pour garantir une continuité historique avec les pères fondateurs d’une association mais pour faire vivre chaque génération de l’enseignement du Christ au Douze pour nous protéger de l’erreur et l’illusion religieuse et nous faire grandir dans l’union à Lui.

On ne manipule pas impunément Dieu comme un objet.

Inversement, et l’expérience a été faite depuis plusieurs années, lorsque la pratique apostolique de la réception de la Communion, (par exemple sous sa forme la plus parfaite : par intinction), après un enseignement clair et systématique et des étapes progressives (les solennités et fêtes, puis les temps privilégiés …) l’atmosphère intérieure des âmes retrouve les couleurs d’une vie chrétienne en bonne santé et l’effort est récompensé comme seul notre Dieu sait le faire !

Dans son premier message Benoit XVI dit : « l'Eucharistie sera également au cœur de la Journée mondiale de la jeunesse en août à Cologne et du synode des évêques qui se réunira en octobre autour du thème : 'L'Eucharistie, source et sommet de la vie et de la mission de l’Église'. Nous demandons à tous d'intensifier ces mois à venir l’amour et la dévotion envers Jésus-Eucharistie en exprimant de façon décidée et claire la foi en la présence réelle du Seigneur, par la solennité et la rectitude de sa célébration » Chacun est donc invité à se demander où il en est, par rapport au sage rappel de Paul VI, de sa manière de recevoir le Très Saint Sacrement. Il est aussi invité à répondre à l’appel du St Père dans son homélie du 24 avril : « Priez pour moi, afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les loups. Priez les uns pour les autres, pour que le Seigneur nous porte et que nous apprenions à nous porter les uns les autres »   Abbé Charles Tinotti 

 

 

 

F- France : Politique

 

a- Philippe de Villiers a dit la vérité,  il doit être exécuté !

 

Du « Le Bulletin d’André Noël »

N° 1966

 

 

Que nous soyons face à une offensive d’envergure du terrorisme islamiste est une évidence depuis le 11 septembre 2001. La guerre s’amplifie. Sa portée nouvelle tient à la fois au nombre des attentats – de la Grande-Bretagne à l’Egypte – à leur rythme, qui s’accélère, mais aussi au mode opératoire. Jusqu’ici les attaques « kamikazes » étaient circonscrites à l’Irak ou à Israël ; désormais, elle frappe aussi l’Europe. Ces actes barbares d’un autre siècle témoignent d’une détermination accrue des terroristes et de leur volonté de porter le fer contre l’Occident. Autre facteur encore plus inquiétant : à Londres, les kamikazes du métro ne sont pas venus en mission sur le territoire britannique, comme les tueurs du 11 septembre

à New York. S’ils étaient, certes, d’origine pakistanaise par leurs parents, ils étaient aussi sujets de Sa Majesté, puisque nés sur le sol anglais. Si bien que le contrôle aux frontières, même s’il se révélait efficace, s’avère ici inapplicable à l’égard de terroristes déjà sur place comme une cinquième colonne.

C’est dans ce contexte que Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France, a déclaré courageusement le 16 juillet sur TF1 : « Nous savons que la troisième guerre mondiale est déclarée (...) nous ne pouvons pas continuer à assister impuissants à l'islamisation progressive de la société française. » Il ajoutait : « L’islam est le terreau de l’islamisme, et l’islamisme le terreau du terrorisme… » Il préconisait de « créer une garde nationale» pour « rétablir les frontières », « investir les quartiers islamistes » et « contrôler les mosquées ». (1)

C’était là une initiative bien venue procédant d’une analyse assez juste de la situation. C’est le devoir d’un homme politique responsable que de prévenir ses concitoyens de l’ampleur du danger qui les guette. On aurait aimé, évidemment, que cet appel à la mobilisation vînt sinon du chef de l’Etat lui-même, tout au moins du gouvernement ; malheureusement, ils rassurent

le bon peuple qui serait à l’abri, à les en croire, derrière la ligne Maginot du plan Vigipirate, « renforcé» il est vrai…

Face à la guerre que nous fait l’islamisme, comme lors de toute guerre, il y a aussi ceux qui appellent à la démobilisation, complices naïfs ou conscients de nos adversaires. Ainsi, tandis qu’Hitler mobilisait en réarmant l’Allemagne en dépit des traités et annonçait ses projets hégémoniques, nous avions en France des pacifistes assurant que la guerre ne nous menaçait pas et qu’on finirait bien par amadouer le chancelier belliqueux en s’arrangeant avec lui, le péril n’étant pas démontré par les sinistres augures d’un prochain conflit. On sait ce qu’il en advint et de combien de morts fut payé cet attentisme complice. Il en va de même aujourd’hui.

