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Chrétienté "

 

n°36

 

 

Le 4 janvier 2006

 

 

Sommaire :

 

-        L’enseignement de Benoît XVI

-        Les nouvelles de la FSSPX

-        Les nouvelles de France

-     « CARREFOUR » sous le contrôle des inams

 

 

 

L’enseignement de Benoît XVI

 

Son message pour la paix.

 

Le 1 janvier 2006, Benoît XVI a publié son premier message pour la paix, pour  célébrer « la journée mondiale de la paix ». Il a pour titre et pour thème : « Dans la vérité, la paix ».

 

Je résumerais volontiers sa pensée en disant que la vérité, seule,  fomente la paix alors que le mensonge et le péché la détruisent  et la ruinent.  Que celui qui veut la paix, cultive le vrai et sur Dieu et sur l’homme.  C’est là la grande affirmation de ce texte. Je retrouve la pensée d’un Pie XII, d’un Pie XI. Deo Gratias. Il y manque cependant, peut-être,   un peu de leur « pugnacité ».

Je fais une analyse littérale du texte dans le « Regard sur le monde » du 3 janvier.

 

Le pape lui-même a donné le résumé  de sa pensée sur la paix dans son allocution lors de l’Angelus du dimanche 1 janvier. Il a dit :

« Dans mon premier message (pour la journée mondiale de la paix) j’ai voulu cette année reprendre un thème qui revient fréquemment dans le magistère de mes vénérés prédécesseurs, depuis la mémorable encyclique du bienheureux pape Jean XXIII Pacem in terris : le thème de la vérité comme fondement d’une paix authentique. « Dans la vérité, la paix » : c’est la devise que je soumets à la réflexion de toute personne de bonne volonté. Lorsque l’homme se laisse éclairer par la splendeur de la vérité, il devient intérieurement un courageux artisan de paix ».

Il est revenu sur ce thème de la paix dans son homélie de la messe du jour,  du 1er janvier. Là, il a déclaré très clairement : « la reconnaissance de la pleine vérité de Dieu est une condition préalable et indispensable pour la consolidation de la vérité de la paix ».

 

 

Les nouvelles de Rome

  

Des rumeurs sur un prochain consistoire pour la création de nouveaux cardinaux

Date avancée: le 22 février prochain

 

Rome, 29 décembre 2005 (Apic) La presse italienne de jeudi fait état de rumeurs concernant l'annonce par Benoît XVI d'un consistoire pour la création de nouveaux cardinaux. Selon certains quotidiens et l'agence de presse italienne ADN Kronos, le pape pourrait tenir un consistoire ordinaire public le 22 février 2006, fête de la Chaire de saint Pierre.

 

D'après la presse italienne, qui cite des "sources vaticanes autorisées", Benoît XVI pourrait annoncer dés le 6 janvier 2006, fête de l'Epiphanie, la tenue du premier consistoire ordinaire public de son pontificat. Cette cérémonie visant à créer de nouveaux cardinaux pourrait ainsi avoir lieu le 22 février 2006.

 

Les rumeurs sont d'autant plus vives qu'un grand secret entoure les réflexions et les décisions du nouveau pape. Par ailleurs, le collège des cardinaux ne compte que 111 électeurs à ce jour, un chiffre sous la barre minimale souhaitable de 120 électeurs fixée par Paul VI en 1975.

 

En outre, de nombreux cardinaux sont en attente de recevoir la pourpre cardinalice et le dernier consistoire, tenu par Jean Paul II, remonte au 21 octobre 2003, au cours duquel furent créés 30 nouveaux cardinaux sans compter celui tenu "in pectore" (dans son cœur, c'est-à-dire sans le citer nommément).

 

Ainsi, certains chefs de dicastères romains sont susceptibles de recevoir la barrette rouge des mains du pape: Mgr William Joseph Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi; Mgr Franc Rodé, préfet de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique et Mgr Agostino Vallini, préfet du Tribunal suprême de signature apostolique.

 

Le titre de cardinal pourrait aussi revenir à Mgr Stanislaw Rylko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, à Mgr Michael Fitzgerald, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, et à Mgr John Foley, président du Conseil pontifical pour les communications sociales.

 

Remaniement en vue

 

La tenue d'un consistoire pourrait suivre de près l'annonce d'une vague de nominations au sein de la curie romaine où de nombreux cardinaux ont dépassé l'âge de la retraite administrative, fixée à 75 ans. Ainsi, le cardinal Angelo Sodano, secrétaire d'Etat du Saint-Siège, est âgé de 78 ans, tout comme le cardinal Edmud Casimir Szoka, gouverneur de la Cité du Vatican. Pour sa part, le cardinal Dario Castrillon Hoyos, préfet de la Congrégation pour le clergé, a fêté ses 76 ans en juillet dernier.

