Paroisse catholique Saint Michel

Dirigée par

 Monsieur l'abbé Paul Aulagnier

 

06 80 71 71 01

 

Semaine du 21 au 27 juin 2004

Quatrième Dimanche après la Pentecôte

 

Sommaire

 

 

Homélie du 5° dimanche après la Pentecôte

« Je bénis le Seigneur parce qu’il s’est fait mon conseil »
« Je garderai Dieu toujours devant mes yeux »

Voilà deux belles affirmations du chant de l’Offertoire de ce 5ème Dimanche après la Pentecôte
« Benedicam Dominus qui tribuit mihi intellectum ». « Il s’est fait mon conseil, mon intelligence, ma sagesse ». « Intellectum ». Il m’a donné « l’intelligence », le « sens de la vie ». Il m’a donné un « mode d’être », un agir particulier : l’agir chrétien.

Ainsi, du matin au soir et du soir au matin, je garde Dieu toujours devant mes yeux. C’est-à-dire je pense à lui toujours. Je pense à Dieu, à sa Loi, à ce qu’Il m’a enseigné, à ce qu’il m’a conseillé. « Providebam » de « Providere » qui veut dire : « Je veille à…Je médite. Je scrute la pensée de Dieu - « Providebam Deum in conspectu meo » - pour en vivre. Je contemple pour agir, pour mieux agir et suivre son conseil.

Tel est, me semble-t-il, le thème de cette messe et la raison du choix des textes de cette messe, de l’Epître et de l’Evangile.

Et de fait, dans l’Epître et dans l’Evangile, nous avons une succession de conseils, une explicitation des qualités chrétiennes.
Et ces conseils divins et ce mode d’être divin doivent sans cesse, « semper », toujours être sous nos yeux, « in conspectu meo », dans mon regard pour l’être dans ma vie. Ils doivent être l’objet de mes considérations, être l’objet de ma méditation.

Nous avons la chance d’avoir, de connaître la pensée divine dans notre Evangile et dans les Epîtres des Apôtres. Nous devons y être attentifs.

A la différence des païens, des agnostiques, des athées qui sont sans maîtres, qui refusent tout maître, qui refusent tout dogme, par crainte de perdre leur liberté, à la recherche qu’ils sont de toutes libertés, nous, nous avons un Maître, le Maître et nous scrutons sa pensée pour en avoir l’intelligence.
Cette méditation, cette contemplation de la loi divine est, pour tout chrétien, une obligation.

Cette méditation doit être constante, « semper ». « Providebam Deum in conspectu meo semper ». “ Je garderai Dieu devant mes yeux toujours ».

Elle doit être une volonté ferme, arrêtée « Unam petii a Domino, hanc requiram ». Je veux une chose et la veux résolument et la demande résolument à Dieu -« requiram hanc a Domino » - d’habiter dans la maison du Seigneur : « ut inhabitem in domo Domini omnibus diebus vitae meae », -c’est la prière de la « Communion » - pour méditer la loi divine, sa Sagesse, habituellement, constamment : « in omnibus diebus vitae meae », chaque jour de ma vie.
Il faut non seulement que cette méditation sur l’agir chrétien soit constante, il faut qu’elle soit intense et fébrile, énergique et habituelle. Que ce soit au moins le cas en ces dimanches
Tel est ce sur quoi il faut d’abord, en ce dimanche, attirer votre attention : la médiation des « choses » de Dieu doit être constante, habituelle, perpétuelle, intense, aimante, attentive : « In conspectu meo ».

Ceci dit, quel est donc l’objet de cette « méditation-contemplation », « omnibus diebus vitae meae » ? L’étude de l’Epître et de l’Evangile nous l’expliquera.

L’Epître de Saint Pierre.

C’est une magnifique méditation de Saint Pierre sur la morale baptismale, sur la « belle conduite » chrétienne.
Entre frères, d’un même baptême, et donc d’un même Dieu, il faut se manifester de la charité. Cette charité prendra des formes multiples et s’exprimera même sous des formes les plus délicates.

