" Les Nouvelles
de
Chrétienté "
n°33
Le 16 décembre 2005
Sommaire
1-
L’enseignement de Benoît XVI
Le 8
décembre : Homélie de Benoît XVI sur l’Immaculée Conception.
Benoît
XVI, son message pour le 1er janvier
2006, intitulé : « Dans la vérité la paix
Benoît XVI
et
Dialogue avec
l’Orthodoxie. Discours de Benoît XVI : « Dans la vérité et dans la charité
», la communion
Au sujet d’une nomination au Vatican… à
Les voyages de Benoît XVI se précisent pour
2006
Le général Michel Aoun en
visite privée au Vatican
Le passé colonial de
Quand le parlement vote une « Histoire
officielle.
L'âge
légal de mariage des femmes passera à 18 ans
Mgr Jean-Paul Matthieu nommé évêque de Saint-Dié
1- L’enseignement de Benoît XVI
Le 8
décembre : Homélie de Benoît XVI sur l’Immaculée Conception.
Vous trouverez ci-dessous un extrait particulièrement important de
l’homélie prononcée par le Pape, en
Il donne une belle description du péché originel commentant le récit de
« …Si nous nous mettons
à l'écoute de ce texte (celui de
Dieu est-il
un concurrent qui limite notre liberté ?
Quelle est la situation qui
nous est présentée dans cette page ? L'homme n'a pas confiance en Dieu. Tenté
par le serpent, il nourrit le soupçon que Dieu, en fin de compte, ôte quelque
chose à sa vie, que Dieu est un concurrent qui limite notre liberté et que nous
ne serons pleinement des êtres humains que lorsque nous l'aurons mis de côté;
en somme, que ce n'est que de cette façon que nous pouvons réaliser en
plénitude notre liberté. L'homme vit avec le soupçon que l'amour de Dieu crée
une dépendance et qu'il lui est nécessaire de se débarrasser de cette
dépendance pour être pleinement lui-même. L'homme ne veut pas recevoir son
existence et la plénitude de sa vie de Dieu. Il veut puiser lui-même à l'arbre
de la connaissance le pouvoir de façonner le monde, de se transformer en un
dieu en s'élevant à Son niveau, et de vaincre avec ses propres forces la mort
et les ténèbres. Il ne veut pas compter sur l'amour qui ne lui semble pas
fiable; il compte uniquement sur la connaissance, dans la mesure où celle-ci
confère le pouvoir. Plutôt que sur l'amour il mise sur le pouvoir, avec lequel
il veut prendre en main de manière autonome sa propre vie.
Et en agissant ainsi, il se
fie au mensonge plutôt qu'à la vérité et cela fait sombrer sa vie dans le vide,
dans la mort. L'amour n'est pas une dépendance, mais un don qui nous fait
vivre. La liberté d'un être humain est la liberté d'un être limité et elle est
donc elle-même limitée. Nous ne pouvons la posséder que comme liberté partagée,
dans la communion des libertés: ce n'est que si nous vivons de manière juste,
l'un avec l'autre et l'un pour l'autre, que la liberté peut se développer.
La volonté
de Dieu est la mesure intrinsèque de la nature humaine.
Nous vivons de manière
juste, si nous vivons selon la vérité de notre être, c'est-à-dire selon la
volonté de Dieu. Car la volonté de Dieu ne constitue pas pour l'homme une loi
imposée de l'extérieur qui le force, mais la mesure intrinsèque de sa nature,
une mesure qui est inscrite en lui et le rend image de Dieu, et donc une
créature libre.
Si nous vivons contre
l'amour et contre la vérité – contre Dieu –, alors nous nous détruisons
réciproquement et nous détruisons le monde. Alors nous ne trouvons pas la vie,
mais nous faisons le jeu de la mort. Tout cela est raconté à travers des images
immortelles dans l'histoire de la chute originelle et de l'homme chassé du
Paradis terrestre.
Chers frères et sœurs! Si nous réfléchissons
sincèrement à nous-mêmes et à notre histoire, nous constatons qu'à travers ce
récit est non seulement décrite l'historie du début, mais l'histoire de tous
les temps, et que nous portons tous en nous une goutte du venin de cette façon
de penser illustrée par les images du Livre de
Le péché,
illusion de la liberté humaine !
