Paroisse catholique Saint Michel

Dirigée par

 Monsieur l'abbé Paul Aulagnier

 

06 80 71 71 01

 

Du 16 au 22 janvier

3iéme dimanche de l'Epiphanie

 

 

 

A-Homélie : de la joie chrétienne

 

L’Introït de cette messe du 3ème dimanche après l’Epiphanie, tiré du Psaume 96, met notre cœur dans l’allégresse. Tel est le sentiment que nous devons cultiver: l’allégresse, la joie.

 

C’est bien ce que l’Eglise nous exprime dans cet Introït : « Et laetata est Sion », « Et Sion se réjouit ». Ou encore : « Et exsultaverunt filiae Judae », « Et les filles de Juda sont dans l’allégresse ». « Le Seigneur est Roi que la terre exulte », « exultet terra », « et que se réjouissent la multitudes des Îles », « laetentur insulae multae ».

 

« Laetare », « Exsultare ». Ces deux verbes reviennent deux fois dans cet Introït. Ils sont donc cités quatre fois. L’Introït insiste vraiment sur la joie.

 

Le sens du mot « laetitia »

 

« Laetare », le verbe, « laetitia », le nom. Le nom  veut dire « joie, allégresse ». Et de là, on passe à « beauté, grâce », la joie étant la beauté d’un visage, sa grâce. On parlera en ce sens d’une enfant « gracieuse ». La joie en est comme la « fleur ». La joie illumine un visage, souligne ses traits, son intelligence, sa beauté, comme la terre prend toute sa beauté de la semence qui lève…Voyez de Chartres à Paris, ou de Paris à Chartres, dans les plaines de la Beauce, nul doute que les blés verdoyants sont comme la parure de la terre… La joie d’un visage est sa parure, sa beauté. La terre est plus riante au  printemps qu’en hiver…Les blés qui lèvent, l’illuminent, lui rendent toute noblesse. Et alors, il ne faut pas s’étonner que le verbe « laetare »se traduise parfois par « rendre fertile, féconder », voire même « fumer »…la terre.

 

Et « laetitia » exprime une joie intense. On le traduit par « transport de joie », « allégresse », une joie intense.

 

Intensité de la joie qui est encore et de nouveau exprimée par le verbe « exsulare » qui se traduit par « sauter, bondir de joie, rebondir, s’élancer, voire même bouillonner ».

 

Oui ! C’est le sens qu’il faut donner à ces mots : « laetare », « laetitia », « exsulare ». Ils expriment une joie abondante.

 

Voilà la note du baptisé, la caractéristique du chrétien : un être dans la joie, dans l’allégresse, qui bondit même de bonheur.

 

Vous retrouvez, de fait, ces deux mots un nombre incalculable de fois dans l’Ecriture Sainte. Ils se retrouvent sans cesse dans les psaumes. Pour faire court, dans le psaume du « Judica me », de notre messe, les mots « laetare », « laetificare » se retrouvent  deux fois : « Introïbo ad altare Dei. Ad Deum qui laetificat juventutem meam », « Je m’approcherai de l’autel de Dieu, du Dieu qui réjouit ma jeunesse ».

 

L’évangile de la joie.

 

La Nativité.

 

La joie est la note propre de la Nativité. La venue du Seigneur crée un climat de joie que Saint Luc, dans son Evangile, plus que les autres,  a rendu sensible. Avant même qu’on se réjouisse de sa naissance (lc 1 14) lorsque  Notre Dame visite sa cousine Elizabeth qui attend Jean Baptiste, Jean Baptiste « trésaille d’allégresse » dans le sein  de sa mère : « Dès qu’Elizabeth eut entendu la salutation de Marie, son enfant tressaillit dans son sein » (Lc 1 41) Et sainte Elisabeth poursuit : « Car votre voix, lorsque vous m’avez saluée, n’a pas plus tôt frappé mon oreille que mon enfant a tressailli de joie dans mon sein »(Lc 1 44)

 

Nous retrouvons dans ces deux versets, le même verbe : « exsultare » : « exsultavit infans in utero eius » (41) Et « exsultavit in gaudio infans in utero meo ». (44).

 

Vous remarquerez la redondance du verset 44 : « exsultavit in gaudio ».

 

La joie de Notre Dame.

 

C’est également le sentiment de Notre Dame à l’annonce de la parole de l’ange. « Mon âme glorifie le Seigneur et mon esprit trésaille de joie en Dieu, mon Sauveur parce qu’il a regardé la bassesse de sa servante ». Nous avons encore le même verbe : « exsultavit » : « Magnificat anima mea Dominum et exsultavit spiritus meus in Deo, salutari meo ».

La joie des anges et des  bergers

 

La naissance de Jésus est aussi une grande joie pour les anges et pour le peuple.

 

L’ange dit aux bergers : « Ne craignez point. Car je vous annonce une nouvelle qui sera pour tout le peuple une grande joie ». « Ecce enim evangelizo vobis gaudium magnum quod erit omni populo ».

