ITEM

80,rue de Normandie .  92400 Courbevoie. 

Port. O6 80 71 71 01 ; e-mail : abbe_aulagnier@hotmail.com. Site : http://la.revue.item.free.fr/

 

 Un regard sur l’actualité politique et religieuse

 Au 7 octobre 2005

 N°60

Par Monsieur l’abbé Paul Aulagnier

 

Le cardinal Cottier et l’islam

 

 

Le cardinal Cottier, op, théologien de la Maison pontifical, s’est exprimé, le 28 septembre, au Micro de Radio Vatican. Il s’est félicité de voir, dans le Pape Benoît XVI  « le pape du dialogue franc au-delà des divisions » internes et externes de l’Eglise.

Il faisait allusion aux  récentes rencontres privées du pape, à Castel Gandolfo, ces dernières semaines, en particulier avec Mgr Bernard Fellay, de la Fraternité Saint-Pie X, le 30 août, ou avec le théologien suisse Hans Küng, le samedi , 24 septembre. Ces visites  manifestent, pour le cardinal Cottier,  une  volonté, pour le pape,  de s’engager directement dans ce dialogue.

Mais il faisait  aussi allusion à la rencontre du pape avec la journaliste italienne Oriana Fallaci, 75 ans qui s’est montrée très critique face à l’attitude de dialogue de l’Eglise catholique avec le monde musulman. Un monde, dit-il, que le pape a rencontré à Cologne après la visite considérée comme « historique » à la synagogue de Cologne, le 19 août dernier, et la visite des deux grands rabbins d’Israël, le 15 septembre.

Le cardinal Cottier analyse ces signes en déclarant : « Je pense que le pape ne ferme pas sa porte. C’est un homme de dialogue et lorsque le dialogue est sollicité, il répond affirmativement. Hans Küng et Mgr Fellay sont des personnalités en position de crise et l’on voit que, acceptant le dialogue, le Saint-Père veut faire tout ce qui est possible pour les ré-intégrer dans l’unité. La journaliste Fallaci est une autre question. Elle a eu des critiques dures vis à vis de l’Eglise catholique pour sa position face à l’islam, mais c’est toujours bien de dialoguer. Si nous dialoguons, cela veut dire que nous pensons qu’entre les deux parties, il peut y avoir des progrès, effacer les malentendus, mais c’est aussi obliger l’autre à réfléchir. L’Eglise catholique, justement en tant que telle, est universelle, et elle pense qu’en tout homme, à quelque culture qu’il appartienne, il y a des germes de bien et parmi eux il y a toujours l’aspiration à la justice et à la paix ».

 

A propos du dialogue avec les communautés musulmanes, le cardinal Cottier  a déclaré  « L’islam aussi est une grande religion, et la rencontre entre le christianisme et l’islam est l’un des faits majeurs de notre époque, et là aussi nous devons rechercher le dialogue. Le problème est que l’islam même vit une très grande crise causée par des fauteurs du fondamentalisme, avec lequel certainement tous les musulmans ne  sont pas d’accord. Je dirais que nous devons aider les musulmans à retrouver, pour ainsi dire, les grandes intuitions de la morale  qui se trouvent aussi dans le Coran ».

 

Mon commentaire :

J’ai du mal à comprendre que l’on puisse s’exprimer ainsi sur l’Islam. Il suffit de lire le Coran, de suivre les siècles de notre histoire qui sont faits de luttes de l’Islam contre l’Eglise et la chrétienté pour comprendre que les propos du cardinal sont tout à fait faux, dramatiquement faux. L’Islam, en tant que tel est « intégriste », et « fondamentaliste » et destructeur de la religion chrétienne. L’islam fut toujours tel.

Dès lors, on peut dire que le vrai dilemme aujourd’hui…est :

Ou la conquête de l’Europe par l’Islam, conquête qui est en cours…

Ou la fidélité de tous, en acte et en esprit, à notre civilisation : la civilisation chrétienne et ses valeurs. Civilisation et valeurs qui semblent ne plus être aimées ni goûtées par les européens…lorsqu’elles ne sont pas combattues. Terrible réalité ! 

Notre détermination pourtant devrait être claire…. Pour ma part, elle est totale.

Celle de l’Islam l’est aussi. Elle est clairement exprimée.

Le document que je mets à votre disposition est suffisamment parlant.

Et mon intime conviction est que ce dilemme  - le vrai - celui du début du XXI siècle,  fera voler en éclat la « politique » du Vatican sur les relations avec l’Islam, « politique » qu’exprimait, de nouveau,  le cardinal Cottier au micro de Radio Vatican.  Ce sera un des problèmes du futur  pontificat.  Fasse le ciel qu’il ne se règle pas dans le sang !

Voici ce document

"L'Islam retournera en Europe en conquérant"

C’est l’aveu du cheik Al-Qaradawi

 

Pour en savoir plus sur le cheik Al-Qaradawi, aller sur le site IslamOnline.
Disons simplement ici qu'il vit au Qatar, qu'il est l'un des fondateurs de la chaîne Al-Jazira... et qu'il est le Président du Conseil européen de la Fatwa, qui a son siège à Dublin.
Il est d'origine égyptienne... et "ancien" frère musulman, et partisan des attentats-suicides en Israël.