 

Les cardinaux de curie Julian Herranz, président du Conseil pontifical pour les textes législatifs, Stephen Fumio Hamao, président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des itinérants, Paul Poupard, président du Conseil pontifical pour la culture et Ignace Moussa I Daoud, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, ont tous fêté leurs 75 ans courant 2005. Enfin, en février 2006, c'est le cardinal Camillo Ruini, vicaire de Rome pour le pape, qui fêtera son 75e anniversaire.

 

Par ailleurs, à travers le monde, bon nombre d'archevêques qui occupent des sièges dit "cardinalices" n'ont pas encore rejoint le collège des cardinaux. Il s'agit, entre autres, des archevêques de Paris, Tolède, Boston, Brasilia ou Cracovie, sans compter les prélats auxquels le nouveau pape décidera d'attribuer la pourpre cardinalice. Ce pourrait être le cas de l'évêque de Coire et président de la Conférence des évêques suisses, Mgr Amédée Grab, président en exercice du Conseil des Conférences épiscopales d'Europe (CCEE).

 

Durant son pontificat, Jean Paul II a convoqué au total neuf consistoires ordinaires publics, créant ainsi 231 cardinaux, dont 169 sont encore en vie. Le cardinalat est une forme de reconnaissance du pape à une personne vivant sa foi dans une grande fidélité à l'Eglise. A l'origine, la couleur pourpre de la soutane que portent les cardinaux symbolisait le martyre jusqu'auquel les cardinaux doivent être prêts à aller, même si cette signification a pris un sens imagé. (apic/imedia/ami/pr)

 

  

 

Publication du programme liturgique de Benoît XVI de janvier à fin avril 2006

 

Rome, 2 janvier 2006 (Apic) Le pape Benoît XVI présidera, dans la basilique Saint-Pierre, une messe pour les travailleurs le 19 mars 2006 et une célébration pénitentielle le mardi 11 avril 2006. Il effectuera en outre sa deuxième visite en paroisse à Rome, le 26 mars 2006, indiqué le calendrier liturgique pontifical rendu public pour les mois de janvier, février, mars et avril prochains.

 

Benoît XVI aura un programme liturgique chargé durant les quatre prochains mois, commençant par la célébration de l'Epiphanie le 6 janvier 2006 et se concluant le 16 avril, jour de son anniversaire, par celle de Pâques. Le nouveau pape reprendra certaines traditions abandonnées par Jean Paul II malade durant les dernières années de son pontificat, notamment lors de la semaine sainte.

 

Après la messe du dimanche 1er janvier 2006, fête de sainte Marie Mère de Dieu et 39e Journée mondiale de la paix, le prochain rendez-vous liturgique de Benoît XVI est celui de l'Epiphanie, le 6 janvier prochain. A cette occasion, il présidera une messe dans la basilique Saint-Pierre à 9h30. Elle sera suivie, comme lors des jours de fête solennelle pour l'Eglise catholique, par la récitation, à midi, de l'Angélus. Deux jours plus tard, le dimanche 8 janvier, fête du baptême du Seigneur, le pape célébrera à 10h la messe et le baptême de quelques enfants dans la chapelle Sixtine.

 

Le 25 janvier 2006, fête de la conversion de saint Paul, Benoît XVI se rendra à la basilique majeure de saint Paul hors-les-Murs pour y célébrer les vêpres à 17h30. Il y était déjà allé le 25 avril 2005 afin de se recueillir sur la tombe de l'apôtre. Comme le veut la tradition, son prédécesseur s'était rendu dans cette basilique patriarcale pour la fête concluant la semaine de l'unité des chrétiens - commençant chaque année le 18 janvier pour se finir le 25 -, pour la dernière fois le 25 janvier 2003. C'est aussi là que Jean XXIII annonça, le 25 janvier 1959, le Concile oecuménique Vatican II, et que Jean Paul II, lors de l'année mondiale de la paix de 1986, invita toutes les religions à promouvoir une réunion spéciale de prière pour la paix à Assise.

 

Le mois de février 2006 sera plus calme pour Benoît XVI. Sur son agenda liturgique figure une messe dans la basilique vaticane le 2 février, à 17h30, pour la fête de la présentation du Seigneur. Selon la tradition, le pape bénira les bougies des fidèles en procession dans la basilique et présidera la messe célébrée pour les religieux en cette Journée annuelle pour la vie consacrée.

