" Les Nouvelles
de
Chrétienté "
n°36
Le 4 janvier 2006
Sommaire :
-
L’enseignement de Benoît XVI
- « CARREFOUR »
sous le contrôle des inams
Son message pour la paix.
Le 1 janvier 2006, Benoît XVI
a publié son premier message pour la paix, pour
célébrer « la journée mondiale de la paix ». Il a pour titre
et pour thème : « Dans la
vérité, la paix ».
Je
résumerais volontiers sa pensée en disant que la vérité, seule, fomente la paix alors que le mensonge et le
péché la détruisent et la ruinent. Que celui qui veut la paix, cultive le vrai
et sur Dieu et sur l’homme. C’est là la
grande affirmation de ce texte. Je retrouve la pensée d’un Pie XII, d’un Pie
XI. Deo Gratias. Il y manque
cependant, peut-être, un peu de leur « pugnacité ».
Je
fais une analyse littérale du texte dans le « Regard sur le monde »
du 3 janvier.
Le pape lui-même a donné
le résumé de sa pensée sur la paix dans
son allocution lors de l’Angelus du dimanche 1 janvier. Il a dit :
« Dans mon premier message (pour la journée
mondiale de la paix) j’ai voulu cette année reprendre un thème qui revient
fréquemment dans le magistère de mes vénérés prédécesseurs, depuis la mémorable
encyclique du bienheureux pape Jean XXIII Pacem in terris : le
thème de la vérité comme fondement d’une paix authentique. « Dans la
vérité, la paix » : c’est la devise que je soumets à la réflexion de toute
personne de bonne volonté. Lorsque
l’homme se laisse éclairer par la splendeur de la vérité, il devient
intérieurement un courageux artisan de paix ».
Il est revenu sur ce thème de
la paix dans son homélie de la messe du jour,
du 1er janvier. Là, il a déclaré très clairement : « la
reconnaissance de la pleine vérité de Dieu est une condition préalable et
indispensable pour la consolidation de la vérité de la paix ».
Les nouvelles de Rome
Des rumeurs sur un prochain consistoire
pour la création de nouveaux cardinaux
Date avancée: le 22 février prochain
Rome, 29 décembre 2005 (Apic)
La presse italienne de jeudi fait état de rumeurs concernant l'annonce par
Benoît XVI d'un consistoire pour la création de nouveaux cardinaux. Selon
certains quotidiens et l'agence de presse italienne ADN Kronos, le pape
pourrait tenir un consistoire ordinaire public le 22 février 2006, fête de
D'après la presse italienne,
qui cite des "sources vaticanes autorisées", Benoît XVI pourrait
annoncer dés le 6 janvier 2006, fête de l'Epiphanie, la tenue du premier
consistoire ordinaire public de son pontificat. Cette cérémonie visant à créer
de nouveaux cardinaux pourrait ainsi avoir lieu le 22 février 2006.
Les rumeurs sont d'autant
plus vives qu'un grand secret entoure les réflexions et les décisions du
nouveau pape. Par ailleurs, le collège des cardinaux ne compte que 111
électeurs à ce jour, un chiffre sous la barre minimale souhaitable de 120 électeurs
fixée par Paul VI en 1975.
En outre, de nombreux
cardinaux sont en attente de recevoir la pourpre cardinalice et le dernier
consistoire, tenu par Jean Paul II, remonte au 21 octobre 2003, au cours duquel
furent créés 30 nouveaux cardinaux sans compter celui tenu "in
pectore" (dans son cœur, c'est-à-dire sans le citer nommément).
Ainsi, certains chefs de
dicastères romains sont susceptibles de recevoir la barrette rouge des mains du
pape: Mgr William Joseph Levada, préfet de
Le titre de cardinal pourrait
aussi revenir à Mgr Stanislaw Rylko, président du Conseil pontifical pour les
laïcs, à Mgr Michael Fitzgerald, président du Conseil pontifical pour le
dialogue interreligieux, et à Mgr John Foley, président du Conseil pontifical
pour les communications sociales.