 

Vous remarquerez également le verbe latin : « evangelizare » qu’on traduit par « annoncer ». « Je vous annonce une grande joie ». Cette annonce de l’ange a pour objet la joie. La joie caractérise cette annonce. Aussi, me semble-t-il possible d’identifier l’ « évangile » et la « joie ». L’Evangile chrétien, c’est-à-dire l’annonce chrétienne, est l’annonce d’une joie, d’une grande joie. « Evangelizo vobis gaudium magnum ».

C’est à noter !

 

L’enseignement des Apôtres

 

Et saint Jean, lui-même, le confirme dans son Evangile, dans sa première Epître. Là, il écrit : « Et nous vous écrivons, dit-il, ces choses afin que votre joie soit parfaite ».

En latin, c’est mieux encore : « Et haec scribimus vobis ut gaudeatis et gaudium vestrum sit plenum ».

Là aussi il y a redondance et cette redondance a pour objet la joie…Elle souligne l’intensité de la joie…mais non seulement l’intensité mais aussi la « plénitude ».

 

Vous noterez au passage que l’on retrouve également l’ « evangelizo vobis » de l’ange de la nativité. Saint Jean utilise le verbe « adnuntiare », « annoncer ». Le verbe est différent. Mais le sens est le même. Ce qui confirme bien que l’annonce de l’Evangile, son objet, c’est la joie.

 

C’est également la pensée de tous les Apôtres, de saint Paul, de Saint Pierre.

 

L’enseignement de saint Pierre.

 

Souvenez-vous de la Première Epître de saint Pierre. Il parle avec enthousiasme et émotion de la grande miséricorde du Seigneur qui « nous a régénérés pour une vivante espérance par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un  héritage incorruptible qui ne saurait ni se souiller, ni se flétrir : héritage conservé dans le ciel pour vous, que la puissance de Dieu garde par la foi pour le salut qui est prêt à apparaître dans les derniers temps… »

Donc il nous parle de la grande miséricorde de Dieu qui se manifeste dans le salut éternel.  Et saint Pierre conclut : « Dans cette pensée, vous  tressaillez de joie, bien que maintenant s’il le faut, vous soyez pour un peu de temps affligés de diverses épreuves… ».

Saint Pierre utilise lui aussi le verbe « exsultare » : « In quo exsultabitis, modicum nunc si oportet contristari in variis tentationibus ». « In quo exsultabitis… » « In quo » : « en ceci », c’est-à-dire…en cette connaissance de la miséricorde de Dieu et du salut proposé… « vous vous réjouissez ». Là encore nous retrouvons l’idée que l’annonce de la foi dans la salut apporté par le Seigneur est source de joie.

 

Nul doute que l’Evangile que nous annonçons, auquel nous donnons notre foi, notre assentiment,  est un évangile de la joie. Nul ne peut y adhérer, nul ne peut le confesser, nul ne peut le chanter sans connaître intérieurement la joie. La joie est consubstantielle à cette annonce, à cet Evangile. « Evangelizo vobis gaudium magnum ».

 

L’enseignement des textes de cette messe.

 

Et les différents textes de notre messe de ce dimanche vont expliciter les motifs de cette joie et vont comme en synthétiser, poétiquement, les raisons.

 

Il les explicite tout d’abord dans  l’Evangile.

 

Nous avons un  Evangile où l’on voit le Seigneur accomplir des miracles comme à pleine main…Il affirme ainsi sa toute puissance…mais surtout il apporte et communique le salut, salut symbolisé par les guérisons. Et nous avons la guérison d’un lépreux : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me guérir ». Jésus étendit la main  et le toucha : « Je le veux, dit-il, sois guéri » et aussitôt le lépreux fut guéri. Il entre à Capharnaüm et nous retrouvons ce magnifique récit du centurion que tous nous connaissons mais qui, à chaque lecture, ravit notre esprit… « Mon serviteur est au plus mal…Viens Seigneur ». « Je vais y aller » répond Jésus… « Seigneur, je ne suis pas digne que vous entriez sous mon toit mais dites seulement une parole et mon serviteur sera guéri…En l’entendant, Jésus fut dans l’admiration de sa foi… « Va, qu’il te soit fait comme tu as cru ». « Vade et sicut credidisti, fiat tibi ». C’est encore une nouvelle guérison.

Et ces guérisons multipliées montrent, qu’avec Jésus, le Royaume de Dieu est là. C’était l’annonce d’Isaïe, le prophète. Le Messie sera thaumaturge. Interrogé par les disciples de Jean le Baptiste : « es-tu le Messie, celui qui doit venir », Jésus leur répond par les actes : « Allez dire à Jean ce que vous voyez : les aveugles voient, les paralytiques marchent, les sourds entendent »…Oui ! par ces guérisons, Il prouve qu’Il est le Messie, Celui qui vient établir sur terre le Royaume de Dieu, celui qui vient régénérer toutes choses, qui vient faire toutes choses nouvelles.

 

Et voilà la raison essentielle de la joie chrétienne. Elle a pour raison la venue du Royaume de Dieu sur terre. Les miracles sont les signes de la présence du Royaume de Dieu. Dès lors, avec sa venue, prend fin la domination de Satan, du péché, de la mort. « Si c’est par l’Esprit de Dieu que je chasse les démons, dira un jour Notre Seigneur, le Royaume de Dieu est donc arrivé pour vous » (Mt 12 28).