 

Temps du carême

 

Les mois de mars et d'avril, caractérisés par le temps du carême et de Pâques seront plus intenses pour le pape. Reprenant les habitudes de ses prédécesseurs abandonnées par Jean Paul II à la fin de son pontificat en raison de sa santé défaillante, Benoît XVI se rendra à la basilique sainte Sabine, sur la colline de l'Aventin, pour la messe du mercredi des cendres le 1er mars 2006. Le carême s'ouvrira à 16h30 par une procession partant de l'église saint Anselme, voisine de sainte Sabine. A 17h, le pape célébrera la messe dans la basilique tenue par les dominicains, qui sera marquée par la traditionnelle bénédiction et imposition des cendres.

 

Puis, le dimanche 5 mars, le pape lancera, dans la chapelle Redemptoris Mater du palais apostolique, les exercices spirituels pour la curie romaine. Comme chaque année, ils prendront fin une semaine plus tard. C'est le pape qui y mettra un terme le samedi 11 mars à 9h, dans la même chapelle.

 

Le 19 mars 2006, 3e dimanche de carême et fête de saint Joseph, saint patron de Joseph Ratzinger et patron des travailleurs, Benoît XVI présidera une messe à leur attention à 9h30, dans la basilique vaticane. A cette date, Jean Paul II avait autrefois l'habitude de rencontrer les travailleurs à Rome.

 

Une semaine plus tard, le 26 mars, 4e dimanche de carême, le pape se rendra à la paroisse romaine de Dieu père Miséricordieux, où il célébrera la messe à 9h30. Il s'agira de sa 2e visite en paroisse. Jean Paul II ne s'y était jamais rendu, cette église récente n'ayant été consacrée qu'en octobre 2003.

 

A la mémoire de Jean Paul II

 

Le lundi 3 avril 2006, Benoît XVI célébrera à 17h30 une messe dans la basilique vaticane, à la mémoire de son prédécesseur et ami, décédé dans la soirée du 2 avril 2005. Il s'agira du premier anniversaire annuel de la mort de Jean Paul II.

 

Le 9 avril suivant, dimanche des rameaux, le pape présidera la messe Place Saint-Pierre, à 9h30. Il bénira les rameaux portés en procession, traditionnellement par les jeunes, en cette Journée mondiale de la jeunesse. Puis, le mardi saint 11 avril, le pape présidera une célébration pénitentielle à 17h30 dans la basilique vaticane. Cette nouvelle initiative sera caractérisée par le 'rite pour la réconciliation des plus pénitents', accompagné de la confession et de l'absolution individuelle. Jean-Paul II avait pour sa part l'habitude de descendre le vendredi saint dans la basilique afin d'y confesser quelques fidèles.

 

Le 13 avril, jeudi saint, Benoît XVI présidera la messe chrismale à 9h30 dans la basilique Saint-Pierre. Puis, à 17h30, l'évêque de Rome se rendra à la basilique saint Jean de Latran, cathédrale de Rome, pour y célébrer la messe de la Cène du Seigneur. Le lendemain 14 avril, vendredi saint, il présidera dans la basilique vaticane la célébration de la passion du Christ à 17h, avant de se rendre au Colisée, à Rome, pour le traditionnel chemin de croix commençant à 21h15. L'an dernier, le cardinal Ratzinger en avait écrit les méditations tandis que Jean Paul II, presque mourant, n'avait pu s'y déplacer pour la première fois de son pontificat. Le 15 avril, samedi saint, Benoît XVI présidera comme l'an dernier, - où en tant que préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi il avait supplée à l'absence du pape -, la veillée pascale à 22h dans la basilique vaticane.

 

Enfin, le dimanche 16 avril, jour de Pâques, le pape présidera la messe solennelle avec le rite du 'Resurrexit' à 10h30 place Saint-Pierre. Puis, en ce jour où il fêtera ses 79 ans, il donnera sa 3e bénédiction 'Urbi et Orbi' (sur la ville de Rome et dans le monde, ndlr) depuis la loggia centrale de la basilique vaticane, à midi. (apic/imedia/ar/pr)

 

02.01.2006 - Apic

 

   

 Environ trois millions de fidèles ont vu Benoît XVI

CITE DU VATICAN, 29 DEC 2005 (VIS). Selon la Préfecture de la maison pontificale, 2.855.500 personnes ont pris part aux cérémonies et audiences publiques de Benoît XVI depuis son élection le 24 avril dernier.

Le nouveau Pape a tenu la première audience générale hebdomadaire de son pontificat le 27 avril et hier la trente-deuxième et dernière de l'année 2005, pour un total de 810.000 présences. Les mois les plus fréquentés ont été octobre (190.000), juin (190.000) et septembre (126.000).

Les nouvelles de la FSSPX.