Remaniement en vue
La tenue d'un consistoire
pourrait suivre de près l'annonce d'une vague de nominations au sein de la
curie romaine où de nombreux cardinaux ont dépassé l'âge de la retraite
administrative, fixée à 75 ans. Ainsi, le cardinal Angelo Sodano, secrétaire
d'Etat du Saint-Siège, est âgé de 78 ans, tout comme le cardinal Edmud Casimir
Szoka, gouverneur de
Les cardinaux de curie Julian
Herranz, président du Conseil pontifical pour les textes législatifs, Stephen
Fumio Hamao, président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et
des itinérants, Paul Poupard, président du Conseil pontifical pour la culture
et Ignace Moussa I Daoud, préfet de
Par ailleurs, à travers le
monde, bon nombre d'archevêques qui occupent des sièges dit
"cardinalices" n'ont pas encore rejoint le collège des cardinaux. Il
s'agit, entre autres, des archevêques de Paris, Tolède, Boston, Brasilia ou
Cracovie, sans compter les prélats auxquels le nouveau pape décidera
d'attribuer la pourpre cardinalice. Ce pourrait être le cas de l'évêque de
Coire et président de
Durant son pontificat, Jean
Paul II a convoqué au total neuf consistoires ordinaires publics, créant ainsi
231 cardinaux, dont 169 sont encore en vie. Le cardinalat est une forme de
reconnaissance du pape à une personne vivant sa foi dans une grande fidélité à
l'Eglise. A l'origine, la couleur pourpre de la soutane que portent les
cardinaux symbolisait le martyre jusqu'auquel les cardinaux doivent être prêts
à aller, même si cette signification a pris un sens imagé. (apic/imedia/ami/pr)
Publication du programme liturgique de
Benoît XVI de janvier à fin avril 2006
Rome, 2 janvier 2006 (Apic)
Le pape Benoît XVI présidera, dans la basilique Saint-Pierre, une messe pour
les travailleurs le 19 mars 2006 et une célébration pénitentielle le mardi 11
avril 2006. Il effectuera en outre sa deuxième visite en paroisse à Rome, le 26
mars 2006, indiqué le calendrier liturgique pontifical rendu public pour les
mois de janvier, février, mars et avril prochains.
Benoît XVI aura un programme
liturgique chargé durant les quatre prochains mois, commençant par la
célébration de l'Epiphanie le 6 janvier 2006 et se concluant le 16 avril, jour
de son anniversaire, par celle de Pâques. Le nouveau pape reprendra certaines
traditions abandonnées par Jean Paul II malade durant les dernières années de
son pontificat, notamment lors de la semaine sainte.
Après la messe du dimanche
1er janvier 2006, fête de sainte Marie Mère de Dieu et 39e Journée mondiale de
la paix, le prochain rendez-vous liturgique de Benoît XVI est celui de
l'Epiphanie, le 6 janvier prochain. A cette occasion, il présidera une messe
dans la basilique Saint-Pierre à 9h30. Elle sera suivie, comme lors des jours
de fête solennelle pour l'Eglise catholique, par la récitation, à midi, de
l'Angélus. Deux jours plus tard, le dimanche 8 janvier, fête du baptême du
Seigneur, le pape célébrera à 10h la messe et le baptême de quelques enfants
dans la chapelle Sixtine.
Le 25 janvier 2006, fête de
la conversion de saint Paul, Benoît XVI se rendra à la basilique majeure de
saint Paul hors-les-Murs pour y célébrer les vêpres à 17h30. Il y était déjà
allé le 25 avril 2005 afin de se recueillir sur la tombe de l'apôtre. Comme le
veut la tradition, son prédécesseur s'était rendu dans cette basilique patriarcale
pour la fête concluant la semaine de l'unité des chrétiens - commençant chaque
année le 18 janvier pour se finir le 25 -, pour la dernière fois le 25 janvier
Le mois de février 2006 sera
plus calme pour Benoît XVI. Sur son agenda liturgique figure une messe dans la
basilique vaticane le 2 février, à 17h30, pour la fête de la présentation du
Seigneur. Selon la tradition, le pape bénira les bougies des fidèles en
procession dans la basilique et présidera la messe célébrée pour les religieux
en cette Journée annuelle pour la vie consacrée.
Temps du carême
Les mois de mars et d'avril,
caractérisés par le temps du carême et de Pâques seront plus intenses pour le
pape. Reprenant les habitudes de ses prédécesseurs abandonnées par Jean Paul II
à la fin de son pontificat en raison de sa santé défaillante, Benoît XVI se
rendra à la basilique sainte Sabine, sur la colline de l'Aventin, pour la messe
du mercredi des cendres le 1er mars 2006. Le carême s'ouvrira à 16h30 par une
procession partant de l'église saint Anselme, voisine de sainte Sabine. A 17h,
le pape célébrera la messe dans la basilique tenue par les dominicains, qui
sera marquée par la traditionnelle bénédiction et imposition des cendres.
