Le
cardinal Cottier, op, théologien de la Maison pontifical, s’est exprimé, le 28
septembre, au Micro de Radio Vatican. Il s’est félicité de voir, dans le
Pape Benoît XVI « le pape du
dialogue franc au-delà des divisions » internes et externes de
l’Eglise.
Il
faisait allusion aux récentes rencontres
privées du pape, à Castel Gandolfo, ces dernières semaines, en
particulier avec Mgr Bernard Fellay, de la Fraternité Saint-Pie
X, le 30 août, ou avec le théologien suisse Hans Küng, le samedi , 24
septembre. Ces visites manifestent,
pour le cardinal Cottier, une volonté, pour le pape, de s’engager directement dans ce
dialogue.
Mais il faisait aussi allusion à la rencontre du pape
avec la journaliste italienne Oriana Fallaci, 75 ans qui s’est montrée
très critique face à l’attitude de dialogue de l’Eglise catholique avec
le monde musulman. Un monde, dit-il, que le pape a rencontré à Cologne
après la visite considérée comme « historique » à la synagogue
de Cologne, le 19 août dernier, et la visite des deux grands rabbins
d’Israël, le 15 septembre.
Le cardinal Cottier
analyse ces signes en déclarant : « Je pense que le pape ne
ferme pas sa porte. C’est un homme de dialogue et lorsque le dialogue est
sollicité, il répond affirmativement. Hans Küng et Mgr Fellay sont des
personnalités en position de crise et l’on voit que, acceptant le
dialogue, le Saint-Père veut faire tout ce qui est possible pour les
ré-intégrer dans l’unité. La journaliste Fallaci est une autre question.
Elle a eu des critiques dures vis à vis de l’Eglise catholique pour sa
position face à l’islam, mais c’est toujours bien de dialoguer. Si nous
dialoguons, cela veut dire que nous pensons qu’entre les deux parties, il
peut y avoir des progrès, effacer les malentendus, mais c’est aussi
obliger l’autre à réfléchir. L’Eglise catholique, justement en tant que
telle, est universelle, et elle pense qu’en tout homme, à quelque culture
qu’il appartienne, il y a des germes de bien et parmi eux il y a toujours
l’aspiration à la justice et à la paix ».
A propos du dialogue avec
les communautés musulmanes, le cardinal Cottier a déclaré « L’islam aussi est une grande
religion, et la rencontre entre le christianisme et l’islam est l’un des
faits majeurs de notre époque, et là aussi nous devons rechercher le
dialogue. Le problème est que l’islam même vit une très grande crise
causée par des fauteurs du fondamentalisme, avec lequel certainement tous
les musulmans ne sont pas
d’accord. Je dirais que nous devons aider les musulmans à retrouver, pour
ainsi dire, les grandes intuitions de la morale qui se trouvent aussi dans le
Coran ».
Mon commentaire :
J’ai du mal à comprendre
que l’on puisse s’exprimer ainsi sur l’Islam. Il suffit de lire le Coran,
de suivre les siècles de notre histoire qui sont faits de luttes de
l’Islam contre l’Eglise et la chrétienté pour comprendre que les propos
du cardinal sont tout à fait faux, dramatiquement faux. L’Islam, en tant
que tel est « intégriste », et « fondamentaliste » et
destructeur de la religion chrétienne. L’islam fut toujours tel.
Dès lors, on peut dire que le vrai dilemme aujourd’hui…est :
Ou la conquête de
l’Europe par l’Islam, conquête qui est en cours…
Ou la fidélité de tous,
en acte et en esprit, à notre civilisation : la civilisation
chrétienne et ses valeurs. Civilisation et valeurs qui semblent ne plus
être aimées ni goûtées par les européens…lorsqu’elles ne sont pas
combattues. Terrible réalité !
Notre détermination pourtant
devrait être claire…. Pour ma part, elle est totale.
Celle de l’Islam l’est
aussi. Elle est clairement exprimée.
Le document que je mets à
votre disposition est suffisamment parlant.
Et mon intime conviction
est que ce dilemme - le vrai -
celui du début du XXI siècle, fera
voler en éclat la « politique » du Vatican sur les relations
avec l’Islam, « politique » qu’exprimait, de nouveau, le cardinal Cottier au micro de Radio
Vatican. Ce sera un des problèmes
du futur pontificat. Fasse
le ciel qu’il ne se règle pas dans le sang !
Voici ce document
"L'Islam retournera en Europe en
conquérant"
C’est l’aveu du cheik Al-Qaradawi
Pour en savoir plus sur le cheik Al-Qaradawi, aller sur le site
IslamOnline.
Disons simplement ici qu'il vit au Qatar, qu'il est l'un des
fondateurs de la chaîne Al-Jazira... et qu'il est le Président du Conseil
européen de la Fatwa,
qui a son siège à Dublin.
Il est d'origine égyptienne... et "ancien" frère musulman, et
partisan des attentats-suicides en Israël.