Précisément en la fête de
l'Immaculée Conception apparaît en nous le soupçon qu'une personne qui ne pèche
pas du tout est au fond ennuyeuse; que quelque chose manque à sa vie: la
dimension dramatique du fait d'être autonome; qu'être véritablement un homme
comprend la liberté de dire non, de descendre au fond des ténèbres du péché et
de vouloir agir seul; que ce n'est qu'alors que l'on peut exploiter totalement
toute l'ampleur et la profondeur du fait d'être des hommes, d'être
véritablement nous-mêmes; que nous devons mettre cette liberté à l'épreuve,
également contre Dieu, pour devenir en réalité pleinement nous-mêmes. En un
mot, nous pensons au fond que le mal est bon, que nous avons au moins un peu
besoin de celui-ci pour faire l'expérience de la plénitude de l'être. Nous
pensons que Méphistophélès – le tentateur – a raison lorsqu'il dit être la
force « qui veut toujours le mal et qui accomplit toujours le bien » (J.W. v.
Goethe, Faust I, 3). Nous pensons que traiter un peu avec le mal, se réserver
un peu de liberté contre Dieu est au fond un bien, et peut-être même absolument
nécessaire.
Le péché
n’élève pas l’homme mais l’abaisse
Cependant, en regardant le monde autour
de nous, nous constatons qu'il
n'en est pas ainsi, c’est-à-dire que le mal empoisonne toujours, il n'élève pas
l'homme, mais l'abaisse et l'humilie, il ne le rend pas plus grand, plus pur et
plus riche, mais il lui cause du mal et le fait devenir plus petit.
Seul l'homme qui se remet
totalement à Dieu trouve la liberté véritable, l'ampleur vaste et créative de
la liberté du bien
C'est plutôt cela que nous
devons apprendre le jour de l'Immaculée: l'homme qui s'abandonne totalement
entre les mains de Dieu ne devient pas une marionnette de Dieu, une personne
consentante, ennuyeuse; il ne perd pas sa liberté. Seul l'homme qui se remet
totalement à Dieu trouve la liberté véritable, l'ampleur vaste et créative de
la liberté du bien. L'homme qui se tourne vers Dieu ne devient pas plus petit,
mais plus grand, car grâce à Dieu et avec Lui il devient grand, il devient
divin, il devient vraiment lui-même. L'homme qui se remet entre les mains de
Dieu ne s'éloigne pas des autres en se retirant dans sa rédemption en privé; au
contraire, ce n'est qu'alors que son cœur s'éveille vraiment et qu'il devient
une personne sensible et donc bienveillante et ouverte…. »
Benoît
XVI, son message pour le 1er janvier
2006, intitulé : « Dans la vérité la paix »,
Nous
aurons l’occasion de revenir sur ce message de Benoît XVI dans un prochain
« Regard sur le monde ». Aujourd’hui, méditons ce passage :
« …..
« 3. Le thème de
réflexion de cette année — « Dans la vérité, la paix » — exprime la conviction
que, là où l\'homme se laisse éclairer par la splendeur de la vérité et quand
il le fait, il entreprend presque naturellement le chemin de la paix.
« 4. Définie de
cette façon, la paix apparaît comme un don céleste et une grâce divine; à tous
les niveaux, elle demande l\'exercice de la plus grande responsabilité, à
savoir de conformer dans la vérité, dans la justice, dans la liberté et dans
l\'amour, l\'histoire humaine à l\'ordre divin. Quand n\'existe plus
l\'adhésion à l\'ordre transcendant des choses, ni le respect de la « grammaire
» du dialogue qu\'est la loi morale universelle, écrite dans le cœur de
l\'homme,(5) quand sont entravés et empêchés le développement intégral de la
personne et la sauvegarde de ses droits fondamentaux, quand de nombreux peuples
sont contraints à subir des injustices et des inégalités intolérables, comment
peut-on espérer en la réalisation du bien de la paix? En effet, manquent alors
les éléments essentiels qui donnent forme à la vérité de ce bien. Saint
Augustin a décrit la paix comme « tranquillitas ordinis »,(6) la tranquillité
de l\'ordre, c\'est-à-dire la situation qui permet, en définitive, de respecter
et de réaliser pleinement la vérité de l\'homme.
…..
