Paroisse catholique
Saint Michel
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Du 6 au 12 Novembre 25ème dimanche après la Pentecôte (5ème dimanche après l’Epiphanie) |
Voici l’épître de ce dimanche. Elle est tirée de l’Epître de saint Paul aux Colossiens. « Frères, revêtez-vous, comme des élus de Dieu, saints et bien aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience, vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant mutuellement si quelqu’un a grief contre autrui. Comme le Seigneur vous a pardonné, pardonnez, vous aussi. Par-dessus tout cela, ayez la charité qui est le lien de la perfection. Et que la paix du Christ, à laquelle vous avez été appelés en un seul corps, règne dans vos cœurs. Soyez reconnaissants. Que la parole du Christ habite en vous abondamment, en toute sagesse ; instruisez-vous et exhortez-vous les uns des autres en des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs, sous l’action de la grâce. Quoi que vous fassiez, en parole ou en acte, faites tout au nom du Seigneur, Jésus-Christ, en rendant grâces à Dieu le Père, par Jésus-Christ Notre Seigneur ». (Col 3 12-17) Homélie : « Par-dessus tout cela, ayez la
charité ». Ayez la charité. Entretenez en votre âme, la charité, c’est-à-dire l’amour de Dieu… Mais Dieu n’a-t-il pas fait assez pour nous manifester sa charité…Pouvait-il faire plus ? Pouvait-il faire davantage qu’Il a fait…Enfin ! Tout de même…Que pouvait-il faire de plus… ? Je vous le demande. Il s’est donné à
nous, nous dit saint Bernard, « sans que nous l’ayons
aucunement mérité ». La raison principale d’aimer Dieu c’est que Lui-même nous a aimé le premier. Il est donc digne d’être aimé en retour - « Estote grati » - surtout si l’on comprend bien qui est Celui qui aime, qui sont ceux qu’Il aime et combien Il est nous aime. Qui est-Il donc ? Il est Dieu. Il est le principe de tout. Il est la cause première de toute chose. Il est le Maître. Le Seigneur. Il est l’être souverain. Et l’amour de ce Souverain est vraiment immense puisque Il ne cherche pas son propre intérêt…mais uniquement celui de ceux qu’Il aime. Mais qui sont ceux auxquels s’adresse une charité si pure ? Lorsque nous étions encore ses ennemis, nous dit saint Paul, nous avons été réconciliés avec Lui », avec Dieu. Dieu a donc aimé ses ennemis et les a aimé gratuitement. Enfin quelle a été la mesure
de cet amour ? Tels sont les mérites que le juste
s’est acquis auprès des coupables. Si l’on tient compte de cela, de ces choses, on comprend alors pourquoi il faut aimer Dieu. Je veux dire : on voit très bien quels mérites lui donnent droit à notre amour. Oui ! Dieu a mérité notre amour. Enfin ! Tout de même… « On voit le Roi Jésus, nous dit Saint Bernard, avec le diadème dont sa Mère l’a couronné. On voit le Fils unique d Père portant sa croix. On voit le Dieu de Majesté couvert de plaies, souillés de crachat, l’auteur de la vie et de la gloire cloué au bois, percé d’un coup de lance, saturé d’opprobre et qui donne enfin pour ses amis son âme tant aimée ». (Saint Bernard) On voit tout cela et « le glaive de l’amour nous transperce le cœur ». On voit enfin « morte la mort », « l’auteur de la mort - Satan - traîné derrière le char du triomphateur, Jésus. On voit la « captivité captive ramenée sur la terre afin qu’au nom de Jésus, tout genou fléchisse au Ciel, sur la terre, aux enfers ». On voit que la terre, qui sous l’antique malédiction ne produisait plus que ronces et chardons, refleurit et rayonne des fruits de l’Esprit Saint : la bonté, l’humilité, la douceur, la patience, la paix, la chasteté, le pardon des offenses…On voit que sa Croix et sa Charité a fait reverdir les déserts, se réchauffer les plantes gelées, revivre tout ce qui était mort…On voit tous ces fruits…. qui sont le résultat de son amour miséricordieux… ». Alors l’âme bien née doit chanter sa reconnaissance. « Estote grati ». Et cette reconnaissance est la charité de mon cœur pour Dieu. Dieu a mérité notre amour, non seulement par son Incarnation Rédemptrice, mais également en raison du nombre infini de ses bienfaits dont nous faisons un constant usage. Nul autre que Dieu ne nous les dispense.