Pour l'Europe il ne
préconise pas (pas encore) la force armée car vient-il de déclarer à
Dublin :
"On posa au prophète Mahomet la
question suivante : Quelle ville sera conquise en premier (Constantinople
ou Rome). Il répondit : La ville d'Hèraclès (Constantinople) sera prise
en premier (...) ".
Al-Qaradawi poursuit
:"Constantinople fut conquise en 1453 (...). L'autre ville (Rome) reste à conquérir, et nous espérons et croyons
(qu'elle sera conquise)".
Cela signifie que l'Islam retournera en Europe. L'Islam est entré deux
fois en Europe et deux fois l'a quittée. Peut-être que la prochaine
conquête, avec la volonté d'Allah, se fera par la prédication et
l'idéologie. Toute terre n'est pas obligatoirement conquise par
l'épée". (...) Peut-être allons nous
conquérir ces terres sans armées ? Nous voulons qu'une armée de
prédicateurs et d'enseignants présente l'Islam dans toutes les langues et
tous les dialectes. Nous avons conquis Constantinople, mais la deuxième
partie de la prophétie (de Mahomet) reste à accomplir: la conquête de
Rome. L'Europe (finira par) se
rendre compte qu'elle souffre de sa culture matérialiste et se
cherchera une solution de remplacement, une échappatoire, un canot de
sauvetage. Elle ne trouvera rien qui puisse la sauver, si ce n'est le
message de l'Islam, le message du muezzin (...) Avec la volonté d'Allah, l'Islam retournera en Europe et les
européens se convertiront à l'Islam. Ils seront ensuite à même de propager l'Islam dans le monde, mieux
que nous, les anciens musulmans".
Voilà une révélation qui fait voler en
éclat la position du cardinal Cottier et de bien d’autres… Elle en montre
au moins la fausseté.
Mais cette déclaration n’est pas le fait
d’un « extrémiste » ou de l’extrémisme. Il est parfaitement conforme au Coran.
En voici la preuve par les citations de quelques sourates.
L’enseignement de
quelques sourates
Sourate V (5),
verset 56 :
« O croyants! ne prenez point pour amis les juifs et les
chrétiens ; ils sont amis les uns des autres. Celui qui les
prendra pour ami finira par leur ressembler, et Dieu ne sera point le
guide des pervers ».
Sourate II (2),
verset 93 :
Nous t'avons envoyé des signes manifestes, les pervers seuls refuseront d'y croire.
verset 187 :
Tuez-les partout où vous
les trouverez, et chassez-les d'où ils vous auront chassés. La tentation à l'idolâtrie est pire que
le carnage à la guerre. Ne leur livrez point de combat auprès de
l'oratoire sacré, à moins qu'ils ne vous y attaquent. S'ils le font, tuez-les. Telle est la récompense des
infidèles.
verset 189:
Combattez-les jusqu'à ce
que vous n'ayez point à craindre la tentation, et que tout culte soit
celui du Dieu unique.
verset 223 :
Les femmes sont votre champ.
Cultivez-le de la manière que vous l'entendrez
Sourate III (3) :
verset 79 :
Quiconque désire un autre
culte que la résignation à Dieu (islam), ce culte ne sera point reçu de
lui
verset 114 :
0 croyants ! ne formez de
liaisons intimes qu'entre vous ; les infidèles ne manqueraient pas
de vous corrompre : ils désirent votre perte. Leur haine perce dans leurs
paroles ; mais ce que leurs cœurs recèlent est pire encore.
verset 151 :
Si vous mourez ou si vous
êtes tués en combattant dans le sentier de Dieu, l'indulgence et la
miséricorde de Dieu vous attendent. Ceci
vaut mieux que les richesses que vous amassez.
Sourate IV (4)
verset 38 :
Les hommes sont supérieurs
aux femmes en raison des qualités par lesquelles Dieu a élevé
ceux-là au-dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs
biens pour doter les femmes. Les
femmes vertueuses sont obéissantes et soumises ; elles conservent
soigneusement pendant l'absence de leurs maris ce que Dieu a ordonné de
conserver intact. Vous réprimanderez celles dont vous aurez à craindre
l'in obéissance ; vous les reléguerez dans des lits à part, vous les battrez ; mais aussitôt
qu'elles vous obéissent, ne leur cherchez point querelle. Dieu est élevé
et grand.
verset 59 :
Ceux qui refuseront de croire à nos signes, nous les approcherons
du feu ardent. Aussitôt que leur
peau sera brûlée, nous les revêtirons d'une autre, pour leur faire
éprouver un supplice cruel.
Dieu est puissant et sage
verset 86 :
(...) Excite les croyants
au combat. Dieu est là pour arrêter la violence des infidèles. Il
est plus fort qu'eux, et ses châtiments sont plus terribles.
verset 91 :
Ils ont voulu vous rendre
infidèles comme eux, afin que vous soyez tous égaux. Ne formez point de
liaisons avec eux jusqu'à ce qu'ils aient quitté leur pays pour la cause
du Seigneur. S'ils retournaient à l'infidélité, saisissez-les et
mettez-les à mort partout où vous les trouverez. Ne cherchez parmi eux ni
protecteur ni ami ;
verset 93 :
Vous en trouverez d'autres qui
chercheront à gagner également votre confiance et celle de leur nation.
