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Un regard sur le monde  politique et religieux

Au 29 septembre 2006

 

N° 103

Par Monsieur l’abbé Aulagnier

 

 

Le pape Saint Pie X

et

L’Institut du Bon Pasteur.

 

Vous avez tous eu  connaissance, bien sur, de  l’érection de l’Institut du Bon Pasteur. Il prenait naissance, par la volonté de Benoît XVI, le 8 septembre 2006, en la fête de la Nativité de Notre Dame.  Cette érection a défrayé la chronique. Etonnamment.  Il n’y a pas un journal national ou régional qui n’en ait parlée. Certains évêques et archevêques interrogés par la Presse, le Croix, le Monde, le Figaro se sont exprimés…sur cette création. L’information a bien fonctionné. L’institut du Bon Pasteur est connu.

 

Mais quel est-il ?

Qu’en sont ses buts

Quelle en est la finalité ?

C’est à ces questions que je voudrais rapidement répondre. Je le ferai en citant les textes.

 

 Alors que je préparais une homélie pour fêter la fête de saint Pie X, début septembre, au centre saint Paul,  et que je relisais sa première Encyclique, «  E supremi apostolatus »,  du 4 octobre 1903, je fus frappé de l’identité des buts que le pape  se proposait de suivre dans  son Pontificat et des buts exprimés dans les statuts de l’Institut du Bon Pasteur. Le constatant, j’ai pensé qu’il était intéressant de le faire remarquer.

Il ne s’agit là, du reste, que d’une rapide ébauche…Le sujet mérite qu’on y revienne.

 

Le jugement de saint Pie X sur le monde moderne.

 

Dans son Encyclique,  le pape Saint Pie X, après avoir dit avec quelle appréhension il donna son consentement au choix du Conclave, aborde, sans retard, la raison de cette appréhension : la situation du monde contemporain.  « Nous éprouvions une sorte de terreur à considérer les conditions funestes de l’humanité à l’heure présente ». Il décrit immédiatement ces conditions : « Peut-on ignorer la maladie si profonde et si grave qui travaille, en ce moment bien plus que par le passé, la société humaine, et qui s’aggravant de jour en jour et la rongeant jusqu’aux mœlles l’entraîne à sa ruine ? Cette maladie…c’est, à l’égard de Dieu, l’abandon et l’apostasie ; et rien sans nul doute qui mène plus sûrement à la ruine »…. « De nos jours, il n’est que trop vrai, les nations ont frémi et les peuples ont médité des projets insensés contre leur Créateur. De là, en la plupart, un rejet total de tout respect de Dieu. De là des habitudes de vie, tant privée que publique, où nul compte n’est tenu de sa souveraineté. Bien plus, il n’est effort ni sacrifice que l’on ne mette en œuvre pour abolir entièrement son souvenir et jusqu'à sa notion »…En un mot « on se rue partout à l’attaque de la religion, on bat en brèches les dogmes de la foi, on tend d’un effort obstiné à anéantir tout rapport de l’homme avec la Divinité »… « L’homme, avec une témérité sans nom, a usurpé la place du Créateur en s’élevant au dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu. C’est à tel point que, impuissant à éteindre complètement en soi la notion de Dieu, il secoue cependant le joug de sa majesté, et se dédie à lui-même le monde visible, en guise de Temple, où il prétend recevoir les adorations de ses semblables. Il siège dans le Temple de Dieu où il se montre comme s’il était Dieu lui-même »

 

Face à cette apostasie du  monde, Saint Pie X veut lui proposer le Christ et son Eglise.

 

Face à cette situation bien décrite, la fonction du Pontife est claire, sa résolution irréfragable : il veut proposer à ce monde dévoyé le Christ et son Eglise, son enseignement et sa charité.  Ils sont les seulsremèdes aux maux présents.

 

Aussi ne doit-on  voir en lui, dit-il,  que le ministre du Christ et son humble serviteur et rien d’autre. « Notre but unique dans l’exercice suprême Pontifical est de tout restaurer dans le Christ afin que le Christ soit tout et en tout »… « C’est pourquoi, si l’on nous demande une devise traduisant le fond même de Notre âme, Nous ne donnerons jamais que celle-ci : Restaurer toutes choses dans le Christ ». Autrement dit, le Pontife n’a qu’un but : assurer la gloire de Dieu, y travailler  de toutes ses forces. . « Ses intérêts (de Dieu) sont nos intérêts ».

Voilà ce que déclare en premier lieu  le pape Saint Pie X

Voilà ce que déclare aussi à sa suite l’Institut du Bon Pasteur. « La fin générale de l’Institut est la gloire de Dieu ».

 

Or vouloir coopérer à la gloire de Dieu c’est vouloir « hâter l’œuvre divine »,  c’est affirmer et revendiquer « pour Dieu la  plénitude de son domaine sur les hommes et sur toute créature, de sorte que ses droits et son pouvoir de commander, soient reconnus par tous avec vénération et pratiquement respectés ».