Puis, le dimanche 5 mars, le
pape lancera, dans la chapelle Redemptoris Mater du palais apostolique, les
exercices spirituels pour la curie romaine. Comme chaque année, ils prendront
fin une semaine plus tard. C'est le pape qui y mettra un terme le samedi 11
mars à 9h, dans la même chapelle.
Le 19 mars 2006, 3e dimanche
de carême et fête de saint Joseph, saint patron de Joseph Ratzinger et patron
des travailleurs, Benoît XVI présidera une messe à leur attention à 9h30, dans
la basilique vaticane. A cette date, Jean Paul II avait autrefois l'habitude de
rencontrer les travailleurs à Rome.
Une semaine plus tard, le 26
mars, 4e dimanche de carême, le pape se rendra à la paroisse romaine de Dieu
père Miséricordieux, où il célébrera la messe à 9h30. Il s'agira de sa 2e
visite en paroisse. Jean Paul II ne s'y était jamais rendu, cette église
récente n'ayant été consacrée qu'en octobre 2003.
A la mémoire de Jean Paul II
Le lundi 3 avril 2006, Benoît
XVI célébrera à 17h30 une messe dans la basilique vaticane, à la mémoire de son
prédécesseur et ami, décédé dans la soirée du 2 avril 2005. Il s'agira du
premier anniversaire annuel de la mort de Jean Paul II.
Le 9 avril suivant, dimanche
des rameaux, le pape présidera la messe Place Saint-Pierre, à 9h30. Il bénira
les rameaux portés en procession, traditionnellement par les jeunes, en cette
Journée mondiale de la jeunesse. Puis, le mardi saint 11 avril, le pape
présidera une célébration pénitentielle à 17h30 dans la basilique vaticane.
Cette nouvelle initiative sera caractérisée par le 'rite pour la réconciliation
des plus pénitents', accompagné de la confession et de l'absolution
individuelle. Jean-Paul II avait pour sa part l'habitude de descendre le
vendredi saint dans la basilique afin d'y confesser quelques fidèles.
Le 13 avril, jeudi saint,
Benoît XVI présidera la messe chrismale à 9h30 dans la basilique Saint-Pierre.
Puis, à 17h30, l'évêque de Rome se rendra à la basilique saint Jean de Latran,
cathédrale de Rome, pour y célébrer la messe de
Enfin, le dimanche 16 avril,
jour de Pâques, le pape présidera la messe solennelle avec le rite du
'Resurrexit' à 10h30 place Saint-Pierre. Puis, en ce jour où il fêtera ses 79
ans, il donnera sa 3e bénédiction 'Urbi et Orbi' (sur la ville de Rome et dans
le monde, ndlr) depuis la loggia centrale de la basilique vaticane, à midi.
(apic/imedia/ar/pr)
02.01.2006 - Apic
Environ trois millions de
fidèles ont vu Benoît XVI
CITE DU VATICAN, 29 DEC 2005 (VIS). Selon
Le nouveau Pape a tenu la première audience générale
hebdomadaire de son pontificat le 27 avril et hier la trente-deuxième et
dernière de l'année 2005, pour un total de 810.000 présences. Les mois les plus
fréquentés ont été octobre (190.000), juin (190.000) et septembre (126.000).
Le 8 décembre
A.L. –Pouvez-vous nous dire si, après votre
entretien avec le Saint-Père, le dialogue se poursuit ?
Mgr Fellay lui répond :
« Tout n’est pas à l’arrêt. Il n’y a pas de secret, de coup fourré,
de complot. Rien de tout cela. Mais tout simplement une certaine ouverture de
la part de Rome - ce qui est nouveau, ce qui commence en l’an 2000 - qu’il nous
faut analyser de très près. L’audience elle-même montre un pape disposé à nous
entendre, du moins jusqu’à un certain point. Nous profitons de cela pour dire
ce que nous pouvons dire, ce que nous avons à dire en espérant qu’un jour cela
puisse toucher les cœurs. Je pense que cela devrait déboucher sur une
discussion qui elle forcément restera discrète, parce que dans l’Eglise
officielle il y a encore trop d’ennemis qui voudraient tout faire sauter. S’il
y a discussion, ce sera forcément une discussion sur des points du concile, et
pour la paix d’une telle discussion, il faut éviter toutes sortes de tensions.
