Paroisse catholique Saint Michel

Dirigée par

 Monsieur l'abbé Paul Aulagnier

 

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Du 20 au 27 juillet 2008


Un petit aperçu de la vie de Mary MacKillop

Mary MacKillop est née à Melbourne, le 15 janvier 1842, et est décédée à Sydney, le 8 août 1909.
Pendant sa vie, cette femme, parmi les plus remarquables d’Australie, démontra une incroyable force, une dévotion, une inspiration et une confiance absolue en Dieu.

Mary était l’aînée d’une famille de 8 enfants nés de parents immigrés écossais.

Au sujet de ses premières années, elle écrit: "Mon enfance était une vie de souffrance et ma maison, quand j’en avais une, était bien malheureuse".
Cette souffrance était, en grande partie, due à l’amenuisement des fortunes de la famille. À cause des imprudences financières de son père, des membres de la famille étaient inéluctablement
amenés à subvenir aux besoins des MacKillop.

A l’âge de 16 ans, Mary devint la principale source de revenu de la famille. Elle travailla d’abord en tant que gouvernante, puis en tant que vendeuse et finalement en tant que maîtresse d’école à Portland, dans le Victoria.

En 1866, elle rencontre l’homme qui changera sa vie, le Père Julian Tenison Woods. Il l’invita à enseigner dans une nouvelle école à Penola, une petite ville située dans le sud-est d’Australie- Méridionale.

C’était un nouveau genre d’école, une école confessionnelle où l’enseignement était gratuit pour tous les enfants.

La nouvelle école connut un succès immédiat.
Bientôt, Mary fut rejointe par d’autres jeunes femmes dévouées et c’est ainsi que se formèrent
les Sœurs de St Joseph, le premier Ordre Religieux fondé par un Australien.

Ayant pour but de fournir un enseignement gratuit à tous ceux qui en avaient besoin, des petits groupes des Sœurs se dispersèrent à travers le paysage australien. Elles vivaient parmi les gens qui avaient besoin d’eux, dans des tentes, des baraques et des cabanes.

Les Catholiques plus conservateurs ne savaient que penser de ce nouvel Ordre vigoureux et
certains évêques trouvaient qu’il était inadmissible.

La fraîcheur de leur vision et l’interprétation pratique qu’elles en faisaient étaient tellement perturbantes pour la hiérarchie « rigide » de l’Église qu’une terrible décision fut prise …

Monseigneur Sheil d’Adélaïde annonça l’excommunication de Mary et la dissolution de l’Ordre.
C’est à ce moment que des amis de tous milieux sociaux s’unirent pour la soutenir pendant ces jours difficiles. Et ses amis étaient issus de toutes les religions. Emanuel Solomon, membre de la Foi Juive, donna aux Sœurs un endroit pour vivre … Joanna Barr Smith, membre important
de l’Église Protestante, les soutint et les encouragea. Et enfin, défiant la décision de
l’Église, les Pères Jésuites leur offrirent un soutien spirituel. La justice l’emporta et l’excommunication fut renversée. L’Ordre anéanti se regroupa et le travail reprit.

L’expérience apprit à Mary que les Sœurs de St Joseph devaient absolument obtenir l’approbation officielle de l’Église. Elle mendia pour se rendre jusqu’à Rome et voyagea sous les
traits d’une veuve. Au Vatican, le Pape Pie IX approuva la Constitution de l’Ordre et la bénit.
Il accorda aussi au groupe le droit de choisir sa propre voie.

Lors de son voyage de retour, Mary fut accompagnée de plusieurs jeunes Irlandaises qui tenaient à se joindre à elle et aux Sœurs en Australie.

Des refuges pour les personnes âgées, les sans- logis et les délaissés furent ouverts. Les nouvelles écoles Joséphistes se répandirent à travers le "bush", les petites communautés agricoles, les camps des chemins ferrés et les champs de mines.

Bientôt, les Sœurs traversèrent la Mer de Tasman pour ouvrir des écoles et des missions en Nouvelle-Zélande.
En 1902, Mary eut une attaque lors d’une visite en Nouvelle-Zélande. Des années d’épreuves, de
voyages et d’anxiété avaient usé cette femme remarquable.

Elle mourut au couvent de North Sydney en 1909. Elle repose dans la Chapelle
funéraire du Couvent.
La vie de Mary MacKillop avait été entièrement consacrée à démontrer l’amour et l’attention
que Dieu porte envers ceux dans le besoin.

Aujourd’hui, son esprit est encore parmi nous ... et présent pour nous. Et aussi fort que jamais.