Prêtez attention aux choix des mots !
Pour décrire cette belle conduite baptismale, Saint Pierre utilise d’abord cinq adjectifs composés. C’est le verset 5 de ce passage de l’Epître.
« Soyez tous de même « mentalité » « unanimes »,
« compatissants », « compatientes »,
« fraternels », « fraternitatis amatores »
« maternellement tendres », « misericordes ».
« humbles d’esprit » « modesti, humiles ».
Cinq adjectifs qui prescrivent l’union des cœurs, puis deux verbes au participe présent qui obligent à pardonner les offenses, les injures : « reddentes et benedicentes » « Non reddentes malum pro malo » « Ne rendez pas le mal pour le mal, l’injure pour l’injure », mais , au contraire, « bénissez, benedicentes » puisque c’est à cela que vous avez été appelé.
Et saint Pierre attire notre attention sur la raison de mener cette belle conduite de charité : la raison finale c’est le ciel à gagner : « Bénissez puisque c’est à cela que vous avez été appelés pour devenir héritier de la bénédiction ». « ut benedictionem hereditate possideatis”.

Examinons chaque qualité.

« Soyez tous de même mentalité » , « unanimes ».
C’est-à-dire, ayez tous une même intelligence, une même façon de sentir. Restez en harmonie. Ayez bonne entente qui vient nécessairement d’une foi identique, d’un désir de vivre dans la charité. Malgré l’origine humainement disparate, parce que vivants d’une même foi, d’un même amour, nous avons des goûts identiques, des réactions analogues, même dans les domaines les plus contingents. Nous avons tous le même goût de l’autorité, le même goût de Dieu, de Notre Seigneur Jésus-Christ, de l’Evangile, le même goût de la nature, la même attention au prochain, la même délicatesse, la même sensibilité à la souffrance, à la détresse, le même amour de la beauté, de la noblesse de cœur, de la grandeur d’âme, le même respect des personnes, le même respect de la vie, de l’enfance, de la vieillesse, le même amour de la famille. Nous sommes, dans la foi en l’amour de Dieu, « unanimes ». Nous aimons la même liturgie, faite de noblesse, de dignité. Nous aimons la même joie, simple, familière, familiale. Nous mettons notre idéal dans les mêmes valeurs, les valeurs de travail, de dignité, de famille, d’amour des personnes constituées en dignité, le même amour des personnes consacrées, le même respect, la même déférence, l’amour de la même prière, du même culte, l’amour du grégorien, l’amour de notre Eglise, l’amour de cette église où il fait bon prier, « unanimes ».
Cette unanimité, qui est spontanée, doit être cultivée, recherchée. Elle fait parti des choses à désirer, à cultiver d’un commun accord.
Je dois méditer, je dois réfléchir à cette unanimité. Je dois la cultiver en famille, pour en vivre en famille, « en paroisse ». C’est la condamnation des esprits géométriques qui rendent toute vie commune impossible.

« Unanimes », « Compatientes », Compatissants ».

Par la compassion, on participe aux sentiments de son prochain. On fait siennes ses joies ou sa tristesse parce que la charité nous assimile à lui.
Comme le dit Saint Paul, « lorsqu’un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; qu’il soit à l’honneur, tous les membres s’en félicitent avec lui » (1 Cor 12 26)
Pour être tel, il suffit de contempler l’exemple donné par le Christ Seigneur. Quelle compassion ! Quelle attention à la souffrance d’autrui ! Quelle bonté ! Quel oubli de lui-même ! Quelle attention à la veuve sortant de la ville de Naïm conduisant, encore, son fils unique en terre ! Quelle attention à sa douleur. Il n’y résiste pas Et met sa puissance divine au service de son cœur compatissant : il lui redonne son fils

Et la raison de cette compassion, c’est que nous avons même origine : « Nous avons Dieu pour Père » (I Pet 1 22)
La compassion « c’est une dilection vraie et réciproque que l’on éprouve entre membres d’une même famille (Spicq, l’Epître de Saint Pierre p. 126)

Misericordes », le Père Spicq traduit, dans son commentaire, « maternellement tendres ». C’est l’attitude de Dieu. C’est l’attitude du Christ. C’est avoir bon cœur. Plus encore, c’est avoir le cœur du Bon Samaritain, être compatissant. Etre touché par la misère du prochain.
Cette vertu suppose l’absence d’orgueil, l’absence de vanité…Vices qui replient le cœur sur soi, qui engendre l’égoïsme
D’où, enfin, la recommandation de l’humilité qui rend nécessairement patient et doux.