Nul autre que Dieu nous dispense les aliments dont nous nous nourrissons…La
lumière qui nous permet de voir…L’air que nous
respirons…Oui le pain, le soleil, l’air…Tout cela
est dons de Dieu et mérite notre reconnaissance : « Estote
grati ». Dieu mérite donc de tous et jusqu’au païen
d’être aimé pour lui-même. Oui celui qui fait toutes ces réflexions voit clairement, je crois, pourquoi il doit aimer Dieu. C’est-à-dire quel amour Dieu mérite. En effet je suis redevable de cet amour puisque non seulement je considère mon Dieu comme celui qui gratuitement m’a donné la vie, s’est fait le généreux ordonnateur, le doux consolateur et le guide attentif…puisqu’en outre, je vois en lui mon Sauveur, celui qui pour l’éternité a la bonté de conserver ma vie, de l’accomplir et de l’introduire dans la gloire. C’est ici qu’il faut citer cet autre texte de saint Bernard, son onzième sermon de son commentaire du « Cantique des Cantiques », tout simplement magnifique : « Quant à l’anéantissement
de Dieu, je vous invite à porter votre attention sur les trois
points suivants. Cet anéantissement ne fut ni simple ni médiocre
: Dieu s’est anéanti lui-même jusqu’à
la chair, à la mort et à la Croix. On ne peut mesurer
à sa valeur l’humilité, la bonté et la
condescendance du Dieu de majesté qui accepte de revêtir
notre chair, d’être mis à mort, et de subir l’infamie
de la croix. Mais quelqu’un pourrait ici m’interrompre
pour dire : le Dieu créateur ne pouvait-il donc réparer
son œuvre sans subir cet abaissement ? Certes il le pouvait,
mais il préféra s’offrir à l’ignominie,
afin d’ôter à l’homme l’occasion de
commettre, outre ses autres péchés, le pire, le plus
odieux de tous, c’est-à-dire l’ingratitude. Il
a pris sur lui la plus lourde peine, afin que l’homme fût
redevable du plus grand amour. La difficulté de la Rédemption
devait être un avertissement pour la créature que la
facilité de sa condition première n’avait pas
rendue assez reconnaissante. Que disait, en effet, l’homme ingrat
? Il disait : « J’ai été créé
gratuitement mais je n’ai coûté aucune peine à
mon créateur. Il a prononcé une simple parole, et j’ai
été créé, avec tous les êtres ensemble.
Il n’y a rien de bien extraordinaire dans un don qui n’a
coûté qu’un mot ». Ainsi donc rabaissant
le bienfait de la création, l’impiété humaine
trouvait un motif d’ingratitude là où il fallait
reconnaître un motif d’amour ; et l’homme agissait
ainsi pour excuser ses fautes. Mais la bouche qui proférait
l’injustice a été fermée. Il est manifeste
que Dieu a payé pour l’homme un prix énorme :
maître, il s’est fait esclave, riche, il est devenu pauvre
; Verbe, il s’est fait chair ; et Fils de Dieu, il n’a
pas dédaigné d’être le fils de l’homme.
Souvenez-vous que, si vous avez été faits de rien, vous
n’avez pas été rachetés de rien. En six
jours, Dieu a crée toutes choses, et l’homme parmi elles.