A peine Philippe de Villiers avait-il prononcé ces mots que le MRAP annonçait qu’il allait « porter plainte pour incitation à la haine raciale contre le président du Mouvement pour la France (MPF) Philippe de Villiers, par citation directe devant le tribunal correctionnel de Bobigny. » Or les propos de P. de Villiers ne concernent que la religion de l’Islam, en aucun cas tel ou tel peuple arabe ou non. Il n’y a que le MRAP pour voir là-dedans une question

« raciale ». Néanmoins, Mouloud Aounit, président de cette organisation expliquait : « Nous ne pouvons pas laisser se banaliser ce type de propos guerriers qui, au-delà de leur caractère irresponsable, représentent une véritable incitation à la haine, au racisme, à l'exclusion. » En outre, il devait adresser un courrier au président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), pour « regretter qu'il ne se soit pas manifesté ».

« Nous demandons au CSA d'intervenir auprès des chaînes de télévision publiques et privées, afin de leur rappeler les règles éthiques, les lignes qui ne doivent pas être franchies en matière de racisme », a déclaré Mouloud Aounit. C’est un appel à la censure, une atteinte à la liberté d’expression visant à paralyser Philippe de Villiers et d’autres devant le danger mortel qui nous menace. Le Parti socialiste annonçait aussitôt qu’il apportait son soutien à l'initiative du MRAP. Cet appui n’a pas impressionné le président de MPF qui persiste et signe, à la feinte indignation du PS qui note que Villiers « confirme ses propos tenus le 16 juillet dernier, d'une rare violence à l'égard de l'islam et de nos concitoyens de confession musulmane ».

 

Rien de nouveau sous le soleil : ainsi a-t-on toujours traité ceux qu’on appelait « les prophètes de malheur » qui disaient la vérité au peuple précisément pour leur éviter le malheur qui s’annonçait.

 

Sur le fond, on remarquera que nul n’a réfuté l’analyse de Philippe de Villiers. Personne n’a osé dire, après la série d’attentats que le terrorisme islamiste ne nous faisait nullement la guerre. Qu’il soit incontestable que l’Islam est bien « le terreau de l’islamisme », c’est une évidence : sans Islam, pas d’islamisme et c’est dans celui-là que les terroristes puissent leur sanglante inspiration. Quant aux mesures préconisées, certaines sont déjà en œuvre (les Renseignements généraux ont leurs informateurs dans les mosquées), d’autres sont légalement possibles, comme fermer nos frontières, et proposer d’« envahir les quartiers islamistes » n’est pas plus « scandaleux » que le « nettoyage au Karcher » de tel quartier de St Denis, selon la formule de Nicolas Sarkozy, ministre de la République.

 

C’est pourquoi, pour crier « Haro ! » sur Philippe de Villiers, il leur faut trouver autre chose : la récurrente accusation de « racisme » qui a déjà été constamment utilisée contre Le Pen, sans pour autant faire mouche au point de l’empêchent d’être présent au second tour de la présidentielle. Une remarque au passage : Villiers a toujours pris soin de se distinguer de Jean-Marie Le Pen pour se disculper de l’accusation de racisme. Cette précaution ne sert à

rien : dès qu’il énonce les mêmes vérités que le président du Front national, il subit le même sort. Le Pen ne lui en veut pas qui lui a exprimé sa solidarité face à la cabale dont il est victime.

Bien entendu, on ne saurait accuser tous les musulmans de France d’être du bois dont on fait les terroristes, ni même d’être des islamistes. Villiers n’a pas dit cela non plus en soulignant que l’Islam est le « terreau » de l’islamisme.

 

Si l’on nous assure que 99% des musulmans de France sont hostiles aux terroristes islamistes, nous le croyons volontiers.

Ne connaissons-nous pas tous dans notre voisinage des musulmans on ne peut plus pacifiques et sympathiques, respectueux de nos lois. Mais que ce chiffre important suffit au bonheur de nos dirigeants, ça ne nous rassure pas pour autant. Ils sont environ 5 millions dans notre pays si seulement 1% d’entre eux succombent aux sirènes islamistes et versent dans le terrorisme, nous aurons… 50 000 supporters des terroristes, avec 0,5%, 25 000 et 0,1%, 5 000. Réjouissons- nous certes des 99,9% de musulmans tranquilles, mais inquiétons-nous d’abord des 0,1% de terroristes potentiels ! C’est plus qu’il n’en faut pour mettre la France à feu, à sang et à genoux. Ils n’étaient que quatre à Londres, et une dizaine sans doute en soutien logistique ou financier !