Le 8 décembre 2005, M l’abbé Lorans et Mme Clause Giraux recevaient Mgr Fellay, supérieur général de la FSSPX  dans leur émission de Radio Courtoisie.  M l’abbé Lorans a mené le débat. Quelques questions portèrent sur la « fameuse » rencontre de Mgr Fallay et de Benoît XVI, le 28  août dernier. Puis à la fin de l’entretien, M l’abbé Lorans parle des suites de cette rencontre. Il lui demande si le dialogue se poursuit.

A.L. –Pouvez-vous nous dire si, après votre entretien avec le Saint-Père, le dialogue se poursuit ?

 Mgr Fellay  lui répond :

« Tout n’est pas à l’arrêt. Il n’y a pas de secret, de coup fourré, de complot. Rien de tout cela. Mais tout simplement une certaine ouverture de la part de Rome - ce qui est nouveau, ce qui commence en l’an 2000 - qu’il nous faut analyser de très près. L’audience elle-même montre un pape disposé à nous entendre, du moins jusqu’à un certain point. Nous profitons de cela pour dire ce que nous pouvons dire, ce que nous avons à dire en espérant qu’un jour cela puisse toucher les cœurs. Je pense que cela devrait déboucher sur une discussion qui elle forcément restera discrète, parce que dans l’Eglise officielle il y a encore trop d’ennemis qui voudraient tout faire sauter. S’il y a discussion, ce sera forcément une discussion sur des points du concile, et pour la paix d’une telle discussion, il faut éviter toutes sortes de tensions. Il faut qu’elle reste sereine, même si elle est serrée au niveau des arguments. Mais nous n’en sommes pas encore là. J’ai proposé à Rome de faire une liste des points que nous contestons, qui font difficulté au plan doctrinal. Nous ne l’avons pas encore faite cette liste. Mais Rome semble être ouverte à recevoir la liste. Que va-t-il se passer ensuite ? Est-ce qu’ils vont être d’accord pour ouvrir une discussion ? Eh bien ! c’est ce que nous verrons.

 C.G. – Donc ce seront des petits pas ?

 Je ne crois pas qu’actuellement on puisse attendre plus que des petits pas. Il y a une certaine ouverture, je peux même dire une certaine espérance dans les milieux romains, et pas uniquement dans les milieux romains. On voit qu’avec l’arrivée du nouveau pape, Benoît XVI, il y a comme le frémissement d’une espérance. En clair,  cette léthargie, cette paralysie de l’Eglise fait mal partout, et des hommes de bonne volonté attendent quelque chose, attendent un renouveau. Ils voient aussi dans cette audience un espoir. Et cet espoir c’est que l’Eglise officielle donne du crédit, reçoive la Tradition, et même l’on pourrait dire reçoive sa Tradition. L’on trouve cela jusque dans la curie romaine. Il y a des sympathies jusque là.

 C.G. – Monseigneur, que pensez-vous que les réactions puissent être de la part de la curie romaine?

 Mélangées. Certains attendent aussi avec espoir. D’autres avec grincements de dents. Il faut vraiment prier. C’est un temps de prières ».

Deux mots de commentaire : Je pense que je serai mort quand les discutions commenceront…Ce « dialogue » est faire à pleurer. Quelle misère !

 Les nouvelles de France

 

Les voeux du président ou l'aveu idéologique

"Il faut croire en la France" introduit le développement idéologique des voeux du Président Chirac. Dire ça c'est déjà reconnaître que plus personne n'y croit.
La suite est assez cocace : les lignes qui suivent appellent au "patriotisme" "moderne" et à adhérer à un "projet collectif" qui "n'est pas à inventer", "c'est la République". Le principe est posé : la République supplante une nouvelle fois la France (qui n'est citée que deux fois), et aimer la France c'est adhérer de manière inconditionnelle à la République que le Président tente ensuite de définir. Le patriotisme, amour de la Patrie, terre des Pères, c'est aujourd'hui aimer la mère-République : du déjà vu...

La République est présentée comme la seule éducatrice ("L'école, c'est la clé de tout"), comme la seule dispensatrice de gratification ("au cœur de la République, il y a le mérite"), comme basée sur l'humanisme ("il n'y a pas de République sans égalité des chances") et comme seule référence éthique ("Au fondement même de la République il y a le respect de la loi et des règles").

L'Eglise dit que l'éducation des enfants est à la charge des parents, l'Etat n'existant que pour les aider dans cette tâche, que chacun doit agir en fonction des talents reçus et que les catholiques, s'ils doivent se soumettre au pouvoir temporel, ne peuvent obéir à ce qui est contraire aux commandements de Dieu.