« 9. Au jour
d\'aujourd\'hui, la vérité de la paix continue d\'être compromise et niée de
façon dramatique par le terrorisme qui, par ses menaces et ses actes criminels,
est en mesure de tenir le monde dans un état d\'angoisse et d\'insécurité. Mes
Prédécesseurs Paul VI et Jean-Paul II sont intervenus à plusieurs reprises pour
dénoncer la terrible responsabilité des terroristes et pour condamner
l\'absurdité de leurs desseins de mort. Ces desseins, en effet, se révèlent
être inspirés d\'un nihilisme tragique et bouleversant que le Pape Jean- Paul
II décrivait ainsi: « Celui qui tue par des actes terroristes nourrit des
sentiments de mépris envers l\'humanité, faisant preuve de désespérance face à
la vie et à l\'avenir: dans cette perspective, tout peut être haï et détruit
».(9) Non seulement le nihilisme, mais aussi le fanatisme religieux, souvent
appelé aujourd\'hui fondamentalisme, peuvent inspirer et alimenter des propos
et des gestes terroristes. Pressentant depuis le commencement le danger
explosif que le fondamentalisme fanatique représente, le Pape Jean-Paul II l\'a
durement stigmatisé, mettant en garde contre la prétention d\'imposer par la
violence, plutôt que de proposer à la libre décision d\'autrui, ses convictions
concernant la vérité. Il écrivait: « Prétendre imposer à d\'autres par la
violence ce que l\'on considère comme la vérité signifie violer la dignité de
l\'être humain et, en définitive, outrager Dieu dont il est l\'image ».(10)
….
« 16. En conclusion
de ce message, je voudrais maintenant m\'adresser particulièrement à ceu x qui
croient au Christ, pour leur renouveler l\'invitation à se faire des disciples
du Seigneur attentifs et disponibles. En écoutant l\'Évangile, chers frères et
sœurs, nous apprenons à fonder la paix sur la vérité d\'une existence
quotidienne inspirée par le commandement de l\'amour. Il est nécessaire que
chaque communauté s\'engage dans une action intense et capillaire d\'éducation
et de témoignage qui fasse grandir en chacun la conscience de l\'urgence de
découvrir toujours plus profondément la vérité de la paix. Je demande en même
temps que l\'on intensifie la prière, parce que la paix est d\'abord un don de
Dieu à implorer sans cesse. Grâce à l\'aide divine, l\'annonce et le témoignage
de la vérité de la paix en sortiront certainement plus convaincants et plus
éclairants. Avec confiance et abandon filial, tournons notre regard vers Marie,
Du Vatican, le 8 décembre 2005.
Benoît XVI
et
Le pape Benoît XVI a reçu en audience samedi, à 12 heures en la salle Paul VI
du Vatican des représentants des personnes consacrées du diocèse de Rome:
religieuses et religieux, membres de sociétés de vie apostolique ou d’instituts
séculiers, de l’Ordo Virginum, etc., avec une mention particulière pour les
communautés contemplatives.
le pape Benoît XVI les a encouragé à « rendre un courageux témoignage de
chasteté comme l’expression d’un cœur qui connaît la beauté et le prix de
l’amour de Dieu ».
« Devant le progrès de l’hédonisme, il vous est demandé un témoignage courageux
de chasteté, disait le pape, comme l’expression d’un cœur qui connaît la beauté
et le prix de l’amour de Dieu. Face à la soif d’argent, votre vie sobre et
prompte au service des plus nécessiteux rappelle que Dieu est la richesse
véritable qui ne périt pas. Face à l’individualisme et au relativisme, qui
conduisent les personnes à être pour elles-mêmes la seule norme, votre vie
fraternelle, capable de se laisser co-ordonner, et donc capable d’obéissance,
confirme que vous placez en Dieu votre réalisation ».
Le pape citait saint Benoît qui exhorte ses moines, dans sa fameuse Règle à «
ne rien placer avant l’amour du Christ ».
Et pour les personnes consacrées qui vivent en communauté, Benoît XVI ajoutait:
« La vie communautaire fait partie de votre mission. En vous engageant à
réaliser des communautés fraternelles, vous montrez que grâce à l’Evangile, les
rapports humains aussi peuvent changer que l’amour n’est pas une utopie, mais
le secret pour construire un monde plus fraternel ».
Quelque quatre mille personnes participaient à l’audience. Le diocèse de Rome
compte quelque 23 000 religieuses, 4 500 religieux, 30 monastères
contemplatifs, auxquels il faut ajouter les personnes consacrées dans des
sociétés de vie apostolique et dans des instituts séculiers, dans l’Ordo
Virginum (une consécration conférée par l’évêque selon un rituel remontant aux
premiers siècles de l’Eglise), ou par un vœu privé, de façon cachée, au cœur du
monde.
Dialogue
avec l’Orthodoxie. Discours de Benoît XVI : « Dans la vérité et dans la
charité », la communion
Le
pape Benoît XVI a reçu le jeudi matin 15
décembre , à 11 h au Vatican les membres du Comité mixte de coordination du
Dialogue catholico-orthodoxe et leur a adressé le message suivant en français:
«Chers
Frères dans le Christ,
Je vous souhaite la bienvenue au nom du Seigneur, me réjouissant de notre
rencontre fraternelle. En cette période liturgique de joyeuse attente de
Je me réjouis également de la rencontre du Comité mixte de coordination de
La pleine communion vise à une communion dans la vérité et dans la charité.
