Paroisse catholique
Saint Michel
Dirigée par Membre de la FSSPX |
06 80 71 71 01 |
Semaine du 25 janvier 2004 au 31 février 2004 Troisième dimanche après l'Epiphanie
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Présentation Pourquoi pas ? Certes je ne pourrai donner les sacrements. Je pourrai toutefois donner l’enseignement classique que tout curé doit donner. Tous les dimanches, je vous enverrai une homélie, comme tout curé doit le faire auprès de ses paroissiens. Avec cette homélie, vous recevrez une leçon de catéchisme, comme tout curé doit encore faire. Il y aura deux leçons : une leçon de dogme et une leçon de morale. Je puiserai à la meilleure des sources : Saint Thomas. J’utiliserai le résumé du Père Pégue O .P., si louangé par Saint Pie X, et pour ceux qui seront un peu plus curieux, je joindrai les commentaires qu’il fait de la somme de Saint Thomas. Il suffira de cliquer sur la question de la somme, alors, vous apparaîtra le commentaire du Révérend Père. Enfin, il n’existe pas de vraie paroisse sans annonces. Elles seront constituées, entre autres, de quelques nouvelles romaines. Chaque semaine, il y en aura aussi pour vos enfants. Il n’y a pas, il est vrai, de paroisse sans enfants, surtout dans le milieu de la Tradition. Je vous adresserai alors les chapitres de la « Miche de Pain ». Il vous sera loisible alors de faire travailler gentiment vos enfants, le dimanche après midi, au lieu de les laisser devant la Télévision des heures entières, pendant que les grandes personnes discutent doctement, du moins dans les familles bourgeoises. Je commencerai avec la première année. C’est charmant et frais de présentation. Dans mon enfance, j’y ai passé des heures à regarder les images et lire les textes. Vous ne trouverez pas mieux, avec les dessins originaux. Un peu vieillot. Ce qui en fait la fraîcheur. Je tiendrai également des permanences régulières. Il suffit que vous m’adressiez vos questions par é-mail, je vous répondrai comme si vous étiez devant moi, aussi vite. Et si je suis débordé par l’importance de vos questions, je saurai me faire aider. Croyez-moi. Vous avez en page de garde mon émail. Alors n’hésitez pas ! Vous ne serez pas obligé de vous déplacer pour consulter. Ce sera toujours du temps gagné. C’est important. Je vous assure la confidentialité de l’affaire ! Une boite de dialogue sera installée en bas de page, en fin de chapitre. Il vous suffira, là aussi, de « cliquer » pour manifester vos réactions : critiques et encouragements, et surtout suggestions. Le curé de cette paroisse virtuelle , c’est Monsieur l’abbé Paul Aulagnier. Vous devez connaître ! Si l’expérience marche. Je saurai, vous dis-je, m’entourer de vicaires, de bons. Abbé Paul Aulagnier
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« L’Eglise, dans sa
liturgie dominicale, cherche à éduquer le peuple de
Dieu – c’est une des finalités de la Liturgie
– lui inculquant ses propres sentiments dont elle vit, avec
passion.
Remarquez que les dimanches, qui suivent le deuxième dimanche de l’Epiphanie, ont même Introït, même Graduel, même Alléluia, même Offertoire et même Communion. Or le premier mot de l’Introït de ces messes est : « Adorate Deum » L’Eglise veut ainsi exprimer une idée forte : elle chante son adoration à Dieu. Elle exulte d’admiration et acclame son Seigneur : « Adorate Deum ». C’est la note dominante de la « spiritualité » de ces messes. C’est ce que l’Eglise veut, entre autres, nous dire. « Adorate Deum, omnes Angeli eius ». « Anges du Seigneur, adorez le Seigneur». « Dominus regnavit, exultet terra ». IL est le Roi. Il est le Maître, le Créateur de l’univers. La terre exulte de joie. « Que se réjouisse la multitudes de îles ». « Laetentur insulae multae ». Le chant de l’Offertoire est plus sublime encore. Ce chant n’exprime pas seulement la gloire du Seigneur. Ce n’est pas seulement sa Puissance, manifestée dans sa création qui est magnifiée, qui est louée : « laetentur insulae multae ». Mais cette