Pour l'Europe il ne préconise pas (pas encore) la force armée car vient-il de déclarer à Dublin :

"On posa au prophète Mahomet la question suivante : Quelle ville sera conquise en premier (Constantinople ou Rome). Il répondit : La ville d'Hèraclès (Constantinople) sera prise en premier (...) ".

Al-Qaradawi poursuit :"Constantinople fut conquise en 1453 (...). L'autre ville (Rome) reste à conquérir, et nous espérons et croyons (qu'elle  sera conquise)".
Cela signifie que l'Islam retournera en Europe. L'Islam est entré deux fois en Europe et deux fois l'a quittée. Peut-être que la prochaine conquête, avec la volonté d'Allah, se fera par la prédication et l'idéologie. Toute terre n'est pas obligatoirement conquise par l'épée".
(...) Peut-être allons nous conquérir ces terres sans armées ? Nous voulons qu'une armée de prédicateurs et d'enseignants présente l'Islam dans toutes les langues et tous les dialectes. Nous avons conquis Constantinople, mais la deuxième partie de la prophétie (de Mahomet) reste à accomplir: la conquête de Rome. L'Europe (finira par) se rendre compte qu'elle souffre de sa culture matérialiste et se cherchera une solution de remplacement, une échappatoire, un canot de sauvetage. Elle ne trouvera rien qui puisse la sauver, si ce n'est le message de l'Islam, le message du muezzin (...) Avec la volonté d'Allah, l'Islam retournera en Europe et les européens se convertiront à l'Islam. Ils seront ensuite à même de propager l'Islam dans le monde, mieux que nous, les anciens musulmans".

Voilà une révélation qui fait voler en éclat la position du cardinal Cottier et de bien d’autres… Elle en montre au moins la fausseté.  

Mais cette déclaration n’est pas le fait d’un « extrémiste » ou de l’extrémisme. Il  est parfaitement conforme au Coran.

 

En voici la preuve par les citations de quelques sourates.

L’enseignement de quelques sourates  

 

Sourate V (5),

verset 56 : 

« O croyants! ne prenez point pour amis les juifs et les chrétiens ; ils sont amis les uns des autres. Celui qui les prendra pour ami finira par leur ressembler, et Dieu ne sera point le guide des pervers ».

Sourate II (2),

verset 93 :
Nous t'avons envoyé des signes manifestes, les pervers seuls refuseront d'y croire.

verset 187 :
Tuez-les partout où vous les trouverez, et chassez-les d'où ils vous auront chassés. La tentation à l'idolâtrie est pire que le carnage à la guerre. Ne leur livrez point de combat auprès de l'oratoire sacré, à moins qu'ils ne vous y attaquent. S'ils le font, tuez-les. Telle est la récompense des infidèles.

verset 189:
Combattez-les jusqu'à ce que vous n'ayez point à craindre la tentation, et que tout culte soit celui du Dieu unique.

verset 223 :
Les femmes sont votre champ. Cultivez-le de la manière que vous l'entendrez

Sourate III (3) :

verset 79 :
Quiconque désire un autre culte que la résignation à Dieu (islam), ce culte ne sera point reçu de lui

verset 114 :
0 croyant
s ! ne formez de liaisons intimes qu'entre vous ; les infidèles ne manqueraient pas de vous corrompre : ils désirent votre perte. Leur haine perce dans leurs paroles ; mais ce que leurs cœurs recèlent est pire encore.

verset 151 :
Si vous mourez ou si vous êtes tués en combattant dans le sentier de Dieu, l'indulgence et la miséricorde de Dieu vous attendent. Ceci vaut mieux que les richesses que vous amassez.

Sourate IV (4)

verset 38 :
Les hommes sont supérieurs aux femmes en raison des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises ; elles conservent soigneusement pendant l'absence de leurs maris ce que Dieu a ordonné de conserver intact. Vous répri­manderez celles dont vous aurez à craindre l'in obéissance ; vous les reléguerez dans des lits à part, vous les battrez ; mais aussitôt qu'elles vous obéissent, ne leur cherchez point querelle. Dieu est élevé et grand.

verset 59 :
Ceux qui refuseront de croire à nos signes, nous les approcherons du feu ardent. Aussitôt que leur peau sera brûlée, nous les revêtirons d'une autre, pour leur faire éprouver un supplice cruel. Dieu est puissant et sage

verset 86 :
(...) Excite les croyants au combat. Dieu est là pour arrêter la violence des infidèles. Il est plus fort qu'eux, et ses châtiments sont plus terribles.

verset 91 :

Ils ont voulu vous rendre infidèles comme eux, afin que vous soyez tous égaux. Ne formez point de liaisons avec eux jusqu'à ce qu'ils aient quitté leur pays pour la cause du Seigneur. S'ils retournaient à l'infidélité, saisissez-les et mettez-les à mort partout où vous les trouverez. Ne cherchez parmi eux ni protecteur ni ami ;

verset 93 :

