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Un
regard sur le monde politique et
religieux
Au 5 octobre 2006
N° 104
Par Monsieur
l’abbé Aulagnier
Le djihad
On
parle beaucoup du djihad !
Mais
qu’est-ce donc exactement que ce djihad ?
Quelle
est son origine, sa nature propre ?
Quels
desseins poursuit-il ?
Ce
sont là les questions que se pose M Jean
Alcader, dans son livre « le vrai
visage de l’islam » - qu’il faut lire aujourd’hui plus que jamais, demain
il sera trop tard et qu’il exposera au
Centre saint Paul, lors de deux soirées qui seront passionnantes, les vendredi
27 et samedi 28 octobre à 20 heures.
Nous
en ferons l’étude en ce « Regard sur le monde ».
M
Jean Alcader aborde ce sujet particulièrement important dans son chapitre
intitulé « analyse logique, le djihad ». C’est le septième sujet de son livre.
Le djihad, son fondement : la chahada
Le
djihad a pour origine et pour base la chahada.
La
chahada, de la racine « ch-h-d » signifie « témoigner ». La
chahada, tel notre « credo », résume en quelques mots la foi musulmane. Il ne comporte qu’une
très courte phrase, composée de deux parties. La voici dans son
intégralité :
« Il
n’y a pas d’autres dieux qu’Allah et Mahomet est son prophète ».
La
proclamation de la chahada est le signe de la « soumission » à Allah
et elle représente à elle seule, le signe de l’appartenance à l’islam. Pour
être musulman, il faut et il suffit, en effet, de la prononcer une seule fois
devant deux témoins. Elle constitue donc le cœur de la foi d’un musulman qui
doit la répéter cinq fois à chacune des cinq prières quotidiennes. Elle est par
conséquent proclamée vingt-cinq fois par jours du haut des minarets.
Ainsi
la chahada appelle-t-elle à dénoncer et à combattre ceux qui osent affirmer
« qu’il y a d’autres dieux que Lui ».
Or
quels sont donc ceux qui osent, auraient oser affirmer, au début de l’islam qu’il
y a « d’autres divinités qu’Allah »,
sinon les chrétiens ?
Le
Coran lui-même répond « ce sont ceux qui « associent à Allah d’autres
divinités « (S 4, 48 ; 5, 72-73…)
Et
ceux qui « associent » à Allah d’autres dieux, le Coram les appelle
« associateurs », (« mouchrikoum » en arabe), c’est-à-dire
ceux qui mettent sur le même plan qu’Allah d’autres divinités qui lui seraient
comme associées.
Or
ceux qui « associent » et placent à côté de ce Dieu unique, Allah,
d’autres dieux « qui lui seraient comme associés sont tout simplement
les chrétiens…Il sont en effet appelés « associateurs » par le Coran
puisque, selon lui, ils associent deux autres divinité à Allah :
« Jésus et sa Mère ( !) : « Oui, ceux qui disent « Dieu
est le Messie (le Christ) fils de Marie sont des impies, car le Messie a
dit : « Adorez votre Seigneur »… « Allah condamne à la
géhenne de feu ceux qui lui attribuent des « associés ». (S 5, 72-73)
Alors
on comprendra aussi que notre dogme de la sainte Trinité ne saurait échapper
aux foudres d’Allah, ainsi que la divinité du Christ, ainsi que le mystère de
l’Incarnation et de
Dès
lors, l’islam peut parfaitement être défini comme la « religion du non,
tant il est l’expression de la négation unilatérale de
La
chahada s’oppose donc à tous ceux qui affirment qu’Allah a des
« associés ». Allah est don considéré comme grandement offensé par ceux
qui associent, et chaque musulman ressent, au plus profond de son âme, à chaque
fois qu’il prononce la chahada, l’insulte qui est ainsi faite à son Dieu. Bien
plus il reçoit comme sienne l’indignation de son Dieu et s’enflamme de zèle
pour la défense de ses droits : « les droits d’Allah ».
Ce
zèle dont le moteur est la haine envers l’infidèle et le devoir de les
supprimer n’est donc malheureusement que violence pour venger Allah.
On
peut comprendre dès lors que « le chahada résonne comme un appel à « la
guerre punitive », un « djihad » lancé vingt cinq fois par jour
du haut des minarets et que le musulman accueille ainsi : « Non, il
n’y a pas d’autres dieux qu’Allah » et qu’il reçoit comme un ordre
directement enseigné par le Coran : « Combattons (faisons la guerre
à) tous ceux qui disent qu’il y a d’autres dieux que lui (S 5 33..) Et tout
musulman est bien conscient de ce cri qui pourrait s’interpréter comme
suit :
« Sus
aux associateurs » Chaque fois donc que le musulman répète la chahada, il
se met en « état de combat » pour la cause d’Allah, en « état de
guerre sainte », en « état de djihad ».