fois, c’est le mystère de la Rédemption qui est considéré et qui est la raison de l’action de grâces du peuple : « La droite du Seigneur (i.e. sa Puissance) a fait des prodiges, la droite du Seigneur m’a sauvé « exaltavit me », « Non, je ne mourrai pas, je vivrai, et je publierai les œuvres du Seigneur ». Et c’est ainsi que, par ses actions de grâces, ses chants d’acclamation, ses chants qui publient les merveilles du Seigneur, l’Eglise exprime son amour pour son Seigneur et Maître. Voila, vous dis-je, les sentimens de l’Eglise contemplant les œuvres du Seigneur : la création et la rédemption. Raisons de son amour et de son chant de grâces. A notre tour, en ce dimanche, essayons de pénétrer
dans ces sentiments. Dans ce petit traité, Saint Bernard a cette
phrase extraordinaire, tout au début : Ce qui veut dire que Dieu est en lui-même la raison de mon amour et de mon action de grâces, de mon chant de gloire. Parce que Dieu est ce qu’Il est, je dois, en toute justice, l’aimer sans mesure, le glorifier et chanter son nom. Dieu est tel que je dois l’aimer et le glorifier. Ainsi, plus je connais Dieu, plus je rentre dans la connaissance du mystère de Dieu, c'est-à-dire plus je connais ce qu’est Dieu, qui est Dieu, plus je me dois de l’aimer et de l’adorer et de le louer Ainsi je sais que Dieu est créateur. A ce titre je dois l’aimer, le louer, lui rendre grâces. Il est Seigneur et Maître de toutes choses. Il a droit à ma louange. « Dominus regnavit, exultet terra ». Je confesse que Dieu est Créateur. « Je crois en Dieu, le Père Tout-Puissant, Créateur du Ciel et de la Terre ». Je confesse le nombre infini de ses bienfaits, des bienfaits divins « Dextera Domini fecit virtutem », alors je l’adore. Saint Bernard fait lui aussi ces considérations : « Nul autre que Dieu ne nous dispense les aliments dont nous nous nourrissons. La lumière qui nous permet de voir, l’air qui nous permet de vivre… » Nul autre que Dieu n’a jeté dans l’existence,
dans le « firmament », le soleil et la lune, les étoiles
et le Ciel, la terre et sa beauté, la terre et ses semences,
la terre et le ciel, le ciel et les oiseaux du Ciel, la lumière
qui me permet d’admirer la créature, la nuit qui me
permet de prendre quelque repos, le silence de la nuit qui permet
aux contemplatifs d’aimer Dieu, de s’unir à Lui,
de le contempler dans son cœur, et le temps qui me permet de
grandir, de me parfaire, de mériter de faire pénitence
et d’aimer un jour pour toujours. C’est Dieu qui me donne cette « intelligence » et ce « libre arbitre » qui fait ma noblesse, ma grandeur, ma supériorité sur le monde animal et qui me permet de le dominer, de l’exploiter, de le cultiver, de le maîtriser – ce qui fait, soit dit en passant, la beauté de la « corrida », la supériorité de la finesse sur la bête, la brute, sur la seule force. « Libre arbitre » qui me permet d’inventer, de découvrir, d’organiser, de lutter et de vaincre. « Libre arbitre » qui me donne cette dignité qui, comme le dit Saint Bernard « me vaut d’être non seulement placé au dessus des autres créatures vivantes, mais encore d’avoir sur elles, le droit de commander ». « Libre arbitre », « intelligence » qui me permet, comme le dit encore Saint Bernard « de discerner cette dignité éminente ». Dignité éminente qui me vient de Dieu, qui est même le grand bienfait de Dieu et qui fait que j’en puisse remercier le Créateur. Et c’est ce que veut dire Saint Bernard,
lorsqu’il écrit, sur cette dignité éminente
de l’homme : « dignité éminente, pouvoir
qui ne peut avoir son origine en soi-même, mais seulement
en Dieu ». On pense ici spontanément à la phrase
de Saint Paul : Pouvoir reconnaître que je ne suis rien,
par moi-même et que toute cette dignité qui me permet
de comprendre cela, me vient de Dieu. Et comme je l’ai reçu, j’adore le bienfaiteur pour le bienfait donné. Et c’est alors seulement que cette dignité
« ontologique », constitutive de ce que je suis, devient
« dignité morale », dignité dans l’agir.