Vous en trouverez d'autres qui chercheront à gagner également votre confiance et celle de leur nation. Chaque fois qu'ils tremperont dans la sédition, ils seront défaits. S'ils ne se mettent pas à l'écart, s'ils ne vous offrent pas la paix et ne s'abstiennent pas de vous combattre, saisissez-les et mettez-les à mort partout où vous les trouverez. Nous vous donnons sur eux un pouvoir absolu.

verset 97 :

Les fidèles qui resteront dans leurs foyers sans y être contraints par la nécessité ne seront pas traités comme ceux qui combattront dans le sentier de Dieu, avec le sacrifice de leurs biens et de leurs personnes. Dieu a assigné à ceux-ci un rang plus élevé qu'à ceux-là ; il a fait de belles promesses à tous ; mais il a destiné aux combattants une récompense plus grande qu'à ceux qui restent dans leurs foyers ;

Sourate V (5)

verset 37 :

Voici quelle sera la récompense de ceux qui combattent Dieu et son Apôtre, et qui emploient toutes leurs forces à commettre des désordres sur la terre : vous les mettrez à mort ou vous leur ferez subir le supplice de la croix ; vous leur couperez les mains et les pieds alternés ; ils seront chassés de leur pays. L'ignominie les couvrira dans ce monde, et un châtiment cruel dans l'autre.

verset 69 :
(...) qu'ils [les juifs] soient maudits pour prix de leurs blasphèmes. (...) Ils [les juifs] parcourent le pays pour le ravager et y commettre des désordres.

Sourate VI (6),

verset 67 :

Lorsque tu vois les incrédules entamer la conversation sur nos enseignements, éloigne-toi d’eux jusqu’à ce qu’ils entament une autre matière. Satan peut te faire oublier ce précepte. Aussitôt que tu t'en ressouviendras, ne reste pas avec les méchants.

Sourate VIII (8) :

verset 7 :

Lorsque le Seigneur vous dit : Une des deux nations vous sera livrée, vous désirâtes que ce fût celle qui était sans défense. Le Seigneur cependant a voulu prouver la vérité de ses paroles et exterminer jusqu'au dernier des infidèles.

verset 17 :
Ce n'est pas vous qui les tuez, c'est Dieu.

verset 40

Combattez-les jusqu'à ce que la sédition soit anéantie, et que toute croyance devienne celle de Dieu

verset 57 :

Il n'y a point auprès de Dieu d'animaux plus vils que ceux qui ne croient pas et qui restent infidèles,

verset 59 :

Si tu parviens à les saisir pendant la guerre, disperse par leur supplice ceux qui les suivront, afin qu'ils y songent.

Sourate IX (9)

verset 5 :

Les mois sacrés expirés tuez les idolâtres partout où vous les trouverez, faites-les prisonniers, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade ; mais s'ils se convertissent, s'ils observent la prière, s'ils font l'aumône, alors laissez-les tranquilles

verset 29 :

Faites la guerre à ceux qui ne croient point en Dieu ni au jour dernier, qui ne regardent point comme défendu ce que Dieu et son Apôtre ont défendu, et à ceux d'entre les hommes des Ecritures qui ne professent pas la vraie religion. Faites-leur la guerre jusqu'à ce qu'ils payent le tribu de leurs propres mains et qu'ils soient soumis.

verset 39 :

Si vous ne marchez pas au combat, Dieu vous châtiera d'un châtiment douloureux ; il vous remplacera par un autre peuple, et vous ne saurez lui nuire en aucune manière. Dieu est tout-puissant.

verset 81 :

Implore le pardon pour eux ou ne l'implore pas, peu importe. Si tu l'implores soixante et dix fois, Dieu ne leur par­donnera pas, car ils ne croient point en Dieu ni à son Apôtre, et Dieu ne dirige point les méchants.

verset 112 :

Dieu a acheté des croyants leurs biens et leurs personnes pour qu'il leur donnât en retour le paradis ; ils combattront dans le sentier de Dieu, ils tueront et seront tués. La promesse de Dieu est vraie : il l'a faite dans le Pentateuque, dans l'Evangile, dans le Coran ; et qui est plus fidèle à son alliance que Dieu ? Réjouissez-vous du pacte que vous avez contracté, c'est un bonheur ineffable.

verset 124 :

0 croyants ! combattez les infidèles qui vous avoisinent ; qu'ils vous trouvent toujours sévères à leur égard. Sachez que Dieu est avec ceux qui le craignent.

Sourate XV (15)

versets 49 & 50 :
Déclare à mes serviteurs que je suis l'indulgent, le miséricordieux, Et que mon châtiment est un châtiment douloureux.

Sourate XVIII (18),

verset 28 :

nous avons préparé pour les impies le feu, qui les entourera de ses parois. Quand ils imploreront du secours, on leur donnera de l'eau ardente comme le métal fondu, qui leur brûlera la figure.