 

Alors on voit comme est bien choisi le psaume 117 qui est utilisé pour  la prière de l’Offertoire. Il est cité bien à propos : « La droite du Seigneur…-c’est-à-dire sa puissance- fait des prodiges ». Le lépreux en est la preuve, le serviteur du Centurion aussi… « La droite du Seigneur m’a sauvé  - exaltavit me -… « Non je ne mourrai pas, je vivrai et je publierai les œuvres du Seigneur »

 

C’est ce qu’explicite l’Evangile de ce dimanche.

 

Voilà pourquoi nous trouvons le psaume 101 16-17 cité dans le Graduel : « Les peuples vénéreront ton nom, Seigneur. Tous les rois de la terre, ta gloire. Car le Seigneur rebâtira Sion »,  « Quoniam aedificavit Dominum Sion ». « Il s’y montrera dans sa gloire ».

Dans ce Royaume de Dieu, il s’y montre, hinc et nunc, dans sa gloire, la gloire de sa puissance jetant les miracles à pleine main, ainsi « rebâtit-il Sion »

 

Voilà pourquoi, nous retrouvons aussi l’appel à la joie dans la prière de l’Alleluia. Devant cette bonne nouvelle de la venue, enfin, du Royaume… devant ce nouveau Roi Jésus… « Que la terre exulte », « Terra exsultet ». C’est un subjonctif présent. On retrouve notre « exsultare » de l’Introït. « Que les îles nombreuses se réjouissent », « Laetentur insulae multae ». On retrouve aussi notre verbe « laetare » de l’Introït. .

 

Si donc le Royaume de Dieu est là, s’il a un Roi si puissant qui sauve, il faut se convertir, embrasser les exigences du Royaume pour devenir disciple de Jésus.

 

Et voilà la raison du choix de cette épître qui expose  comme la « morale » de ce nouveau Royaume annoncé, venu qui s’établit dans le Christ, les Apôtres et l’Eglise et qui a son style propre, sa morale, ici,  précisée par saint Paul :

 

« Ne rendez à personne le mal pour le mal »

« Ayez à cœur de faire le bien non seulement devant Dieu mais devant les hommes »

« Vivez en paix avec tout le monde…si fieri potest quod ex vobis est ».

« Ne vous faites pas justice à vous-même. Laissez agir la colère de Dieu… »

« Ton ennemi a-t-il faim, donne lui à manger. A-t-il soif, donne lui à boire ».

« Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais triomphe du mal par le bien. »

 

Vous le voyez, il y a, dans cette messe du 3ème dimanche après l’Epiphanie,  comme toujours,   beaucoup de cohérence. Elle est riche d’un bel enseignement.

 

  

B- Pour une politique familiale

 

Les responsables d’une dizaine d’associations (1) pour la défense de la famille et le respect de la vie rassemblées dans le Collectif « 30 ans ça suffit ! » ont  décidé d’exposer publiquement et collectivement le bilan de 30 années d’avortement depuis 1975 dans un  livre blanc et d’exprimer leur volonté d’une véritable politique familiale en faveur de la vie dès la conception, en organisant une marche nationale le 22 janvier 2006 à Paris.

Pourquoi manifestent-ils ?

 

Fidèles de la Paroisse saint Michel ne craignez pas de vous joindre à la marche du dimanche 22 janvier.

 

Avec l’aimable autorisation de Philippe Maxence, rédacteur en chef de l’Homme nouveau, nous publions l’article de Paul Ginoux Defermon

 

 

Regardons d’abord quelle a été l’évolution de l’avortement et des lois qui le régissent.

 

Rétrospective

 

De tout temps, l’avortement a été considéré comme un mal. Le code d’Hammourabi (XVIIIe siècle av. J.-C.) le sanctionne ; le serment d’Hippocrate (IVe siècle av. J.-C.) le montre : « Je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. » En France, chaque nouveau médecin devait prononcer ce serment. Au siècle dernier, les « faiseuses d’anges » étaient sévèrement condamnées et on évoquait les conséquences dramatiques de leur acte.

La loi de 1975 dépénalise provisoirement l’avortement et ouvre, en fait, la voie à une banalisation de cette pratique : désormais, il devenait possible de tuer légalement son bébé jusqu’à 10 semaines et même, la veille de la naissance, en cas de handicap.

En 1979, révision de la loi : elle pérennise les dispositions de 1975, en réduisant les possibilités de la clause de conscience utilisable par les médecins.  

En 1982, l’avortement est remboursé grâce à une ligne budgétaire de la loi de finances, puis en 2002, il est remboursé par la sécurité sociale pourtant en déficit, comme si une grossesse était une maladie !

1993, avec la loi Neiertz toute entrave à l’avortement devient un délit.