Le Président se perd après dans un verbiage imprécis dont le but est évidemment diabolisateur : "soyons intransigeants sur les idéaux de la République. Refus du communautarisme. Respect dû à chacun. Respect de la laïcité. Lutte contre les discriminations. Combat contre le racisme et l'antisémitisme." Personne ne peut s'opposer aujourd'hui à de tels propos (Laïcité, communautarisme, discriminations...), mais personne ne peut les définir clairement, sauf à dire que la plupart sont nés de la République elle-même. C'est une des bases du terrorisme intellectuel : utiliser des mots sans les définir.

"La République, c'est aussi l'esprit de conquête", on le savait : après la conquêtes révolutionnaires pour imposer l'idéologie républicaine dans le monde, le président propose aujourd'hui de conquérir les marchés grâce à la mondialisation, en misant sur le numérique et l'énergie où "La France sera pionnière". C'est ignorer la réalité américaine ou asiatique...

Le camouflet reçu le 29 mai dernier
n'est pas oublié au grand mépris du peuple qui s'est exprimé : "je prendrai rapidement des initiatives pour relancer la construction de l'Europe politique". A quand le prochain référendum? Pour bientôt sans doute, l'idéologie européenne est toujours présente : "             L'Europe est essentielle pour notre avenir".
Ceci dit la France compte deux atouts : la mondialisation ("Faisons de la mondialisation un atout pour notre avenir") et la diversité ("la diversité fait partie de notre histoire : c'est une richesse. C'est un atout pour notre avenir"). Encore deux concepts indéfinis...

Le décor idéologique est planté, les idéaux républicains se proposent de lutter contre les fruits même de la République et les atouts de la France sont volontairement flous afin d'être servis à toutes les sauces pour justifier toutes les actions.

On le savait et le Président nous le confirme : l'année 2006 sera difficile.

 

Sur la dette de la France

 

On lira avec profit et inquiétude ces réflexions sur la dette de la France. Elles viennent du bulletin d’André Noël dans son numéro 1984.

 

« Lors de ses vœux de fin d’année au pays, le chef de l’Etat a annoncé qu’il allait « faire de la mondialisation un atout pour notre croissance et pour nos emplois », il nous a exhortés à « croire en la France » en soulignant qu’il nous fallait désormais manifester sans honte notre « patriotisme ».

 

Cela est bel et bon, N’est-il pas heureux et paradoxal qu’il réhabilite l’amour de la patrie, au moment même ou il a manifesté son intention d’être aux petits soins pour ceux qui la bafouent et l’insultent tels certains « jeunes » des banlieues.

Or, aimer la patrie, c’est d’abord défendre jalousement son indépendance et non pas la diluer dans une « Europe politique » que le président appelle pourtant de ses vœux, sans guère se soucier du « non » franc et massif de ses compatriotes refusant qu’elle fût sous la tutelle de Bruxelles. Il existe aussi un autre danger pour l’indépendance nationale que n’a pas évoqué Jacques Chirac : notre gigantesque dette publique financée par des emprunts, lesquels servent non pas à investir pour l’avenir mais à régler les dépenses courantes et à rembourser les intérêts d’emprunts précédents.

 

Cette dette colossale intéresse les étrangers en quête de créances sur un pays encore solvable. Pour combien de temps ?

 

L’agence américaine Standard & Poor’s, qui attribue des notes à la dette de tous les pays du monde, vient de dégrader celle de la France en la classant en bas de la catégorie prestigieuse AAA, le club fermé des pays les plus solvables, en notant : « La France possède une économie riche, diversifiée et capable de supporter un environnement difficile. Cependant, ses principaux ratios financiers s'éloignent des niveaux médians pour la catégorie AAA et de ceux des autres Etats notés AAA. »

 