Vous
concluez facilement : le djihad qui a son principe dans la chahada est un appel incessant au combat. Voilà sa
nature et sa finalité.
Quelques versets du Coran qui le prouvent.
Plusieurs
versets du Coran sont de nature à concrétiser cette assertion.
En
voici seulement quelques unes :
« Le
combat est prescrit au musulman » (S 2 116)
«
Ordre est donné au prophète, de la part d’Allah d’exhorter les musulmans au combat
contre l’infidèle » (S 8 65)
« Combattez
les infidèles jusqu’à leur soumission et que l’islam seul règne » (S
2 193)
« Combattez
ceux qui s’opposent à vous jusqu’à l’élimination de toute subversion et jusqu’à
ce que le culte soit rendu à Allah » (S 2 196)
« L’islam
doit prévaloir sur toutes les autres religions » (S 3 85…)
Et
si vous trouvez par aventure quelque timoré, vous avez des sourates capables de
le sortir de toute léthargie : « Si vous refusez de marcher au
combat, redoutez les vengeances divines : les supplices attendent tous
ceux qui reculent » (S 48 16)
Ou
encore « quand les musulmans tuent les infidèles c’est Allah qui les tue
en réalité » (S 8 17)
A-t-on
réellement conscience de la perversité et du danger d’un tel verset où toute
culpabilité est nié de facto dans le meurtre d’un non musulman ? Et comment
voulez vous à partir de là, si vous êtes musulmans, vous départir de la mission
qui vous est confiée et où vous n’êtes finalement que l’expression concrète
d’une puissance divine qui vous dirige infailliblement ?
La
chahada agit ainsi comme une machine coercitive « extrovertissante »
en appelant au combat de tout ce qui n’est pas l’Islam. Elle conduit par
conséquent à une forme d’idéologie à teinte guerrière et conquérante. La vie en
Islam consiste fondamentalement en un esprit de combat. C’est le Djihad.
L’islam et la vie « spirituelle »
Mais, enfin, pourrait-on demander : l’Islam est tout de même une religion
et toute religion est une recherche de Dieu et une adoration de Dieu. C’est la
vie spirituelle
Qu’en
est-il dans l’Islam.
M
Jean Alcader a sur ce sujet deux très belles pages que je reprends i n extenso :
« La
tradition musulman formée d’un ensemble de rites issus du judeo-christianisme
censés permettre au musulman de pratiquer sa religion et de se maintenir ainsi
dans une sorte de vie spirituelle, disparaît cependant au profit de « l’idéologie
de combat ». Car qui dit « vie spirituelle » dit « vie
intérieure libre ». Or force est de constater que le « principe
d’opposition » sur lequel est fondé l’islam entraîne ses fidèles, non à une
vie intérieure et spirituelle mais au contraire à une vie extérieure.
Si
un musulman « spirituel »
cherche une relation à Dieu à travers la prière quotidienne, il se verra ainsi
malheureusement déchiré entre son devoir « extérieur » de musulman,
celui du combat contre « l’infidèle », et sa conscience
« intérieure » d’être humain qui le pousse à l’amour du prochain,
premier commandement de Dieu inscrit dans le cœur de tout homme et transcrit
dans
Et
puisque fondant son identité sur une opposition, c’est-à-dire le perpétuel
espoir de victoire sur ses ennemis, l’islam est donc également l’expression
d’une perpétuelle instabilité. Car un espoir n’existe pas en lui-même : il
n’est que l’idéalisation d’une possible réalisation à venir. Il est donc, par
lui-même, quelque chose d’instable ! Un musulman n’est jamais arrivé, il
est toujours en espoir du futur. C’est pourquoi, il sera toujours insatisfait,
toujours en espoir d’islamiser le monde, mais sans jamais vivre concrètement
cette réalité.
Il
ne sera donc encore jamais satisfait ni comblé de la présence de Dieu en lui,
présence qui ne peut se découvrir qu’au tréfonds de soi-même. Tout au contraire
il la fuit, sans même sans rendre compte, ne cherchant de satisfaction que
d’être rempli d’esprit de vengeance pour Allah et son « messager »
(Mahomet) humiliés parce que rejetés par les « infidèles ». La
mission fondamentale du musulman est donc de s’enflammer de haine pour venger Allah
offensé par ceux qui refusent de croire au message mahométan.