Chaque fois qu'ils tremperont dans la sédition, ils seront défaits. S'ils
ne se mettent pas à l'écart, s'ils ne vous offrent pas la paix et ne
s'abstiennent pas de vous combattre, saisissez-les et mettez-les à mort
partout où vous les trouverez. Nous vous donnons sur eux un pouvoir
absolu.
verset 97 :
Les fidèles qui resteront dans
leurs foyers sans y être contraints par la nécessité ne seront pas
traités comme ceux qui combattront dans le sentier de Dieu, avec le
sacrifice de leurs biens et de leurs personnes. Dieu a assigné à
ceux-ci un rang plus élevé qu'à ceux-là ; il a fait de belles promesses à
tous ; mais il a destiné aux
combattants une récompense plus grande qu'à ceux qui restent dans leurs
foyers ;
Sourate V (5)
verset 37 :
Voici quelle sera la
récompense de ceux qui combattent Dieu et son Apôtre, et qui emploient
toutes leurs forces à commettre des désordres sur la terre : vous les
mettrez à mort ou vous leur ferez subir le supplice de la croix ; vous
leur couperez les mains et les pieds alternés ; ils seront chassés de
leur pays. L'ignominie les couvrira dans ce monde, et un châtiment cruel
dans l'autre.
verset 69 :
(...) qu'ils [les juifs]
soient maudits pour prix de leurs blasphèmes. (...) Ils [les juifs] parcourent le pays pour le
ravager et y commettre des désordres.
Sourate VI (6),
verset 67 :
Lorsque tu vois les incrédules entamer la conversation sur nos
enseignements, éloigne-toi d’eux
jusqu’à ce qu’ils entament une autre matière. Satan peut te faire oublier
ce précepte. Aussitôt que tu t'en ressouviendras, ne reste pas avec les méchants.
Sourate VIII (8) :
verset 7 :
Lorsque le Seigneur vous dit : Une des deux nations vous sera livrée, vous désirâtes que ce fût celle qui
était sans défense. Le Seigneur cependant a voulu prouver la
vérité de ses paroles et exterminer
jusqu'au dernier des infidèles.
verset 17 :
Ce n'est pas vous qui les
tuez, c'est Dieu.
verset 40
Combattez-les jusqu'à ce que
la sédition soit anéantie, et que toute croyance devienne celle de Dieu
verset 57 :
Il n'y a point auprès de Dieu
d'animaux plus vils que ceux qui ne croient pas et qui restent
infidèles,
verset 59 :
Si tu parviens à les saisir pendant
la guerre, disperse par leur supplice ceux qui les suivront, afin
qu'ils y songent.
Sourate IX (9)
verset 5 :
Les mois sacrés expirés tuez
les idolâtres partout où vous les trouverez, faites-les prisonniers,
assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade ; mais s'ils se
convertissent, s'ils observent la prière, s'ils font l'aumône, alors
laissez-les tranquilles
verset 29 :
Faites la guerre à ceux
qui ne croient point en Dieu ni au jour dernier, qui ne regardent point
comme défendu ce que Dieu et son Apôtre ont défendu, et à ceux d'entre
les hommes des Ecritures qui ne professent pas la vraie religion. Faites-leur la guerre jusqu'à ce
qu'ils payent le tribu de leurs propres mains et qu'ils soient soumis.
verset 39 :
Si vous ne marchez pas au
combat, Dieu vous châtiera d'un châtiment douloureux ; il vous
remplacera par un autre peuple, et vous ne saurez lui nuire en aucune
manière. Dieu est tout-puissant.
verset 81 :
Implore le pardon pour eux ou ne l'implore pas, peu importe. Si tu l'implores
soixante et dix fois, Dieu ne leur pardonnera pas, car ils ne croient
point en Dieu ni à son Apôtre, et Dieu ne dirige point les méchants.
verset 112 :
Dieu a acheté des croyants leurs biens et leurs personnes pour qu'il
leur donnât en retour le paradis ; ils combattront dans le sentier de
Dieu, ils tueront et seront tués.
La promesse de Dieu est vraie : il l'a faite dans le Pentateuque, dans
l'Evangile, dans le Coran ; et qui est plus fidèle à son alliance que
Dieu ? Réjouissez-vous du
pacte que vous avez contracté, c'est un bonheur ineffable.
verset 124 :
0 croyants ! combattez les
infidèles qui vous avoisinent ; qu'ils vous trouvent toujours sévères à leur égard. Sachez
que Dieu est avec ceux qui le craignent.
Sourate XV (15)
versets 49 & 50 :
Déclare à mes serviteurs que je suis l'indulgent, le miséricordieux, Et que mon châtiment est un châtiment douloureux.
Sourate XVIII (18),
verset 28 :
nous avons préparé pour les
impies le feu, qui les entourera de ses parois. Quand ils
imploreront du secours, on leur donnera de l'eau ardente comme le métal
fondu, qui leur brûlera la figure.
