" Les Nouvelles

de

Chrétienté "

n° 23

Le 8 octobre  2005

Sommaire

 

1- Le pape et l’ouverture du Synode : le 2 octobre 2005

 

2- Discours du pape au Synode.

 

3- Mgr Angelo Scola, rapporteur général du Synode :

Une interview dans le Figaro.

 

4- « L’Eglise en Chine » au Synode ?

 

5- Nouvelles internationales

Une note de AFP

 

6- L’union  Européenne :

-Maintenant c’est la Turquie qui dicte ses conditions !

 

7- Nouvelles de France

La petite fille de Papon interdite de travail au ministère.

 

8- L’Islam en France

20% de Musulmans dans l’armée française.

 

9- Le Djihad en France.

Un étudiant témoigne.

 

1-Le pape et l’ouverture du Synode : le 2 octobre 2005.

 

Toute la presse a relevé l’importance du discours du pape à l’ouverture du Synode romain, le 2 octobre 2005. Tous ont relevé le jugement que le pape prononça sur le monde contemporain. Entre mille, nous avons retenu l’article de la « Libre Belgique » et de l’ « Express »

« La libre Belgique », sous la plume de Christian Laporte,  titrait : « Le Pape attaque l'Europe sécularisée » et en sous titre, « Benoît XVI condamne le rejet de Dieu de la sphère privée. Et de citer cette phrase centrale : « La tolérance, qui admet Dieu comme une opinion privée mais qui l'exclut du domaine public, de la réalité du monde et de notre vie, n'est pas de la tolérance mais de l'hypocrisie». (...) «Là où l'homme se fait l'unique maître du monde et le propriétaire de lui-même, ne peut exister la justice. C'est alors le règne de l'arbitraire du pouvoir et des intérêts».

Et le journaliste de s’interroger sur l’esprit « libéral » du pape: « pour le premier grand rendez-vous romain depuis son accession au trône de Pierre, le 19 avril dernier, Benoît XVI n'a pas fait dans la dentelle en lançant une charge directe contre les sociétés européennes et, par extension, occidentales qui font tout pour rejeter la question de Dieu dans la sphère privée. Et pour ceux qui ne saisiraient pas le sens de son message, le Pape a menacé du « jugement de Dieu, annoncé dans la Bible» «ceux qui l'oublient en Europe et en Occident en général».

Dans un passage de son homélie, le Pape a aussi évoqué la parabole biblique du vignoble qui produisait de mauvais raisins.

«Notre vie chrétienne ne ressemble-t-elle pas souvent beaucoup plus au vinaigre qu'au vin? Est-ce là autocommisération, conflit ou indifférence?» s'est encore interrogé Benoît XVI »

                                                                                                

 

 

On peut citer aussi « l’Express »

 

 

dimanche 2 octobre 2005.

Le pape défend la présence de Dieu dans la cité

LEXPRESS.fr avec Reuters

 

Inaugurant le Synode des évêques, première grande réunion ecclésiastique organisée au Vatican

depuis son élection, Benoît XVI a déclaré que les initiatives destinées à exclure Dieu de la vie

publique ne relevaient pas de la tolérance mais de l'hypocrisie.

 

 

 

Du fait de leur indifférence à Dieu, la vie de trop nombreux catholiques

ressemble "au vinaigre plus qu'au vin", a dit le pape au cours d'une messe solennelle à la basilique Saint-Pierre qui marquait l'ouverture de ce synode consacré à l'Eucharistie, en présence de plus de 250 évêques venus de 118 pays.

Il est revenu sur plusieurs objets de préoccupation qui lui tiennent à coeur, en particulier l'état de la foi des catholiques et de l'Eglise dans son ensemble et la place de Dieu dans la cité.

"Le type de tolérance qui admet Dieu en tant qu'opinion privée mais refuse de l'admettre dans l'arène publique n'est pas une tolérance dans la réalité du monde et de notre vie, mais une hypocrisie", a dit le souverain pontife durant la messe à laquelle prenaient part des milliers de fidèles….

Dans un passage de son homélie, le pape a évoqué la parabole biblique du vignoble qui produisait de mauvais raisins.

"Notre vie chrétienne ne ressemble-t-elle pas souvent beaucoup plus au vinaigre qu'au vin ? Est-ce là autocommisération, conflit ou indifférence ?"

Depuis son accession au trône de saint Pierre, Benoît XVI presse les catholiques de prendre la foi beaucoup plus au sérieux. Lors d'une visite en août dans son Allemagne natale, il a déclaré que l'Eglise offrait de nombreux aspects critiquables…. »

 

 

 

2- Discours du pape au Synode.

 

Ce discours du pape, introductif du synode, mérite d’être lu et médité.

Je le donne ici, dans ce numéro de LNDC. Il n’est pas long. Mais il est substantiel.