Plus
qu’un obstacle, la chahada constitue par conséquent bien davantage une
auto-destruction de la vie spirituelle. Et cette absence de véritable vie
spirituelle conduit les âmes à un état permanent d’insatisfaction. Celles-ci
deviennent ainsi facilement irascibles ou violentes, en manque qu’elles sont
d’Amour et de Vérité que tout être humain recherche de par sa nature même
d’être crée à l’image de Dieu. Il est d’ailleurs malheureusement aisé de constater
l’irascibilité et les visages bien souvent durs et fermés de nos frères
musulmans.
Le
processus fondamentalement extériorisant de la chahada ne permet donc pas
l’accès à la véritable vie spirituelle, mais il l’empêche au contraire
radicalement : la chahada, fonctionnant comme un leitmotiv stimulant,
pousse en effet le musulman à s’extérioriser pour combattre l’adversaire et non
à rentrer en lui-même pour y découvrir la présence de Dieu. Il est
« soumis » à son Dieu pour cette cause. C’est là même son devoir et
sa raison d’être un musulman, « un mouslim », « celui qui est soumis » à la volonté d’Allah. Il
s’ensuit qu’il n’est pas d’abord un être spirituel mais bien plutôt un
combattant sortant de lui-même pour soutenir la cause d’Allah ».
Voilà
une belle explication.
L’islam : un combat religieux
Comprenons
que la chahada est au cœur du djihad.
Comprenons
que l’islam n’est pas en lui-même une « spiritualité »,
mais d’abord et avant tout un « combat religieux » : le but et
la raison d’être d’un musulman sont de
combattre les ennemis d’Allah. Arafat le confessait clairement : « Dans
son essence, notre guerre est une guerre de religion. Celui qui le nie, ment.
Tous les Arabes et tous les musulmans doivent donc s’aligner : s’ils
restent neutres, ils renient l’islam ».
C’est
clair
Dès
lors le musulman est en « état permanent « de combat. Ses actes
d’adorations « extérieurs » sont une attitude combat, un « état de
guerre » pour défendre la cause d’Allah sans cesse offensé par ceux qui
lui « associent » d’autres divinité et, par extension, tous ceux qui
ne suivent pas la religion musulmane. La prière n’est donc qu’un support, un
tremplin pour lancer et relancer le fidèle à sa « mission » : le
combat contre l’infidèle.
Si
donc quelques musulmans recherchent, dans leur prière quotidienne, une
véritable relation à Dieu, il est rare que la méthode obtienne les résultas
escomptés ! Rares sont en effet ceux qui, malgré leur désir d’intériorité,
parviennent réellement à se détacher de cet « esprit de combat »
insufflé et même martelé vingt-cinq fois par jour dans leur esprit par la
chahada.
Donc
le djihad est bien la guerre sainte
Et
ne croyons surtout pas qu’il est utilisé pour exprimer un effort sur soi-même,
comme par exemple lorsqu’on parle de « combat spirituel ». Ce ne fut
et ce n’est pas le sens dans le monde islamique. Tous les islamologues le confirment.
Par exemple M Ibn Warraq déclare : « Le djihad ne désigne pas dans le
Coran l’effort sur soi, mais bien la guerre sainte dont le but est de conquérir
le monde entier et de le soumettre à la seule religion qui soit, la loi
d’Allah ».
L’islam et la chahada
Ainsi
le djihad consiste surtout et avant tout dans le combat contre l’infidèle professé
dans la chahada. Il n’y a donc aucune différence essentielle entre le djihad et
la chahada, la profession de foi musulmane, c’est-à-dire entre le djihad et la profession
de foi musulmane. Cela signifie que l’appel à la guerre est contenu dans la
profession de foi du musulman qu’il récite vingt-cinq fois par jour et que,
bien davantage, ce djihad en est le contenu même. Et comme une profession de foi
est, comme son nom l’indique, l’expression de la foi que l’on professe, le
djihad constitue donc, à travers l’expression même de la chahada, l’identité
propre de cette religion. Il est, par conséquent, indissociable de l’islam, en
constituant intrinsèquement sa raison d’être.
Ainsi
par la proclamation quotidienne de la chahada, le musulman place le djihad, la
guerre aux infidèles, au cœur de sa foi, comme sa mission première et principale.