Sourate XXII (22)

versets 20 & 21 :

les fidèles et les incrédules sont deux adversaires qui se disputent au sujet de Dieu ; mais les vêtements des infidèles seront taillés du feu, et l'eau bouillante sera versée sur leur tête.
Leurs entrailles et leur peau en seront consumées ; ils seront frappés de gourdins de fer

Sourate XXIV (24)

verset 2 :

Vous infligerez à l'homme et à la femme adultères cent coups de fouet à chacun. Que la compassion ne vous entrave pas dans l'accomplissement de ce précepte de Dieu, si vous croyez en Dieu et au jour dernier. Que le supplice ait lieu en présence d'un certain nombre de croyants.

Sourate XXVI (26),

 verset 126 :
Craignez Dieu, et
obéissez-moi.

Sourate XXXIII (33),

 verset 66 :
Seigneur ! redouble l'horreur de leurs supplices, accable-les de ta malédiction..

Sourate XXXVIII (38),

 verset 1 :

J'en jure par le coran rempli d'avertissements : les infidèles sont pleins d'orgueil et vivent dans le schisme.

Sourate XLVII (47)

verset 4 :

Quand vous rencontrez les infidèles, tuez-les jusqu'a en faire un grand carnage, et serrez les entraves des captifs que vous aurez faits.

 verset 9 :

Pour les incrédules, puissent-ils périr, et puisse Dieu rendre nulles leurs œuvres !

verset 37 :

n'appelez point les infidèles à la paix quand vous leur êtes supérieurs, et que Dieu est avec eux.

Sourate XLVIII (48),

 verset 29 :

Mohamed est l'envoyé de Dieu ; ses compagnons sont terribles aux infidèles et tendres entre eux-mêmes

Sourate LXIII (63),

 verset 4 :

Ce sont tes ennemis. Evite-les. Que Dieu les extermine.

Sourate LXVI (66),

verset 9 :

0 Prophète ! fais la guerre aux infidèles et aux hypocrites, sois sévère à leur égard. La géhenne sera leur demeure. Quel détestable séjour !

Sourate XCVIII (98)
,

verset 5 :

Les infidèles, parmi ceux qui ont reçu les Ecritures [les juifs et les chrétiens], et les idolâtres, resteront éternellement dans le feu de la géhenne. Ils [les non musulmans] sont les plus pervers de tous les êtres créés.

Sourate LXIII (63),

 verset 4 :

Ce sont tes ennemis. Evite-les. Que Dieu les extermine.

Sourate 98,

verset 6 :

"Les Gens du Livre (les Juifs et les Chrétiens) et les Païens brûleront éternellement dans le Feu de l'Enfer. Ils sont les plus viles de toutes les créatures."

On imagine facilement comment de tels propos peuvent être utilisés par les Imans…

L’enseignement de l’histoire.

Mais l’histoire nous montre également la volonté expansionniste de l’Islam.

Oriano Fallaci en fait une belle synthèse. dans son livre « La force de la Raison ».  Elle est tristement vraie. Il faut le lire. On ne l’enseigne plus dans nos écoles dominées par le  laïcisme.
Voici un extrait de son  premier chapitre.

« Cela ne me fait plaisir, de dire que Troie brûle, que l’Europe est désormais une province, voire une colonie de l’Islam et l’Italie, un avant poste de cette province, un point de repère de cette colonie. Le dire revient à admettre que les Cassandres parlent vraiment au vent, que malgré leurs cris de douleur, les aveugles restent aveugles, les sourds restent sourds, les consciences réveillées se rendorment vitre, et les Mastri Cecchi meurent pour rien. Mais, c’est cela la vérité. Du Détroit de Gibraltar aux fiords de Soroy, des falaises de Douvres aux plages de Lampedusa, des steppes de Volgograd aux vallées de la Loire et aux collines de Toscane, l’incendie flambe.

Dans chacune de nos villes, il y a une seconde ville. Une ville superposée et semblable à celle que, dans les années soixante-dix, les Palestiniens créèrent à Beyrouth, établissant un Etat dans l’Etat, un gouvernement dans le gouvernement. Une ville musulmane, une ville gouvernée par le Coran. Une étape de l’expansionnisme islamique. Cet expansionnisme sur lequel personne n’a jamais réussi à prendre le dessus. Personne. Même pas les Perses de Cyrus le Grand. Même pas les Macédoniens d’Alexandre le Grand. Même pas les Romains de Jules César. Même pas les Français de Napoléon. Car l’unique art où les fils d’Allah ont toujours excellé, c’est l’art d’envahir, conquérir, soumettre. La proie qui leur a toujours inspiré la plus forte convoitise, c’est l’Europe, le monde chrétien.

Et si l’on jetait un coup d’œil à l’Histoire que monsieur Doudou voudrait contrôler ?