 

-         Homélie de Benoît XVI lors de la messe d'ouverture du synode

 

Première idée : un appel à la conversion



« La lecture tirée du prophète Isaïe et l'Évangile de ce jour mettent sous nos yeux l'une des

grandes images de l'Ecriture Sainte: l'image de la vigne. Le pain représente dans l'Écriture

Sainte tout ce dont l'homme a besoin dans sa vie quotidienne. L'eau donne à la terre la fertilité:

c'est le don fondamental, qui rend possible la vie. Le vin, en revanche, exprime la délicatesse de

la création, il nous offre la fête dans laquelle nous dépassons les limites du quotidien: le vin "réjouit

le cœur". Ainsi le vin et avec lui la vigne sont-ils également devenus des images du don de l'amour,

dans lequel nous pouvons faire dans une certaine mesure l'expérience de la saveur du Divin. Et ainsi

la lecture du prophète, que nous venons d'écouter, commence-t-elle comme un cantique d'amour: Dieu

s'est créé une vigne - c'est là une image de son histoire d'amour avec l'humanité, de son amour pour

Israël, qu'Il s'est choisi. Le premier enseignement des lectures d'aujourd'hui est donc celui-ci: à l'homme,

créé à son image Dieu a insufflé sa capacité d'aimer et donc la capacité de L'aimer Lui aussi, son

Créateur. À travers le cantique d'amour du prophète Isaïe, Dieu veut parler au cœur de son peuple –

ainsi qu'à chacun de nous. "Je t'ai créé à mon image et ressemblance", dit-il à chacun de nous.

"Moi-même, je suis l'amour, et tu es mon image dans la mesure où, en toi, brille la splendeur de

l'amour, dans la mesure où tu me réponds avec amour". Dieu nous attend. Il veut être aimé de

nous: un semblable appel ne devrait-il donc pas toucher notre cœur? En cette heure précisément

où nous célébrons l'Eucharistie, où nous inaugurons le Synode sur l'Eucharistie, Il vient à notre

rencontre, il vient à ma rencontre. Trouvera-t-il une réponse? Ou arrive-t-il avec nous ce qu'il

se passe avec la vigne, à propos de laquelle Dieu dit à Isaïe: "Il attendait de beaux raisins: elle

donna des raisins sauvages"? Notre vie chrétienne n'est-elle donc pas plus souvent du vinaigre

que du vin? Commisération sur nous-même, conflit, indifférence?

 

Deuxième idée : le refus de Dieu par l’homme et de son plan d’amour.

 

 

Nous sommes ainsi naturellement arrivés au deuxième enseignement fondamental des lectures

d'aujourd'hui. Celles-ci parlent avant tout de la bonté de la création de Dieu et de la grandeur

de l'élection à travers laquelle Il nous recherche et Il nous aime. Mais elles parlent également de

l'histoire qui a eu lieu ensuite - de l'échec de l'homme. Dieu avait planté des vignes d'excellente qualité

et, toutefois, du raisin sauvage a mûri. En quoi consiste ce raisin sauvage? Le bon raisin que Dieu

attendait - dit le prophète - aurait dû consister dans la justice et dans la rectitude. Le raisin sauvage,

ce sont en revanche la violence, le sang répandu et l'oppression, qui font gémir les peuples sous le

joug de l'injustice. Dans l'Évangile, l'image change: la vigne produit du bon raisin, mais les vignerons

le gardent pour eux. Ils ne sont pas disposés à le remettre au propriétaire. Ils battent et ils tuent les

messagers qu'il a envoyés et ils tuent son Fils. Leur motivation est simple: ils veulent devenir

eux-mêmes les propriétaires; ils prennent possession de ce qui ne leur appartient pas. Dans l'Ancien

Testament, on trouve au premier plan l'accusation de violation de la justice sociale, du mépris de

l'homme de la part de l'homme. En arrière plan, toutefois, apparaît que, à travers le mépris de

a Torah, du droit donné par Dieu, c'est Dieu lui-même qui est méprisé; l'on veut seulement

jouir de son propre pouvoir. Cet aspect est pleinement mis en évidence dans la parabole de

Jésus: les vignerons ne veulent pas avoir de propriétaire - et ces vignerons constituent également

pour nous un miroir. Nous les hommes, auxquels la création est pour ainsi dire confiée en gestion,

nous l'usurpons. Nous voulons en être les propriétaires au premier chef et tous seuls.