La loi du 4 juillet 2001 définit une nouvelle promotion de « la liberté de la femme », celle d’avorter,  qu’elle place au rang des exigences à valeur constitutionnelle. Une nouvelle étape est franchie. On peut dès lors parler d’un droit à l’avortement. De plus, la possibilité d’avorter est portée de 10 à 12 semaines. Et  le délit de provocation à l’avortement est supprimé.

Dérogeant à une jurisprudence établie depuis des décennies, plusieurs arrêts de la Cour de cassation ont refusé l’incrimination d’homicide involontaire à propos de morts provoquées par faute à un fœtus y compris au moment de l’accouchement.  

L’enfant en gestation n’est rien ; il n’est plus protégé.

Juillet 2004 la pilule abortive à domicile est autorisée.

 

 

 

Un bilan terrible

 

La loi de bioéthique du 6 août 2004, révisant les dispositions adoptées en 1994, autorise, en fait, la recherche destructive sur les embryons. Elle permet le « bébé-médicament », en introduisant, parmi les critères de choix retenus pour le tri embryonnaire résultant du diagnostic préimplantatoire, la compatibilité avec un frère ou une sœur malade.

Aujourd’hui le bilan est terrible : plusieurs centaines de milliers d’avortements par an dont  220 000 en moyenne, déclarés officiellement.

La légalisation de l’avortement a engendré une grande violence à l’encontre des enfants et une dévalorisation de l’être humain, voire sa chosification.

Le mensonge, la désinformation et la manipulation de l’opinion contribuent à cacher au plus grand nombre la réalité du rejet des plus faibles et finissent par anesthésier les consciences.

 

Réactions et action

 

Fin 2003/début 2004, plusieurs associations dont certaines font partie de l’Union pour la Vie ont proposé aux associations militant pour la famille et le  respect de la vie de se fédérer dans ce collectif « 30 ans ça suffit » pour travailler conjointement dans deux directions.

Le premier volet de notre action est d’exposer le bilan de 30 années d’avortement depuis 1975 et d’exprimer notre volonté d’une véritable politique familiale en faveur de la vie dès la conception dans un Livre blanc de l’avortement en France. Il s’agit là d’une tâche de longue haleine qui a abouti à la publication du Livre blanc fin novembre 2005 (2).    

Pourquoi avoir choisi de publier un Livre blanc ? Parce qu’un Livre blanc est un document sérieux et à caractère scientifique et non un document partisan. De plus  la forme du Livre blanc à la fois bilan et propositions convient bien à notre dessein : nous voulons en effet établir de manière rigoureuse le constat que nous faisons aujourd’hui après plus de 30 ans de dépénalisation puis de libéralisation progressive de l’avortement au fil des lois qui ont été votées ces dernières années. Ensuite nous rappelons un des principes fondateurs de la civilisation qui est « la primauté du respect de la vie humaine innocente dans l’organisation de la société ». Enfin nous décrivons « une politique de la vie : vers un programme en faveur de l’enfant avant la naissance ». Nous espérons que le monde politique s’inspirera de nos propositions pour voter des lois en faveur de la vie avant la naissance.

Le deuxième volet de notre action est de faire connaître ce bilan et ces propositions. C’est pour cela que nous avons organisé dès le 23 janvier dernier une grande marche nationale à Paris qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes (de 5 000 à 15 000 selon les estimations), dont un très grand nombre de jeunes et de familles avec enfants, qui a eu un grand retentissement. Ce jour-là,  30 ans et six jours après la promulgation de la loi qui a dépénalisé l’avortement dans notre pays,  nous avons diffusé un dossier de presse qui préfigurait déjà  notre Livre blanc.

Maintenant que nous avons à notre disposition ce Livre blanc nous allons diffuser aussi largement que possible son contenu. Dès le 5 janvier nous organisons  une conférence de presse au cours de laquelle nous présenterons ce Livre blanc à la presse. Enfin, nous allons à nouveau manifester le dimanche 22 janvier prochain à l’occasion du 31e anniversaire de la première loi qui a dépénalisé l’avortement en France. À l’issue de cette marche, nous présenterons nos revendications à de nombreuses personnalités.       

L’idée principale que nous voulons faire passer est que les partisans de l’avortement ont menti pour tenter de minimiser la gravité de l’avortement et le faire accepter dans les différents scrutins qui ont eu lieu depuis 1975. En effet, nous constatons, d’une part, les conséquences physiologiques de l’avortement comme par exemple l’augmentation du cancer du col de l’utérus et du cancer du sein et, d’autre part, les conséquences psychologiques sur la mère et le reste de la famille que l’on rassemble en général sous le terme de « syndrome post-avortement ». Nous voulons surtout faire passer l’idée que l’avortement n’est pas inéluctable et que des mesures positives permettraient de le faire reculer : protection de la femme enceinte contre les vexations,  les pressions et même les attaques dont elle peut être victime et plus généralement, soutien matériel et moral notamment envers les futures mères en difficulté.