La France cependant, même si elle s’appauvrit, n’est évidemment pas un pays pauvre, c’est pourquoi elle trouve encore toujours des créanciers pour souscrire à ses emprunts. En octobre dernier, les bons du Trésor et autres obligations de l'Etat étaient détenus pour plus de 55,2% par des résidents hors de France. Belle indépendance nationale et étonnante expression du « patriotisme économique » célébrées par Villepin ! La répartition par zones géographiques n'est pas rendue publique, mais on sait que les fonds de pension internationaux financent lourdement nos déficits. Un nouvel intervenant se profilerait depuis peu en force. «La Banque centrale de Chine, souligne ce spécialiste, place ses excédents commerciaux dans les déficits des pays riches, notamment celui de l'Etat français.» Or, la Chine connaît une croissance phénoménale, elle s’enrichit pendant que nous nous appauvrissons. Elle finance notre déficit. Si bien que, dans quelques décennies, elle peut se rendre maîtresse de notre destin : il lui suffirait de vendre massivement les bons du Trésor et obligations qu’elle détient pour nous mettre à genoux, imposer un dirigeant politique ou obtenir la signature de quelques traités commerciaux (ou militaires). Déjà, uniquement en exportant des produits textiles à bas coût, elle est en train de ruiner notre industrie textile mais cela n’est rien auprès de ce qui nous attend et les discours patriotiques de Chirac, ou de son successeur, n’y pourront rien changer. Cela dit, la dette, c’est la responsabilité collective de tous nos gouvernements depuis trente ans puisque, tous, ont défendu comme normal un budget en déficit. Mais, dans ce domaine depuis 1981 l’action des socialistes fut décisive. Selon une note de Bercy – que les socialistes n’ont contesté que pour le principe et pour une raison politique – la bonté « sociale » de Mitterrand et de Jospin, non financée par des recettes correspondantes a fait plonger notre pays. L'essentiel de la dette ancienne est imputable aux politiques des gouvernements socialistes (300 000 recrutements de fonctionnaires entre 1981 et 2002), et spécialement à ceux de Pierre Mauroy (retraite à 60 ans), et de Lionel Jospin (35 heures). N’oublions pas qu’un fonctionnaire recruté pèse non seulement pendant toute sa carrière, mais encore au-delà, pendant le temps de sa retraite et perdure après sa mort à travers pour la pension de réversion que touche son épouse. En quatorze ans de présidence de gauche, de 1981 à 1995, la dette totale s'est accrue de 547 milliards, soit un bond de 500% environ, puis elle n'a grimpé... « que » de 62% sous Jacques Chirac. Que Chirac soit « moins pire » que Mitterrand ne nous console pas, car leurs bilans respectifs, dans ce domaine, ne s’annulent pas mais se cumulent ».

 

A l’occasion de l'Aïd-el-Kébir en France

 

On peut lire ces très intéressantes réflexions  dans le bulletin d’André Noël, (n°1984)  sous le titre 

 

« CARREFOUR » SOUS LE CONTROLE DES IMAMS

 

Le but d’un commerçant est de vendre le plus possible à une clientèle toujours plus large. Les musulmans étant environ cinq millions chez nous et devenant de plus en plus pratiquants, Carrefour s’est dit qu’il y avait-là un « nouveau segment » de consommateurs à exploiter. C’est pourquoi, sur les ondes de Radio Orient et Beur FM et par voie d'affichage, cette enseigne leur propose, à l'occasion de l'Aïd-el-Kébir ( la grande fête ) qui sera célébrée les 10, 11 et 12 janvier, un mouton entier livré sur le parking des magasins à un prix avantageux (150 euros pour un animal de 20 kg). Lors de cette fête, la plus importante du calendrier de l'islam, les moutons sont sacrifiés rituellement et ensuite consommés. Mais Carrefour a mis là les doigts dans un engrenage dont les conséquences vont aller s’amplifiant et pas seulement pour elle.

 

Les musulmans se sont alors tournés vers leurs représentants : la viande de Carrefour est-elle halal ? Pour être religieusement correct, l'abattage de l'animal obéit à des règles très strictes : le mouton doit être égorgé tourné vers La Mecque, et une formule religieuse prononcée. Se faisant l'écho de ces craintes, les trois présidents des conseils régionaux du culte musulman (CRCM) franciliens ont publié un communiqué dans lequel ils se « réjouissent de l'intérêt porté à ce marché prometteur par la grande distribution », mais « s'interrogent sérieusement sur le respect d'un certain nombre de règles ». Règles sanitaires et respect du rite musulman, « notamment concernant l'heure d'abattage, qui ne doit intervenir qu'après la prière de l'Aïd (soit après 9 heures du matin). On trouve cette démarche prometteuse pour l'avenir mais les conditions dans lesquelles elle est lancée nous posent problème, précise Anouar Kbibech, président du CRCM Ile-de-France Est. D'après les informations dont nous disposons, les moutons seraient abattus en Grande-Bretagne, Pologne... Nous avons écrit aux directions de ces différentes chaînes, mais nous n'avons pas eu de réponse ferme. » Khalil Merroun, recteur de la grande mosquée d'Evry (Essonne), a longuement discuté avec le directeur de l'hypermarché Carrefour de la commune. « Pas mal de fidèles musulmans y travaillent. Ils sont venus me voir pour me demander de vérifier que le mouton allait bien être sacrifié selon le rite musulman. » Le directeur du magasin l'a tranquillisé : Les moutons seront importés de Grande-Bretagne et abattus dans les règles de l'art musulman. « J'ai donné quelques conseils aux gens de Carrefour, ajoute Khalil Merroun. J'ai dit : « On égorge après 9 h 30 », ils m'ont dit « d'accord » ; j'ai dit aussi qu'il faut que la personne qui réserve chez eux donne son nom pour que l'on puisse sacrifier l'agneau à son nom. Et, à partir du moment où j'ai été rassuré, j'ai donné ma bénédiction. »