 

Mais  « ce retour des nations,  poursuit le Souverain Pontife Saint Pie X, au respect de la majesté et de la souveraineté divine, quelques efforts que nous fassions d’ailleurs pour le réaliser, n’adviendra que par Jésus-Christ. L’Apôtre, en effet, nous avertit que personne ne peut poser d’autre fondement qui celui qui a été posé et qui est le Christ Jésus »… »D’où il suit que  tout restaurer dans le Christ et ramener les hommes à l’obéissance divine sont une seule et même chose. C’est pourquoi il faut ramener le genre humain à l’empire du Christ et du Christ à l’Eglise. C’est une seule et même chose.

 

Voilà l’œuvre clairement expliquée par le Pontife, sa finalité bien affirmée

Voilà ce à quoi lui et ses collaborateurs, la hiérarchie catholique,  veulent et doivent travailler. C’est ce qu’il appelle : « Tout restaurer dans le Christ ». Il l’explicite de nouveau avant d’aller plus loin : « Vous voyez donc, Vénérables Frères, (il s’adresse aux évêque s et archevêques) quelle œuvre nous est confiée à Nous et à vous. Il s’agit de ramener les sociétés humaines, égarées loin de la sagesse du Christ, à l’obéissance de l’Eglise ; l’Eglise à son tour, les soumettra au Christ et le Christ à Dieu »

 

Il faut déraciner de ce monde moderne cette  iniquité de vouloir se passer de Dieu.

 

Mais pour obtenir ce résultat, il est impératif de « déraciner entièrement cette monstrueuse et détestable iniquité propre au temps où nous vivons et par laquelle l’homme se substitue à Dieu : rétablir dans leur ancienne dignité les lois très saintes et les conseils de l’Evangile ; proclamer hautement les vérité enseignées par l’Eglise sur la sainteté du mariage, sur l’éducation de l’enfance sur la possession et l’usage des biens temporels, sur les devoirs de ceux qui administrent la chose publique ; rétablir le juste équilibre entre les diverses classes de la société selon les lois et les institutions chrétiennes ».

 

Le pape précise les moyens qu’il emploiera dans cette œuvre de géant.

 

Mais pour atteindre ce but,  quel moyen convient-il d’employer,  se demande Saint Pie X ?

 

La sainteté sacerdotale

 

Tout d’abord, il faut que évêques et archevêques, supérieurs généraux d’ ordres et d’ Instituts divers… travaillent  à la sainteté sacerdotale, à la sainteté de leurs  prêtres : « Que vos premiers soins soient de former le Christ dans ceux qui, par le devoir de leur vocation, soient destinés à le former dans les autres ». Le prêtre ne ramènera en effet son peuple au Christ,   au milieu duquel il vit, que s’il  est lui-même un autre Christ, que si il vit dans la sainteté de son état.  « Or comment pourront-ils accomplir un tel devoir s’ils ne sont pas d’abord eux-mêmes revêtus du Christ ? et revêtus jusqu’à pouvoir dire avec l’Apôtre : Je vis, non plus moi, mais le Christ vit en moi »

 

Voilà ce que rappelle en premier lieu les statuts de l’Institut du Bon Pasteur : « Les prêtres, se rappelant chaque jour le privilège unique de leur conformité à Notre Seigneur Jésus-Christ dans la célébration du saint Sacrifice vivrons eux-mêmes de ce trésor précieux ».

Et la sanctification du peuple qui est  la grande préoccupation de saint Pie X, , comme nous venons de le voir,   est aussi le but de l’Institut qui écrit dans le même passage : « Loin de garder pour eux cette grâce insigne, ils la communiqueront abondamment dans, par  et pour l’Eglise, selon la recommandation de saint Augustin « Christiani propter nos, episcopi propter vos ».

 

Or cette préoccupation de la sainteté sacerdotale est aussi  l’objet essentiel de  l’Institut du Bon Pasteur. Il constitue le très beau chapitre VII des statuts. C’est son titre même : « sanctification ».  Il en est l’objet principal. Il insiste sur  les moyens pour acquérir et garder cette sainteté. Cette sainteté se gardera dans la dévotion et la pratique de la sainte messe, dans la pratique régulière de la vie commune tout ordonnée à l’apostolat et au  ministère qui est pour le prêtre une  grande source de sainteté ».

 

Quant à la messe, voici comment s’exprime le § 1 du c. 7 : « C’est dans la célébration fervente et quotidienne des Saints Mystères que les prêtres trouveront la lumière, la paix, la joie de leur ministère. Source de toute grâce et de toute sainteté, la sainte Messe est au centre de leur vie, le véritable trésor où ils placent leur cœur, la consolation dans les épreuves ».

 

Quant au ministère, il est écrit : « Le ministère sera considéré comme un grand moyen de sanctification après la messe et la prière personnelle. Un prêtre zélé pour le catéchisme, les confessions, la sainte Communion, l’extrême onction gagne rapidement en sainteté et en charité ».

 

Création et multiplication des séminaires.