En ces cinq adjectifs composés, vous avez une belle description du cœur catholique : « unanimes, compatientes, amatores fraternitatis, misericordes, modesti humiles ».

Mais plus encore : « Ne rendez pas le mal pour le mal ni injure pour injure ». C’est du plus pur Evangile. NSJC a supprimé la loi du Talion. C’est son Sermon sur la Montagne. « On vous a dit œil pour œil, dent pour dent. Moi je vous dis », « ego autem dico vobis », « ne résistez pas au mal ». « Non resistere malo ».
C’est l’évangile de ce jour. D’où le précepte de Saint Pierre : « ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ».
Et pourquoi ? Parce que la charité, nous dit Saint Paul, « ne passe pas le mal en compte ». La charité ne « rumine » pas le mal et que les insulteurs sont exclus du Royaume de Dieu (1 Cor 6 10)
Il faut au contraire « bénir » ceux qui nous maudissent (Mat 5 11). Bénir, c’est-à-dire appeler la grâce de Dieu sur eux et finalement la vie éternelle sur ce prochain hostile. Et ainsi nourrir à son égard une bienveillance inaltérable que l’on manifestera aussi bien dans les propos que dans l’attitude et les services rendus.

Ce pardon, n’en doutons pas héroïque, est la vocation propre des disciples de Jésus : « quia in hoc vocati estis ». « C’est à cela que vous avez été appelé ». Dire, souhaiter et faire du bien dans les conjonctures les plus ingrates. C’est la charité qui se substitue à la justice. Et ce faisant, nous récolterons d’ immenses bénédictions de Dieu. Nous serons bénis par Dieu en personne. Cette bénédiction héritée n’est pas seulement la faveur de Dieu, ce sont aussi et surtout les biens célestes qu’elle accorde. « Venez les bénis de mon Père prendre possession des biens réservés pour vous de toute éternité ».

C’est le sens qu’il faut donner à l’expression du verset suivant : « à la vie aimée » et « aux bons jours désirés » : « Celui qui veut aimer la vie et voir de bons jours ». Saint Pierre, ici, parle de la « vie éternelle ». Celui qui fait grand cas de la vie éternelle qu’il veut appréhender, Celui qui attend la vie éternelle, la recherche, la veut, comme l’homme qui réalise sa fortune pour acquérir la perle ou le champ au trésor - gardera sa langue du mal et ses lèvres de proférer le mensonge.

Saint Jacques conseillera à tous son fameux : « tardus ad loquendum, tardus ad iram, velox ad audiendam ». « Lent à parler, lent à la colère, prompt à écouter ».
C’est la même chose.
Celui qui veut la vie éternelle doit se garder du mal et faire le bien .
J’en déduirais une loi : Il n’y a pas de bonheur sans vertu. Il n’y aura pas de bonheur éternel sans agir vertueux. Ce que Aristote écrivait déjà dans son Ethique à Nicomaque : « le bonheur, c’est l’agir vertueux ».

Ainsi on peut dire, on doit dire, que l’espérance de la béatitude, en ce monde comme dans l’autre, commande un agir vertueux.

La Ligue Saint Athanase

 Familles Chrétiennes,

Votre foi est menacée

Oui, la foi de vos enfants est gravement menacée.

 

Or, sans la foi, on ne peut être sauvé. Sans la Foi, il est impossible de plaire à Dieu, dit Saint Paul (Hb 11 6)

La foi, qui est la réalité de ce qu’on espère, la preuve de ce que nous ne voyons pas (Hb 11 1), votre foi,  est sapée de toutes parts.

 

La journée de samedi dernier à Paris, du 26 juin 2004, journée d’Enfer, journée diabolique, où un  Delanoé,  mais ils sont légions, fut omniprésent,  hurlant sur toutes les radios, sa pensée malsaine, sonne pour moi comme un tocsin. Le tocsin du mal triomphant parce que protégé par les « puissances »  de ce monde. Cette journée fut corruptrice.

 

La phrase du discours de Laurent Fabius, prononcée au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003, que Jean Raspail a publiée dans son « terrible » papier donné au Figaro, le 17 juin 2004: «Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d'une jeune Française issue de l'immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République...» me fait trembler. Elle blesse l’âme de la France chrétienne. Et ils sont légions, là aussi,  à penser comme lui.