Et dès lors, n’est véritablement grand et estimable
–finalement – que celui qui respecte ce qu’il
est et agit en conformité, utilisant sa dignité d’être
intelligent et libre pour glorifier son Seigneur et Maître
et nullement pour se dresser contre Lui et conspirer contre ses
bienfaits. Si je m’attribue ma propre dignité comme venant de moi-même, je me glorifie vainement. Je me gonfle d’orgueil. Je vis dans l’injustice à l’égard du Créateur. Je m’aime moi-même oubliant mon Créateur, mon Bienfaiteur. Je vis dans la présomption. Et je tire vanité des biens qui ne sont pas miens, qui ne m’appartiennent pas. Je m’arroge l’honneur qui, pourtant, de soi, n’en revient qu’à Dieu. C’est l’occasion de dire avec Saint Paul ce qu’il disait des Romains « Je garde captive la vérité dans mon cœur ». Je vis dans l’injustice à l’égard de mon Seigneur et Maître. « C’est une usurpation au détriment de Dieu ». C’est une « arrogance » pernicieuse puisqu’elle me conduit à mépriser Dieu. Ce qui est le plus grand des péchés. Saint Bernard écrit : « User d’un bien reçu comme s’il était inhérent à ma nature et accepter ce bienfait –« le libre arbitre »- en s’arrogeant un mérite qui appartient au bienfaiteur, c’est l’orgueil le plus grand des péchés ». C’est à proprement parler, « oeuvre satanique ». L’expression est de Saint Bernard ! Non ! Non ! Non ! O mon âme ! Recherche et
possède durablement Celui à qui revient le mérite
de tous biens, puisqu’il en est l’unique auteur et le
dispensateur. Ne revendique rien de ce que tu es, mais attribue
tout à Dieu, à ce nom béni, de qui tout provient.
Et aime ainsi Dieu pour lui-même en tant qu’il est Créateur
de tout bien, corporel et spirituel. « Je ne saurais trouver d’autre motif d’aimer Dieu qui lui-même », nous dit Saint Bernard. Si je laisse la notion de Créateur, pour
m’élever à celle de Rédempteur, comme
m’y invite le chant de l’Offertoire de cette messe:
« Dextera Domini exaltavit me : non moriar sed vivam, et narrabo
opera Domini »…alors les raisons d’aimer Dieu
sans compter, sont encore plus évidentes et mon cœur
encore plus ardent. Je connais même alors ce que Saint Bernard
appelle « les aiguillons de l’amour » dans son
Commentaire sur le « Cantiques des Cantiques ». Oui il est bon. Il est doux « en ce temps de l’absence », comme le dit Saint Bernard - c’est-à-dire, en ce pèlerinage terrestre à la différence du « temps de la présence » qu’est la vie éternelle, la possession de Dieu lui-même – de méditer cela. Car cette méditation a sur l’âme le meilleur des effets. « Quel est, dis-je, l’effet de cette contemplation attentive, sinon d’arracher l’âme à tout amour pervers, de la ravir merveilleusement, de se l’attacher avec violence et de lui inspirer le mépris de tout ce qui ne peut être désiré qu’au détriment de ces biens supérieurs » ? Et alors, « à se voir tant aimée, elle croit aimer bien peu, même si elle est toute donnée à l’amour ». Dans cette méditation, elle comprend que la suprême majesté a pris les devants –« prior dilexit nos »- et qu’elle apparaît toute consacrée à opérer ce salut de mon âme. Et avec quelle passion et avec quelle véhémence ! Car enfin « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique »(Jn 3 16). Dieu aime donc. Et Il aime de tout
son être. Et il aime gratuitement. Il s’est donné
à nous sans que nous l’ayons aucunement mérité.
Il nous aime le premier. Mais Qui est-il donc ? Il est celui
qui est. Il est l’immense, Mais qui sont ceux auxquels s’adresse
une charité si pure ? Saint Paul nous donne la réponse
: « Lorsque nous étions encore ses ennemis, nous avons
été réconciliés avec Dieu ». Dieu
a donc aimé ses ennemis et les a aimés gratuitement. Alors Saint Bernard a raison de
conclure : « Si donc déjà je me dois tout entier
pour prix de ma création, qu’ajouterais-je en échange
de ma réparation et surtout de cette réparation là.
Il n’a pas été aussi facile de me refaire que
de me faire. Il est écrit : il dit et les choses furent faites.
Mais Celui qui, pour me faire, n’a eu besoin que d’une
seule parole, a dû, pour me refaire, en prononcer beaucoup
et accomplir des actes miraculeux et subir de dures peines non seulement
dures mais indignes de Lui. Abbé Paul Aulagnier .
Une nouvelle très importante
: la publication du CD d’Itinéraires. Parce-que la revue
ITINERAIRES est la plus importante des revues du XXè siècle.