Le
djihad est donc, en lui-même, l’essence de l’islam, sa raison d’être et
d’exister. Il est tout simplement l’islam et son expression : l’islam
n’existe donc pas sans le djihad et le djihad sans l’islam. Il n’a par
conséquence aucune différence essentielle entre eux et ils ne forment qu’une
seule et même réalité. L’un ne va pas sans l’autre et l’un est inséparable de l’autre car, en fait, ils
ne sont qu’un l’islam, c’est le djihad et le djihad c’est l’islam ! Le
djihad n’est donc pas un simple et vague attribut de l’islam. Il n’est pas une
sorte de malencontreuse « excroissance » de l’islam. Il est son
essence même. Le djihad n’est pas le combat facultatif et occasionnel contre
l’infidèle, mais bien « l’état permanent de combat » contre celui-ci,
combat dans lequel s’entretient chaque jour le musulman par la chahada et à
actualiser quand il est possible, soit dès que les moyens le permettent. Cet
« état permanent intérieur ou extérieur de guerre porte donc le nom de
djihad. Voilà pourquoi l’expression « le djihad islamique »
n’est pas une bonne expression.
Le djihad est essentiel à l’islam
Si
donc l’islam est le djihad, sans le djihad l’islam ne peut perdurer car sa
raison d’être n’est plus. Ce qui tient, depuis ses origines, cette idéologie et
la fait exister c’est sa dynamique de l’opposition et du combat permanent :
plus de combat, plus de « guerre déclarée aux infidèles, plus de djihad,
plus d’islam. Le djihâd est le fondement de son expansion puisqu’il est
« l’état de guerre » dans lequel s’entretient chaque jour le
musulman, tout spécialement par la récitation de la chahada et des versets du
Coran. Le système de répétition de la chahada en fait donc un cri de guerre, du
djihad un « état de guerre » et de l’islam, par voie de conséquence,
une véritable « machine de
guerre »
Pour
s’en convaincre encore, il n’est que d’observer le drapeau du Royaume Saoudien.
Y est en effet transcrite en arabe la chahada « soulignée d’un jolie
sabre….
Et
de fait, l’Arabie Saoudite, fer de lance de l’islam, ne tolère sur l’ensemble
de son territoire aucune église, de quelque branche chrétienne qu’elle soit.
Preuve s’il en était encore besoin, de la haine viscérale de l’islam devant
tout signe rappelant de près ou de loin le christianisme. Il n’est pas même
possible à cet Etat de tolérer sur son territoire un e simple croix…Même la croix
de
L’islam et la prière, son sens fondamental
Ainsi
lorsque le musulman se met en prière, il proclame la chahada, il se prosterne
jusqu’en terre en signe de soumission total à Dieu, en signe de soumission
totale à ses ordres et donc en signe de soumission total au djihad…Si bien que
la prosternation des musulmans au cours des cinq prières quotidiennes qui
apparaît aux esprit occidentaux peu avertis comme un acte d’adoration ( ainsi
que l’était son sens biblique originel) n’est
finalement devenu en contexte musulman qu’un signe de soumission à Allah
et d’obéissance inconditionnelle à son ordre : le combat contre
l’infidèle. Par cette prosternation collective manifestée visiblement, les
musulmans se promettent en effet d’obéir et de défendre la cause d’Allah en
combattant toute résistance au message édicté à son prophète. Prosternés comme
en rang de bataille, ils se mettent en état de guerre, en état de djihad :
ils forment l’armée d’Allah prête à se lever pour le combat. Et donc la mosquée,
lieu de la prière et donc lieu de la prosternation est aussi le lieu de la
soumission total à Allah et à ses commandements, bref un lieu du rassemblement
pour l’appel au combat.
L’islam et la mosquée
Les
mosquées ne peuvent donc être autre chose et par définition, que des
antichambres du djihad
La
mosquée n’est donc pas un lieu de prière inoffensif. Et ceux qui dans notre France favorisent leurs constructions, sont des traites au sang français
Mme
Fallaci avait raison d’attire l’attention de l’occident sur le rôle de
l’imam :
« L’imam
est un notable qui dirige et administre sa communauté avec tous les pouvoirs…
Il est un politicien qui durant son sermon lance des messages politiques, pousse
les fidèles à faire ce qu’il veut. Toutes les révolutions de l’islam ont éclaté
grâce aux imams des mosquées. La révolution iranienne commença dans les
mosquées, c’est-à-dire grâce aux imams, non dans les universités comme leurs sympathisants
et protecteurs européens voudraient nous le faire croire aujourd’hui. Derrière
chaque terroriste islamique il y a nécessairement un imam et je rappelle que Khomeny était un imam. Je
rappelle que les révolutionnaires de l’Iran étaient des imams. Je le rappelle
et j’affirme que d’une manière ou d’une autre les imams sont les guides
spirituels du terrorisme » (la rage ou l’orgueil)
Et
c’est pourquoi les agressions spontanées contre les non musulmans dans les pays
arabes se déroulent presque toujours en conclusion d’une exhortation d’un imam,
et, le plus souvent, à la suite de la grande prière du vendredi.