 

C’est l’heure de se réveiller, dit Saint Paul. Demain il sera trop tard !…
 « C’est dans la famille chrétienne que la vie chrétienne pourra se conserver au milieu des dangers environnants…à une condition, disait déjà Saint Paul , c’est que vous demeuriez sur la base solide et ferme de la Foi (Col 1 23). Et Saint Pierre, de son côté, nous avertit : « ..Votre ennemi le Diable rôde autour de vous, comme un lion rugissant en quête d’une proie à dévorer. Résistez-lui, forts dans la foi » (1 Pet 5 9)

 

Que faire ?

 

Il faut réagir.

Dès maintenant, je propose aux paroissiens de la Paroisse Saint Michel, et à tous les autres, d’entrer dans la « Ligue Saint Athanase ».

 

Qu’est-ce que cette ligue Saint Athanase ?

 

Deux armes très puissantes et très simples : le Rosaire et le Symbole de Saint Athanase.

 

1 – Dire chaque jour le saint chapelet ( autant que possible en famille) dans la ferme intention que notre France reste chrétienne et ne devienne pas musulmane.

 

2 – Réciter chaque dimanche, toute la famille debout réunie autour du Crucifix ou d’une image de la Vierge, à haute voix, distinctement et avec foi, le Symbole de Saint Athanase. ( Toute la famille présente, y compris les tous petits qui ne savent pas encore lire mais qui retiennent tout)

 

1 – Le saint Rosaire

 

C’est par le Rosaire que nous obtiendrons le salut.

Notre Dame l’a enseigné à Saint Dominique pour faire disparaître l’hérésie des Albigeois.

C’est par le Saint Rosaire que Saint Pie V a obtenu la victoire de Lépante sur les Turcs et Innocent XI la délivrance de Vienne de la menace musulmane.

Notre Dame a répété la même demande à Lourde, à Fatima.

 

Que tous prennent en main le Saint Rosaire.

 

Les Papes, tous les Papes, ne cessent de nous le rappeler avec insistance. Léon XIII, Saint Pie X, Benoît XV…

 

Pie XI écrivait, le 29- 9- 1937 : « Avant tout, la récitation du Rosaire nourrit la Foi catholique, en faisant méditer, fort à propos, les mystères du Salut, et elle élève notre pensée au niveau des vérités de la Révélation ».

 

Pie XII lança toute une année mariale et lança de nombreux appels pour que chaque jour, chaque famille récite au moins le saint Chapelet.

 

Jean XXIII et Paul VI ont lancé souvent des appels angoissés sur le même sujet. « C’est là une forme très adaptée au sens du peuple de Dieu, très agréable à la Mère du Seigneur et si efficace pour obtenir les dons du Ciel » (Paul VI)

 

Jean-Paul II, lui aussi, lança, l’an dernier, une  année mariale appelant les fidèles à la pratique du Rosaire.

 

Le Chapelet est l’échelle du Ciel

 

Ecoutons cet appel. Son Cœur Immaculé, nous le savons, elle nous la dit,  à la fin, finira par triompher. Elle l’a dit à Fatima.

 

 

2 – Le symbole de saint Athanase

 

Il résume l’essentiel de la Foi catholique et rappelle à tous l’obligation d’être fidèles à la foi jusqu’au bout, pour être sauvés. Cet acte de foi familial et fervent obtiendra de Dieu, par l’intercession du Cœur Immaculé de Marie, que la Foi Catholique Romaine, nécessaire au Salut, reste gravée dans notre cœur et le cœur de tous nos enfants. Il sera l’antidote qui les préservera du matérialisme et de l’indifférence religieuse qui nous pénètrent de tous côtés. En voici le texte ;

 

« Quiconque veut être sauvé doit, avant tout, tenir la foi catholique

Et celui qui ne l’aura pas conservée inviolablement et intégralement, sans aucun doute, périra éternellement.

Or la foi catholique consiste à vénérer un seul Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l’Unité. Sans confondre les Personnes, ni diviser la substance.
Car, autre est la personne du Père, autre celle du Fils, autres celle de l’Esprit-Saint.

Mais du Père et du Fils et du Saint-Esprit, une est la divinité, égale la gloire, coéternelle la majesté.

Incréé est le Père, incréé le Fils, incréé le Saint-Esprit.
Immense est le Père, immense le Fils, immense le Saint-Esprit.