 

La marche du 22 janvier

 

Nous espérons que de nombreuses personnes prendront connaissance du Livre blanc pour qu’elles puissent agir chaque jour dans le sens de la véritable culture de vie que nous revendiquons. Nous espérons aussi que de très nombreux militants, sympathisants et citoyens  de bon sens viendront se joindre à nous pour cette nouvelle marche nationale du 22 janvier 2006. De leur nombre dépendra l’impact que nos revendications contenues dans le Livre blanc pourront avoir vis-à-vis du pays tout entier et notamment des élites culturelles et politiques. Alors le dimanche 22 janvier prochain soyons encore plus nombreux qu’en 2005 !

 

*Marche nationale de la Place de la République à la Place de l’Opéra

 

dimanche 22 janvier 2006.

 

 Rassemblement à 14 h 30 place de la République, Paris Xe, M° : République.

 

1.     Le collectif « 30 ans ça suffit ! » a été créé par les associations suivantes :

 

Association des Chrétiens Protestants et Évangéliques pour le Respect de la Vie (ACPERVIE)-SOS Maternité, Association pour l’Objection de Conscience à toute Participation à l’avortement (AOCPA)-Choisir la Vie, Comité pour Sauver l’Enfant à Naître (CSEN), Coordination pour la Vie en Saône-et-Loire, Laissez-Les-Vivre SOS Futures Mères, Promouvoir, Renaissance Catholique, Rassemblement des Individus Voulant une Action Générale pour l’Enfance (RIVAGE), SOS Tout-Petits et La Trève de Dieu.

 

2. Le Livre blanc de l’avortement en France, Téqui, 142 p., 8 e+ . En vente à la librairie de L’Homme Nouveau, cf. bon de commande en page 3 du magazine.

 

 

C- Narnia, le film

 

Le mardi 9 août 2005, Anne Smits a publié, dans  Présent,  un excellent article annonçant la parution  du film « Le monde de Narnia », tiré des beaux ouvrages de C S Lewis.

 

Pour vous encourager a aller le voir, je vous donne cet article.

 

« Depuis mercredi, (en août 2005) Paris est littéralement envahie d’affiches annonçant la sortie – dans cinq mois ! – d’un grand, d’un très grand film pour enfants, pour autant que l’on puisse en juger dès à présent. Narnia fera ses débuts américains et français en décembre.

 

En quoi cette opération commerciale justifie-t-elle cet article?

 

Eh bien, toutes proportions gardées, il s’agit d’une sorte de Passion pour les enfants. Et de l’adaptation cinématographique d’une des plus belles œuvres de la littérature enfantine anglaise : The Lion, the Witch and the Wardrobe, de C.S. Lewis, (en français, L’Armoire magique) première publiée de la suite des sept Chroniques de Narnia dans les années 1950. L’anti-Harry Potter, rien de moins.

 

C.S. Lewis (auteur, entre autres, de La tactique du diable) était un anglo-catholique, ami de Tolkien, créateur comme lui d’un monde magique et parallèle où les héros se trouvent confrontés à des choix moraux souvent douloureux ou difficiles, sur fond de « culture » catholique.

 

Dans la série des Harry Potter (voir Présent du 16 juillet), le monde parallèle et les choix moraux existent aussi, mais sans cet éclairage ; au contraire, le héros y progresse à mesure qu’il se familiarise avec des pratiques occultes et la magie dépeinte comme « bonne » est le moteur d’une histoire angoissante et ambiguë.

 

A Narnia, rien de tel. Quatre frères et sœurs, Susan, Peter, Lucy et Edmund sont projetés par enchantement dans un monde imaginaire, soumis au pouvoir maléfique de la Sorcière blanche. Ici, tout recours à la magie relève d’une volonté désordonnée de pouvoir, de confort, de richesse ou de domination, et entraîne – conséquence  inéluctable – une soumission aux puissances infernales. Pour en sortir, et pour sauver ceux qui ont été pris, les enfants devront faire preuve de courage, d’obéissance,  de pureté d’intention et même d’héroïsme. Ils ne les trouveront pas au fond d’eux-mêmes, tels les personnages d’un conte cabalistique,  mais en acceptant de bon gré de suivre la loi et de recevoir l’aide exigeante (la grâce…) du lion Aslan, allégorie évidente du Christ Rédempteur.

 

Car C.S. Lewis a voulu mettre l’histoire de notre Sauveur à la portée des enfants d’une manière nouvelle, en la racontant par l’imagination interposée. Ses lecteurs, il les tient en haleine, ils les rend sinon acteurs, du moins solidaires d’événements qui frappent au fil des pages des garçons et des filles comme eux, auxquels ils s’identifient sans même y penser.

 

Le merveilleux du conte agit ici à la manière de la parabole dans l’Evangile : les intelligences et surtout les cœurs sont frappés, à travers des images et des situations que l’on croit vivre. Car il s’agit au fond de choses simples : résister (ou non…) à une tentation, éprouver de la peur, agir par compassion, préparer une bataille, remporter ses propres batailles contre soi-même, et surtout croire en un souverain bien.

 

N’y a-t-il pas quelque chose d’étrange à représenter la figure du Christ sous l’image d’un lion ? Non ; l’idée est même merveilleuse car, si les enfants savent parfaitement ce qu’est un conte et font bien mieux que ne le pensent quelques adultes la différence entre la fiction et la réalité, l’image les aide à prendre presque physiquement conscience de tout le sens de la vraie incarnation à laquelle elle renvoie et dont elle rend par la suite la présentation plus aisée.