Mais l’œuvre du salut a demandé trente années
entières de terrestre labeur, enduré avec quelle patience
! L’ignominie de la croix, l’horreur de la mort sont venues
s’ajouter aux servitudes de la chair et aux tentations de l’Ennemi
! Il le fallait. C’est ainsi Seigneur, que tu as sauvé
les hommes et les bêtes en multipliant ta propre miséricorde.
». Que rendrais-je au Seigneur en échange de cette si grande bonté, de tous ces biens, de toutes ces grâces ? « La raison et l’équité
naturelle, nous dit encore Saint Bernard, veulent que je me donne
tout entier à celui dont je tiens tout ce que je suis et m’enjoignent
de l’aimer de tout mon être Au titre de la simple information, - « simple information », car ce travail des évêques synodaux est loin d’être « transcendant ». On peut même être un peu déçu, si on le compare aux travaux du Concile de Trente et du catéchisme du Concile de Trente - je poursuis, la publication des «50 propositions synodales » présentées au Souverain Pontife, par les Pères synodaux, à l’issue du synode, le 23 octobre dernier. Vous trouverez là les propositions 26 à 40. Les 25 premières propositions sont sur le site Item. (Cliquez là) J’attire, cette fois, votre attention sur les propositions 33 et 37. Dans ces deux propositions, le prêtre est encore défini comme « président ». Il est celui qui préside la célébration eucharistique. Dans la proposition 33, il est dit : « Le vrai sujet qui agit dans la liturgie est le Christ ressuscité et glorifié dans l’Esprit Saint. Mais le Christ inclut l’Eglise dans son action et dans le don de lui-même. Le prêtre est celui qui préside, de manière irremplaçable, la célébration eucharistique tout entière, du salut initial à la bénédiction finale ; car, dans la célébration liturgique, le prêtre, en vertu de son ordination, représente Jésus Christ, chef de l’Eglise, et à sa manière, également l’Eglise elle-même ». Il est vrai de dire que le « prêtre, en vertu de son ordination sacerdotale, « représente » Jésus-Christ ». Mais il est faux de dire que le prêtre « préside » l’eucharistie. « Présidence », « Représentation », les deux mots sont, ici, accolés. Ils s’appellent l’un l’autre. Ils se précisent l’un l’autre. Cette « représentation » ne confère-t-elle donc au prêtre qu’un rôle de « président » ? N’est-elle qu’une « présidence » ? On retrouve là encore la définition originelle de l’article 7 –de l’ « Institutio Generalis » de la Constitution apostolique de Paul VI : « Missale romanum ». Dans la proposition 37, il est dit : « Les pères synodaux reconnaissent la grande valeur des concélébrations, notamment celles présidées par l’évêque et ses prêtres, les diacres et les fidèles ». Là aussi on fait une nette référence à la notion de « présidence». Mais ce qui est ici très surprenant, c’est que l’on dise que cette présidence est assurée, non seulement par l’évêque, ses prêtres », on ajoute bizarrement « les diacres et les fidèles ». On les excluait de cette fonction de présidence dans l’article 33…On les retrouve ici. J’avais abordé cette notion de présidence, d’une manière plus particulière, lorsque je me trouvais en Normandie, dans un numéro de « Nouvelles de Chrétienté ». Je viens de le relire. Je vous le redonne dans Item de cette semaine. Vous le trouverez dans « Regard sur le monde » n° 65 . (Cliquez ici) Voici les propositions La proposition 26 Inculturation et célébration En vue d’une participation plus efficace des fidèles à l’Eucharistie, le Synode souhaite la promotion d’une plus grande inculturation dans le cadre de la célébration eucharistique, tenant compte des possibilités d’adaptation offertes par l’Istitutio generalis du Missel Romain, des critères fixés par la IVème Instruction de la Congrégation pour le culte divin en vue d’une juste application des constitutions conciliaires sur la liturgie de 1994, et des directives exprimées dans les Exhortations post-synodales Ecclesia in Africa, Ecclesia in Asia, Ecclesia in Oceania, Ecclesia in America. A cette fin, les conférences épiscopales assument la pleine responsabilité de développer l’inculturation en favorisant un juste équilibre entre critères et directives déjà publiés, et les nouvelles adaptations. Proposition 27 L’art au service de la célébration eucharistique Dans l’histoire de la célébration