Eternel est le Père, éternel le Fils, éternel l’Esprit Saint

Et cependant, il n’y a pas trois éternels , mais un seul Eternel. Ni trois incréés, ni trois immenses, mais un seul Incréé et un seul Immense.

De même, tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout-puissant le Saint-Esprit.

Et cependant, il n’y a pas trois tout-puissants, mais un seul Tout-Puissant.
De même, le Père est Dieu, le Fils est Dieu et l’Esprit-Saint est Dieu. Et cependant il n’y a pas trois Dieux, mais un seul Dieu.
De même, le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur et l’Esprit-Saint est Seigneur,

Et néanmoins, il n’y a pas trois Seigneurs, mais un seul Seigneur.

Car, de même que nous sommes tenus par la vérité chrétienne de confesser que chacune des personnes prise à part est Dieu et Seigneur ; ainsi nous est-il défendu par la religion catholique de dire qu’il y a trois Dieux ou trois Seigneurs

Le Père n’est ni fait, ni créé, ni engendré d’aucun autre.

Le Fils est du Père seul, non pas fait, ni créé, mais engendré.
Le Saint-Esprit est du Père et du Fils, non point fait, ni créé, ni engendré, mais procédant.
Il n’y a donc qu’un seul Père, et non trois Pères, un seul Fils et non trois Fils, un seul Esprit-Saint et non trois Esprits-Saints.
Et dans cette Trinité, rien d’antérieur ou de postérieur, rien de plus grand ou de moins grand : mais les trois personnes sont toutes coéternelles et co-égales entre elles.

En sorte qu’en tout, comme on l’a dit plus haut, nous devons vénérer l’Unité dans la Trinité et la Trinité dans l’Unité.

Celui donc qui veut être sauvé doit penser ainsi de la Trinité.

Mais il est nécessaire pour le salut éternel de croire aussi à l’Incarnation de Notre Seigneur Jésus-Christ conformément à la vraie foi.
Il est donc de la rectitude de la foi que nous croyons et confessions que Notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme.
Il est Dieu, engendré de la substance du Père, avant les siècles, et il est homme, né dans le temps de la substance d’une mère.
Dieu parfait et homme parfait : subsistant dans une âme raisonnable et une chair humaine.
Egal au Père selon sa divinité. Inférieur au Père selon son humanité.
Et, bien qu’il soit Dieu et homme, il n’est pas deux, mais un seul Christ.
Un, non point par un changement de la divinité en la chair, mais par assomption de l’humanité en Dieu.
Parfaitement un, non point par confusion de substances, mais par l’unité de Personne.

Car, de même que l’âme raisonnable et la chair ne font qu’un homme, ainsi Dieu et l’homme n’est qu’un seul Christ.

Qui a souffert pour notre salut, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts.

Il est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts.

A son avènement, tous les hommes ressusciteront avec leurs corps, et devront rendre compte de leurs actions personnelles.

Et ceux qui auront fait le bien iront à la vie éternelle ; mais ceux qui auront fait le mal iront au feu éternel.

Ceci est la foi catholique.
Celui qui ne la garde pas fidèlement et fermement ne pourra pas être sauvé.

Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit. Amen ».

 

Un texte de Georges Dillinger, écrivain sur l'Islam

Il me plait de vous communiquer, chers paroissiens de Saint Michel, ce texte de Georges Dillinger, publié dans le journal Présent du 24 juin 2004, à la une.  Il constitue  une parfaite  justification de l’existence nécessaire de la « ligue Saint Athanase ». Il explique bien les dangers de l’Islam qui veut s’installer en France à l’occasion de l’immigration. .

Les politiques de Droite et de Gauche en facilitent étonnamment l’installation.

La phrase de Laurent Fabius, citée plus haut, en est la preuve. Cette phrase est mortelle. Elle est trahison publique

Aussi s’il faut aujourd’hui plus que jamais implorer la protection de Notre Dame  - d’où le bien fondé de cette « ligue Saint Athanase » – il faut aussi connaître la tactique que l’Islam utilise pour pénétrer chez nous. Cet article de Georges Dillinger le fait merveilleusement bien comprendre.  Il a pour titre : « La double tactique des activistes de l’Islam ».

Voici l’article. Bonne lecture !