Nous ne pouvons pas nous contenter d’en rester à des stades intermédiaires,
mais nous devons sans cesse, avec courage, lucidité et humilité, rechercher la
volonté de Jésus Christ, même si cela ne correspond pas à nos simples projets
humains. La réalisation de l’unité plénière de l’Église et la réconciliation
entre les chrétiens sont au prix de la soumission de nos volontés à la volonté
du Seigneur. Une telle tâche doit engager les pasteurs, les théologiens et nos
communautés entières, chacun selon le rôle qui lui est propre. Pour entrer plus
avant dans ce chemin d’unité, nos faibles forces ne suffisent pas. Nous devons
demander l’aide du Seigneur, par une prière toujours plus insistante, car
l’unité est avant tout un don de Dieu (cf. Décret Unitatis redintegratio, n.
24), invitant en même temps tous les chrétiens à la prière commune comme «moyen
assurément efficace de demander la grâce de l’unité». De même, le Décret
Unitatis redintegratio recommandait la connaissance réciproque (cf. n. 9) et le
dialogue, par lequel il faut «procéder avec amour de la vérité, charité et
humilité», pour que soit maintenue la pureté de la doctrine (ibid, n. 11). Les
Pasteurs qui ont le mérite de l’avoir entrepris, Sa Sainteté le Pape Jean-Paul
II et Sa Sainteté Dimitrios Ier, Patriarche de Constantinople, dans la
déclaration commune avec laquelle ils l’ont engagé, ont ouvert un chemin qu’il
nous appartient de poursuivre, pour le mener à son terme. En nous faisant
progresser vers la pleine communion entre catholiques et orthodoxes, le
dialogue contribuera aussi «aux dialogues multiples qui se développent dans le
monde chrétien à la recherche de son unité» (Déclaration commune, 30 novembre
1979).
En vous remerciant de votre engagement dans l’étude de voies concrètes pour le
progrès du dialogue entre catholiques et orthodoxes, je vous assure de ma
prière fervente. Je vous souhaite aussi un heureux et saint Noël. Que la
nouvelle année vous comble de bienfaits divins et qu’elle soit un temps de
grâce pour la marche vers la pleine unité.
[Texte original: Français]
Au sujet d’une nomination au Vatican… à
1- Le pape
Benoît XVI a nommé comme secrétaire - « numéro deux » - de la congrégation
romaine pour le Culte divin et la discipline des sacrements Mgr Patabendige Don, jusqu’ici nonce
apostolique en Indonésie et au Timor Est.
Il est membre du comité international pour les congrès eucharistiques.
Mgr Albert Malcolm Ranjith Patabendige Don est né au Sri Lanka dans le diocèse
de Kurunegala en 1947.
Il a été ordonné prêtre en 1975 et évêque en 1991. Il a été évêque de
Ratnapura, toujours au Sri Lanka, de 1995 à 2004.
2- Il succède à Mgr Mgr Domenico Sorrentino
que le pape a nommé nouvel évêque d’Assise en Italie.
En effet, le 19 novembre,
Benoît XVI a nommé Mgr Domenico Sorrentino évêque d’Assise-Nocera Umbra-Gualdo
Tadino, en Ombrie. L’ancien secrétaire de
Dans les milieux romains bien informés, il se
dit que Mgr Sorrentino a accepté cette nomination avec fort peu d’entrain,
attaché qu’il était à son rôle à
3- Il faut,
de plus savoir que Mgr Sorrentino,
alors qu’il était secrétaire de la dite congrégation du culte divin, insistait
sur le fait de l’abolition de l’ancienne messe…Soutenir des erreurs peut être
fatal ou du moins peut finir par indisposer le pontife suprême. L’Agence de
presse DICI, indiquait en effet dans son communiqué n° 123 … le fait
suivant :
« La messe tridentine est-elle abolie ?
Résumé :
Officiellement, selon une déclaration du cardinal Francis Arinze, préfet de
Officiellement, selon une déclaration du cardinal
Francis Arinze, préfet de
Le 25 octobre,
le cardinal Godfried Danneels, archevêque de Malines-Bruxelles, répondait au
journaliste de
Le 22 octobre,
le vaticaniste Andrea Tornielli du quotidien italien Il Giornale révélait
l’existence d’une note secrète signée par le cardinal Arinze et par Mgr
Domenico Sorrentino, secrétaire de
Qui a raison, qui a tort ? Arinze ? Castrillon Hoyos ?