 

L’histoire n’est pas un éternel recommencement, mais il lui arrive de se répéter car, par-delà les temps et les circonstances, la nature humaine reste identique à elle-même. Nous avons déjà fait allusion à la guerre 39-40. Mais il en est d’autres ! La guerre d’Algérie a été perdue par la faute des politiques alors que sur le terrain, les militaires avaient gagné. Mais plus encore que les politiques, ce sont les campagnes contre la « sale guerre » qui ont provoqué notre défaite. On peut dire la même chose de la guerre du Vietnam. C’est la classe politico-médiatique qui trahit, démobilise et accuse ceux qui sont prêts à se battre pour leur pays, leur âme et leur foi. Les islamistes n’ont pas meilleurs alliés que nos politiques.

 

Le Bulletin d’André Noël Synthèse Hebdomadaire

N° 1966

 

G- France : Religion

 

a-A Saint Eloi, à Bordeaux.

 

La Mascaret de juin –Juillet-Août vient de nous arriver. Le n° 272.  Une phrase a attiré mon attention. Relisez avec moi :

 

Après avoir rapidement énuméré, avec joie et actions de grâces,  toutes les cérémonies qui se sont déroulées cette année dans l’Eglise Saint Eloi à Bordeaux, l’abbé Philippe Laguerie, dans son éditorial, écrit :

 

« Objections votre honneur : il vous manque confirmations et ordinations, histoire de parler de l’avenir, et de me pousser à des révélations indiscrètes. Mais vous ne m’aurez pas aussi facilement que cela. Si l’année 2004-2005 nous a permis de tenir et de prospérer, l’année  2005-2006 devrait normalement apporter des solutions et pas mal de surprises ».

 

Je retiens et attends avec impatience cette fin d’année. Allez ! Disons : Octobre 2005. La Providence ne peut pas nous faire attendre plus longtemps. Non !  

 

b-Les trente ans de Fanjeaux.

 

les Dominicaines enseignantes du Saint Nom de Jésus ont dignement, et joyeusement, fêté l’ anniversaire de leur arivée à Fanjeaux sur les terres de saint Dominique. C’était  un « 2 juillet 1975 ».

2 juillet 1975,  2 juillet 2005, 30 ans de présence, de labeur, de prière, d’éducation auprès des jeunes filles de nos familles de France.

La fête eut lieu un 16 juillet 2005.

Monsieur l’abbé Simoulin fit le sermon, devant Mgr Fellay et toutes les religieuses de la Congrégation. Il parla de la fidélité aux fondateurs.

Vous pouvez lire le sermon sur la « Porte Latine ».

 

H- Autriche :  le cardinal Schönborn, Archevêque de Vienne  nie la théorie de l’Evolution. 

Le Figaro (page 3) du Vendredi 15 juillet conteste la position du cardinal.

Autriche. Vienne : Maurin Picard

Un cardinal nie la théorie de l'évolution

Les notes de bas de page sont de l’abbé Christian Lotte

 

La querelle sur le monopole de la raison qui depuis Galilée divise l’Eglise et la science1 a connu ces derniers jours un surprenant regain. Dans une tribune publiée le 7 juillet par le New York limes, le cardinal autrichien Christoph Schönborn affirme que les théories darwinistes, selon lesquelles l’évolution serait « un processus spontané de variations aléatoires et de sélection naturelle », faisaient « fausse route ».

Mgr Schönborn, un des plus influents prélats du Vatican, remet en cause la compatibilité entre la théorie de l’évolution telle qu’énoncée par l’Anglais Charles Darwin en 1859 2et la foi catholique. « Tout système de pensée qui nie ou cherche à réfuter les preuves écrasantes, en biologie, d’une intelligence organisatrice, assure l’archevêque de Vienne, est de l’idéologie, pas de la science ».Ces propos étonnent les experts3, pour qui l’Eglise s’était rangée derrière la science4. Pour preuve, une lettre de Jean Paul II datant de 1996 qui reconnaissait que celle-ci était « plus qu’une simple hypothèse ».

C’est bien contre cet « évolutionnisme » que s’insurge Mg Schönborn. Jean-Paul II aurait bien commis cet écrit « vague et secondaire » mais il aurait publié en 1985 un texte plus important. Les théories scientifiques qui nient l’existence d’un « dessein » en lui substituant « la simple conjonction de la chance et du hasard » constituent « une abdication de l’intelligence humaine », écrivait le pape polonais.