Nous voulons posséder le monde et notre propre vie de manière illimitée. Dieu nous est une

entrave. Ou bien on Le réduit à une simple phrase pieuse ou bien Il est nié totalement, mis

au ban de la vie publique, au point de perdre toute signification. La tolérance, qui admet

pour ainsi dire Dieu comme une opinion privée, mais lui refuse le domaine public, la réalité

du monde et de notre vie, n'est pas tolérance, mais hypocrisie. Mais là où l'homme se fait le

seul propriétaire du monde et propriétaire de lui-même, la justice ne peut pas exister. Là, ne

peut dominer que l'arbitraire du pouvoir et des intérêts. Bien sûr, l'on peut chasser le Fils

hors de la vigne et le tuer, pour goûter de manière égoïste, tous seuls, les fruits de la terre. Mais

alors, la vigne se transforme bien vite en un terrain inculte piétiné par les sangliers, comme nous

dit le Psaume responsorial (cf. Ps 79, 14).

 

Troisième idée : l’Eucharistie : « invitation à la fête de l’amour  éternelle ».  

 

 

Nous parvenons ainsi au troisième élément des lectures de ce jour. Le Seigneur, dans l'Ancien

comme dans le Nouveau Testament, annonce le jugement à la vigne infidèle. Le jugement qu'Isaïe

prévoyait s'est réalisé au travers des grandes guerres et des exils pratiqués par les Assyriens et les

Babyloniens. Le jugement annoncé par le Seigneur Jésus se réfère surtout à la destruction de

Jérusalem en l'an 70. Mais la menace de jugement nous concerne nous aussi, l'Église en Europe,

l'Europe et l'Occident en général. Par cet Évangile, le Seigneur crie jusque dans nos oreilles les

paroles qu'il adresse dans l'Apocalypse à l'Église d'Éphèse: "Si tu ne te repens, je vais venir à toi

pour changer ton candélabre de son rang" (2,5). À nous aussi, la lumière peut être enlevée et nous

faisons bien si nous laissons résonner cet avertissement en notre âme avec tout son sérieux, en criant

dans le même temps au Seigneur: "Aide-nous à nous convertir! Donne à chacun de nous la grâce

d'un véritable renouvellement! Ne permets pas que la lumière qui est au milieu de nous s'éteigne!

Renforce notre foi, notre espérance et notre amour afin que nous puissions porter de bons fruits!".

Dès lors, se pose à nous cette question: "Mais n'y a-t-il aucune promesse, aucune parole de réconfort

dans la lecture et dans la page d'évangile de ce jour? La menace serait-elle le dernier mot?" Non!

La promesse existe et c'est elle qui constitue le dernier mot, le mot essentiel. Nous l'entendons dans

le verset de l'Alléluia, tiré de l'Évangile de Jean: "Je suis la vigne; vous, les sarments. Celui qui

emeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit" (Jn 15, 5). Par ces paroles du Seigneur,

Jean nous illustre la fin dernière et véritable de l'histoire de la vigne de Dieu. Dieu ne faillit pas.

À la fin, il remporte la victoire, l'amour sort vainqueur. Une allusion voilée à cette victoire se

 trouve déjà dans la parabole de la vigne proposée par l'Évangile d'aujourd'hui et dans ses paroles

conclusives. Même à ce moment-là, la mort du Fils ne constitue pas la fin de l'histoire, même si

elle n'est pas directement racontée. Mais Jésus exprime cette mort par le biais d'une nouvelle image

tirée du Psaume: "La pierre qu'avaient rejetée les bâtisseurs c'est elle qui est devenue pierre de faîte..."

(Mt 21, 42; Ps 117, 22). De la mort du Fils surgit la vie, un nouvel édifice se forme, une nouvelle

vigne. Lui, qui à Cana, changea l'eau en vin, a transformé son sang dans le vin du véritable amour

et transforme ainsi le vin en son sang. Dans le cénacle, il a anticipé sa mort et l'a transformée en

don de soi, en un acte d'amour radical. Son sang est don, il est amour, et pour cette raison, il est le

vrai vin que le Créateur attendait. De cette manière, le Christ même est devenu la vigne et cette

vigne porte toujours du bon fruit: la présence de son amour pour nous, qui est indestructible.

Ainsi, ces paraboles débouchent à la fin sur le mystère de l'Eucharistie, dans laquelle le Seigneur

nous donne le pain de la vie et le vin de son amour et nous invite à la fête de l'amour éternel. Nous

célébrons l'Eucharistie bien conscients que son prix fut la mort du Fils - le sacrifice de sa vie, qui,

en elle, reste présent. Chaque fois que nous mangeons ce pain et buvons à cette coupe, nous annonçons

 la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne, nous dit saint Paul (cf. Co 11, 26). Mais nous savons

également que, de cette mort provient la vie, parce que Jésus l'a transformée en un geste oblatif,

en un acte d'amour, en la modifiant ainsi profondément: l'amour a vaincu la mort. Dans la sainte