Ratzinger ? On attend la réponse de Benoît XVI.
Sur cette
importante question Mgr Fellay affirmait dans une conférence à Bruxelles le 13
juin (voir Nouvelles de Chrétienté n° 94) : "Rome sait, - par Rome,
j’entends la curie, Jean-Paul II et maintenant Benoît XVI - ; ils savent que la
messe tridentine n’a jamais été interdite et qu’on ne peut pas l’interdire,
qu’il n’y aucun argument juridique ou théologique qui permette l’interdiction
de cette messe. Ils le savent, et donc un jour cette injustice faite à l’Eglise
et à l’ancienne messe va disparaître". – Dans un prochain numéro, nous
consacrerons un dossier à cette question
En attendant ce dossier à
paraître, vous pouvez consulter mon livre : « La bataille de la
messe »…Vous trouverez la réponse…
4- Notons que c’est la troisième excellente
nomination de Benoît XVI avec le père Wojciech Giertych O.P. théologien de la
maison pontificale. (cf. LNDC du 2 décembre 2005)
5- M l’abbé Schmidberger a rencontré Mgr Malcolm Ranjith Patabendige Don. Il
témoigne.
Mgr Malcolm Ranjith
Patabendige Don, secrétaire de
Another tiny light of hope is the appointment of a bishop from Sri Lanka to
the Roman Curia. His name is Bishop Malcolm Ranjith [say: Ran'-jit]. I
had the opportunity to meet him last year in March (2001) in his diocese in the
bishop's house in Ratnapura, located in the middle of
At the very beginning of the month of October, we suddenly heard that
Bishop Ranjith was nominated an Archbishop, and that he was appointed Joint
Secretary to the Congregations for the Propaganda of the Faith and the
Evangelization of the People in
Dimanche 18, le pape se rendra pour la première fois en visite
dans une paroisse de son diocèse, la paroisse de Santa Maria Consolatrice à
Casalbertone. En 1977, l’archevêque de Munich, Joseph Ratzinger, créé cardinal
par le pape Paul VI, avait reçu le titre presbytéral de cette église, et il
était resté le sien jusqu’en 1993 : la visite du pape rappelle ce lien spécial
avec cette paroisse.
Le pape présidera ensuite la prière de l’angélus.
Lundi 19 décembre, le nouvel
ambassadeur de France près le Saint-Siège sera reçu par Benoît XVI à l’occasion
de la présentation de ses lettres de créances. Le discours du pape et celui de
l’ambassadeur sont spécialement attendus en cette année du centenaire de la loi
française sur la séparation des Eglises et de l’Etat.
Qui est M. Kessedjian
nouvel ambassadeur près le Saint-Siège ?
Le nouvel ambassadeur de
France près le Saint-Siège, qui succède à M. Pierre Morel, appelé à d’autres
fonctions, est M. Bernard Kessedjian : il présentera ses lettres de créances à
Benoît XVI lundi prochain, 19 décembre (cf. http://www.france-vatican.org/actu.php).
Le président de
Le nouvel ambassadeur est né en 1943 dans
Parmi ses missions, il a été Haut Représentant de
Les voyages de Benoît XVI se précisent pour
2006
En prévision: Pologne,
Espagne, Bavière et Turquie
Rome, 9 décembre 2005 (Apic)
Si aucun voyage pontifical n'a encore été annoncé officiellement par le
Vatican, le programme des déplacements de Benoît XVI à l'étranger en 2006 se
précise peu à peu. Ainsi, le pape devrait au moins se rendre en Pologne au
printemps prochain et en Bavière en septembre. L'Espagne et
Habituellement, les voyages
pontificaux ne sont officiellement annoncés par le Saint-Siège qu'un à deux
mois avant leur déroulement. Auparavant, le pape peut manifester publiquement
son désir d'entreprendre un déplacement, sans pour autant le confirmer. Il est
aussi possible d'anticiper certains voyages qui requièrent une longue
préparation dans le pays de destination du pape. Aussi, les autorités ayant
invité le souverain pontife révèlent, généralement publiquement plusieurs mois
avant, son acceptation à se rendre dans leur pays ou leur région.