Ces déclarations laissent entrevoir un rapprochement doctrinal entre le Vatican et les thèses des chrétiens évangélistes américains, adeptes du « créationnisme ». Ce fondamentalisme biblique repose sur le principe que l’homme a été créé par Dieu à son image5. Bien que le Vatican ait refusé d’endosser la tribune de Mgr Schönborn, le prélat autrichien prétend que le futur Pape, quelques semaines avant son intronisation, l’avait assuré de son soutien6. Christoph Schönborn, soixante ans, est une figure morale respectée en Autriche et un proche de Benoît XVI. Son nom a été évoqué pour prendre la tête de la toute-puissante Congrégation de la doctrine et de la foi.

Face à la tempête soulevée par ses propos, il s’est dit « incompris » et a voulu se démarquer des groupes fondamentalistes américains.

« Le cardinal Schönborn doit corriger le tir au plus vite, estime Hubert Feichtlbauer,7un journaliste catholique autrichien. Il a franchi la ligne rouge en disant aux scientifiques ce qu’ils devaient enseigner. C’est aussi choquant que si un chercheur disait détenir la preuve que Dieu n’existe pas. »

Les thèses créationnistes, répandues aux États-Unis, au Canada ou en Australie, commencent à essaimer en Europe. La ministre néerlandaise de l’Éducation, Maria van der Hoeven, connue pour son scepticisme envers le darwinisme, vient de susciter un grand émoi en proposant d’organiser un débat sur l’enseignement des théories de l'évolution. En Serbie, l’an passé, la ministre de la Culture, Liljana Colic avait. dû démissionner après avoir tenté de supprimer l’enseignement de l’histoire de l’évolution à l’école primaire.8 9

 

1-Cette présentation sent l’idéologie. Exactement il aurait fallu écrire : «  qui divise la science instrumentalisée par l’athéisme de la science idéologiquement neutre, depuis la récupération par les penseurs anti-Église Catholique de la condamnation de Galilée »

2- Darwin : « je crois à la sélection naturelle, non parce que je peux prouver, en aucun cas particulier, que cela a changé une espèce en une autre, mais parce que cela groupe et explique bien un groupe de faits dans la classification, l’embryologie, la morphologie, les organes rudimentaires, la succession et la distribution géologique » (Lettre écrite en 1861, conservée au British Museum, A. DD. MS. 37725 f.6).

3-Les experts ? lesquels ? les scientifiques dans diverses branches toujours plus nombreux à constater que l’évolution est une pure hypothése de moins en moins crédible, et qui sont mis à l’ombre par les tenant de la pensée correcte ou les quelques scientifiques inféodés au pouvoir culturel en place ? Le professeur Paul Lemoine (Muséum de Paris) dans l’Encyclopédie Française, consacrée aux êtres vivants, écrit : « de la lecture du tome IV de cette encyclopédie, il ressort que la théorie de l’évolution semble à la veille d’être abandonnée…il s’agit d’un dogme que tout le monde continue à enseigner ; mais chacun dans sa spécialité constate qu’aucune des explications fournies ne peut subsister ». Et l’Encyclopédie Française de conclure : « Il résulte de cet exposé que la théorie de l’évolution est impossible. Au fond, malgré les apparences, personne n’y croit plus et l’on dit… parce que c’est un langage conventionnel admis et presque obligatoire dans le monde scientifique. L’évolution est une sorte de dogme auquel les prêtres ne croient plus mais qu’ils entretiennent pour leur peuple… »

Dominique Tassot (A l’image de Dieu, éd St Albert-Téqui 1991, pp 181-1991) rappelle : « Le fameux article 6 de la Constitution soviétique affirme que « le Parti communiste confère un caractère organisé et scientifiquement fondé à sa lutte pour la victoire du communisme ». De quelle science s’agit-il ? Marx le précisait en écrivant à Lassalle, le 16 janvier 1861 : « Le livre de Darwin est très important et me sert à fonder par les sciences naturelles la lutte des classes dans l'Histoire » (Revue IMPACT PO Box 2667 El Cajon, n°172, CA 92021 -1987).

« Si l’époque s’avère plus impitoyable et déshumanisée qu’aucune de celles qui l’ont précédée, si le monde ressemble plus aujourd'hui à un champ de bataille qu’à un chantier, nous le devons en grande partie à la théorie de l’Évolution. C’est en lisant Darwin que le séminariste Joseph Djougatchvili (Staline) perdit la foi. Le titre de ‘Mein Kampf’ est sans doute inspiré du sous-titre « la Lutte pour la Vie » que Darwin avait choisi pour son livre sur l'Origine des Espèces ; en 1905, Haeckel avait déjà repris le mot ‘Kampf’ dans son ouvrage la Lutte pour la pensée évolutionniste et ,en 1977, le paléontologiste Stephen

 

