Le Pape et l’euthanasie

 

 

Le Pape a profité de la 11ème journée du malade, célébrée – cette année – dans la Basilique du sanctuaire national de l’immaculé Conception à Washington le 11 février 2003, pour rappeler dans son message,  la doctrine catholique sur l’euthanasie.

 

« La vie est un don de Dieu dont l’homme n’est que l’administration et le garant.

 

Une telle vérité doit être continuellement rappelée face aux progrès des sciences et des techniques médicales, destinées aux soins et à une meilleure qualité de l’existence humaine.

 

Le postulat fondamental reste en effet que la vie doit être protégée et défendue depuis sa conception jusqu’à sa fin naturelle.

          

Comme je l’ai rappelé dans la lettre apostolique N M I, « le service de l’homme nous impose de crier à temps et à contre temps que ceux qui tirent profit des nouvelles potentialisés de la science, spécialement dans le domaine des biotechnologies, ne peuvent jamais se dispenser de respecter les exigences fondamentales de l’éthique, alors qu’il font parfois appel à une solidarité discutable qui finit par créer des discriminations entre vie et vie, au mépris de la dignité propre à tout être humain.

 

Ouverte au progrès scientifique et technologique authentique, l’Eglise apprécie l’effort et le service de ceux qui, avec dévouement et compétence professionnelle, contribuent à élever la qualité du service offert aux malades dans le respect de leur dignité inviolable.

 

Toute acte thérapeutique, toute expérimentation doit tenir compte de cette vérité fondamentale : il n’est donc jamais permis de tuer un être humain pour en guérir un autre.

Et si, dans la phase terminale de la vie on peut encourager les soins palliatifs en évitant l’acharnement thérapeutique, aucune action ou omission qui, par nature et dans les intentions de son auteur, viserait à procurer la mort ne sera jamais licite » (O R du 18 février 2003).