En 635, trois ans après la mort de Mahomet, les armées du Croissant envahirent la chrétienne Syrie et la chrétienne Palestine. En 638, elles prirent Jérusalem et le Saint-Sépulcre. En 640, une fois conquises la Perse et l’Arménie et la Mésopotamie, l’actuel Irak, elles envahirent la chrétienne Egypte et débordèrent sur le chrétien maghreb, en Tunisie et en Algérie et au Maroc. En 668 elles attaquèrent Constantinople pour la première fois, lui imposant un siège de cinq ans. En 711, après avoir traversé le détroit de Gibraltar, elles débarquèrent dans la très catholique Péninsule Ibérique, s’emparèrent du Portugal et de l’Espagne où ; malgré les Pélage et Cid Campe Ador et les divers souverains engagés dans la Reconquista, elles restèrent pendant huit bons siècles. Celui qui croit au mythe de la « cohabitation pacifique » qui, selon les collaborateurs, caractérisait les rapports entre le conquis et les conquérants, ferait bien de relire l’histoire des couvents et des monastères brûlés, des églises profanées, des religieuses violées, des femmes chrétiennes ou juives enlevées pour être enfermées dans les harems. Il ferait bien de  réfléchir sur les crucifixions de Cordoue, sur les pendaisons de Grenade, sur les décapitations de Tolède et de Barcelone, de Séville et de Zamora…Mon Dieu ! Pour avoir invoqué le nom de Jésus ou de la Vierge, on finissait vite exécuté. Crucifié, justement, ou décapité, ou pendu. Et parfois empalé. Pour avoir fait sonner les cloches, pareil. Pour avoir mis un vêtement vert, couleur de l’Islam, idem. Et au passage d’un musulman, les chiens infidèles devaient s’écarter, s’incliner. Si le musulman les agressait ou les insultait, ils ne pouvaient pas se rebeller. Quant au détail que les chiens-infidèles n’étaient pas  obligés de se convertir à l’Islam, sais-tu à quoi c’était dû ? Au fait que les convertis ne payaient pas d’impôts. Les chiens-infidèles, en revanche, si.

 

Le cardinal Cottier devrait lire ce paragraphe…

Dans l’Espagne, en 721, elles passèrent à la non moins catholique France. Conduites par Abs Al-Rahman, le gouverneur d’Andalousie, elles franchirent les Pyrénées, prirent Narbonne. Elles y massacrèrent toute la population mâle, réduisirent en esclavage toutes les  femmes et tous les enfants, puis reprirent leur marche vers Carcassonne.

De Carcassonne, elles passèrent à Nîmes où elles firent un carnage de bonnes sœurs et de frères. De Nîmes, elles passèrent à Lyon et à Dijon où elles razzièrent les églises une par une, et sais-tu combien de temps dura leur avancée à travers la France ? Onze ans. Par vagues. En 731, une vague de trois cent quatre-vingt mille fantassins et seize mille cavaliers arriva à Bordeaux qui se rendit immédiatement. De Bordeaux, elle passa à Poitiers, puis à Tours et si en 732, Charles Martel n’avait pas gagné la bataille de Poitiers, aujourd’hui, les Français aussi danseraient le flamenco. En 827, elles débarquèrent en Sicile, un autre objet de leur convoitise. En massacrant et en profanant comme d’habitude, elles conquirent Syracuse et Taormina, Messine puis Palerme, et en trois quart de siècle…Elle fut islamisée. Elles y restèrent plus de deux siècles et demi, jusqu’au moment où les Normands les en délogèrent, mais en 836, elles débarquèrent à Brindisi. En 840 à Bari. Et elles islamisèrent les Pouilles aussi. En 841, elles débarquèrent à Ancône. Puis, de l’Adriatique, elles se déplacèrent vers la Mer Tyrrhénienne, et pendant l’été 846, elles débarquèrent à Ostie. Elles la mirent à sac, arrivèrent à Rome. Elles l’assiégèrent, et une nuit, y firent irruption. Elles pillèrent les basiliques de Saint Pierre et de Saint Paul, saccagèrent tout ce qui se pouvait saccager. Pour s’en libérer, le Pape Serge II dut s’engager à leur verser un tribut annuel de vingt cinq mille pièces d’argent. Pour prévenir d’autres attaques, son successeur Léon IV dut ériger les murs léonins.

 

Cependant après avoir quittées Rome, elles s’installèrent en Campagnie. Elles y restèrent soixante dix ans, détruisant Monté Cassino et tourmentant Salerne. Ville où, à une certaine époque, elles se divertirent à sacrifier chaque nuit la virginité d’une religieuse. Sais-tu où ? Sur l’autel de la cathédrale. En 898, pour changer, elles débarquèrent en Provence. Plus précisément, dans l’actuel Saint Tropez. Elles s’y établirent, et en 911, elles franchirent les Alpes pour entrer dans le Piémont. Elles occupèrent Turin et Casals, mirent le feu aux églises et aux bibliothèques, tuèrent des milliers de Chrétiens, puis passèrent en Suisse. Elles arrivèrent à la vallée des Grisons et au lac de Genève, puis, découragées par la neige, firent demi tour. Elles retournèrent au chaud en Provence, occupèrent Toulon en 940, et…