 

Aslan est à la fois majestueux et proche, aimable et hiératique, un porteur de paix intérieure qui n’hésite pas à jeter ces petits héros dans une guerre contre le mal qui semble les dépasser. Il est surtout, après la chute d’Edmund, victime de sa gourmandise et de son orgueil, le sauveur immolé qui se livrera lui-même à la Sorcière blanche en échange de la liberté de l’enfant qui l’a trahi. Immolé… et ressuscité.

 

L’Armoire magique est le mieux connu et le plus attachant des volumes de cette série qui compose en quelque sorte un catéchisme allégorique, sans autre ambition que d’illustrer le vrai, et d’amener les enfants au Bien sans lourdeur moralisatrice.

 

Dans l’ordre de lecture, Le neveu du magicien, lui précède mais fut rédigé en dernier (il décrit la création du monde de Narnia, et la première victoire de la Sorcière blanche). Les cinq autres tomes illustrent chacun des aspects de la vie du chrétien, pour s’achever sur un Jugement dernier. Grande absente de la série (est-ce dû au fait que C.S. Lewis ne devint jamais catholique romain ?), une figure mariale.

 

Bref, l’idée qu’un conte aussi marqué par la culture catholique, qu’un outil d’évangélisation aussi original soit porté à l’écran et, semble-t-il, de façon fidèle, est bien encourageante par les temps qui courent.

Ces jours-ci, la superbe image de la (méchante) Sorcière blanche, fouettant les ours blancs qui tirent son quadrige sur un fond de paysage glaciaire interpellait Parisiens et touristes presque à tous les coins de rue. En ce mois d’août, il n’y a guère d’enfants dans la capitale : pourquoi Walden studios et leur distributeur pour l’occasion, Disney, ont-ils choisi de faire cette massive campagne publicitaire ?

 

Il semblerait que les « grands » aient appris leur leçon avec le succès totalement inattendu de La Passion du Christ : un bon film, véhiculant ouvertement des valeurs chrétiennes, gagne à être annoncé longtemps à l’avance et à bénéficier d’une promotion par ce que les Américains appellent les grassroots : les racines, la base, les communautés. Cela permet de toucher un public qui est en rupture avec le flot de films plus ou moins pourris, soumis à la pensée unique, généralement impossible à voir en famille, qui est le lot commun de la production cinématographique.

 

Les studios Disney eux-mêmes, notamment à travers Miramax, ont multiplié ces dernières années les réalisations  anti-chrétiennes et les films de promotion plus ou moins discrète de l’homosexualité, jusqu’à se voir boycottés par des groupes catholiques et évangéliques.

 

Leur participation à Narnia leur a permis de se racheter une conduite. Et le film qui sortira sur les écrans américains le 9 décembre bénéficie d’ores et déjà d’une promotion communautaire outre-Atlantique, les pré-visualisations ayant permis de constater qu’a priori, l’esprit du chef-d’œuvre de C.S. Lewis a bien été respecté, tout comme la magie des illustrations originales devenues inséparables du texte.

 

On peut avoir une idée de la qualité de Narnia en visitant le site du film, narnia.com (attention, on n’y entre pas sans se donner un peu la peine de bien l’observer !) et les magnifiques bandes-annonce. Mais il faut, précisons-le, une connexion rapide… Tourné dans les paysages époustouflants de l’Australie, et (pour les scènes de neige) en Pologne, et grâce à de belles animations numérisées  Narnia semble avoir pleinement réussi son pari.

 

En attendant, la campagne de publicité pourrait bien avoir pour effet de pousser les enfants curieux à lire L’Armoire magique, puis les autres volumes de la série, tous publiés en français chez Gallimard avec les illustrations  d’origine. Les deux premiers tomes, au moins, existent également en une jolie reliure cartonnée grand format.

Jeanne Smits

• C.S. Lewis, Les Chroniques de Narnia, 7 volumes, éditions Gallimard, en vente notamment à Duquesne Diffusion.

 

 

D- Quoi de neuf à Sainte-Marie de Fontenelles

dans le diocèse de Nanterre ?

 

 

Vous avez été informés qu'à la suite d'une longue et énergique campagne, l'association Paix Liturgique 92 ( www.paixliturgique92.com ) a obtenu de Mgr Gérard Daucourt, la célébration dominicale d'une messe latine selon le missel romain traditionnel, à Nanterre par un prêtre diocésain. 

 

Nous vous transmettons l'interview d'un des fidèles que PL 92 nous a fait parvenir :

 

Quoi de neuf à Sainte-Marie de Fontenelles dans le diocèse de Nanterre ?

 

Cela fait maintenant sept semaines que la liturgie traditionnelle est célébrée chaque dimanche à 9 h 30 dans l’église de Sainte-Marie de Fontenelles (30, avenue Félix Faure - Nanterre) dans le diocèse de Nanterre.