de la messe et de l’adoration eucharistique, l’art sacré
revêt une fonction de grande importance dans ses diverses expressions
à commencer par l’architecture. En effet, celle-ci transpose
la signification spirituelle des rites de l’Eglise dans des
formes compréhensibles et concrètes, qui illuminent
la conscience, touchent le coeur et forment la volonté. En
outre, l’étude de l’histoire de l’architecture
liturgique et de manière plus générale de l’art
sacré, de la part des laïcs, des séminaristes et
surtout des prêtres, est en mesure d’éclairer la
réflexion théologique, d’enrichir la catéchèse
et de redonner ce goût au langage symbolique qui facilite la
mystagogie sacramentelle. Enfin, une connaissance approfondie des
formes que l’art a su produire tout au long des siècles
peut aider ceux qui sont appelés à collaborer avec les
architectes et les artistes à organiser de manière adaptée,
au service de la vie eucharistique des communautés d’aujourd’hui,
aussi bien les lieux de célébrations que les programmations
iconographiques. Proposition 28 Le tabernacle et son emplacement En conformité avec l’Introduction générale du Missel Romain (cf. n.314), le Synode rappelle que le tabernacle conservant le Très Saint Sacrement doit être situé, dans l’Eglise, dans un emplacement digne, important, bien visible, bien représenté artistiquement et adapté à la prière. L’évêque sera consulté à cette fin. Proposition 29 Eucharistie et moyens de communication sociale Les moyens de communication sociale,
y compris Internet, sont utiles à ceux qui ne peuvent pas participer
à la Messe, pour des raisons d’âge ou de santé
par exemple. Ils peuvent en outre toucher des baptisés qui
se sont éloignés et même des non croyants. Lorsqu’on
utilise les moyens de communication, il est important de célébrer
l’Eucharistie dans des lieux dignes, appropriés et bien
préparés. Il est rappelé que dans des situations
normales, pour accomplir le commandement, la présence physique
à la célébration de l’Eucharistie est nécessaire,
et que suivre le rite à travers les moyens de communications
ne suffit pas. En effet, le langage de l’image est représentation
et ne correspond pas à la réalité elle-même.
Actuosa participatio Proposition 30 Dies Domini Comme fruit de l’année de l’Eucharistie, le Synode recommande vivement de réaliser des efforts significatifs pour mettre en valeur et vivre le Jour du Seigneur dans toute l’Eglise. Il est nécessaire de réaffirmer le caractère central du Dimanche et de la célébration de l’Eucharistie dominicale dans les diverses communautés du diocèse, en particulier dans les paroisses (cf. SC 42). Le Dimanche est véritablement le jour ou l’on célèbre avec les autres le Christ ressuscité, jour saint et consacré au Créateur, jour de repos et de disponibilité. La célébration eucharistique du Dimanche est une grâce humanisante pour la personne individuelle et la famille parce qu’elle nourrit l’identité chrétienne au contact du Christ ressuscité. Le devoir d’y participer est donc triple : à l’égard de Dieu, à l’égard de soi même et à l’égard de la communauté. Il est proposé d’aider les
fidèles à considérer comme paradigmatique l’expérience
de la communauté primitive et celle des générations
des premiers siècles. Il est donné aux chrétiens
l’opportunité, à travers la catéchèse
et la prédication, de méditer sur le jour du Christ
comme jour de la résurrection du Seigneur et, précisément
à cause de cela, comme fête de la libération,
jour donné pour goûter les bienfaits du Royaume de Dieu,
jour de la joie de la rencontre avec le Vivant présent parmi
nous.
La Parole de Dieu dans la prière chrétienne La célébration eucharistique
est la célébration centrale de l’Eglise mais,
pour la vie spirituelle d’une communauté, les célébrations
de la Parole de Dieu sont également très importantes.