-Jay GOULD, au demeurant marxiste et évolutionniste, devait reconnaître : « les arguments biologiques pour le racisme peuvent avoir été répandus avant 1859, mais ils se multiplièrent par cent ou par mille avec l’acceptation de la théorie de l’évolution » (Ontogeny & Philogeny, Harvard Press 1977, p. 127). » ■

4 Quelle théologie ! l’Église sert la Vérité toute entière, la science a pour but de la découvrir dans l’ordre de l’observable expérimentable. Au nom de quoi l'Église se rangerait elle derrière la Science si ce n’est que cette ‘Science’ se prend pour la Vérité toute entière ? Quand on voit la rapidité de la succession des modèles explicatifs provisoires avancés par les scientifiques on a envie de rire devant une pensée si ‘baudruchement pompière’ ! On nage en pleine idéologie « progresso-fraternelle ».

Dominique Tassot (A l’image de Dieu, éd St Albert-Téqui 1991, pp 181-1991) rappelle  : « L’Évolution se présente comme l’histoire de la vie. Ses preuves devaient donc se trouver et dans l’histoire de la terre, et dans l’étude des êtres vivants. Les formes ancestrales nous sont connues par les fossiles. Beaucoup croient donc que les paléontologistes détiennent la preuve de l’Évolution. II n'en est rien, les spécialistes le savent et c’est « le secret professionnel de la paléontologie » (Stephen Jay Gould dixit, Ontogeny & Philogeny, p.201) : on n’a jamais trouvé les espèces intermédiaires que Darwin attendait.

« Tournons-nous maintenant vers les biologistes. Avec les découvertes de la biologie moléculaire, depuis 1950, on pourrait imaginer que les preuves n’ont pas manqué de se préciser : les faits sont mieux connus à mesure que la science progresse. Or voici la conclusion que nous livre G. Sermonti, Président de l’Association italienne de Génétique, professeur de génétique à l'Université de Pérouse et Directeur de la « Rivista di Biologia » : « Il n’y a pas eu transformation du simple au complexe, c’est là la révélation de la biologie moderne. La complexité d’un microbe n’est pas inférieure à celle d’une plante ou d’un animal » (Dopo Darwin, Rusconi, Milan 1980 ,Introduction).

« Ainsi non seulement l’Évolution n’a pas été observée (on n’a jamais vu apparaître un organe nouveau), mais elle s’avère impossible. Comment alors se fait-il qu’elle ait trouvé d’ardents défenseurs ? Un des plus célèbres d’entre-eux, Sir Julian Huxley, ancien Président de l’UNESCO, s’en est ouvert un jour dans une émission de télévision en déclarant : « Nous avons tous sauté sur l’Origine (des Espèces, de Darwin), parce que la notion de Dieu faisait obstacle à nos mœurs sexuelles » (James Kennedy, Magouilles et boulettes évolutionnistes CBE 1989,p.17). Cette confession d’un impénitent nous ramène au coeur de la question. La volonté commande l’intelligence. Choisir le transformisme, pour ceux qui y adhèrent consciemment, c’est choisir une vision du monde dans laquelle la frontière entre le bien et le mal puisse être déplacée, dans laquelle les impératifs moraux puissent être adaptés. Choix religieux s’il en est, puisqu’il conditionne notre relation avec les choses avec les êtres et avec Dieu. Choix passionnel qui explique pourquoi le souci de rationalité déserte aussi facilement le camp transformiste : la vérité n’est pas le but de leur science.

« A ceux qui ont fait ce choix nous ne pouvons que répéter ce que le biologiste W.R. Thompson écrivait dans sa préface à la réédition de l’Origine des Espèces, en 1956 : « le succès du darwinisme s’est accompagné d’un déclin de l’intégrité scientifique » (New Challenging, Everymann Library n°811, 1956 p.17). Le recours systématique à la fraude, à l’argument d’autorité, et à la fiction, ôte toute valeur objective aux théories évolutionnistes. Que ceux qui se reconnaissent dans ces théories, veuillent au moins cesser de les imposer au nom de la raison, surtout aux enfants qui n’ont à leur opposer aucune information contraire. »

 

5- Quelle malhonnêteté intellectuelle visant à discréditer sans examen les propos de Schönborn ! procédé achi connu que celui d’attribuer à des groupes sectaires ce qui est l’enseignement religieux normal de l'Église. Le Figaro n’a donc pas honte d’engager des plumes soviétoïdes ?