Le djihad expansionniste
Le
but donc de l’islam est d’éradiquer du monde toute trace d’associationnisme,
c’est-à-dire de christianisme, comme de supprimer tout ce qui rappelle de près
ou de loin, les valeurs chrétiennes. Par voie de conséquence, la religion
musulmane verra « d’un œil inquisiteur » toute la culture occidentale
qui en est issue et, à fortiori, l’Occident dans son ensemble, berceau des
grandes civilisations chrétiennes. Il ne faut pas oublier que désormais, pour
l’islam, tout occidental, croyant ou non, chrétien ou athée, est amalgamé au
christianisme. Tous sont impies, parce qu’ils n’adhèrent pas à l’islam. Dès
lors l’occident est la cible privilégiée des foudres d’Allah et de ses
disciples.
Si
donc quelques rares musulmans d’Occident se sont dégagés de l’empire de
l’idéologie de « combat » inhérent à l’islam, la plupart sont encore
acquis à sa cause parce qu’entretenus régulièrement sur ce sujet dans les
mosquées et attendent seulement l’heure décisive du djihad !
Il
faut, encore une fois, avoir bien en
tête que cette « idéologie de combat » imprègne toute la « contemplation »
comme l’action du musulman et qu’elle fait de lui, et avant tout, un
combattant. Il lui est donc extrêmement difficile de sortir de cet esprit,
vit-il en pays occidental.
Un
musulman reste donc prêt, dans tous les cas, à intervenir pour la cause
d’Allah. Si l’action lui en est donnée, il passera tout naturellement à
l’action. Il est donc comme un réserviste de l’armée d’Allah, un réserviste du djihad.
Or un réserviste attendant d’être appelé au combat, n’est pas en fonction. Il
ne porte aucun signe distinctif des autres membres de la population. Il vit
sans être remarqué. Si bien que les armées d’Allah, invisibles à nos yeux, n’en
sont pourtant pas moins réellement présentes et prêtes à l’action.
Voilà
le témoignage fort éclairant d’un jeune français d’origine algérienne, étudiant
en sociologie à l’Université de Lille, recueilli par M Ph. AZIZ, journaliste
qui a publié « Le paradoxe de Roubais :
« Notre
invasion « pacifique » au niveau de l’Europe n’est pas terminée. Nous
voulons agir simultanément dans tous les pays d’accueil. Puisque vous nous
faites de la place chez vous, pourquoi nous en priver ! Et ce que nous
n’obtiendrons pas par la persuasion, nous l’obtiendrons par la force !
Nous possédons une armée mobilisable à tout moment de 3 millions de soldats
d’Allah. Même vos autorités reconnaissent 1400 zones de non droit sur votre territoire !
Nous vaincrons car notre cause est juste : « Allah akbar (Allah est
le plus grand).
Constater
ce fanatisme froid se comprend très bien. En effet la répétions incessante d’un
leitmotiv, tel la chahada, et, ce, durant des années, ne peut laisser son
protagoniste exempt du message qu’il contient.
Alors
on peut imaginer l’effet de cette répétition de la chahada en cas de nécessité…Qu’un
mot d’ordre vienne donc a être donné,
émanant d’une autorité islamique et ce, bien sûr, contre n’importe quel
« ennemi » d’Allah et l’emprise des exhortations répétitives de la
chahada, réveillerait bon nombre de combattants d’Allah », véritables
réservistes du djihad. Et comme celui-ci sera lancé par un chef religieux
musulman, aux ordres d’un chef politique ainsi qu’on peut s’en douter il sera,
de fait, considéré comme « un mot d’ordre divin » !
Voilà
quelques considérations sur le djihad. En ignorer la nature comme le font
aujourd’hui tous les politiques pour ne pas dire aussi les religieux, est un
grand risque pour l’Occident. A cette lumière, on voit aussi combien est vaine
tout volonté de dialogue avec l’islam.