Sourate XXII (22)
versets 20 & 21 :
les fidèles et les incrédules sont deux adversaires qui se disputent
au sujet de Dieu ; mais les
vêtements des infidèles seront taillés du feu, et l'eau bouillante sera
versée sur leur tête.
Leurs entrailles et leur peau en
seront consumées ; ils seront
frappés de gourdins de fer
Sourate XXIV (24)
verset 2 :
Vous infligerez à l'homme et à la femme adultères cent coups de fouet à chacun. Que la
compassion ne vous entrave pas dans l'accomplissement de ce précepte de
Dieu, si vous croyez en Dieu et au jour dernier. Que le supplice ait lieu en présence
d'un certain nombre de croyants.
Sourate XXVI (26),
verset 126 :
Craignez Dieu, et obéissez-moi.
Sourate XXXIII (33),
verset 66 :
Seigneur ! redouble
l'horreur de leurs supplices, accable-les de ta malédiction..
Sourate XXXVIII (38),
verset 1 :
J'en jure par le coran rempli d'avertissements : les infidèles sont pleins d'orgueil et vivent dans
le schisme.
Sourate XLVII (47)
verset 4 :
Quand vous rencontrez les
infidèles, tuez-les jusqu'a en faire un grand carnage, et serrez les entraves des captifs
que vous aurez faits.
verset 9 :
Pour les incrédules,
puissent-ils périr, et puisse Dieu rendre nulles leurs œuvres !
verset 37 :
n'appelez point les infidèles
à la paix quand vous leur êtes supérieurs, et que Dieu est avec eux.
Sourate XLVIII (48),
verset
29 :
Mohamed est l'envoyé de Dieu ; ses compagnons sont terribles aux infidèles et
tendres entre eux-mêmes
Sourate LXIII (63),
verset 4 :
Ce sont tes ennemis. Evite-les. Que Dieu les extermine.
Sourate LXVI (66),
verset 9 :
0 Prophète ! fais la guerre
aux infidèles et aux hypocrites, sois sévère à leur égard. La
géhenne sera leur demeure. Quel détestable séjour !
Sourate XCVIII (98),
verset 5 :
Les infidèles, parmi ceux qui ont reçu les Ecritures [les juifs et les
chrétiens], et les idolâtres, resteront éternellement dans le feu de la
géhenne. Ils [les non musulmans]
sont les plus pervers de tous les êtres créés.
Sourate LXIII (63),
verset 4 :
Ce sont tes ennemis. Evite-les. Que Dieu les extermine.
Sourate
98,
verset 6 :
"Les Gens du Livre (les Juifs et les
Chrétiens) et les Païens brûleront éternellement dans le Feu de l'Enfer. Ils sont les plus
viles de toutes les créatures."
On
imagine facilement comment de tels propos peuvent être utilisés par les
Imans…
L’enseignement de l’histoire.
Mais l’histoire nous montre également la
volonté expansionniste de l’Islam.
Oriano
Fallaci en fait une belle synthèse.
dans son livre « La force de la Raison ». Elle est tristement vraie. Il faut le
lire. On ne l’enseigne plus dans nos écoles dominées par le
laïcisme.
Voici un extrait de son premier
chapitre.
« Cela ne me fait plaisir, de dire que
Troie brûle, que l’Europe est désormais une province, voire une colonie
de l’Islam et l’Italie, un avant poste de cette province, un point de
repère de cette colonie. Le dire revient à admettre que les Cassandres
parlent vraiment au vent, que malgré leurs cris de douleur, les aveugles
restent aveugles, les sourds restent sourds, les consciences réveillées
se rendorment vitre, et les Mastri Cecchi meurent pour rien. Mais, c’est
cela la vérité. Du Détroit de Gibraltar aux fiords de Soroy, des falaises
de Douvres aux plages de Lampedusa, des steppes de Volgograd aux vallées
de la Loire
et aux collines de Toscane, l’incendie flambe.
Dans
chacune de nos villes, il y a une seconde ville. Une ville superposée et semblable à celle que, dans
les années soixante-dix, les Palestiniens créèrent à Beyrouth,
établissant un Etat dans l’Etat, un gouvernement dans le gouvernement.
Une ville musulmane, une ville gouvernée par le Coran. Une étape de
l’expansionnisme islamique. Cet expansionnisme sur lequel personne n’a
jamais réussi à prendre le dessus. Personne. Même pas les Perses de Cyrus
le Grand. Même pas les Macédoniens d’Alexandre le Grand. Même pas les
Romains de Jules César. Même pas les Français de Napoléon. Car l’unique art où les fils d’Allah
ont toujours excellé, c’est l’art d’envahir, conquérir, soumettre. La
proie qui leur a toujours inspiré la plus forte convoitise, c’est
l’Europe, le monde chrétien.
Et si l’on jetait un coup d’œil à l’Histoire
que monsieur Doudou voudrait contrôler ?