D’une part par la qualité des articles, d’autre
part, par la qualité des auteurs et collaborateurs de Jean
Madiran. Cette revue est une mine, une source immense et abondante
de doctrine, de doctrine catholique. Les sujets les plus brûlants
y sont abordés avec compétence et sagesse. Je dirais
volontiers qu’ITINERAIRES est la revue de la chrétienté
au XXè siècle. C’est tout à l’honneur
de son fondateur et directeur : Jean Madiran. Voici comment Présent présente la chose. Je reprends le papier tel quel. « Le CD d’Itinéraires.
Cette idée d’unir les
forces en respectant les diversités légitimes et historiques,
est mon grand souhait. Et je l’exprime à tous vents,
en toutes circonstances. Je prie pour cela. Quoi qu’il
en soit, voici le jugement qui me plait : Elle est loin d’être bête « la » Solange ainsi que « notre » Hubert. Ces deux avis, du reste, se prolongent heureusement, harmonieusement. Hubert dit le principe, que je partage. Solange en tire les conclusions que je partage aussi. J’aimerais bien que mes confrères dans la FSSPX y portent quelques attentions. Il y aurait peut-être moins de séparation.
a) des paroles du Pape Jean-Paul II Le samedi 17 janvier 2004, un concert
dédié au thème de la « réconciliation
» entre Juifs, Chrétiens et Musulmans, a eu lieu au
Vatican, dans la grande salle Paul VI, avec la présence du
Pape Jean Paul II. Il y fut interprété, par l’orchestre
de Pittsburgh et les chorales de Londres, Ankara, Cracovie, sous
la direction de Gilbert Levine, américain, le motet contemporain
inspiré par la figure d’Abraham, du compositeur américain,
présent à cette première mondiale de son œuvre,
John Harbison, et trois mouvements de la symphonie de Gustave Mahler(
1860-1911) : n° 2 la Résurrection. « L’histoire des rapports entre Juifs, Chrétiens et Musulmans est marquée par des lumières et des ombres et, hélas, a connu des moments douloureux. Aujourd’hui on ressent le besoin pressant d’une sincère réconciliation entre croyants dans le Dieu unique ». Quelques remarques : Deux interrogations. Le Pape dit
: Le Pape affirme enfin : «tous ensemble» nous exprimons le souhait que « les hommes soient purifiés de la haine et du mal qui menacent continuellement la paix et qu’ils sachent se rendre mutuellement des mains sans violence, mais promptes à offrir de l’aide et du réconfort à qui se trouve dans le besoin ». Ce souhait est bien noble…Il
touche bien le cœur du problème « islamique »
qui est une religion de « guerre ». Tout cela est dans la nature de l’Islam. C’est le Coran. Certes, combien juste est le souhait du Pape. Mais ce souhait, lui, est-il de nature à changer le Coran et l’Islam ? Avec de tels souhaits et de tels vœux, on livre désarmées les nations jadis chrétiennes au péril de demain. Le dialogue interreligieux aura un jour des conséquences graves. Il sera trop tard. Le Vatican y aura sa part de responsabilité.
Mais celui-là que fait-il au Vatican ? Le même jour, le 17 janvier 2004, dans la même circonstance, lors de ce fameux concert « de la Réconciliation » au Vatican, cette fois en début de concert, le cardinal Kasper, on n’en finit pas de décliner ses titres, président du « Conseil Pontifical pour la Promotion de l’unité des chrétiens » et « Président de la Commission Pontificale pour les relations avec le judaïsme » présenta au Pape les invités. Dans son discours, il a eu l’audace de dire, au milieu de son discours, je dirais perdu dans son discours, cette phrase : « Nous, Juifs, Chrétiens et Musulmans nous participons à l’espérance du paradis du Seigneur ». Tout de même ! Eminence ! Voyons ! Lisez donc l’excellent livre de Laurent Lagartempe « Petit guide du Coran » .Voyez déjà ce qu’en dit Daniel Raffard de Brienne dans son commentaire de présentation : « On est frappé à la lecture des versets coraniques de l’aspect primitif et matérialiste de leur enseignement. C’est le cas, par exemple, des multiples descriptions du paradis d’Allah. Un paradis réservé aux hommes. Il semble qu’il n’ait rien de prévu pour les femmes. Les heureux hommes admis au paradis y passeront l’éternité, vautrés sur des trônes installés dans les jardins verdoyants. Ils s’occuperont à boire de délicieux breuvages, même