Eucharistie, Il nous attire tous à Lui depuis la croix (Jn 12, 32) et nous fait devenir des sarments de

la vigne qu'Il est lui-même. Si nous demeurons unis à Lui, alors nous porterons du fruit nous aussi,

alors, nous aussi, nous ne produirons plus le vinaigre de l'autosuffisance, du mécontentement de Dieu

et de sa création, mais le bon vin de la joie de Dieu et de l'amour du prochain. Nous prions le Seigneur

de nous donner sa grâce, afin que, dans les trois semaines du Synode que nous débutons, nous ne

isions pas seulement de belles choses à propos de l'Eucharistie, mais surtout que nous vivions de

sa force. Nous invoquons ce don par l'intercession de Marie, chers Pères synodaux, que je salue

avec tant d'affection, ainsi que les Communautés desquelles vous provenez et que vous représentez

ici, afin que, dociles à l'action de l'Esprit Saint, nous puissions aider le monde à devenir dans le Christ

et avec le Christ la vigne féconde de Dieu. Amen ».

 

3- Mgr Angelo Scola, rapporteur général du Synode :

Une interview dans le Figaro.

 

Mgr Angelo Scola : «L'Eucharistie, une force de frappe radicale»

RELIGION Le rapporteur général du synode détaille les sujets sensibles abordés par les évêques. Parmi

eux : la place des femmes dans l'Eglise et le célibat des prêtres.

Propos recueillis par Hervé Yannou

[07 octobre 2005]

 

LE FIGARO. – Quels sont les défis majeurs posés à ce synode ?

 

Mgr Angelo SCOLA. – Le défi majeur est de faire comprendre au peuple chrétien et à tous les hommes

la nouvelle radicale qu'est l'Eucharistie. Elle est le noyau de l'expérience de vie du chrétien. C'est la

rencontre entre la liberté de Dieu et la liberté de l'homme. Je ne connais pas d'autre action qui possède

une force de frappe aussi radicale.


Le synode s'interroge sur la perte du sacré, est-ce une réponse au fondamentalisme religieux ?


Je soutiens, au contraire, la thèse que nous sommes face à l'explosion du «sacré sauvage». Ce phénomène est une autre dimension du processus de sécularisation. Dans les années 70, les «prophètes» de la sécularisation annonçaient la disparition du religieux et du sacré. On voit partout l'explosion des sectes. L'Eglise doit proposer la véritable dimension du sacré. Si on laisse le «sacré sauvage» dominer, le risque de fondamentalisme est très fort, car c'est l'idéologie qui parasite la religion. La foi doit exercer sur la religion un travail critique, sinon c'est la porte ouverte au fondamentalisme. Au-delà des contradictions et des erreurs, l'Eglise catholique a favorisé la naissance de la démocratie en Occident, en lui fournissant une série de principes, en particulier celui de la différence. On doit reconnaître cet apport du christianisme.


Faudrait-il réformer le synode pour renforcer la collégialité dans l'Église ?


Le Pape a introduit une nouveauté formidable. Chaque soir une heure est réservée aux échanges libres. Cette décision contribue à approfondir la collégialité. Mais il faut bien réfléchir à la nature de l'exercice de la représentation au sein de l'Église. Elle n'est pas une transposition mécanique de la démocratie. Je ne vois pas la nouveauté dans l'introduction de procédures démocratiques à l'intérieur de l'Eglise. On peut envisager d'autres moyens d'exercice de la représentation, d'autres institutions ou d'autres procédures. Au sujet de la non-admissibilité des femmes au sacerdoce, l'anthropologue anglaise Mary Douglas invite à réfléchir sur la liaison entre le mystère nuptial et l'exercice du pouvoir dans l'Eglise. Je suis convaincu qu'il y a là une perspective pour accroître la responsabilité des femmes dans l'Eglise.


Quelles solutions le synode pourrait-il proposer pour l'accès à la communion des divorcés-remariés ?

 

Il faut nous aider à poser une question de foi et non de régulation sociale. Le magistère s'est déjà clairement prononcé. Le synode en parlera avec beaucoup de franchise. Les personnes qui se mettent dans cette situation restent à l'intérieur de l'Eglise tout en se privant de l'accès à la communion. Ce n'est pas une sanction qu'on leur impose, c'est un choix qu'ils ont fait.


L'ordination des hommes mariés pourrait-elle être une solution à la chute des vocations ?

 

Dans l'Eglise latine, le sacerdoce est lié au célibat. La célébration de la messe n'est pas un droit. Dans la logique du don, il est difficile d'évaluer le nombre de prêtres nécessaires. Concrètement, les évêques doivent réfléchir à une meilleure redistribution des forces du clergé. Il ne faut pas sous-estimer des procédures anciennes, par exemple l'ordination de moines, religieux et consacrés.

 

 

4- « L’Eglise en Chine » au Synode ?

 

La presse s’est également fort intéressée de la présence ou non des quatre évêque chinois au Synode. En effet le pape Benoît XVI a invité au Synode quatre évêques de l’Eglise en Chine, trois de l’Eglise « officielle », un de l’Eglise « clandestine ». Le pouvoir communiste ne le voulut pas….