 

De nos jours, il est à la mode de battre sa coulpe à propos des Croisades, de blâmer l’Occident pour les Croisades, de voir dans les Croisades une injustice commise au détriment des pauvres musulmans innocents. Mais avant d’être une série d’expéditions visant la récupération du Saint Sépulcre, les Croisades étaient la riposte à quatre siècles d’invasions occupations vexations carnages. Elle était une contre offensive visant à bloquer l’expansionnisme islamique en Europe. A le faire dévier vers l’Orient. Vers l’Inde, l’Indonésie, la Chine, le continent africain, ainsi que vers la Russie et la Sibérie où les Tartares convertis à l’Islam étaient déjà en train de répandre le Coran.

 

De fait, les Croisades finies, les fils d’Allah se remirent à sévir par chez nous comme avant et mieux qu’avant. Par les soins des Turcs, cette fois-ci, qui se préparaient à donner naissance à l’Empire Ottoman. Un empire qui, jusqu’au XVIII siècle, aura concentré sur l’Occident toute son avidité, toute sa voracité, et aura fait de l’Europe son champ de bataille préféré.

 

C’est pourquoi il ne faut pas que la Turquie entre dans l’UE

 

Interprètes et porteurs de cette voracité, les fameux janissaires qui, jusqu’à nos jours, enrichissent notre langage du synonyme de sicaire ou fanatique ou assassin. Mais sais-tu qui étaient les janissaires en réalité ? Les troupes d’élite de l’Empire. Les super-soldats capables de s’immoler aussi bien que de combattre, massacrer, saccager. Sais-tu où on les recrutait, ou plutôt enlevait ? Dans les pays soumis à l’Empire. En Grèce, par exemple, ou en Bulgarie, en Roumanie, en Hongrie, en Albanie, en Serbie, et parfois en Italie aussi. Sur les côtes où sévissaient les pirates. On les enlevait à l’âge de dix ou onze ou douze ans, en les choisissant parmi les premiers-nés les plus beaux et les plus forts des bonnes  familles. Après les avoir convertis, on les enfermait dans des casernes où, en leur interdisant de se marier et d’avoir n’importe quel genre de rapports amoureux ou affectueux, on les endoctriner comme Hitler lui-même n’a pas réussi à endoctriner ses Waffen SS. On les transformait en la plus formidable machine de guerre que le monde eût vue depuis le temps des anciens Romains. 

                                                    

                                                             ---------

 

Je ne voudrais pas t’ennuyer avec les petites leçons d’Histoire qui, au grand soulagement de Doudou, sont soigneusement évitées dans nos écoles, mais je dois te rafraîchir la mémoire au moins de façon sommaire, je le fais donc :

 

en 1356, quatre-vingt-quatre ans après la Huitième Croisade, les Turcs ne firent qu’une bouchée de Gallipoli, c’est-à-dire de la péninsule qui s’étend sur cent kilomètres le long de la côte septentrionale des Dardanelles. De là, ils partirent à la conquête de l’Europe du sud-est, et en un clin d’œil, envahirent la Thrace, la Macédoine, l’Albanie. Ils firent plier la Grande Serbie, et paralysèrent par un nouveau siège de cinq ans Constantinople, désormais complètement isolée du reste de l’Occident. En 1396, ils  s’arrêtèrent, c’est vrai, pour affronter les Mongols (islamisés à leur tour), mais en 1430, ils  reprirent leur marche occupant Salonique la vénitienne. L’emportant sur les chrétiens à Varna, en 1444, ils s’approprièrent la Valachie, la Moldavie, la Transylvanie, bref, tout le territoire qui s’appelle aujourd’hui Bulgarie et Roumanie, et en 1453, assiégèrent de nouveau Constantinople qui tomba, le 29 mai, entre les mains de Mehmed II. Une bête féroce qui, en vertu de la loi islamique sur le Fratricide (une loi qui, pour des raisons dynamiques, autorisait le sultan à assassiner les membres les plus proches de sa famille), était montée sur le trône en étranglant son petit frère âgé de trois ans.

 

Et à ce propos, connais-tu le récit de la chute de Constantinople que nous a laissé le copiste Phrantzes ? Peut-être pas.

 

Dans cette Europe qui pleure seulement sur les musulmans, jamais sur les chrétiens ou les juifs ou les bouddhistes ou les hindouistes, il ne serait pas politiquement correct de connaître les détails de la chute de Constantinople…