Nous avons demandé à Paul Bertin qui y est présent chaque semaine de répondre à quelques-unes des questions que nous nous posons tous au sujet de cette nouvelle célébration.

 

Que pouvez-vous nous dire à propos de cette célébration ?

 

L'expérience de Sainte-Marie de Fontenelles est assurément une réussite pour laquelle nous remercions bien volontiers le père Aybram qui exerce la mission que lui a confiée notre évêque en le nommant vicaire épiscopal en charge de l'application de la lettre Ecclesia Dei avec une bienveillance extrême.

Depuis sa nomination, il agit comme un père et veille à trouver toujours les meilleures solutions aux questions de mise en place de cette nouvelle célébration auxquelles nous sommes naturellement confrontés.

Nos remerciements vont également vers le père François Banvillet (curé de l'église Sainte-Thérèse à Boulogne), le père Nicolas Brouwet (curé de Sèvres), le Père Pierre Chollet (curé de Sainte-Lucie à Issy-les-Moulineaux) et le Père Jacques Combelles, (vicaire à Neuilly). Tous volontaires pour cette mission pastorale, ils contribuent chaque dimanche par leur bonne volonté et leur charité au succès de cette célébration. Nous remercions enfin le père Philippe Bedin, curé de Sainte-Marie qui fait tout son possible pour que les choses se passent au mieux.

 

Comment l'accueil de votre communauté a-t-il été perçu par les fidèles de la paroisse ?

 

Le plus simple serait de le leur demander directement. Nous avons le sentiment aujourd'hui que le partage de la même église est vécu d'une manière normale par la grande majorité des fidèles. Nous leur en rendons hommage car l'accueil de notre communauté n'a pas été sans apporter quelques « chamboulements » à la vie de la paroisse, ne serait-ce que par « l'envahissement » causé par les nombreux fidèles de la messe traditionnelle. En effet, pour appliquer intelligemment les termes et l’esprit du motu proprio Ecclesia Dei, le père Aybram a fait réaliser dans l’église de Sainte-Marie des travaux importants qui ont eu pour effet de restaurer le chœur de l’église grosso modo comme il était avant les réformes liturgiques : un autel où peut être célébrée dignement la liturgie traditionnelle « tournée vers le Seigneur » a donc été installé et le tabernacle se trouve désormais au fond du chœur.

 

C’est donc une belle liturgie traditionnelle à laquelle vous assistez chaque dimanche ?

 

Tout à fait, la grand-messe est impeccablement célébrée de la procession de l’Asperges jusqu'au dernier évangile. Les cinq prêtres en charge de cette mission sont assistés d'un très efficace et talentueux cérémoniaire qui encadre en même temps plus d'une dizaine d’enfants de chœur vêtus de la soutanelle rouge et du surplis blanc. Une belle chorale, qui cherche à s’étoffer mais qui possède déjà une réelle qualité musicale, chante chaque dimanche le kyriale ainsi que de la polyphonie.

 

Donc tout se déroule au mieux ?

 

Oui, tout se déroule au mieux pour une communauté qui commence seulement à se mettre en place et où les bonnes volontés sont nombreuses…

Alors qu'on assiste souvent à une mauvaise volonté dans l'application du motu proprio Ecclesia Dei et que dans de nombreux lieux la célébration de la liturgie traditionnelle n'est accordée qu'à « reculons », le souci du père Aybram est de tout faire pour que soient respectés avec délicatesse et charité l’esprit de la liturgie traditionnelle et la sensibilité des fidèles : messe célébrée chaque dimanche et fête, installation d'un autel permettant la célébration « tournée vers le Seigneur », utilisation de beaux ornements, habillement soigné des enfants de chœur...

 

Pouvez-vous nous présenter votre communauté ?

 

Certains se connaissent déjà, d’autres non. Nous sommes encore dans une phase de « rencontre ». Le premier dimanche nous étions plus de 530 personnes (selon le journal Le Parisien) dont une majorité de jeunes familles avec de nombreux enfants. L'église était pleine à craquer et il y avait même du monde dehors ! Beaucoup sont venus des quatre coins du diocèse pour voir ce qui se passait. Maintenant la communauté se stabilise autour de 250 fidèles, ce qui correspond d'ailleurs globalement à la capacité d'accueil de l'église.

 

Comment comprenez-vous ce nombre de 250 fidèles par rapport aux 8 500 familles du diocèse qui se reconnaissent dans l’action de Paix liturgique ?

 

Les familles qui se reconnaissent dans l'action de « Paix liturgique » sont des familles qui ont manifesté d'une manière ou d'une autre leur sympathie pour la célébration de la liturgie traditionnelle dans le diocèse et qui souhaitent que la paix et la charité l'emportent sur l'exclusion et l'invective dans les relations entre chrétiens. Ces familles ne forment pas un bloc monolithique et une grande diversité, tant sur le plan de la pratique religieuse que sur le plan social ou géographique, les caractérise.