alcoolisés, au milieu d’un essaim de jolies vierges prêtes à tout. Voilà un programme alléchant pour un week-end. N’est-il pas un peu monotone pour l’éternité ? Apparemment non, puisque des kamikazes se font sauter pour gagner vite et sûrement ce paradis. Mais que penser des femmes kamikazes qui, elles, ne sont sûres de rien ? » Vraiment, Eminence ! « Tous, Juifs, Chrétiens et Musulmans, nous participons à l’espérance du paradis du Seigneur ». Vous vous moquez. D – L’Islam en France. Sous ce titre « l’Islam en France », Emmanuel Rattier, dans son « Faits et Documents » n° 165 du 15 décembre au 15 janvier 2004, retranscrit, du site de l’Assemblée Nationale, un très intéressant rapport d’Yves Bertrand, directeur central des Renseignements généraux. Ce rapport a été donné le 9 juillet 2003 dans le cadre de la Commission de l’Assemblée Nationale présidée par Jean-Louis Debré, président de l’Assemblée Nationale, ayant pour objet le problème du « voile islamique »dans les écoles publiques. Voici comment Emmanuel Ratier présente ce rapport : « Le document que nous vous proposons ci-dessous est tout à fait exceptionnel. IL n’y a pas eu que la Commission Stasi à se pencher sur la question du voile. Bien que beaucoup moins médiatisée, il y a eu aussi la Commission de l’Assemblée Nationale, présidée par Jean-Louis Debré, qui vient de s’interroger longuement sur le développement spectaculaire de l’Islam en France et de ses formes les plus visibles tels le « tchador ». ( NDLR :l’objet exact de cette Commission fut le problème de la laïcité et des insignes religieux à l’école publique). Ce rapport vient d’être rendu public, mais n’a malheureusement pas été aussi médiatisé qu’on aurait pu l’espérer….Reçu le 9 juillet 2003, Yves Bertrand, directeur central des Renseignements généraux, a sans nul doute été l’un des interlocuteurs les plus intéressants de cette commission…Le portrait qu’il trace de l’Islam est proprement stupéfiant, montrant que le « voile » n’est qu’un épiphénomène d’un vaste réseau de propagande religieuse qui est en train de s’implanter rapidement dans le monde du travail. C’est sans doute pourquoi sa prestation n’a été reprise nulle part. Il s’agit pourtant de l’avis sans doute le plus autorisé et le plus fiable sur la question ». Une telle présentation
retint mon attention. Je suis allé sur le site de l’Assemblée
Nationale. J’ai trouvé le rapport de Yves Bertrand.
Vous pouvez le lire in extenso sur le site ITEM. Cliquez
là.
Mgr David, évêque d’Evreux, en visite à Thiberville, grosse paroisse du diocèse, dont le sympathique curé est Monsieur l’abbé MICHEL, a célébré la messe dite de Saint Pie V, le dimanche 18 janvier 2004 dans l’église, le soir, à 17 heures, sur l’autel majeur, face à Dieu. A la joie des tous les fidèles nombreux. Qu’on se le dise. Et la situation ne changerait-elle pas un petit peu, même en France. Quand on sait les difficultés que nous avons eu en 1996 pour maintenir la messe que célébra Monsieur l’abbé Montgomery pendant quarante ans dans ses paroisses du Chamblac. Vous trouverez l’histoire racontée de cette lutte sur le site ITEM, dans la rubrique : « Sur le front de la messe ».
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Ce « traité de l’amour
de Dieu » a pour auteur Saint Bernard, abbé de Clervaux.
Mais commençons par traiter de son mérite. C’est évidemment avoir
beaucoup mérité de nous que de se donner à nous
sans que nous l’ayons aucunement mérité. Etant
ce qu’il est, que pouvait-il nous donner de meilleur que lui-même
? Si donc s’interroger sur les raisons d’aimer Dieu revient
à rechercher quel est le mérite de Dieu, la raison principale
est que lui-même nous a aimé le premier. Voilà le premier chapitre. Vous voyez : il est court. Il est dense. Méditez-le. Il annonce la raison fondamentale
d’aimer Dieu : « la raison pour laquelle on aime Dieu,
c’est Dieu lui-même » Remarquez, en effet que Saint Bernard
donne deux raisons d’aimer Dieu pour lui-même: « Je dirai qu’il y a deux
raisons d’aimer Dieu pour lui-même : d’abord parce
qu’on ne peut rien aimer avec plus de justice ; ensuite parce
que rien n’est plus profitable ». Abbé Paul Aulagnier
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