 

« La double tactique des activistes de l’Islam »

 

Etre sourcilleux sur la distinction entre l’islam et l’islamisme ne me paraît pas sérieusement fondé. D’une part, parce que l’islamisme ne foisonne que sur le terreau de l’islam. L’un ne saurait se développer sans l’autre. D’autre part et surtout, parce qu’il y a tous les intermédiaires entre le musulman pratiquant une religion apaisée et insérée dans la société civile et l’islamiste militant sinon combattant, voire terroriste. Pour ne pas avoir à choisir entre deux dénominations et deux concepts séparés par une frontière aussi floue, j’ai choisi de parler ici des activités de l’islam.
Quand Rachid Kaci nous dit que les islamistes ne sont pas mus par une idéologie religieuse mais par une idéologie politique, je prétends que c’est encore de la langue de bois faussement rassurante. Car le mot politique évoque pour les Français un jeu factice et dérisoire, sans idéal, sans conviction, sans projet autre que de s’approprier les avantages matériels d’un pouvoir éphémère. Et le mot évoque aussi ces dirigeants polichinelles aux ordres des médias et des lobbies. Une idéologie politique ne serait rien. Ce qui se cache sous des prétextes religieux, c’est une entreprise combattante, décidée à imposer sa mystique, son fanatisme, son intolérance absolue, ses inégalités insupportables et la détermination d’appliquer à tous ceux qui refuseront la conversion le statut infamant de dhimmis.

L’islam en France, actuellement, sait jouer magistralement d’un double jeu, d’un double langage, d’une double tactique, qui sont d’une efficacité redoutable. Mais de tout temps, pour vaincre des infidèles, la ruse et la duplicité, quand ce n’est pas la  violence, n’ont-elles pas été autorisées, voire légitimées, par la tradition musulmane ? D’un coté, en effet, il y a le discours rassurant tout fait de bonnes intentions et de bons sentiments. De beaux parleurs qui demain se révèleront comme les islamistes les plus fanatiques, savent tenir, la main sur le cœur, le discours le plus édifiant. Et ces plaidoyers jouent sur plusieurs tableaux avec un machiavélisme consommé. En premier lieu, ils se fondent sur le droit sacré de chaque homme d’adorer Dieu, de pratiquer sa religion, de se soumettre à ses commandements. Les Français s’émeuvent-ils de la généralisation de pratiques qui leur sont totalement étrangères ? Ces beaux parleurs font appel à la tolérance, preuve que l’islam n’est plus intolérant. Et ils ajoutent à cela l’appel à la charité et à la compassion. Les émigrés, disen,t-ils, sont souvent malheureux. On les a trop souvent « ghettoïsés ». Ils sont des exclus de notre société. Oserions-nous aggraver ces malheurs en leur retirant le secours de leur religion, en leur en restreignant la pratique ou les comportements qu’elle exige (prétendument)

Et puis, ils jouent même la morale. Tel recteur d’une mosquée prestigieuse nous rappelle que l’islam défend la pudeur, condamne les relations sexuelles hors mariage ou entre individus du même sexe, sanctionne le vol ou le crime, exige le respect de l’autorité. Comment un tel discours ne séduirait-il pas une multitude de Français, effrayés par l’effondrement moral total qui affecte toute la société française, spécialement depuis les évènements de mai 68 et le triomphe de l’idéologie libertaire qui les sous-tendait ?

Un cas est significatif de la pratique magistrale que ces activistes tirent de leur connaissance parfaites des ressorts profonds de notre psychologie. Ainsi,, lorsque la loi qu’a rendu nécessaire le développement du port du voile à l’école en France, était en préparation, on parlait dans les pays musulmans de loi sacrilège. Mais en France, les meneurs parlaient de « loi raciste ». Sacrilège, en rappelant trop le langage du catholicisme de naguère, aurait pu choquer une partie de la population française : ne serait-on pas en présence d’un regain de l’obscurantisme et du pouvoir de nouveaux curés ?  Raciste, au contraire, met tous les torts dans notre camp, et des torts inadmissibles quand on pense à la connotation qu’on a développée sur ce terme. Ah, en vérité, ces beaux parleurs nous connaissent bien !