Il faut qu’elle reste sereine, même si elle est serrée au niveau des arguments.
Mais nous n’en sommes pas encore là. J’ai proposé à Rome de faire une liste des
points que nous contestons, qui font difficulté au plan doctrinal. Nous ne
l’avons pas encore faite cette liste. Mais Rome semble être ouverte à recevoir
la liste. Que va-t-il se passer ensuite ? Est-ce qu’ils vont être d’accord
pour ouvrir une discussion ? Eh bien ! c’est ce que nous verrons.
C.G. – Donc ce seront
des petits pas ?
Je ne crois pas
qu’actuellement on puisse attendre plus que des petits pas. Il y a une certaine
ouverture, je peux même dire une certaine espérance dans les milieux romains,
et pas uniquement dans les milieux romains. On voit qu’avec l’arrivée du
nouveau pape, Benoît XVI, il y a comme le frémissement d’une espérance. En
clair, cette léthargie, cette paralysie de l’Eglise fait mal partout, et
des hommes de bonne volonté attendent quelque chose, attendent un renouveau.
Ils voient aussi dans cette audience un espoir. Et cet espoir c’est que
l’Eglise officielle donne du crédit, reçoive
C.G. – Monseigneur, que
pensez-vous que les réactions puissent être de la part de la curie romaine?
Mélangées. Certains
attendent aussi avec espoir. D’autres avec grincements de dents. Il faut
vraiment prier. C’est un temps de prières ».
Deux mots de commentaire : Je pense que je serai mort
quand les discutions commenceront…Ce « dialogue » est faire à pleurer. Quelle
misère !
"Il faut croire en
La suite est assez cocace : les lignes qui suivent appellent au "patriotisme"
"moderne" et à adhérer à un "projet collectif"
qui "n'est pas à inventer", "c'est
L'Eglise dit que l'éducation des enfants est à la charge des
parents, l'Etat n'existant que pour les aider dans cette tâche, que chacun doit
agir en fonction des talents reçus et que les catholiques, s'ils doivent se
soumettre au pouvoir temporel, ne peuvent obéir à ce qui est contraire aux
commandements de Dieu.
Le Président se
perd après dans un verbiage imprécis dont le but est évidemment
diabolisateur : "soyons intransigeants sur les idéaux de
"
Le camouflet reçu le 29 mai dernier n'est pas oublié au grand mépris
du peuple qui s'est exprimé : "je prendrai rapidement des initiatives
pour relancer la construction de l'Europe politique". A quand le
prochain référendum? Pour bientôt sans doute, l'idéologie européenne est toujours
présente : "
L'Europe est essentielle pour notre avenir".
Ceci dit
Le décor idéologique est
planté, les idéaux républicains se proposent de lutter contre les fruits même
de
On le savait et le
Président nous le confirme : l'année 2006 sera difficile.
Sur la dette de
On
lira avec profit et inquiétude ces réflexions sur la dette de
« Lors de ses vœux de fin d’année au
pays, le chef de l’Etat a annoncé qu’il allait « faire de la mondialisation
un atout pour notre croissance et pour nos emplois », il nous a exhortés à «
croire en
Cela est bel et bon, N’est-il pas heureux
et paradoxal qu’il réhabilite l’amour de la patrie, au moment même ou il
a manifesté son intention d’être aux petits soins pour ceux qui la
bafouent et l’insultent tels certains « jeunes » des banlieues.
Or, aimer la patrie, c’est d’abord
défendre jalousement son indépendance et non pas la diluer dans une « Europe
politique » que le président appelle pourtant de ses vœux, sans guère se
soucier du « non » franc et massif de ses compatriotes refusant qu’elle fût
sous la tutelle de Bruxelles. Il existe aussi un autre danger pour
l’indépendance nationale que n’a pas évoqué Jacques Chirac : notre gigantesque
dette publique financée par des emprunts, lesquels servent non pas à investir
pour l’avenir mais à régler les dépenses courantes et à rembourser les intérêts
d’emprunts précédents.
Cette dette colossale intéresse les
étrangers en quête de
créances sur un pays encore solvable. Pour combien de temps ?