La célébration eucharistique en petits groupes Les Messes célébrées
pour des petits groupes doivent favoriser une participation plus consciente,
active et fructueuse à l’Eucharistie. Les critères
suivants ont été proposés :
Le prêtre et les ministères liturgiques Il convient de clarifier les tâches
du prêtre et celles qui sont liées à d’autres
ministères liturgiques.
Le respect à l’égard de la sainte Eucharistie Devant l’Hostie consacrée il convient d’observer la pratique de la génuflexion ou d’autres gestes d’adoration selon les différentes cultures. On rappelle l’importance de s’agenouiller lors des moments les plus importants de la prière eucharistique, en signe d’adoration et de louange au Seigneur présent dans l’Eucharistie. On encourage par ailleurs l’action de grâce après la communion, également par un temps de silence.
Recevoir la Communion Dans notre société pluraliste
et multiculturelle il convient que la signification de la Communion
soit expliquée également à des personnes non
baptisées ou qui appartiennent à des Eglises ou des
communautés non catholiques, assistant par exemple à
la messe à l’occasion d’un baptême, d’une
confirmation, d’une première communion, d’un mariage,
d’un enterrement. Dans de nombreuses métropoles et de
nombreuses villes, surtout d’art, il n’est pas rare que
des visiteurs d’autres religions et confessions et des non croyants
assistent à l’Eucharistie. Proposition 36 L’utilisation du latin dans les célébrations liturgiques Dans la célébration de
l’Eucharistie au cours des rencontres internationales, toujours
plus fréquentes aujourd’hui, pour mieux exprimer l’unité
et l’universalité de l’Eglise, on propose :
Les grandes concélébrations Les pères synodaux reconnaissent la grande valeur des concélébrations, notamment celles présidées par l’évêque et ses prêtres, les diacres et les fidèles. On demande, cependant, aux organismes compétents de mieux étudier la pratique de la concélébration lorsque le nombre des célébrants est très élevé.
La mission du peuple de Dieu nourri de l’Eucharistie Eucharistie et communauté chrétienne Proposition 38 Reconnaissance pour les prêtres, les diacres et les autres ministres et collaborateurs liturgiques L’Assemblée synodale exprime
sa profonde reconnaissance, son appréciation et son encouragement
aux prêtres, en particulier aux prêtres « fidei
donum », ministres de l’Eucharistie, qui avec compétence
et un généreux don de soi édifient la communauté
avec l’annonce de la Parole de Dieu et du pain de la vie. On
recommande vivement aux prêtres la célébration
quotidienne de la messe, même s’il n’y a pas de
participation de fidèles.
Spiritualité eucharistique et vie quotidienne Les fidèles chrétiens ont
besoin d’une meilleure compréhension des relations entre
l’Eucharistie et la vie quotidienne. La spiritualité
eucharistique n’est pas seulement la participation à
la messe et la dévotion au Très Saint Sacrement. Celle-ci
engage la vie tout entière.
Les divorcés remariés et l’Eucharistie En continuité avec les nombreuses
déclarations du Magistère de l’Eglise et partageant
la douloureuse préoccupation exprimée par de nombreux
pères, le Synode des évêques rappelle l’importance
d’une attitude et d’une action pastorale d’attention
et d’accueil envers les fidèles divorcés et remariés.
Dans le même temps le synode souhaite
que tous les efforts possibles soient mis en oeuvre aussi bien pour
assurer le caractère pastoral, la présence et l’activité
correcte et pleine de sollicitude des tribunaux ecclésiastiques
pour les causes de nullité du mariage (cf Dignitas connubii),
que pour approfondir davantage les éléments essentiels
en ce qui concerne la validité du mariage, tenant également
compte des problèmes venant d’un contexte de profonde
transformation anthropologique de notre temps, par lequel les fidèles
eux-mêmes risquent d’être conditionnés, en
particulier à cause d’un manque de formation chrétienne
solide.
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