 

6 -Pourquoi rapporter au conditionnel ce qu’a dit Schönborn ? pour le faire suspecter de mensonge ? il suffit d’avoir lu Ratzinger pour saisir que le Cardinal n’a pas parlé en l’air. D’ailleurs Benoît XVI a dédclaré pendant l’homélie d’inauguration du 24/04/2005, alors que le thème du prêche ne s’y prêtait pas directement, et c’est donc volontairement qu’il l’a fait : « Nous ne sommes pas le produit accidentel et dépourvu de sens de l’évolution »

 

7 -Qui c’est ce sribouillard lambda ? pourquoi le mettre à niveau avec un esprit des plus qualifiés et informés qu’est le Card. Schönborn ? Pauvre Figaro, en être réduit à ça !

8 -Au passage quel aveu : ce qui compte n’est pas la vérité scientifique mais le maintien du pouvoir culturel en place au long des générations. Dominique Tassot (A l’image de Dieu, éd St Albert-Téqui 1991, pp 181-1991) nous aide à comprendre : « Qui contrôle le passé, contrôle le présent » écrivait Orwell, signifiant par

là que les usurpateurs règnent en falsifiant l'histoire de leur avènement. En élargissant le cadre, on pourrait dire : « Qui contrôle la Préhistoire, contrôle l’avenir des hommes ». Selon en effet que nous nous considérons comme des singes parvenus ou comme des créatures divines déchues, nos aspirations, nos pensées et nos actes prendront des directions opposées. Lorsque l’Armée Rouge occupa son diocèse de Chine, Mgr Cuthbert O’Gara fut surpris de constater qu'elle n'instaura pas d'endoctrinement marxiste. Non ! on vit apparaître dans les villages des cours de darwinisme. Le marxisme, bielà que les usurpateurs règnent en falsifiant l'histoire de leur avènement. En élargissant le cadre, on pourrait dire : « Qui contrôle la Préhistoire, contrôle l’avenir des hommes ». Selon en effet que nous nous considérons comme des singes parvenus ou comme des créatures divines déchues, nos aspirations, nos pensées et nos actes prendront des directions opposées. Lorsque l’Armée Rouge occupa son diocèse de Chine, Mgr Cuthbert O’Gara fut surpris de constater qu'elle n'instaura pas d'endoctrinement marxiste. Non ! on vit apparaître dans les villages des cours de darwinisme. Le marxisme, bien sûr, vint à son heure, mais il s’implanta chez des esprits déjà accoutumés à penser que d'une lutte sauvage peut sortir un progrès de la civilisation. Ainsi Darwin fut-il le champion qui devait abattre Confucius et préparer le terrain pour Marx.

 

9On lira avec profit du P. Boulet « Création et Déremption » aux éditions CLD (22,87 euros) qui fait le point sur ce que vaut scientifiquement ( au sens exact du temps) la théorie hypothétique toujours plus infirmée par les  nouvelles découvertes, de « l’évolution », ce qu’elle vaut sur le plan métaphysique et philosophique, et sur le plan théologique pourquoi il est impossible de christianiser la soi disante « évolution ». On pourra également se mettre utilement au courant sur ces trois points de vue par la publication très accessible et solidement étayée du Centre d’Etudes et de Prospective sur la science, faite par des scientifiques : le CEP 4 rue de Beauvais 91410 Saint Cyr sous Dourdan.

 

 

 



[1] Cette présentation sent l’idéologie. Exactement il aurait fallu écrire : «  qui divise la science instrumentalisée par l’athéisme de la science idéologiquement neutre, depuis la récupération par les penseurs anti-Église Catholique de la condamnation de Galilée »

[2] Darwin : « je crois à la sélection naturelle, non parce que je peux prouver, en aucun cas particulier, que cela a changé une espèce en une autre, mais parce que cela groupe et explique bien un groupe de faits dans la classification, l’embryologie, la morphologie, les organes rudimentaires, la succession et la distribution géologique » (Lettre écrite en 1861, conservée au British Museum, A. DD. MS. 37725 f.6).

[3] Les experts ? lesquels ? les scientifiques dans diverses branches toujours plus nombreux à constater que l’évolution est une pure hypothése de moins en moins crédible, et qui sont mis à l’ombre par les tenant de la pensée correcte ou les quelques scientifiques inféodés au pouvoir culturel en place ? Le professeur Paul Lemoine (Muséum de Paris) dans l’Encyclopédie Française, consacrée aux êtres vivants, écrit : « de la lecture du tome IV de cette encyclopédie, il ressort que la théorie de l’évolution semble à la veille d’être abandonnée…il s’agit d’un dogme que tout le monde continue à enseigner ; mais chacun dans sa spécialité constate qu’aucune des explications fournies ne peut subsister ». Et l’Encyclopédie Française de conclure : « Il résulte de cet exposé que la théorie de l’évolution est impossible. Au fond, malgré les apparences, personne n’y croit plus et l’on dit… parce que c’est un langage conventionnel admis et presque obligatoire dans le monde scientifique. L’évolution est une sorte de dogme auquel les prêtres ne croient plus mais qu’ils entretiennent pour leur peuple… »