Le Figaro, dans son édition du 4 octobre le faisait remarquer sous la plume de Hervé Yannou :

 

 

« Les évêques chinois absents du synode

VATICAN Pékin n'a pas autorisé les quatre prélats à se rendre à Rome pour l'assemblée qui s'est ouverte hier.

Hervé Yannou

[04 octobre 2005]

POUR LA PREMIÈRE SÉANCE du synode des évêques à Rome, lundi, les quatre fauteuils des évêques chinois invités par Benoît XVI à cette assemblée consultative sont restés vides. Pékin ne leur a pas délivré leur visa. «La Chine et le Vatican sont d'accord» sur cette décision, auraient rapporté des officiels chinois, expliquant que pour organiser une telle visite, il faut des relations diplomatiques.


C'est justement l'un des grands objectifs du Saint-Siège depuis l'avènement de Benoît XVI. L'invitation lancée à trois évêques de l'Eglise officielle chinoise et à un évêque de l'Eglise clandestine fidèle à Rome avait valeur de ballon d'essai. Au Vatican, l'optimisme n'est que de façade. Comme aucune réponse officielle, positive ou négative, de Pékin n'est parvenue au Saint-Siège, on espère encore que les évêques pourront rejoindre Rome durant les trois semaines du synode.

Selon l'analyse de Mgr Nikola Eterovic, secrétaire général du synode et ancien diplomate, la République populaire de Chine, «aurait intérêt à ce qu'ils viennent, sinon ce serait le seul pays dont les évêques seraient absents». Même le Vietnam communiste, qui n'a pas d'ambassadeur auprès du Pape, a laissé ses deux évêques participer au synode.

Dans les couloirs du Vatican, on affirme malgré tout qu'il n'est pas question de rompre le dialogue avec Pékin, même si on estime parfois avoir été «trompé». Les diplomates du pape préparaient la venue des évêques depuis un an avec l'ambassade de Chine en Italie. L'âge avancé de certains évêques invités, le fait de ne pas avoir adressé cette invitation directement à Pékin, ou les divisions au sein de l'Association patriotique de l'Eglise officielle apparaissent comme des excuses de mauvaise foi. Si les autorités l'avaient voulu, les évêques seraient venus.

Une délégation du Conseil chrétien de Chine, regroupant les Eglises protestantes du pays, n'avait pas été autorisée, à la mi-septembre, à se rendre à Rome pour participer à un colloque sur les relations entre Eglises chrétiennes chinoises et européennes. Cette interdiction avait alors été interprétée comme le signe de l'aveuglement politique de l'empire du Milieu face à la réalité religieuse ».

 

 

Mais « Le Monde »  aussi soulignait cette absence « anachronique ».

 

« Un synode s'ouvre à Rome sans les évêques chinois invités par Benoît XVI

LE MONDE | 02.10.05 

Un synode mondial d'évêques s'ouvre, dimanche 2 octobre, à la basilique Saint-Pierre de Rome. C'est le premier depuis l'élection de Benoît XVI. Deux cent cinquante participants sont attendus, délégués par leurs conférences nationales, ainsi que les membres de la Curie et une trentaine d'invités personnels du pape. Le thème ­ le sacrement de l'eucharistie ­ avait été fixé par Jean Paul II, mais le synode est une tribune qui permet aux intervenants d'aborder bien d'autres sujets et de faire un état des lieux du catholicisme dans le monde.

 

 

A cet égard, l'espoir né de l'invitation par le pape de quatre évêques chinois est retombé vendredi 30 septembre. Le Vatican a appris, par l'agence Asianews, que les autorités chinoises ne leur accorderaient pas de visa. "Il reste un espoir, mais il est très mince", a commenté Mgr Lucas Li Jingfeng, du diocèse de Fengxiang, l'un des quatre. Deux autres évêques de l'Eglise officielle avaient été invités ­ Aloysius Jin Luxian, évêque de Shanghaï, et Antonio Li Duan, de Xian ­, ainsi qu'un évêque de l'Eglise clandestine, Josef Wei Jingyi, de Qiqihar.

Benoît XVI avait créé la surprise en conviant à Rome ces quatre évêques. Un dégel des relations avec Pékin était perceptible depuis la révélation, fin juin, qu'un évêque auxiliaire de Shanghaï, Joseph Xing Wenzhi, avait été nommé à la suite d'une concertation ­ sans précédent ­ entre le Vatican et les autorités chinoises. De même, Pékin avait-il courtoisement salué l'élection de Benoît XVI, le 19 avril, à la tête de l'Eglise, tout en rappelant son préalable à l'amorce de tout dialogue : l'abandon par le Vatican de ses relations avec Taïwan ».