Les habitants qui, à la tombée du soir, pendant que Mehmed II fait tirer au canon sur les murs de Théodose, se réfugient dans la cathédrale de Sainte Sophie et se mettent à chanter les psaumes, à invoquer la miséricorde divine. Le patriarche qui, à la lumière des cierges, célèbre la dernière messe, et pour redonner courage aux plus terrifiés, crie : « N’ayez pas peur ! Demain, vous serez au Royaume Céleste, et vos noms survivront jusqu’à la nuit des temps ! ». Les enfants qui pleurent, les mamans qui sanglotent : « Tais-toi, mon enfant, tais-toi ! Nous mourons pour notre foi en Jésus-Christ ! Nous mourons pour notre empereur Constantin XI, pour notre patrie ! ». Les troupes ottomanes qui, battant les tambours, entrent par les brèches  des murs croulants, renversent les défenseurs génois et vénitiens et espagnols, les massacrent tous à coups de cimeterre, puis font irruption dans la cathédrale et décapitent même les  nouveaux-nés. Avec leurs petites têtes, ils éteignent les cierges…Le carnage dura de l’aube à l’après-midi. Il cessa seulement au moment où le Grand Vizir monta sur la chaire de Sainte Sophie et dit aux massacreurs : « Reposez-vous. Maintenant, ce temple appartient à Allah. »

Pendant ce temps, la ville brûlait. La soldatesque crucifiait et empalait. Les janissaires violentaient et égorgeaient les religieuses (quatre mille en quelques heures) ou enchaînaient les survivants pour le vendre au marché d’Ankara. Et les courtisans préparaient le Banquet de la Victoire. Ce banquet auquel (à la barbe du prophète) Mehmed II s’enivra de vins de Chypre, et, ayant un faible pour les jeunes garçons, fit amener le premier-né du grand duc grec orthodoxe Notaras. Un garçon de quatorze ans, connu pour sa beauté. Devant tout le monde, il le viola et après l’avoir violé, fit amener les autres Notaras. Ses parents, ses grands-parents, ses oncles, ses cousins. Sous ses yeux, il les décapita. Un par un. Il fit aussi détruire tous les autels, fondre toutes les cloches, transformer toutes les églises en mosquées ou en bazars. Eh, oui. C’est ainsi que Constantinople devint Istanbul. Que les Fra’Accursio de l’ON U veuillent ou ne veuillent pas l’entendre dire.

 

Trois ans plus tard, en 1456, les Turcs conquirent Athènes où, de nouveau, Mehmed II transforma en mosquées toutes les églises et les édifices antiques. Avec la conquête d’Athènes, ils complétèrent l’invasion de la Grèce qu’ils auront gardée, c’est-à-dire détruite, pendant quatre cents ans, ensuite ils attaquèrent la République de Venise qui, en 1476, les vit entrer aussi dans le Frioul, puis dans la vallée de l’Isonzo.

 

Et ce qui se passe au cours du siècle suivant n’est pas moins glaçant.

 

Car en 1512, sur le trône de l’Empire Ottoman monta Selim le Terrible. Toujours en vertu de la loi sur le Fratricide, il y monte en étranglant deux frères, cinq neveux, divers califes ainsi qu’un nombre non précisé de vizirs, et de cet individu naquit celui qui voulait créer l’Etat islamique d’Europe : Selim le Magnifique. De fait, à peine couronné, le Magnifique équipa une armée de presque quatre cent mille hommes et trente mille chameaux, quarante mille chevaux et trois cents canons. De la Roumanie désormais islamisée, en 1526, il marcha sur la catholique Hongrie, et en dépit de l’héroïsme de ses défenseurs, il en désintégra l’armée en moins de quarante-huit heures. Puis il arriva à Buda, l’actuelle Budapest. Il y mit le feu, paracheva l’occupation et devine combien de Hongrois (hommes et femmes et enfants) finirent bientôt au marché d’esclaves qui distinguait dès lors Istanbul ? Cent mille.

Devine combien finirent, l’année suivante, aux marchés qui faisaient concurrence à celui d’Istanbul, c’est-à-dire aux bazars de Damas et de Bagdad et du Caire et d’Alger ? Trois millions. Mais il ne se contenta même pas de cela. De fait, pour créer l’Etat islamique d’Europe, il équipa une seconde armée, de quatre cents nouveaux canons, et en 1529, il partit de Hongrie pour l’Autriche. L’ultra catholique Autriche qui, désormais était considérée comme le rempart de la Chrétienté. D’accord, il ne réussit pas à la conquérir. Après cinq semaines de vains assauts, il préféra battre en retraite. Mais en se retirant, il massacra trente mille paysans qui ne méritaient pas d’être vendus à Istambul ou à Damas ou à Bagdad ou au Caire ou à Alger, car le prix des esclaves avait trop baissé à cause des trois millions cent mille Hongrois, et à peine rentré, il confia la réforme de la flotte au fameux pirate Khayr Al-Din dit Barberousse. La réforme lui permit de transformer la Méditerranée en fief aquatique de l’Islam, de sorte que, après avoir étouffé un complot de palais en faisant étrangler son premier et son deuxième fils, et leurs six enfants, ses propres petits-enfants, il se lança, en 1565, sur la citadelle chrétienne Malte. Et sa mort par infarctus, en 1566, n’arrangea rien.

Elle n’arrangea rien car son troisième fils monta sur le trône. Connu, lui, non pas comme Magnifique, mais comme intempérant. Et c’est justement sous Selim l’Intempérant qu’en 1571, le général Lala Mustapha conquit la chrétienne Chypre.