Dominique Tassot (A l’image de Dieu, éd St Albert-Téqui 1991, pp 181-1991) rappelle : « Le fameux article 6 de la Constitution soviétique affirme que « le Parti communiste confère un caractère organisé et scientifiquement fondé à sa lutte pour la victoire du communisme ». De quelle science s’agit-il ? Marx le précisait en écrivant à Lassalle, le 16 janvier 1861 : « Le livre de Darwin est très important et me sert à fonder par les sciences naturelles la lutte des classes dans l'Histoire » (Revue IMPACT PO Box 2667 El Cajon, n°172, CA 92021 -1987).

« Si l’époque s’avère plus impitoyable et déshumanisée qu’aucune de celles qui l’ont précédée, si le monde ressemble plus aujourd'hui à un champ de bataille qu’à un chantier, nous le devons en grande partie à la théorie de l’Évolution. C’est en lisant Darwin que le séminariste Joseph Djougatchvili (Staline) perdit la foi. Le titre de ‘Mein Kampf’ est sans doute inspiré du sous-titre « la Lutte pour la Vie » que Darwin avait choisi pour son livre sur l'Origine des Espèces ; en 1905, Haeckel avait déjà repris le mot ‘Kampf’ dans son ouvrage la Lutte pour la pensée évolutionniste et ,en 1977, le paléontologiste Stephen Jay GOULD, au demeurant marxiste et évolutionniste, devait reconnaître : « les arguments biologiques pour le racisme peuvent avoir été répandus avant 1859, mais ils se multiplièrent par cent ou par mille avec l’acceptation de la théorie de l’évolution » (Ontogeny & Philogeny, Harvard Press 1977, p. 127). » ■

[4] Quelle théologie ! l’Église sert la Vérité toute entière, la science a pour but de la découvrir dans l’ordre de l’observable expérimentable. Au nom de quoi l'Église se rangerait elle derrière la Science si ce n’est que cette ‘Science’ se prend pour la Vérité toute entière ? Quand on voit la rapidité de la succession des modèles explicatifs provisoires avancés par les scientifiques on a envie de rire devant une pensée si ‘baudruchement pompière’ ! On nage en pleine idéologie « progresso-fraternelle ».

Dominique Tassot (A l’image de Dieu, éd St Albert-Téqui 1991, pp 181-1991) rappelle  : « L’Évolution se présente comme l’histoire de la vie. Ses preuves devaient donc se trouver et dans l’histoire de la terre, et dans l’étude des êtres vivants. Les formes ancestrales nous sont connues par les fossiles. Beaucoup croient donc que les paléontologistes détiennent la preuve de l’Évolution. II n'en est rien, les spécialistes le savent et c’est « le secret professionnel de la paléontologie » (Stephen Jay Gould dixit, Ontogeny & Philogeny, p.201) : on n’a jamais trouvé les espèces intermédiaires que Darwin attendait.

« Tournons-nous maintenant vers les biologistes. Avec les découvertes de la biologie moléculaire, depuis 1950, on pourrait imaginer que les preuves n’ont pas manqué de se préciser : les faits sont mieux connus à mesure que la science progresse. Or voici la conclusion que nous livre G. Sermonti, Président de l’Association italienne de Génétique, professeur de génétique à l'Université de Pérouse et Directeur de la « Rivista di Biologia » : « Il n’y a pas eu transformation du simple au complexe, c’est là la révélation de la biologie moderne. La complexité d’un microbe n’est pas inférieure à celle d’une plante ou d’un animal » (Dopo Darwin, Rusconi, Milan 1980 ,Introduction).

« Ainsi non seulement l’Évolution n’a pas été observée (on n’a jamais vu apparaître un organe nouveau), mais elle s’avère impossible. Comment alors se fait-il qu’elle ait trouvé d’ardents défenseurs ? Un des plus célèbres d’entre-eux, Sir Julian Huxley, ancien Président de l’UNESCO, s’en est ouvert un jour dans une émission de télévision en déclarant : « Nous avons tous sauté sur l’Origine (des Espèces, de Darwin), parce que la notion de Dieu faisait obstacle à nos mœurs sexuelles » (James Kennedy, Magouilles et boulettes évolutionnistes CBE 1989,p.17). Cette confession d’un impénitent nous ramène au coeur de la question. La volonté commande l’intelligence. Choisir le transformisme, pour ceux qui y adhèrent consciemment, c’est choisir une vision du monde dans laquelle la frontière entre le bien et le mal puisse être déplacée, dans laquelle les impératifs moraux puissent être adaptés. Choix religieux s’il en est, puisqu’il conditionne notre relation avec les choses avec les êtres et avec Dieu. Choix passionnel qui explique pourquoi le souci de rationalité déserte aussi facilement le camp transformiste : la vérité n’est pas le but de leur science.