 

Carrefour a reçu la bénédiction islamique, il aura la clientèle musulmane. L’enseigne, concurrence oblige, sera bientôt imitée par les autres. C’est un « avantage acquis » pour les musulmans qui ne sera jamais remis en question, ainsi s’organisent les fragments d’un puzzle où se dessinent les traits d’une islamisation progressive de la société française. Peu à peu ce qui était volontaire deviendra obligatoire et fort de cette première victoire, les cantines publiques ou privées seront l’objet du même contrôle. De bonnes âmes, iréniques mais aveugles, veulent y voir un signe d’intégration à la société française. Ceux-là feraient bien de prendre connaissance d’une note (publiée dans Le Monde) de l’Uclat, l'organisme qui assure la liaison entre les services concernés par la lutte contre le terrorisme en France, qui s'inquiète en particulier du conflit en Irak « nouvelle terre de djihad pour les candidats radicalisés originaires d'Europe » et du ralliement du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) au djihadisme international. Et d’expliquer que « tout, même les violences urbaines, peut

être recyclé par l'islamisme radical pour justifier une opération terroriste sur le territoire français ».

 

Parmi les raisons pour lesquelles la France pourrait être attaquée, l'Uclat cite l'adoption par les Nations Unies, à l'initiative de Paris et de Washington, de la résolution 1559 contre la Syrie et la loi du 15 mars 2004 sur le port des signes religieux à l'école. Cela a été confirmé rapidement Dans la nuit du 14 au 15 décembre, les policiers de la DST, spécialisés dans la lutte contre le terrorisme islamiste, et

ceux de l'OCRB, habitués à évoluer dans le milieu du grand banditisme, viennent de recueillir les premières révélations de leurs suspects, arrêtés deux jours plus tôt lors d'une vaste opération menée dans la région parisienne et dans l'Oise. Les juges Jean-Louis Bruguière et Jean-François Ricard ont donné l’ordre de perquisitionner dans un box de Clichy-sous-Bois, d’où sont parties les émeutes le mois dernier, selon la procédure d'urgence absolue. Les policiers trouvent enfin ce qu'ils cherchent depuis plusieurs mois : 1 kilo d'explosifs militaires de type tolite, 19 bâtons de dynamite, deux fusils mitrailleurs (un Famas français flambant neuf et une vieille Kalachnikov russe), trois revolvers,

des cagoules, des gants, des gilets pare-balles, des combinaisons noires et même un uniforme de gendarme… Au total, ce coup de filet a conduit à la mise en examen de 11 personnes, dont 9 sont aujourd'hui écrouées, accusées de « financement du terrorisme ». Pour les quatre magistrats chargés du dossier, ces opérations établissent la preuve que des membres du banditisme servent aujourd'hui la cause de l'islamisme radical. Une sorte d'alliance du djihad et du braquage qui passe par Clichy-sous-Bois. Devant cette colonisation excessive (il n’y avait que 1 500 000 pieds-noirs toutes origines confondues en Algérie !) n’est-il pas temps pour la France, à son tour, de réclamer son indépendance ? P.R.

 

Jérôme Rivière : le courage politique

Jeune député UMP-CNI des Alpes Maritimes, Jérôme Rivière a signé un article courageux dans le Figaro qui, à n'en point douter, va lui attirer les foudres des cerbères de la pensée unique et des censeurs du politiquement correct, rejoignant les rangs des Raspail, Finkelkraut ou Carrère d'Encausse .

Quelques passages :
"Sommée par ses minorités de faire repentance et de renier son histoire, la France apparaît comme une nation en état de coma culturel dépassé".

"A la voirie, nos épopées nationales «ringardes», nos siècles chrétiens «obscurantistes», les soldats de l'Empereur «esclavagiste», les médecins au service du continent africain, les bâtisseurs de l'Empire. A la poubelle la France, cette «garce» dénoncée dans les textes de rap de nos banlieues. Les lueurs des incendies de novembre, les écoles et les églises incendiées, les pompiers caillassés, les bibliothèques brûlées, le racisme anti-Blanc ordinaire préfigurent un conflit culturel qui n'épargnera rien".