 

5- Nouvelles internationales

 

Une note de AFP

Elle nous apprend que la théorie de l’évolution selon Darwin est remise en question au USA. L’édition de France Info, hier à 23h30 y faisait large allusion.

Voici cette note.

 

« ELU - USA-justice-religion-éducation-évolution PREV - 27/09 17:55

 

 Sujet : Un procès clé pour le sort de Darwin et la guerre de la

religion à l'école

 

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 GLGL ELU0406 3 GPG 0659 USA /AFP-JG40

USA-justice-religion-éducation-évolution PREV

Un procès clé pour le sort de Darwin et la guerre de la religion à

l'école (PAPIER GENERAL)

ATTENTION - avec mot-clé complété ///

 

HARRISBURG (Etats-Unis), 27 sept 2005 (AFP) - La thèse du "dessein intelligent" et la remise en cause de la théorie de l'évolution de

 

Darwin se retrouvent au coeur d'un procès, dont l'issue pourrait dicter la manière dont la biologie sera enseignée aux Etats-Unis.

 

Le débat s'annonce déterminant dans une bataille politico-religieuse qui ne cesse d'enfler dans le pays, où les offensives anti-Darwin se multiplient et ont relancé la guerre de la religion à l'école.

Depuis lundi, le conseil des écoles publiques de la petite ville de Dover en Pennsylvanie (nord-est) comparaît au civil devant un tribunal fédéral de Harrisburg à la suite de la plainte de onze parents.

La polémique était arrivée par la décision du conseil, organe de citoyens élus par les habitants, d'imposer en janvier aux lycéens la lecture d'une déclaration affirmant l'existence d'alternatives au darwinisme. Une première nationale.

 

"La théorie de Darwin est une théorie, une théorie n'est pas un fait", disait le texte, qui suggérait de s'intéresser au "dessein intelligent" comme explication alternative. Porté depuis quelques années par des organisations chrétiennes affichant une légitimité scientifique, le

"dessein intelligent" estime que la vie est si complexe qu'elle ne peut venir que de Dieu.

Pour Eric Rothschild, avocat des 11 parents, cette thèse n'est "qu'une variante du créationnisme", lecture littérale de la genèse biblique, interdite d'enseignement public par la Cour suprême en 1987.

 

Aux yeux des plaignants, soutenus par l'Association de défense des libertés civiles (ACLU), le conseil des écoles viole la séparation constitutionnelle entre l'Eglise et l'Etat. Le "dessein intelligent" relève de la croyance religieuse et "aucunement de la science", a dit Me

Rothschild devant la cour lundi.

 

Pour la défense en revanche, "c'est une affaire de liberté dans l'éducation et non de visée religieuse", a assuré l'avocat Patrick Gillen, devant le tribunal.

Les avocats du conseil scolaire, fournis par une association d'aide juridique aux chrétiens, promettent de démontrer que "la théorie du dessein intelligent relève de la science... pas de la religion".

L'issue du procès pourrait avoir un impact au-delà de Dover, estime Stephen Harvey, avocat des plaignants, dans un pays où près de 20 Etats sont concernés par des incidents anti-Darwin, selon le Centre national pour l'éducation scientifique, organisation californienne veillant au

respect de l'enseignement de la théorie de l'évolution.

Le concept de "dessein intelligent" a reçu un encouragement inespéré en août quand le président George W. Bush a estimé qu'il devait être enseigné aux côtés de l'évolution, "afin que les gens puissent comprendre les termes du débat".

Les sondages montrent aussi des Américains en majorité convaincus du rôle de Dieu dans la création de l'espèce humaine.

Mais la communauté scientifique, elle, ne montre aucun doute sur la validité de Darwin, a relevé devant le tribunal Kenneth Miller, professeur de biologie a l'Université Brown, témoin des parents : "A ma connaissance, chaque association scientifique qui s'est exprimée sur le

sujet a pris position contre le +dessein intelligent+ et pour la théorie de l'évolution."

L'initiative du conseil de Dover est "la première tentative pour introduire une distance entre les étudiants et la science. Ce qu'elle dit aux étudiants est qu'il ne faut pas faire confiance à la science," a-t-il regretté.

Il a aussi relevé que le darwinisme n'était pas forcément synonyme d'athéisme. "Je suis une personne de foi, je vais à l'église, et je ne vois pas où est le conflit" avec Darwin.

Le procès devrait durer cinq semaines, devant le juge John Jones III, nommé en 2002 par le président Bush.

cho/glr

AFP 271758 SEP 05

 

6- L’union  Européenne : maintenant c’est la Turquie qui dicte ses conditions !

Pour que la Turquie puisse un jour faire partie de l’Union européenne, les dirigeants européens entendaient lui poser ses conditions. Or, à la veille de négociations préliminaires en vue de cette intégration à terme, c’est la Turquie qui pose ses propres conditions à l’Union !

