Le Pape
Jean-Paul II, la tolérance et le totalitarisme.
Le
15 Mai 2003, le Pape a prononcé de bien belles paroles à l’ambassadeur
d’Australie reçu en audience solennelle lors de la présentation des Lettres qui
l’accréditent auprès du Saint Siège,
lui répondant sur la notion de tolérance :
« Votre Excellence a souligné que la tolérance
est un trait supplémentaire du peuple d’Australie. En effet, cette
caractéristique a fait que votre pays a accueilli un grand nombre de personnes
et elle se reflète dans l’intégration
des multiples communautés ethniques que l’on peut maintenant y trouver.
Toutefois, le respect dû à toutes les personnes ne trouve pas simplement
son origine dans le fait des
différences entre les peuples. De la compréhension de la véritable nature de la
vie en tant que don découle l’exigence
selon laquelle les hommes et les
femmes doivent respecter la structure
naturelle et morale dont ils ont été dotés par Dieu. S’il est vrai que
l’accent politique mis sur la subjectivité humaine a certainement concentré
l’attention sur les droits individuels, parfois, la tendance au politiquement
correct semble négliger le fait que les hommes et les femmes sont appelés à se
tourner vers une vérité qui les transcende. Séparés de cette vérité, qui est
l’unique garantie de liberté et de bonheur, les personnes sont à la merci de
l’arbitraire et du pluralisme indifférencié, perdant peu à peu la capacité
d’élever leur regard vers les sommets de la signification de la vie
humaine. »(O.R.27Mai 2003).