« A ceux qui ont fait ce choix nous ne pouvons que répéter ce que le biologiste W.R. Thompson écrivait dans sa préface à la réédition de l’Origine des Espèces, en 1956 : « le succès du darwinisme s’est accompagné d’un déclin de l’intégrité scientifique » (New Challenging, Everymann Library n°811, 1956 p.17). Le recours systématique à la fraude, à l’argument d’autorité, et à la fiction, ôte toute valeur objective aux théories évolutionnistes. Que ceux qui se reconnaissent dans ces théories, veuillent au moins cesser de les imposer au nom de la raison, surtout aux enfants qui n’ont à leur opposer aucune information contraire. » ■

 

 

 

 

[5] Quelle malhonnêteté intellectuelle visant à discréditer sans examen les propos de Schönborn ! procédé achi connu que celui d’attribuer à des groupes sectaires ce qui est l’enseignement religieux normal de l'Église. Le Figaro n’a donc pas honte d’engager des plumes soviétoïdes ?

 

 

 

[6] Pourquoi rapporter au conditionnel ce qu’a dit Schönborn ? pour le faire suspecter de mensonge ? il suffit d’avoir lu Ratzinger pour saisir que le Cardinal n’a pas parlé en l’air. D’ailleurs Benoît XVI a dédclaré pendant l’homélie d’inauguration du 24/04/2005, alors que le thème du prêche ne s’y prêtait pas directement, et c’est donc volontairement qu’il l’a fait : « Nous ne sommes pas le produit accidentel et dépourvu de sens de l’évolution »

 

 

[7] Qui c’est ce sribouillard lambda ? pourquoi le mettre à niveau avec un esprit des plus qualifiés et informés qu’est le Card. Schönborn ? Pauvre Figaro, en être réduit à ça !

 

 

 

 

[8] Au passage quel aveu : ce qui compte n’est pas la vérité scientifique mais le maintien du pouvoir culturel en place au long des générations. Dominique Tassot (A l’image de Dieu, éd St Albert-Téqui 1991, pp 181-1991) nous aide à comprendre : « Qui contrôle le passé, contrôle le présent » écrivait Orwell, signifiant par

là que les usurpateurs règnent en falsifiant l'histoire de leur avènement. En élargissant le cadre, on pourrait dire : « Qui contrôle la Préhistoire, contrôle l’avenir des hommes ». Selon en effet que nous nous considérons comme des singes parvenus ou comme des créatures divines déchues, nos aspirations, nos pensées et nos actes prendront des directions opposées. Lorsque l’Armée Rouge occupa son diocèse de Chine, Mgr Cuthbert O’Gara fut surpris de constater qu'elle n'instaura pas d'endoctrinement marxiste. Non ! on vit apparaître dans les villages des cours de darwinisme. Le marxisme, bielà que les usurpateurs règnent en falsifiant l'histoire de leur avènement. En élargissant le cadre, on pourrait dire : « Qui contrôle la Préhistoire, contrôle l’avenir des hommes ». Selon en effet que nous nous considérons comme des singes parvenus ou comme des créatures divines déchues, nos aspirations, nos pensées et nos actes prendront des directions opposées. Lorsque l’Armée Rouge occupa son diocèse de Chine, Mgr Cuthbert O’Gara fut surpris de constater qu'elle n'instaura pas d'endoctrinement marxiste. Non ! on vit apparaître dans les villages des cours de darwinisme. Le marxisme, bien sûr, vint à son heure, mais il s’implanta chez des esprits déjà accoutumés à penser que d'une lutte sauvage peut sortir un progrès de la civilisation. Ainsi Darwin fut-il le champion qui devait abattre Confucius et préparer le terrain pour Marx.

 

9 On lira avec profit du P. Boulet « Création et Déremption » aux éditions CLD (22,87 euros) qui fait le point sur ce que vaut scientifiquement ( au sens exact du temps) la théorie hypothétique toujours plus infirmée par les  nouvelles découvertes, de « l’évolution », ce qu’elle vaut sur le plan métaphysique et philosophique, et sur le plan théologique pourquoi il est impossible de christianiser la soi disante « évolution ». On pourra également se mettre utilement au courant sur ces trois points de vue par la publication très accessible et solidement étayée du Centre d’Etudes et de Prospective sur la science, faite par des scientifiques : le CEP 4 rue de Beauvais 91410 Saint Cyr sous Dourdan.