 

Les Turcs actuels, dans le cas de Chypre,  ne semblent pas très favorables au dialogue, Eminence !

 

Il y commit l’une des infamies les plus honteuses dont la prétendue Culture-Supérieure ne fût jamais souillée.

 

Le martyre du patricien vénitien Marcanonio Bragadino, gouverneur de l’île.

 

Comme l’historien Paul Fregosi le raconte dans son livre extraordinaire, Jihad, après avoir signé la reddition, Bragadino se rendit chez Lala Mustapha pour discuter les termes de la future paix. Et étant un homme attaché à la bienséance, il s’y rendit en grande pompe. C’est-à-dire sur un destrier au harnachement raffiné, vêtu de la toge violette du Sénat, et escorté par quarante arquebusiers en grande tenue et par le très beau page Antonio Quirini( le fils de l’amiral Quirini) qui tenait au dessus de sa tête une ombrelle précieuse. Mais on ne parla pas vraiment de paix. Car suivant le plan déjà établi, les janissaires saisirent aussitôt le page Antonio pour l’enfermer dans le sérail de Lala Mustapha qui déflorait les jeunes garçons encore plus volontiers que Mehmed II, puis ils encerclèrent les quarante arquebusiers et les mirent en morceaux à coup de cimeterres. Littéralement en morceaux. Enfin, ils désarçonnèrent Bragadino, lui coupèrent séance tenant le nez puis les oreilles et ainsi mutilé, ils l’obligèrent à s’agenouiller devant le vainqueur qui le condamna à être écorché vif. L’exécution eut lieu treize jours plus tard, en présence de tous les Chypriotes auxquels on avait enjoint d’y assister. Tandis que les janissaires se riaient de son visage sans nez ni oreilles, Bragadino dut faire plusieurs fois le tour de la ville en traînant des sacs de balayures, et lécher la terre chaque fois qu’il passait devant Lala Mustapha. Il mourut pendant qu’on l’écorchait. Et de sa peau bourrée de paille, Lala Mustapha ordonna de faire un  pantin qui, à cheval sur une vache, fit encore une fois le tour de la ville, puis fut hissé au pennon principal de navire amiral. A la gloire de l’Islam.

 

Du reste, le fait que le 7 octobre de la même année, les Vénitiens furibonds, s’étant alliés avec l’Espagne, la papauté, Gênes, Florence, Turin, Parme, Mantoue, Lucques, Ferrare, Urbino et Malte, mirent en déconfiture la flotte d’Ali Pacha dans la bataille navale de Lépante, n’arrangea rien non plus.

 

Désormais, l’Empire ottoman avait atteint le sommet de la puissance, et sous les sultans suivants, les attaques contre le continent européen reprirent sans que rien ne les arrête. Il atteignit jusqu’à la Pologne où ses hordes entrèrent deux fois : en 1621 et en 1672. leur rêve de fonder l’Etat islamique d’Europe aura été bloqué seulement en 1883, quand le Grand Vizir Kara Mustapha réunit un demi million de soldats, mille canons, quarante mille chevaux, vingt mille chameaux, vingt mille éléphants, vingt mille buffles, vingt mille mulets, vingt mille vaches et taureaux, dix mille brebis et chèvres, ainsi que cent mille sacs de maïs, cinquante mille sacs de café, une centaines d’épouses et de concubines, et avec tout cela, il entra de nouveau en Autriche. En dressant un camp immense (vingt mille tentes en plus de la sienne, ornée de plumes d’autruche et de fontaines), il fit de nouveau le siège de Vienne. Le fait est qu’à l’époque, les Européens étaient plus intelligents que maintenant, et à l’exception des Français du Roi Soleil ( qui avait signé avec l’ennemi un traité d’alliance, mais avait promis aux autrichiens de ne pas les attaquer), ils accoururent tous pour défendre la ville considérée comme le rempart de la Chrétienté. Tous, Anglais, Espagnols, Allemands, Ukrainiens, Polonais, Génois, Vénitiens, Toscans, Piémontais, soldats papalins. Le 12 septembre, ils remportèrent l’extraordinaire victoire qui obligea Kara Mustapha à fuir en abandonnant chameaux, éléphants, épouses, concubines égorgées…. »

 

Voilà la vérité, Emminence.

Les sourates citées plus haut nous montrent  la réalité de l’Islam. Il n’y a pas d’Islam de « dialogue ». L’Islam est de soi « fanatique ».

 

L’histoire, enfin,  nous montre le désir de l’ « expansionnisme » islamique. C’est une autre vérité. L’islam est conquérant. Il veut envahir l’Europe et conquérir Rome après avoir conquis Constantinople.

 

Où est donc aujourd’hui l’autorité religieuse qui se lèvera pour dire la vérité et ainsi protéger et sauver les peuples endormis et trompés d’Occident devant le plus grand des périls.

 

A l’époque, Saint Pie V le fut. Il  sauva momentanément  la chrétienté par la victoire de Lépante.