En 635, trois ans après la
mort de Mahomet, les armées du Croissant envahirent la chrétienne Syrie
et la chrétienne Palestine. En 638, elles prirent Jérusalem et le
Saint-Sépulcre. En 640, une fois conquises la Perse et l’Arménie et la Mésopotamie,
l’actuel Irak, elles envahirent la chrétienne Egypte et débordèrent sur
le chrétien maghreb, en Tunisie et en Algérie et au Maroc. En 668 elles
attaquèrent Constantinople pour la première fois, lui imposant un siège
de cinq ans. En 711, après avoir traversé le détroit de Gibraltar, elles
débarquèrent dans la très catholique Péninsule Ibérique, s’emparèrent du
Portugal et de l’Espagne où ; malgré les Pélage et Cid Campe Ador et
les divers souverains engagés dans la Reconquista, elles restèrent pendant huit
bons siècles. Celui qui croit au mythe de la « cohabitation
pacifique » qui, selon les collaborateurs, caractérisait les
rapports entre le conquis et les conquérants, ferait bien de relire
l’histoire des couvents et des monastères brûlés, des églises profanées,
des religieuses violées, des femmes chrétiennes ou juives enlevées pour
être enfermées dans les harems. Il ferait bien de réfléchir sur les crucifixions de
Cordoue, sur les pendaisons de Grenade, sur les décapitations de Tolède
et de Barcelone, de Séville et de Zamora…Mon Dieu ! Pour avoir
invoqué le nom de Jésus ou de la Vierge, on finissait vite exécuté.
Crucifié, justement, ou décapité, ou pendu. Et parfois empalé. Pour avoir
fait sonner les cloches, pareil. Pour avoir mis un vêtement vert, couleur
de l’Islam, idem. Et au passage d’un musulman, les chiens infidèles
devaient s’écarter, s’incliner. Si le musulman les agressait ou les
insultait, ils ne pouvaient pas se rebeller. Quant au détail que les
chiens-infidèles n’étaient pas
obligés de se convertir à l’Islam, sais-tu à quoi c’était
dû ? Au fait que les convertis ne payaient pas d’impôts. Les chiens-infidèles,
en revanche, si.
Le cardinal Cottier devrait lire ce paragraphe…
Dans l’Espagne, en 721, elles passèrent à la
non moins catholique France. Conduites par Abs Al-Rahman, le gouverneur
d’Andalousie, elles franchirent les Pyrénées, prirent Narbonne. Elles y
massacrèrent toute la population mâle, réduisirent en esclavage toutes
les femmes et tous les enfants,
puis reprirent leur marche vers Carcassonne.
De Carcassonne, elles
passèrent à Nîmes où elles firent un carnage de bonnes sœurs et de
frères. De Nîmes, elles passèrent à Lyon et à Dijon où elles razzièrent
les églises une par une, et sais-tu combien de temps dura leur avancée
à travers la France ?
Onze ans. Par vagues. En 731, une vague de trois cent quatre-vingt
mille fantassins et seize mille cavaliers arriva à Bordeaux qui se
rendit immédiatement. De Bordeaux, elle passa à Poitiers, puis à Tours
et si en 732, Charles Martel n’avait pas gagné la bataille de Poitiers,
aujourd’hui, les Français aussi danseraient le flamenco. En 827, elles
débarquèrent en Sicile, un autre objet de leur convoitise. En
massacrant et en profanant comme d’habitude, elles conquirent Syracuse
et Taormina, Messine puis Palerme, et en trois quart de siècle…Elle fut
islamisée. Elles y restèrent plus de deux siècles et demi, jusqu’au
moment où les Normands les en délogèrent, mais en 836, elles
débarquèrent à Brindisi. En 840 à Bari. Et elles islamisèrent les
Pouilles aussi. En 841, elles débarquèrent à Ancône. Puis, de
l’Adriatique, elles se déplacèrent vers la Mer
Tyrrhénienne, et pendant l’été 846, elles
débarquèrent à Ostie. Elles la mirent à sac, arrivèrent à Rome. Elles
l’assiégèrent, et une nuit, y firent irruption. Elles pillèrent les basiliques
de Saint Pierre et de Saint Paul, saccagèrent tout ce qui se pouvait
saccager. Pour s’en libérer, le Pape Serge II dut s’engager à leur
verser un tribut annuel de vingt cinq mille pièces d’argent. Pour
prévenir d’autres attaques, son successeur Léon IV dut ériger les murs
léonins.
Cependant après avoir
quittées Rome, elles s’installèrent en Campagnie. Elles y restèrent soixante
dix ans, détruisant Monté Cassino et tourmentant Salerne. Ville où, à
une certaine époque, elles se divertirent à sacrifier chaque nuit la
virginité d’une religieuse. Sais-tu où ? Sur l’autel de la
cathédrale. En 898, pour changer, elles débarquèrent en Provence. Plus
précisément, dans l’actuel Saint Tropez. Elles s’y établirent, et en
911, elles franchirent les Alpes pour entrer dans le Piémont. Elles
occupèrent Turin et Casals, mirent le feu aux églises et aux
bibliothèques, tuèrent des milliers de Chrétiens, puis passèrent en
Suisse. Elles arrivèrent à la vallée des Grisons et au lac de Genève,
puis, découragées par la neige, firent demi tour. Elles retournèrent au
chaud en Provence, occupèrent Toulon en 940, et…
De nos jours, il est à la mode de battre sa coulpe
à propos des Croisades, de blâmer
l’Occident pour les Croisades, de voir dans les Croisades une injustice
commise au détriment des pauvres musulmans innocents. Mais avant d’être
une série d’expéditions visant la récupération du Saint Sépulcre, les Croisades étaient la riposte à
quatre siècles d’invasions occupations vexations carnages. Elle était une contre offensive
visant à bloquer l’expansionnisme islamique en Europe. A le faire
dévier vers l’Orient. Vers l’Inde, l’Indonésie, la Chine, le continent
africain, ainsi que vers la
Russie et la Sibérie où les Tartares convertis à
l’Islam étaient déjà en train de répandre le Coran.