Après celui de Cologne, en
Allemagne, en août 2005, le prochain voyage à l'étranger du pape devrait avoir
lieu en Pologne, au printemps 2006. Dans une interview à la chaîne de
télévision polonaise TVP, le 16 octobre 2005, Benoît XVI avait personnellement
exprimé son souhait de se rendre dans le pays de son prédécesseur, en juin
2006, "le moment le plus adéquat" pour l'instant. Cependant, en
raison de la coupe du monde de football, qui commence en Allemagne le 9 juin et
prend fin un mois plus tard, le pape devrait se rendre en Pologne un peu plus
tôt que prévu, "probablement en mai 2006", comme l'a affirmé dans la
soirée du 6 décembre Mgr Stanislas Dziwisz, archevêque de Cracovie et ancien
secrétaire particulier de Jean Paul II, sur la chaîne TVN 24. Lors de son
séjour en Pologne, Benoît XVI devrait se rendre à Varsovie, la capitale du
pays, ainsi qu'à Cracovie, afin d'y rendre hommage à Karol Wojtyla et d’y
rencontrer en particulier les jeunes.
5e rencontre mondiale de la
famille à Valence
Puis, Benoît XVI pourrait se
rendre en Espagne, en juillet 2006, pour la 5e rencontre mondiale de la famille
qui aura lieu à Valence, du 4 au 9 juillet. C'est ce qu'avait affirmé
l’archevêque de la ville, le 29 mai 2005. Des propos que Mgr Agustin
Garcia-Gasco a confirmés, lors d’un passage à Rome le 9 décembre, précisant aux
médias que le pape devrait être en Espagne "au moins les 8 et 9
juillet" 2006. Recevant le 3 décembre dernier les présidents des
Commissions épiscopales de la famille et de la vie d’Amérique latine, réunis
sous l'égide du Conseil pontifical pour la famille, Benoît XVI a ainsi salué la
préparation de cette rencontre mondiale des familles prévue à Valence. Il ne
s'est pourtant pas exprimé officiellement sur un éventuel déplacement. Mais la
famille est un thème qui lui tient à cœur et sur lequel il s'exprime souvent.
De plus, comme son prédécesseur, le nouveau pape soutient le combat de l'Eglise
espagnole contre les mesures du gouvernement du socialiste José-Luis Zapatero,
qui a entre autres permis le mariage homosexuel, et dont le programme est jugé
'laïcisté au Vatican.
Invité en Bavière par le
président Stoiber
Le souverain pontife devrait
se rendre dans sa région d'origine,
Un autre voyage que Benoît
XVI aimerait réaliser dans un court délai est celui vers Istanbul, en Turquie.
S'il avait déjà souhaité s'y rendre en 2005, les autorités politiques ne l'ont
invité dans leur pays qu'en 2006. Le déplacement du pape à Istanbul devrait
donc avoir lieu l'an prochain. Lors de leur rencontre en Turquie, en novembre
dernier, les représentants du Saint-Siège et les autorités orthodoxes et
catholiques turques ont parlé de la préparation de sa visite au Fanar, selon un
communiqué du Saint-Siège. Benoît XVI "désire effectuer dès que possible
son voyage auprès du premier siège de l’orthodoxie", soulignait aussi ce
communiqué. Le plus logique serait que ce voyage se fasse fin novembre 2006, au
moment de la fête de saint André, apôtre et patron du patriarcat de
Constantinople. Le 30 novembre est, en effet, une date symbolique pour les deux
Eglises, orthodoxe et catholique. Cependant, au Vatican, on fait remarquer que
cela reviendrait à laisser passer un an pour une telle visite, ce qui
bloquerait entre temps les rencontres du pape avec d'autres représentants
orthodoxes. Le protocole veut que le souverain pontife rencontre d'abord le
patriarche œcuménique. Or, Benoît XVI a la ferme volonté de faire rapidement
avancer, notamment par des gestes, le dialogue entre catholiques et orthodoxes.
Il reste donc encore à décider si le pape se déplacera vers
Déjà des prévisions pour 2007
Pour
En revanche, un voyage au
sanctuaire marial de Mariazell, en Autriche, en septembre 2007, est plus
probable. "Le Saint Père n'a pas seulement accueilli l'invitation des
évêques autrichiens avec bienveillance, mais il en a défini les dates", a
ainsi affirmé le 30 novembre 2005 le cardinal Christoph Schönborn, archevêque
de Vienne. Lors de leur visite Ad Limina à Rome début novembre, les évêques
autrichiens ont en effet invité Benoît XVI à se rendre dans leur pays pour le
850e anniversaire du sanctuaire de Mariazell, le 8 septembre 2007, jour de la
fête de la nativité de Marie.