"Lui-même d'origine africaine, l'archevêque de la ville d'York, en Angleterre, l'affirmait pourtant récemment : «Le multiculturalisme autorise les autres cultures à s'exprimer, mais il empêche la culture de la majorité d'exprimer ses victoires, ses combats, ses joies, ses souffrances.»"
"Ce n'est pas le cas de la France, dans laquelle
trente ans de repentance et de masochisme soixante-huitard ont étouffé toute fierté, toute conviction sereine d'être soi-même".

"La France est, depuis plus de mille ans, un pays d'héritage judéo-chrétien. A titre personnel je ne veux pas qu'elle devienne une «terre d'Islam»... Comme si l'islam, projet politico-théologique «totalisant», était un sujet neutre".

"Mais il ne faut pas oublier que vivre avec nous, c'est aussi vivre comme nous. Le premier devoir des immigrés est de respecter la culture du pays qui les accueille. Et ce n'est pas négociable. Nos «minoritaires ethniques» nous le rappellent : nous sommes, nous restons des «Gaulois». Aussi, il doit être possible d'affirmer qu'exercer librement sa religion dans des lieux de prière ne signifie pas pouvoir construire de nouveaux minarets, étendards d'un islam conquérant et d'une charia contraire aux lois de la République".

Même si certains ne s'empêcheront pas de dire que de tels propos montrent une volonté de marcher sur les plates-bandes électorales de l'extrême-droite, il faut souligner un tel courage politique auquel nous n'étions plus habitués. Mais le plus dur pour l'élu reste à venir dans notre beau pays de France où la liberté de pensée ne rime plus du tout avec avec la liberté d'expression.

Un pas de plus vers l'Etat nazi

Dans ses réquisitions, qui doivent être transmises au parquet général, le procureur Gérald Lesigne a réclamé un non-lieu général dans l'affaire de la mort de Vincent Humbert. Il estime que ni sa mère ni le docteur Frédéric Chaussoy ne doivent être poursuivis. Le procureur fait valoir "les circonstances particulières" de cette affaire : "au regard de la pression psychologique et médiatique à laquelle ont été confrontés sa mère et le médecin, on peut considérer qu'il y a une exonération", même si, précise-t-il, "les gestes qu'ils ont fait demeurent prohibés". Reste à savoir si le parquet général, puis la juge d'instruction chargée de l'affaire, suivront ces réquisitions. Nous espérons que non, sinon ce serait la porte ouverte à la légalisation, au moins de facto sinon de jure, de l'euthanasie.

Vincent Humbert, tétraplégique et aveugle, avait réclamé "le droit de mourir" en novembre 2002. Le 21 septembre 2003, sa mère annonçait à grands renforts médiatiques qu'elle allait "aider son fils à se suicider". Elle est passée à l'acte le 24 septembre. Son geste n'avait fait que plonger son fils dans un coma profond. Le docteur Chaussoy a terminé le crime - car c'est bien de cela qu'il s'agit- avec l'accord de l'équipe médicale et de la famille, en débranchant le respirateur artificiel puis en injectant du chlorure du potassium. Cette injection est à l'origine de la mise en examen du médecin pour "empoisonnement avec préméditation". La mère est poursuivie pour "administration de substances toxiques".

Ce qui est troublant, c'est que le procureur Gérald Lesigne a déjà prononcé un réquisitoire plus que douteux dans une certaine affaire Outreau, laquelle pourrait lui coûter des poursuites disciplinaires...

L'avortement attaqué à cause des séquelles sur la mère

Sue Axon est aujourd'hui mère de cinq enfants. Il y a 20 ans, elle a subi un avortement. Et depuis "des années des regrets, un sentiment de honte et une dépression" la rongent. Elle rajoute qu'elle "regrette encore jusqu'à aujourd'hui".

Elle se bat aujourd'hui en Grande Bretagne pour que les mineures aient obligatoirement l'accord de leurs parents avant de commettre l'irréparable, estimant qu'elles ont le droit de savoir ce qui les attend. La Haute Cour de Justice a été saisie de cette affaire, qui va dans le sens des demandes du ministère britannique de la Santé.
Su
e trouve "délirant" qu'une infirmière ne puisse mettre un pansement à un écolier sans prévenir les parents alors qu'on peut avorter en toute "liberté".

On le sait, avorter n'est pas un geste bénin : s'il tue un enfant, il laisse aussi des séquelles physiques et surtout psychologiques graves chez la mère (quid du père?).
Dans ce cas présent, ce n'est pas l'avortement qui est remis en cause. Mais si Sue obtient gain de cause, elle rendra moins systématiques les 18 200 avortements perpétrés chaque année sur des mineures en Angleterre. Ce serait autant de vies préservées...