De fait, les Croisades finies, les fils d’Allah se
remirent à sévir par chez nous comme avant et mieux qu’avant. Par les
soins des Turcs, cette fois-ci, qui se préparaient à donner naissance à
l’Empire Ottoman. Un empire qui, jusqu’au XVIII siècle, aura concentré
sur l’Occident toute son avidité, toute sa voracité, et aura fait de
l’Europe son champ de bataille préféré.
C’est pourquoi il ne faut pas que la Turquie entre dans
l’UE
Interprètes et porteurs de
cette voracité, les fameux janissaires qui, jusqu’à nos jours,
enrichissent notre langage du synonyme de sicaire ou fanatique ou
assassin. Mais sais-tu qui étaient les janissaires en réalité ?
Les troupes d’élite de l’Empire. Les super-soldats capables de
s’immoler aussi bien que de combattre, massacrer, saccager. Sais-tu où
on les recrutait, ou plutôt enlevait ? Dans les pays soumis à
l’Empire. En Grèce, par exemple, ou en Bulgarie, en Roumanie, en
Hongrie, en Albanie, en Serbie, et parfois en Italie aussi. Sur les
côtes où sévissaient les pirates. On les enlevait à l’âge de dix ou
onze ou douze ans, en les choisissant parmi les premiers-nés les plus
beaux et les plus forts des bonnes
familles. Après les avoir convertis, on les enfermait dans des
casernes où, en leur interdisant de se marier et d’avoir n’importe quel
genre de rapports amoureux ou affectueux, on les endoctriner comme
Hitler lui-même n’a pas réussi à endoctriner ses Waffen SS. On les
transformait en la plus formidable machine de guerre que le monde eût
vue depuis le temps des anciens Romains.
---------
Je ne voudrais pas
t’ennuyer avec les petites leçons d’Histoire qui, au grand soulagement
de Doudou, sont soigneusement évitées dans nos écoles, mais je dois te rafraîchir
la mémoire au moins de façon sommaire, je le fais donc :
en 1356, quatre-vingt-quatre
ans après la
Huitième Croisade, les Turcs ne
firent qu’une bouchée de Gallipoli, c’est-à-dire de la péninsule qui
s’étend sur cent kilomètres le long de la côte septentrionale des
Dardanelles. De là, ils partirent à la conquête de l’Europe du sud-est,
et en un clin d’œil, envahirent la Thrace, la Macédoine,
l’Albanie. Ils firent plier la Grande
Serbie, et paralysèrent par un nouveau siège de cinq
ans Constantinople, désormais complètement isolée du reste de
l’Occident. En 1396, ils
s’arrêtèrent, c’est vrai, pour affronter les Mongols (islamisés
à leur tour), mais en 1430, ils
reprirent leur marche occupant Salonique la vénitienne.
L’emportant sur les chrétiens à Varna, en 1444, ils s’approprièrent la Valachie, la Moldavie, la Transylvanie,
bref, tout le territoire qui s’appelle aujourd’hui Bulgarie et Roumanie,
et en 1453, assiégèrent de nouveau Constantinople qui tomba, le 29 mai,
entre les mains de Mehmed II. Une bête féroce qui, en vertu de la loi
islamique sur le Fratricide (une loi qui, pour des raisons dynamiques,
autorisait le sultan à assassiner les membres les plus proches de sa
famille), était montée sur le trône en étranglant son petit frère âgé
de trois ans.
Et à ce propos, connais-tu
le récit de la chute de Constantinople que nous a laissé le copiste
Phrantzes ? Peut-être pas.
