Le
Pape Jean-Paul II a reçu, le jeudi 22 Mai 2003, des éminents représentants du
« Congrès Juif Mondial » Il leur a parlé de «paix » et
« du riche héritage commun que nous partageons mais que nous comprenons
différemment ». Oh Certes ! Monsieur l’abbé Sulmont, curé de
Domqueur, nous rappelle heureusement, dans son bulletin paroissial que la Foi
chrétienne ne se peut passer sous silence. C’est le titre de son Bulletin du
mois de Juin. Qu’il est bon de lire ici : « La foi chrétienne ne peut passer sous silence : le
mystère de la Sainte Trinité, le mystère de l’Incarnation, le mystère de la
Rédemption, la Résurrection du Christ… Faire un accord, poursuit-il, avec les
religions juive ou musulmane, trouver un commun dénominateur qui serait la paix
et l’amour fraternel est une illusion
coupable. Prétendre que l’idéal républicain et naturaliste à la Rousseau va
mettre tout le monde d’accord,c’est trahir le Christ( comme Judas par un
baiser !)
En
ce qui concerne les juifs : il est invraisemblable qu’Ils puissent se
boucher les yeux au point de ne pas reconnaître en Jésus le Serviteur souffrant
annoncé par Isaïe. La synagogue, aux yeux bandés, ignore ce que Saint Pierre
reproche aux juifs : Dieu par la bouche de tous ses prophètes avait
annoncé que son Messie souffrirait (Act 3.18 ). Les apôtres eux-mêmes
hésitaient à croire : Rappelez-vous, leur dit Jésus, le soir de Pâques,
les paroles que je vous ai dites lorsque j’étais encore avec vous : il
fallait que s’accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la Loi de Moise,
les Prophètes et les Psaumes. Alors Jésus ouvrit l’esprit des apôtres à
l’intelligence des Ecritures : c’est bien ce qui était annoncé par
l’Ecriture : les souffrances du Messie, sa résurrection le troisième jour, la conversion proclamée
en son nom pour le pardon des péchés à toutes les nations, en commençant par
Jérusalem . C’est vous qui en êtes les témoins,(Luc 24,46. Les juifs
dominateurs voulaient bien croire à un messie Roi, mais ne pouvaient imaginer
un Messie serviteur. Quant à la souffrance rédemptrice, ils se l’appliquaient à
eux-mêmes comme l’annonce des persécutions dont ils seraient collectivement les
victimes au cours de l’histoire ; les plus récents pogromes ayant eu pour
auteur Hitler. »