L’agence américaine Standard & Poor’s,
qui attribue des notes à la dette de tous les pays du monde, vient de dégrader celle
de
A l’occasion de l'Aïd-el-Kébir
en France
On
peut lire ces très intéressantes réflexions
dans le bulletin d’André Noël, (n°1984)
sous le titre
« CARREFOUR » SOUS LE CONTROLE DES IMAMS
Le but d’un commerçant est de vendre le
plus possible à une clientèle toujours plus large. Les musulmans étant environ cinq
millions chez nous et devenant de plus en plus pratiquants, Carrefour s’est
dit qu’il y avait-là un « nouveau segment » de consommateurs à exploiter.
C’est pourquoi, sur les ondes de Radio Orient et Beur FM et par voie
d'affichage, cette enseigne leur propose, à l'occasion de l'Aïd-el-Kébir ( la
grande fête ) qui sera célébrée les 10, 11 et 12 janvier, un mouton entier
livré sur le parking des magasins à un prix avantageux (150 euros pour un
animal de
Les musulmans se sont alors tournés vers leurs
représentants : la viande de Carrefour est-elle halal ? Pour être
religieusement correct, l'abattage de l'animal obéit à des règles très strictes
: le mouton doit être égorgé tourné vers
Carrefour a reçu la bénédiction islamique, il aura la clientèle musulmane. L’enseigne,
concurrence oblige, sera bientôt imitée par les autres. C’est un « avantage
acquis » pour les musulmans qui ne sera jamais remis en question, ainsi
s’organisent les fragments d’un puzzle où se dessinent les traits d’une
islamisation progressive de la société française. Peu à peu ce qui était
volontaire deviendra obligatoire et fort de cette première victoire, les
cantines publiques ou privées seront l’objet du même contrôle. De bonnes âmes,
iréniques mais aveugles, veulent y voir un signe d’intégration à la société
française. Ceux-là feraient bien de prendre connaissance d’une note (publiée
dans Le Monde) de l’Uclat, l'organisme qui assure la liaison entre les services
concernés par la lutte contre le terrorisme en France, qui s'inquiète en
particulier du conflit en Irak « nouvelle terre de djihad pour les
candidats radicalisés originaires d'Europe » et du ralliement du Groupe
salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) au djihadisme international.
Et d’expliquer que « tout, même les violences urbaines, peut
être recyclé par l'islamisme radical pour justifier
une opération terroriste sur le territoire français ».
Parmi les raisons pour lesquelles
ceux de l'OCRB, habitués à évoluer dans le milieu du
grand banditisme, viennent de recueillir les premières révélations de leurs
suspects, arrêtés deux jours plus tôt lors d'une vaste opération menée dans la
région parisienne et dans l'Oise. Les juges Jean-Louis Bruguière et
Jean-François Ricard ont donné l’ordre de perquisitionner dans un box de Clichy-sous-Bois,
d’où sont parties les émeutes le mois dernier, selon la procédure d'urgence
absolue. Les policiers trouvent enfin ce qu'ils cherchent depuis plusieurs
mois : 1 kilo d'explosifs militaires de type tolite, 19 bâtons de dynamite,
deux fusils mitrailleurs (un Famas français flambant neuf et une vieille
Kalachnikov russe), trois revolvers,
des cagoules, des gants, des gilets pare-balles, des
combinaisons noires et même un uniforme de gendarme… Au total, ce coup de filet
a conduit à la mise en examen de 11 personnes, dont 9 sont aujourd'hui
écrouées, accusées de « financement du terrorisme ». Pour les quatre
magistrats chargés du dossier, ces opérations établissent la preuve que des
membres du banditisme servent aujourd'hui la cause de l'islamisme radical. Une
sorte d'alliance du djihad et du braquage qui passe par Clichy-sous-Bois. Devant
cette colonisation excessive (il n’y avait que 1 500 000 pieds-noirs toutes
origines confondues en Algérie !) n’est-il pas temps pour
Jeune député UMP-CNI des
Alpes Maritimes, Jérôme
Rivière a signé un article
courageux dans le Figaro qui, à n'en point douter, va lui attirer les
foudres des cerbères de la pensée unique et des censeurs du politiquement
correct, rejoignant les rangs des Raspail,
Finkelkraut
ou Carrère
d'Encausse .