Dans cette Europe qui
pleure seulement sur les musulmans, jamais sur les chrétiens ou les
juifs ou les bouddhistes ou les hindouistes, il ne serait pas
politiquement correct de connaître les détails de la chute de Constantinople…
Les habitants qui, à la
tombée du soir, pendant que Mehmed II fait tirer au canon sur les murs
de Théodose, se réfugient dans la cathédrale de Sainte Sophie et se mettent
à chanter les psaumes, à invoquer la miséricorde divine. Le patriarche
qui, à la lumière des cierges, célèbre la dernière messe, et pour
redonner courage aux plus terrifiés, crie : « N’ayez pas
peur ! Demain, vous serez au Royaume Céleste, et vos noms
survivront jusqu’à la nuit des temps ! ». Les enfants qui
pleurent, les mamans qui sanglotent : « Tais-toi, mon enfant,
tais-toi ! Nous mourons pour notre foi en Jésus-Christ ! Nous
mourons pour notre empereur Constantin XI, pour notre
patrie ! ». Les troupes ottomanes qui, battant les tambours,
entrent par les brèches des murs
croulants, renversent les défenseurs génois et vénitiens et espagnols,
les massacrent tous à coups de cimeterre, puis font irruption dans la
cathédrale et décapitent même les
nouveaux-nés. Avec leurs petites têtes, ils éteignent les
cierges…Le carnage dura de l’aube à l’après-midi. Il cessa seulement au
moment où le Grand Vizir monta sur la chaire de Sainte Sophie et dit
aux massacreurs : « Reposez-vous. Maintenant, ce temple
appartient à Allah. »
Pendant ce temps, la ville
brûlait. La soldatesque crucifiait et empalait. Les janissaires violentaient
et égorgeaient les religieuses (quatre mille en quelques heures) ou
enchaînaient les survivants pour le vendre au marché d’Ankara. Et les
courtisans préparaient le Banquet de la Victoire. Ce
banquet auquel (à la barbe du prophète) Mehmed II s’enivra de vins de Chypre,
et, ayant un faible pour les jeunes garçons, fit amener le premier-né
du grand duc grec orthodoxe Notaras. Un garçon de quatorze ans, connu
pour sa beauté. Devant tout le monde, il le viola et après l’avoir
violé, fit amener les autres Notaras. Ses parents, ses grands-parents,
ses oncles, ses cousins. Sous ses yeux, il les décapita. Un par un. Il
fit aussi détruire tous les autels, fondre toutes les cloches,
transformer toutes les églises en mosquées ou en bazars. Eh, oui. C’est
ainsi que Constantinople devint Istanbul. Que les Fra’Accursio de l’ON
U veuillent ou ne veuillent pas l’entendre dire.
Trois ans plus tard, en
1456, les Turcs conquirent Athènes où, de nouveau, Mehmed II transforma
en mosquées toutes les églises et les édifices antiques. Avec la conquête
d’Athènes, ils complétèrent l’invasion de la Grèce qu’ils
auront gardée, c’est-à-dire détruite, pendant quatre cents ans, ensuite
ils attaquèrent la
République de Venise qui, en 1476, les vit entrer
aussi dans le Frioul, puis dans la vallée de l’Isonzo.
Et ce qui se passe au
cours du siècle suivant n’est pas moins glaçant.
Car en 1512, sur le trône
de l’Empire Ottoman monta Selim le Terrible. Toujours en vertu de la loi
sur le Fratricide, il y monte en étranglant deux frères, cinq neveux, divers
califes ainsi qu’un nombre non précisé de vizirs, et de cet individu
naquit celui qui voulait créer l’Etat islamique d’Europe : Selim
le Magnifique. De fait, à peine couronné, le Magnifique équipa une
armée de presque quatre cent mille hommes et trente mille chameaux,
quarante mille chevaux et trois cents canons. De la Roumanie
désormais islamisée, en 1526, il marcha sur la catholique Hongrie, et
en dépit de l’héroïsme de ses défenseurs, il en désintégra l’armée en
moins de quarante-huit heures. Puis il arriva à Buda, l’actuelle
Budapest. Il y mit le feu, paracheva l’occupation et devine combien de
Hongrois (hommes et femmes et enfants) finirent bientôt au marché
d’esclaves qui distinguait dès lors Istanbul ? Cent mille.
Devine combien finirent,
l’année suivante, aux marchés qui faisaient concurrence à celui
d’Istanbul, c’est-à-dire aux bazars de Damas et de Bagdad et du Caire
et d’Alger ? Trois millions. Mais il ne se contenta même pas de
cela. De fait, pour créer l’Etat islamique d’Europe, il équipa une
seconde armée, de quatre cents nouveaux canons, et en 1529, il partit
de Hongrie pour l’Autriche. L’ultra catholique Autriche qui, désormais
était considérée comme le rempart de la Chrétienté. D’accord,
il ne réussit pas à la conquérir. Après cinq semaines de vains assauts,
il préféra battre en retraite. Mais en se retirant, il massacra trente
mille paysans qui ne méritaient pas d’être vendus à Istambul ou à Damas
ou à Bagdad ou au Caire ou à Alger, car le prix des esclaves avait trop
baissé à cause des trois millions cent mille Hongrois, et à peine
rentré, il confia la réforme de la flotte au fameux pirate Khayr Al-Din
dit Barberousse. La réforme lui permit de transformer la Méditerranée
en fief aquatique de l’Islam, de sorte que, après avoir étouffé un
complot de palais en faisant étrangler son premier et son deuxième
fils, et leurs six enfants, ses propres petits-enfants, il se lança, en
1565, sur la citadelle chrétienne Malte. Et sa mort par infarctus, en
1566, n’arrangea rien.
Elle n’arrangea rien car
son troisième fils monta sur le trône. Connu, lui, non pas comme
Magnifique, mais comme intempérant. Et c’est justement sous Selim
l’Intempérant qu’en 1571, le général Lala Mustapha conquit la
chrétienne Chypre.