 

Demain l’instrumentalisation de la violence

 

Quand l’activiste évoqué ci-dessus reste en principe pacifique et habité de bonnes intentions (religieuse) il peut être considéré naïvement comme peu inquiétant par beaucoup de Français. Mais, en fait, ce n’est là qu’un volet d’une stratégie double qui bénéficiera d’autres concours, plus militants, plus combattants. En fait,, dans cette perspective, l’activisme de l’islam profitera d’une situation qu’il n’a pas créée.
Celle –ci tient à deux faits tristement complémentaires. Il y a d’une part l’importance démesurée du flux allogène et de sa fécondité. Pendant des siècles, la France a eu des capacités d’intégration et d’assimilation remarquables. Mais trop à la fois, c’est trop. En outre, ces capacités prenaient leurs sources dans l’amour que les Français portaient à leur patrie, dans l’attachement qu’ils  avaient à l’égard de leur patrimoine, dans les vertus qu’ils prêtaient à l’école et à l’acquisition des connaissances, dans le respect de la morale – au moins en apparence -, dans la pratique d’une solidarité fraternelle. Mais tout cela a vécu. Une multitude de jeunes, en particulier parmi ceux « issus de l’immigration », rejettent l’école et ils y échouent. Le lycée professionnel risque de se transformer en poubelle et, dans certains d’entre eux, ces jeunes représenteraient 100% des effectifs. Cette « individualisation » d’une communauté se trouve ainsi réalisée de facto ; mais malheureusement par l’échec, le désespoir et la révolte. Comment rêver d’un meilleur corps de combat en gestation pour demain ?

 

Bien entendu, ces jeunes ne sont pas tous musulmans, même quand leurs parents  le sont, ni islamistes. Beaucoup sont plus attirés par tous les attraits de la modernité  et du consumérisme que par la prière, le jeûne ou l’aumône. Mais la haine qu’ils nourrissent à l’égard de notre société les rend disponibles pour être embrasés demain par une force qui décidera de se servir d’eux, de leur vacuité spirituelle, de leur jeunesse, de leur désespoir, de leur agressivité.

 

En outre, dès maintenant, la présence de bandes qui se livrent à une véritable guérilla sur notre territoire, contribue à développer chez de nombreux français la peur, qui vient ajouter ses effets paralysants à l’aboulie et à la résignation qui affectent tant d’entre eux.

 

L’objectif : une nation dans la nation.

 

La constitution d’une armée au sein d’une nation non musulmane est l’objectif des islamistes pour assurer le passage de la France du dar-el-harb au dar-el-islam. Or cette possibilité de constitution d’une armée passe par l’existence de citoyens parmi lesquels on puisse recruter des éléments militants. Le passage obligé de l’entreprise conquérante est donc d’extraire de la population française des personnes qui, au delà de la simple pratique d’une religion nouvelle chez nous et étrangère à notre tradition et à notre identité, auront été persuadées de leur individualité profonde et de leur différence radicale et définitive avec le reste de la population . Un des moyens d’exprimer, de claironner cette individualité, cette différence, c’est l’adoption et le port d’un uniforme.

Or le voile est un uniforme même quand il n’est pas la sinistre burka, même quand il n’est que le linge innocent qui drape une gamine charmante. La conscience de faire partie d’une individualité spécifique et l’existence de ces différences radicales sont les objectifs des menées islamistes. Leurs exigences hautement et fortement réclamées de mesures dérogatoires à l’égard des lois de l’Etat se multiplient, et se multiplieront pour cette raison tactique. Et les arguments prétendument religieux, tels le souci de la pudeur, ne sont  que des prétextes d’une efficacité ravageuse.

Quand un nombre croissant de personne vivant en France échappent aux lois  - y compris pénales – imposées jusqu’alors à tous, telles que la sanction de la polygamie, quand on multiplie tous les jours les occasions nouvelles de se soustraire à ces lois, je prétends qu’on ne fait pas du communautarisme ; on laisse se créer une nation dans la nation, un Etat dans l’Etat et, pour demain, un corps de bataille  logé dans une société française qui n’est plus qu’un troupeau désuni et démoralisé.

Une nation musulmane émergente de la nation française, forte d’une armée dont les guerriers seront les guérilleros d’aujourd’hui.

Telles sont les perspectives inéluctables que dessinent la situation actuelle et sa désagrégation constante ».

 

Après cette lecture, vous dites, je l’espère,  que la ligue Saint Athanase est  une urgente nécessité.