Quelques passages :
"Sommée par ses minorités de faire repentance et de renier son
histoire,
"A la voirie, nos
épopées nationales «ringardes», nos siècles chrétiens «obscurantistes», les
soldats de l'Empereur «esclavagiste», les médecins au service du continent
africain, les bâtisseurs de l'Empire. A la poubelle
"Lui-même
d'origine africaine, l'archevêque de la ville d'York, en Angleterre,
l'affirmait pourtant récemment : «Le multiculturalisme autorise les autres
cultures à s'exprimer, mais il empêche la culture de la majorité d'exprimer ses
victoires, ses combats, ses joies, ses souffrances.»"
"Ce n'est pas le cas de
"
"Mais il ne faut
pas oublier que vivre avec nous, c'est aussi vivre comme nous. Le
premier devoir des immigrés est de respecter la culture du pays qui les
accueille. Et ce n'est pas négociable. Nos «minoritaires
ethniques» nous le rappellent : nous sommes, nous restons des «Gaulois». Aussi,
il doit être possible d'affirmer qu'exercer librement sa religion dans des
lieux de prière ne signifie pas pouvoir construire de nouveaux minarets, étendards
d'un islam conquérant et d'une charia contraire aux lois de
Même si certains ne
s'empêcheront pas de dire que de tels propos montrent une volonté de marcher
sur les plates-bandes électorales de l'extrême-droite, il faut souligner un tel
courage politique auquel nous n'étions plus habitués. Mais le plus dur pour
l'élu reste à venir dans notre beau pays de France où la liberté de pensée ne
rime plus du tout avec avec la liberté d'expression.
Dans
ses réquisitions, qui doivent être transmises au parquet général, le
procureur Gérald Lesigne a réclamé un non-lieu général dans
l'affaire de la mort de Vincent Humbert. Il estime que ni sa mère ni le docteur
Frédéric Chaussoy ne doivent être poursuivis. Le procureur fait valoir "les
circonstances particulières" de cette affaire : "au regard
de la pression psychologique et médiatique à laquelle
ont été confrontés sa mère et le médecin, on peut considérer qu'il y a une
exonération", même si, précise-t-il, "les gestes qu'ils ont
fait demeurent prohibés". Reste à savoir si le parquet
général, puis la juge d'instruction chargée de l'affaire, suivront ces
réquisitions. Nous espérons que non, sinon ce serait la porte ouverte
à la légalisation, au moins de facto sinon de jure, de
l'euthanasie.
Vincent Humbert,
tétraplégique et aveugle, avait réclamé "le droit de mourir"
en novembre 2002. Le 21 septembre 2003, sa mère annonçait à grands
renforts médiatiques qu'elle allait "aider son fils à se
suicider". Elle est passée à l'acte le 24 septembre. Son geste
n'avait fait que plonger son fils dans un coma profond. Le docteur Chaussoy a
terminé le crime - car c'est bien de cela qu'il s'agit- avec l'accord de
l'équipe médicale et de la famille, en débranchant le respirateur artificiel puis
en injectant du chlorure du potassium. Cette injection est à l'origine de la
mise en examen du médecin pour "empoisonnement avec
préméditation". La mère est poursuivie pour "administration
de substances toxiques".
Ce qui est troublant, c'est
que le procureur Gérald
Lesigne a
déjà prononcé un réquisitoire plus que douteux dans une certaine affaire Outreau,
laquelle pourrait lui coûter des poursuites disciplinaires...
Sue Axon est aujourd'hui
mère de cinq enfants. Il y a 20 ans, elle a subi un avortement. Et depuis
"des années des regrets, un sentiment de honte et une dépression"
la rongent. Elle rajoute qu'elle "regrette encore jusqu'à aujourd'hui".
Elle se bat
aujourd'hui en Grande Bretagne pour que les mineures aient obligatoirement
l'accord de leurs parents avant de commettre l'irréparable, estimant qu'elles
ont le droit de savoir ce qui les attend.
Su
On le sait, avorter n'est pas un geste bénin : s'il tue un
enfant, il laisse aussi des séquelles physiques et surtout psychologiques
graves chez la mère (quid du père?).
Dans ce cas présent, ce n'est pas l'avortement qui est remis en cause. Mais si
Sue obtient gain de cause, elle rendra moins systématiques les 18 200
avortements perpétrés chaque année sur des mineures en Angleterre. Ce serait
autant de vies préservées...