Alors que les autres pays, méprisant l’opinion des peuples et tenant pour nuls et non avenue les « non » français et hollandais au référendum, s’apprêtaient à entamer les discussions avec la Turquie (malgré le refus de celle-ci de reconnaître Chypre, en plus !) l’Autriche, dont 80 % de sa population est hostile à cette intégration, a demandé que soit examinée l’option alternative que serait le partenariat. C’est évidemment aux membres de l’Union de répondre à cette proposition et la Turquie qui frappe à sa porte pour entrer, aurait dû avoir la décence d’attendre cette réponse avant de réagir. Or, son

premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, a immédiatement rétorqué avec morgue au chancelier autrichien Wolfgang Schuessel que « la Turquie n'acceptera pas autre chose qu'une adhésion totale à l'Union européenne ». Ce n’est tout de même pas à ceux auxquels vous proposez une éventuelle hospitalité de poser les conditions de leur séjour chez vous ! Estce à prendre ou à laisser ? Si le président de l’Union européenne avait eu quelque courage devant tant d’arrogance, il aurait envoyé paître le premier ministre turc. Mais ce dernier, enhardi par la pusillanimité européenne, accentue ses menaces. Selon la presse d’Ankara, lors d'une réception donnée pour célébrer l'ouverture de la session parlementaire turque, M. Erdogan s'est adressé à l'ambassadeur autrichien en Turquie en ces termes : « Si vous continuez à faire de la politique de cette façon, vous échouerez à la prochaine élection. » Qu’est-ce à dire, sinon que cet individu suggère qu’Ankara pourrait faire campagne contre le parti de M.Schuessel, ne serait-ce qu’en manipulant les nombreux autrichiens d’origine turque ? C’est là une intolérable intrusion dans les affaires intérieures d’un Etat de l’Union qui devrait susciter la protestation véhémente de tous les autres et d’abord en renonçant à négocier quoi que ce soit avec la Turquie. Or, c’est le contraire qu’on observe : les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont tenu une réunion extraordinaire dimanche dernier pour tenter de surmonter les objections de l'Autriche à l'ouverture des négociations en vue de l'adhésion de la Turquie à l'Union. Au lieu de dire son fait à la Turquie, on sermonne l’Autriche pour qu’elle devienne « raisonnable » et abandonne sa suggestion ! Malgré cette capitulation, le ministre turc des Affaires étrangères Abdullah a accusé l’Union « de ne pas respecter sa parole ». L’arrogance turque se nourrit de la lâcheté de l’Union européenne, laquelle, pour des raisons idéologiques, entend intégrer la Turquie afin d’affaiblir encore plus l’identité chrétienne de l’Europe. Si la Turquie agit ainsi, sans réaction des responsables de l’Union, alors qu’elle n’en est pas encore membre, qu’en sera-t-il le jour où, par malheur, elle le deviendrait ? Rappelons que les Turcs sont aujourd’hui 70 millions et qu’ils seront 100 millions en 2020, eu égard à leur… dynamisme démographique. C’est donc elle qui aurait le plus grand nombre de députés au Parlement de Strasbourg, soit 100 contre 98 pour l’Allemagne et 78 pour la France. C’est la Turquie qui déciderait, ou, à tout le moins, qui pourrait mettre son veto aux projets qui ne lui plairaient pas. Elle ne s’en priverait pas, on le voit dès maintenant. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7- Nouvelles de France

 

La petite fille de Papon interdite de travail au ministère.

 

Imaginons qu’une jeune femme, française, se voie exclue de son travail parce qu’elle est la petite fille d’un terroriste du FLN. Quel tollé ce serait, n’est-ce pas ! On dirait que c’est remuer le passé, qu’il y a amnistie et surtout qu’une petite-fille n’est évidemment pas responsable des actes de son grand-père ! C’est pourtant ce qui vient d’arriver, sans que cela provoque autrement d’émotion à… la petite-fille de Maurice Papon. Elle a dû quitter son poste de conseiller technique au ministère des Anciens Combattants. Elle y travaillait depuis trois semaines, depuis le 6 septembre exactement. Mais la révélation de ses origines familiales par Le Parisien a immédiatement provoqué les réactions des associations de déportés, « indignées » que la descendante de Maurice Papon puisse être associée à la cause des Anciens Combattants. Et peu importe, pour eux, que la jeune fille, qui ne porte d’ailleurs pas le patronyme de son grand-père, ne soit pas responsable des actes de son aïeul. Reste que le jour même et « d'un commun accord » – a assuré le ministère – la petite-fille de Papon a décidé de quitter son poste. Mensonge, on ne lui en a pas laissé le choix ! « Nous sommes dans un ministère très particulier, celui de la mémoire », a justifié Gilles de Lacaussade, directeur de cabinet d'Hamlaoui Mekachera, ministre délégué aux Anciens Combattants. Pour cette raison, la présence de la petite-fille de l'ancien secrétaire général de la préfecture de Gironde, condamné en 1998 pour complicité

de crimes contre l'humanité, posait « des difficultés particulières ». Au ministère, on affirme qu'Hamlaoui Mekachera ignorait tout du lien de parenté lors de son embauche.