Les Turcs actuels, dans le cas de Chypre, ne semblent pas très favorables au
dialogue, Eminence !
Il y commit l’une des
infamies les plus honteuses dont la prétendue Culture-Supérieure ne fût
jamais souillée.
Le martyre du patricien
vénitien Marcanonio Bragadino, gouverneur de l’île.
Comme l’historien Paul
Fregosi le raconte dans son livre extraordinaire, Jihad, après avoir signé la reddition, Bragadino se rendit
chez Lala Mustapha pour discuter les termes de la future paix. Et étant
un homme attaché à la bienséance, il s’y rendit en grande pompe.
C’est-à-dire sur un destrier au harnachement raffiné, vêtu de la toge
violette du Sénat, et escorté par quarante arquebusiers en grande tenue
et par le très beau page Antonio Quirini( le fils de l’amiral Quirini)
qui tenait au dessus de sa tête une ombrelle précieuse. Mais on ne
parla pas vraiment de paix. Car suivant le plan déjà établi, les
janissaires saisirent aussitôt le page Antonio pour l’enfermer dans le
sérail de Lala Mustapha qui déflorait les jeunes garçons encore plus
volontiers que Mehmed II, puis ils encerclèrent les quarante
arquebusiers et les mirent en morceaux à coup de cimeterres. Littéralement
en morceaux. Enfin, ils désarçonnèrent Bragadino, lui coupèrent séance
tenant le nez puis les oreilles et ainsi mutilé, ils l’obligèrent à
s’agenouiller devant le vainqueur qui le condamna à être écorché vif.
L’exécution eut lieu treize jours plus tard, en présence de tous les
Chypriotes auxquels on avait enjoint d’y assister. Tandis que les
janissaires se riaient de son visage sans nez ni oreilles, Bragadino
dut faire plusieurs fois le tour de la ville en traînant des sacs de
balayures, et lécher la terre chaque fois qu’il passait devant Lala
Mustapha. Il mourut pendant qu’on l’écorchait. Et de sa peau bourrée de
paille, Lala Mustapha ordonna de faire un pantin qui, à cheval sur une vache,
fit encore une fois le tour de la ville, puis fut hissé au pennon
principal de navire amiral. A la gloire de l’Islam.
Du reste, le fait que le 7
octobre de la même année, les Vénitiens furibonds, s’étant alliés avec
l’Espagne, la papauté, Gênes, Florence, Turin, Parme, Mantoue, Lucques,
Ferrare, Urbino et Malte, mirent en déconfiture la flotte d’Ali Pacha
dans la bataille navale de Lépante,
n’arrangea rien non plus.
Désormais, l’Empire
ottoman avait atteint le sommet de la puissance, et sous les sultans
suivants, les attaques contre le continent européen reprirent sans que
rien ne les arrête. Il atteignit jusqu’à la Pologne où ses
hordes entrèrent deux fois : en 1621 et en 1672. leur rêve de
fonder l’Etat islamique d’Europe aura été bloqué seulement en 1883,
quand le Grand Vizir Kara Mustapha réunit un demi million de soldats,
mille canons, quarante mille chevaux, vingt mille chameaux, vingt mille
éléphants, vingt mille buffles, vingt mille mulets, vingt mille vaches
et taureaux, dix mille brebis et chèvres, ainsi que cent mille sacs de
maïs, cinquante mille sacs de café, une centaines d’épouses et de
concubines, et avec tout cela, il entra de nouveau en Autriche. En
dressant un camp immense (vingt mille tentes en plus de la sienne,
ornée de plumes d’autruche et de fontaines), il fit de nouveau le siège
de Vienne. Le fait est qu’à l’époque, les Européens étaient plus
intelligents que maintenant, et à l’exception des Français du Roi Soleil
( qui avait signé avec l’ennemi un traité d’alliance, mais avait promis
aux autrichiens de ne pas les attaquer), ils accoururent tous pour
défendre la ville considérée comme le rempart de la Chrétienté.
Tous, Anglais, Espagnols, Allemands, Ukrainiens,
Polonais, Génois, Vénitiens, Toscans, Piémontais, soldats papalins. Le
12 septembre, ils remportèrent l’extraordinaire victoire qui obligea
Kara Mustapha à fuir en abandonnant chameaux, éléphants, épouses,
concubines égorgées…. »
Voilà la vérité, Emminence.
Les sourates citées plus haut nous
montrent la réalité de l’Islam.
Il n’y a pas d’Islam de « dialogue ». L’Islam est de soi
« fanatique ».
L’histoire, enfin, nous montre le désir de
l’ « expansionnisme » islamique. C’est une autre vérité.
L’islam est conquérant. Il veut envahir l’Europe et conquérir Rome
après avoir conquis Constantinople.
Où est donc aujourd’hui l’autorité
religieuse qui se lèvera pour dire la vérité et ainsi protéger et
sauver les peuples endormis et trompés d’Occident devant le plus grand
des périls.
A l’époque, Saint Pie V le fut.
Il sauva momentanément la chrétienté par la victoire de Lépante.
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