En outre, pour 2008,
plusieurs invitations ont été transmises à Benoît XVI. Le sanctuaire marial de
Lourdes, en France, souhaiterait ainsi recevoir le pape dans le courant de
l’année, à l'occasion du 150e anniversaire des apparitions de
Et
Par ailleurs, de nombreux
pays ont invité Benoît XVI à se rendre chez eux. Ce dernier a manifesté un
intérêt particulier pour
Depuis le 20 octobre 2005,
c'est à Alberto Gasbarri, le directeur administratif de Radio Vatican,
qu'incombe la charge d'organiser les voyages pontificaux. Ce laïc italien a
ainsi pris le relais de Mgr Renato Boccardo, secrétaire général du Gouvernorat
de l'Etat du Vatican qui, en tant qu'organisateur des voyages apostoliques
depuis 2000, avait préparé celui du nouveau pape à Cologne en août 2005. Selon
les deux hommes, Benoît XVI a décidé de réformer le style des voyages
pontificaux. Plus courts que ceux qu'effectuait Jean Paul II, leur programme
sera également plus léger. D’une manière générale, il est ainsi probable que le
pape quitte Rome pour deux jours, faisant une, deux voire trois étapes dans son
pays de destination, pas trop éloigné de l'Italie. (apic/imedia/ar/bb)
09.12.2005 - Apic
Le général Michel Aoun en
visite privée au Vatican
Mercredi 14 décembre 2005 (ZENIT.org) – Le
général libanais Michel Aoun a effectué une visite privée au Vatican et a
accepté de dire aux lecteurs de Zenit son espérance pour le Liban.
Il a également évoqué la situation en Australie. Nous publierons prochainement
cet entretien.
Le passé colonial de
La lamentable attitude du gouvernement
français.
La semaine dernière, nous félicitions des
députés UMP d’avoir tenu bon en maintenant dans la loi la nécessité d’enseigner
que la colonisation eut des aspects positifs, sans aller toutefois
jusqu’à dire, comme nous le pensons, que l’actif l’emporte sur le passif. Nous
soulignions déjà que le gouvernement n’était pas favorable à l’amendement
adopté en ce sens. Maintenant, il y est hostile ! Le tintamarre médiatique, les
cris d’orfraie des « grandes » consciences de gauche,
suffi pour qu’il lâche… lâchement, sa
majorité. Villepin et Chirac cherchent une « issue » pour que la loi ne soit
pas effective, quêtant un « apaisement ». A défaut de pouvoir exiger des élus
qu’ils se renient, le pouvoir, bafouant leur volonté, n’en publiera
probablement pas les décrets d’application, si bien qu’elle ne sera pas
appliquée. Lamentable dérobade !
Nicolas Sarkozy se tait, mais il a renoncé
à son voyage aux Antilles, de peur de se heurter à des manifestations hostiles.
Pour justifier sa position, le chef de
l’Etat, après Dominique de Villepin, a expliqué aux Français, « qu’il n’y a
pas d’histoire officielle » et que « ce n’est pas à la loi d’écrire
l’histoire, c’est l’affaire des historiens ». Voilà qui est nouveau, alors
que le Parlement a légiféré – à deux reprises – en matière historique
(voir ci-après) sous les applaudissements de… Jacques Chirac. Mais
pour comprendre pourquoi les députés UMP ont voulu cette loi, il convient
d’abord de se reporter à la manière dont les historiens traitent la
question de la colonisation dans les manuels scolaires. Pour les
lycéens, ce qu’ils écrivent, est, de fait, l’histoire officielle.
Voici quelques textes extraits des livres
fournis aux potaches, en classe de Première où la colonisation est au
programme.
L-ES Nathan. Point central : les contradictions de
l'idéal colonial. « L'utopie coloniale,
inspirée par un idéal généreux et par de
bons sentiments, repose sur de
véritables contradictions : la lutte
contre l'esclavage (...) débouche sur la servitude
généralisée du continent. »
Manuel de 1re L-ES Bréal : le sort des peuples colonisés, de
l'indigène d'hier à
l'immigré d'aujourd'hui. « L'immigré
remplace l'indigène dans la conscience collective.
La xénophobie se cristallise sur ces
populations (immigrées) marquées
par des stéréotypes issus du passé
colonial. »
Manuel de terminale L-ES Nathan : les zoos humains. « De 1877 à 1931,
se
succèdent plus de quarante exhibitions
ethnologiques. Les hôtes humains sont
parqués dans des décors exotiques. Ils
sont considérés comme un objet d'étude anthropologique
mais aussi comme une attraction attirant
un public nombreux.»