Ensuite ces familles s’éparpillent sur les 36 communes du diocèse. Or, compte tenu de l'étendue géographique du diocèse, il va de soi que pour beaucoup d’entre elles, Nanterre est trop éloigné. Comment les familles de Sceaux, d'Antony ou de Bourg-la-Reine par exemple, surtout avec de jeunes enfants, pourraient-elles se sentir concernées par la célébration d'une grand-messe qui débute à 9 h 30… à Nanterre... Ce problème géographique préoccupe aussi de nombreuses personnes âgées qui ne conduisent plus.

Enfin, beaucoup de familles ont pris leurs habitudes ailleurs. Notamment celles, nombreuses, qui ont des enfants dans le scoutisme à Versailles, à Paris ou au Port-Marly ; elles attendent et c'est bien légitime, de voir si on assiste véritablement à la naissance d'une vraie communauté stable qui offre tous les services que des familles attendent de leur communauté paroissiale ou s'il s'agit seulement d'une « parenthèse miséricordieuse ».

Pour cela nous estimons que le regroupement chaque dimanche matin très tôt de 250 fidèles réguliers à Sainte-Marie de Fontenelles moins de deux mois après la mise en place de cette nouvelle célébration, est la preuve que notre demande correspondait à un réel besoin spirituel et liturgique.

 

Étiez-vous 250 fidèles le jour de Noël ?

 

Malheureusement cette année nous n’avons pu obtenir une célébration d’une messe de minuit. Aussi, en cette période de vœux emplis de piété, nous formons celui qu'une messe de minuit soit célébrée à Sainte-Marie de Fontenelles, l'année prochaine dans la liturgie traditionnelle.

Le jour de Noël, nous étions environ 165 fidèles à Sainte-Marie de Fontenelles en raison des nombreuses familles en vacances et de toutes celles qui ont préféré se rendre dans l’une des messes de minuit voisines : mais Deo gratias la messe était magnifique et la chorale digne du chœur céleste.

Les familles qui se sont retrouvées autour du pain béni, alors que le climat était particulièrement glacial, ont apprécié la douceur et la chaleur d’une communauté unie et fraternelle que rien ne découragera… même pas l’absence – accidentelle – de tout chauffage le matin du 1er janvier…

 

Que faire pour enraciner votre communauté ?

 

Pour que Sainte-Marie de Fontenelles se développe au cours des prochaines semaines, il faudra que les familles y trouvent ce dont elles ont besoin ; elle ont déjà une belle messe et une communauté unie et amicale, il faut maintenant y mettre en œuvre des activités communes. Plusieurs projets sont déjà lancés : un « chapitre Famille » devrait voir le jour pour le prochain pèlerinage de Chartres, à la Pentecôte, quelques ménages souhaitent créer un ou plusieurs groupes Domus christiani et, si Dieu veut, un groupe scout pourrait voir le jour à la rentrée… (La demande existe pour que des confessions régulières soient possibles et la question de la catéchèse a déjà été posée.)

 

Comment voyez-vous l’avenir de vos relations avec la communauté paroissiale ?

 

Nous ne pouvons pas nous contenter de cohabiter dans un même édifice, il faut que le plus vite possible nous développions des activités spirituelles et caritatives qui, tout en respectant nos différences, deviendront des espaces d’amitié, de vrai dialogue et de charité indispensables. Dans cet esprit nous avons proposé que l’on organise chaque 1er vendredi du mois un moment de prière (adoration ou chapelet…) qui réunirait des fidèles des deux communautés qui fréquentent Sainte-Marie.

 

Quelles sont aujourd’hui vos priorités ?

 

Poursuivre l’œuvre de la réconciliation des catholiques du diocèse autour de leur évêque. Pour cela nous espérons pouvoir rencontrer au plus vite notre pasteur Mgr Daucourt pour travailler avec lui à notre incorporation toujours plus active dans son diocèse et étudier avec lui les possibilités d’extension rapide de sa politique de réconciliation liturgique aux autres secteurs du diocèse, en insistant en priorité sur les besoins de nos frères du sud des Hauts-de-Seine. D'un tel dialogue ne peuvent naître que la paix et la charité fraternelle.

Nous espérons également qu'une association de type canonique ou de fidèles sera bientôt mise en place pour assurer le bon déroulement de l'expérience de Sainte-Marie de Fontenelles.

 

 

 

NB : Une messe traditionnelle chaque dimanche dans le diocèse d’Évry

 

 

 

 

Une messe tridentine est célébrée dans le diocèse de l'Essonne, chaque dimanche depuis le premier dimanche de l’Avent. Mgr Michel Dubost, évêque d'Évry, a nommé le père Dominique Ribalet et le père Paul Salaün pour assurer ce service. La messe dominicale (messe chantée en grégorien) est célébrée à 9 h 30 dans l’église Saint-Denis d'Athis-Mons (place de l'Église).  Chaque semaine ce sont près de 80 fidèles qui rejoignent cette nouvelle communauté qui a besoin de votre aide pour se développer et atteindre son épanouissement.

 

Cette messe avait été demandée par l’association Sanctus Corbinianus, association régie par la loi de 1901 dont le siège est installé 147, avenue Carnot 91600 – Savigny-sur-Orge – Téléphone : 01 69 45 88 88.