Dans l'entourage de la petite-fille de Maurice Papon, on soutient au contraire que la filiation était parfaitement connue mais que de fortes pressions auraient été exercées. Le ministère cherche à minimiser cette « nonaffaire ». « Elle n'est pas responsable des crimes de son grand-père, reconnaît-on, mais nous devons tenir compte de l'émotion suscitée. » Heureusement, que pour l’honneur de notre pays, le médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye, a écrit à Hamlaoui Mekachera afin de protester contre la décision du ministère. Il n’y a que dans le judaïsme que les péchés des pères sont portés par les enfants de génération en génération.

Le Christ, dans la nouvelle alliance, a aboli cela. Nous voici donc en pleine régression de civilisation.

Le Bulletin d’André Noël Synthèse Hebdomadaire

N° 1972 4

 

8- L’Islam en France

 

 

20% DE MUSULMANS DANS L'ARMÉE FRANÇAISE

 

  « Pour la première fois depuis la période coloniale, l’armée française s’interroge sur la présence massive de musulmans en son sein. La crainte d’une pression communautaire se fait de plus en plus sentir. L’Institut français des relations internationales (Ifri) a été chargé de mener une enquête sur «Les militaires français issus de l’immigration».

En effet, l’armée française est désormais composée de plus de 20% de musulmans. Les revendications et pratiques religieuses de ces soldats rencontrent souvent les réticences d’une partie de la hiérarchie. Dans un contexte de choc civilisationnel et terrorisme islamiste, de nombreux militaires de carrière restent circonspects vis-à-vis de ce flux massif de nouvelles recrues. D’autant que très nombreux sont ceux qui ont décidé de conserver leur double nationalité franco-algérienne. L’argument selon lequel “Ils se sentent français. La carte d’identité du pays d’origine est vécue uniquement comme une facilité pour aller visiter la famille” ne semble pas convaincre tout le monde au sein de l’armée française.

L’état-major des armées n’a jamais constaté de trahison ou de mutinerie pour raisons communautaires. Cependant, et par prudence, il s’apprête à créer des postes d’aumôniers musulmans. D’autant que les revendications ne cessent de monter : repas halal, substituts au porc et aménagement des horaires en période de ramadan. L’armée tente de répondre le mieux possible à ces nouvelles pratiques mais leur application demeure aléatoire. L’armée craignant sérieusement pour sa cohésion en cas de conflit, elle compte mettre en place un dispositif de lutte contre la discrimination, de manière à contrôler et sanctionner durement les écarts de comportement des militaires français de souche. »

 

 

9-Le Djihad en France.

 

Un étudiant témoigne.

 

 

« Le lundi 3 octobre 2005 vers  cinq heures de l’après-midi à l’université de C…, un groupe de musulmans rentra dans l’amphithéâtre en criant : « C’est le Djihad, mort aux chrétiens. » Ils ont commencé à mettre des coups aux « chrétiens » et à devenir très agressif. Immédiatement, la sécurité est arrivée mais elle a été refoulée. Nous nous sommes donc tous retrouvés, la sécurité et les « chrétiens », autour du bureau du professeur et les musulmans voulaient vraiment se battre. Il faut savoir que dans le groupe des « chrétiens », il y a 70% de filles et 30% de garçons et que les musulmans qui étaient des garçons étaient nettement supérieurs aux « chrétiens ». En cas de bagarre, nous n’aurions pas résisté longtemps. Heureusement, des groupes de sécurité sont arrivés et ont refoulé les musulmans à l’extérieur de l’université.

Que l’on ne nous dise pas que les musulmans s’intègrent en France, c’est totalement faux et ce qui s’est passé dans cette université le prouve. Ils agissent au nom de l’Islam, ils se fichent de la France et de ses lois. Ils ne souhaitent pas s’intégrer en France.

De plus, ils étaient majoritaires dans cet amphithéâtre. Tant que les musulmans sont minoritaires, ils n’attaquent pas. Dès qu’ils deviennent majoritaires, ils passent à l’attaque au nom du Djihad et là ils deviennent violents. Plus rien ne peut les arrêter sinon la défaite.

Cela devrait faire réfléchir le gouvernement sur la laïcité car cette menace n’est pas un acte isolé, cela se produit partout en France. Avec, l’immigration « sauvage », nous verrons de plus en plus des menaces de ce genre. Si on veut intégrer des musulmans, il faut d’abord les convertir à la religion catholique ».