Le travail des instituteurs pour
alphabétiser ? Celui des médecins, des infirmières, des religieuses pour
soigner ? Des ingénieurs pour bâtir routes et ponts ? Pour assécher les marais
d’où jaillissaient mille maladies ? Des soldats pour mettre fin aux guerres
tribales, à l’anthropophagie ou aux réducteurs de tête ? Rien ou presque ! Que
des aspects négatifs ! Il était donc équitable d’exiger que fussent aussi
rappelés, au nom de la vérité et de l’histoire, les aspects positifs de la
colonisation. C’est ce qu’ont fait les députés. Il était temps ! Malgré
cette « résistance », le ministre de l'Éducation, a assuré accorder «
pleinement confiance aux enseignants pour faire apprendre l'histoire en toute
neutralité,
toute objectivité et de façon factuelle
plutôt qu'interprétative ».
Alors qu’on célèbre les grands ancêtres «
progressistes » de
faveur du centenaire de la loi de
séparation des l’église et de l’Etat, on oublie que ce
sont eux qui ont été les défenseurs de la
colonisation. Qu’on se souvienne du célèbre
discours de Jules Ferry, le 28 juillet
1885 : « La forme
première de la colonisation
c'est celle qui offre un asile et du travail au
surcroît de population des pays pauvres ou de ceux qui renferment une
population exubérante. Les colonies sont, pour les pays riches, un placement
en capitaux des plus avantageux. Je dis que
Au lieu de céder aux clameurs des indépendantistes
antillais, le gouvernement ferait mieux de se saisir de leur cas pour monter
l’inanité de leurs protestations.
Quand le parlement vote une « Histoire
officielle.
Pas d’histoire officielle dit Jacques
Chirac qui a sans doute la mémoire courte ! Le Parlement a voté, le 29 mai 1998
un article de loi unique qui stipule : «
Mais l’exemple le plus fameux,
c’est la loi Gayssot, réprimant le révisionnisme et le négationnisme, du nom du
député communiste qui la proposa et que le Parlement adopta à l’unanimité. Pour
cela, la liberté d’expression a été limitée. Il est en effet inséré, après
l'article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, un
article 24 bis ainsi rédigé : «Seront punis des peines prévues par le
sixième alinéa de l'article 24 ceux qui auront contesté, par un des moyens
énoncés à l'article
Cette loi a provoqué les protestations,
non pas des seuls négationnistes, mais aussi d’intellectuels de gauche,
attachés à la liberté d’expression et à celle de la recherche historique
indépendante. Pour Madeleine Rebérioux, historienne et viceprésidente de
même quand il s'agit de combattre le
révisionnisme qui nie l'existence des chambres à gaz et du génocide. » Aux yeux de Madeleine Rebérioux, « la
vérité, que les historiens s'attachent à cerner, ne peut être fixée une fois
pour toutes par des lois quelles qu'elles soient. » Et cette semaine
Jacques Julliard le rappelle dans le Nouvel Observateur : « En 1990,
la loi Gayssot, sur initiative de la gauche, punissait le négationnisme,
c'est-à-dire la dénégation des crimes contre l'humanité
commis par les nazis à l'encontre des
juifs. Si juste que fût la cause, le Parlement, en prétendant légiférer sur
l'existence même d'un fait historique, commettait un fâcheux précédent, dénoncé
par la plupart des historiens. »
C’est pourquoi lorsque l’ineffable
Ségolène Royal, évoquant la loi votée par les députés UMP dénonce une loi «
révisionniste », on peut légitimement s’inquiéter. Ce qu’elle souhaite – elle
et quelques autres – ce n’est pas son abolition seulement, c’est qu’il y en ait
une autre qui déclare son contenu hors-la-loi comme tout propos tendant
à exalter les aspects positifs de la colonisation, sous peine de poursuites
pénales. Mais bien sûr aucune voix, à fortiori aucune proposition de loi, pas
même la moindre ligne dans les manuels scolaires pour condamner les millions de
morts, la terreur et la misère qu’a engendré l’utopie « intrinsèquement
perverse » du communisme et de ses avatars socialistes à travers le monde
et particulièrement en Afrique et en Asie.
Bulletin André Noël. N° 1982
L'âge
légal de mariage des femmes passera à 18 ans
L'élévation de l'âge légal du mariage pour les
femmes est l'une des premières dispositions adoptées mardi par les députés
examinant la proposition de loi sénatoriale contre les violences conjugales.
L'examen du texte se poursuivra jeudi. Mgr Jean-Paul Matthieu nommé évêque de Saint-Dié ROME, Mercredi 14 décembre 2005 (ZENIT.org) – Le
pape Benoît XVI a nommé aujourd’hui Mgr Jean-Paul Matthieu comme nouvel
évêque de Saint-Dié. Il était jusqu’à présent vicaire général de Saint-Dié. |
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