 

Si donc la sanctification du clergé est au cœur de la restauration des nations et de leur retour au Christ et à son Eglise, il est clair que « former le clergé à la sainteté » doit être la grande sollicitude des évêques et archevêques. « Il n’est affaire qui ne doive céder le pas à celle-ci » dit le pape. Et la conséquence « c’est que le meilleur et le principal du zèle des prélats doit se porter sur leur séminaire.  « Faites du séminaire les délices de votre cœur et ne négliger rien de tout ce que le Concile de Trente a prescrit dans sa haute sagesse pour garantir la prospérité de cette institution ».

 

Mais c’est là aussi le but essentiel de l’Institut du Bon Pasteur. C’est un Institut sacerdotal. C’est la finalité même de l’Institut. Il le dit expressément dans le chapitre II des statuts : « La fin générale de l’institut est la gloire de Dieu par la perpétuation du sacerdoce catholique tel qu’il a été reçu  du Christ le Jeudi saint et transmis à ce jour dans l’héritage du Siège de Pierre, comme en sa source ». C’est le § I. Et  dans le § 2, il est dit pareillement : « La fin particulière de l’Institut est l’exercice complet du sacerdoce dans la hiérarchie et la Tradition catholique »

 

C’est pourquoi, dans l’Institut du Bon Pasteur « les maisons de formations sacerdotale auront la première place ». (III 1)

 

Par contre si Saint Pie X demande que l’on reste fidèlement attaché aux décisions du concile de Trente sur les séminaires, l’Institut reconnaît que l’on pourra, peut-être,  en adapter la forme par la création d’unité plus petites, mais en parfaite harmonie avec les décisions de Trente et avec grande prudence. Voici le texte : « « la forme usuelle du séminaire telle que conçue depuis deux siècles, pourra être modifiée avec beaucoup de prudence, au profit d’unités plus petites (dites convicts) plus proches de la vie paroissiales et somme toute plus traditionnelle » ( III 1 b)

 

De l’intégrité de l’enseignement dans les séminaires.

 

Et Saint Pie X insiste sur « l’intégrité de l’enseignement et la sainteté des mœurs » dans de telles maisons. Ce doit être leur  caractéristique essentielle. Saint Pie X dit :  Porter tout votre zèle sur vos séminaires, « pour y introduire un tel ordre et leur assurer un tel gouvernement, qu’on y voie fleurir côte à côte l’intégrité de l’enseignement et la sainteté des mœurs ».

 

Mais c’est là aussi la haute préoccupation de l’Institut pour ses séminaires : « Il y est dit : « Les supérieurs veilleront sur la piété des candidats, sur leur sérieuse formation intellectuelle, sur leur zèle apostolique » et le docteur communis restera le docteur préféré : « L’enseignement de saint Thomas d’Aquin, le docteur commun, constituera, en Philosophie et en Théologie, comme le phare à la lumière duquel il importe de se tenir toujours ». (III 1 a b) Et cet enseignement sera comme le meilleur garant contre l’influence de tout enseignement rationaliste et moderniste, ce qui était déjà la grande préoccupation de saint Pie X.  

 

De la vie apostolique.

 

Mais  tout en reconnaissant l’importance des études théologiques et les encourageant fortement,  le cœur du pape va, sans aucun doute possible aux prêtres qui s’adonnent à l’apostolat. Il  écrit : « Nous ne pouvons néanmoins le dissimuler, et Nous le déclarons même très ouvertement, Nos préférences sont et seront toujours pour ceux qui, sans négliger les sciences ecclésiastiques et profanes, se vouent plus particulièrement au bien des âmes dans l’exercice des divers ministères qui siéent au prêtre animé de zèle pour l’honneur divin ».

 

Je dois dire que c’est là la caractéristique particulière de l’Institut. C’est la dominante de l’Institut. C’est ce que Mgr Lefebvre n’a cessé de nous enseigner. C’est ce qui malheureusement tend à disparaître dans la FSSPX au bénéfice d’une vie commune mal comprise et refermée sur elle-même. La vie commune dans l’Institut du Bon Pasteur est ordonnée à l’apostolat. , au service des paroisses qui sont comme le lieu privilégié de l’exercice sacerdotal. Voici comme s’exprime le § 2 du chapitre III : « La paroisse catholique étant l’institution d’Eglise et le lieu privilégié pour l’exercice du Sacerdoce, l’Institut aura pour fonction de les servir…de les faire vivre, de les faire aimer des fidèles pour le salut de leurs âmes. On veillera à ce que les jeunes prêtres comme les candidats au sacerdoce y apprennent des plus anciens et sous leur conduite ce zèle prudent et cette charité sincère qui sont comme le signe de la maison de Dieu et ce que saint Paul appelle « la Bonne odeur de Jésus-Christ ».

 

Je dirais volontiers que nous frappons dans le mille…C’est la grande pensée de Saint Pie X. C’est ce que Mgr Lefebvre nous a enseigné…A-t-on bien gardé cela dans la FSSPX ? La publication d’un livre d’un auteur allemand certainement très saint, puisque bienheureux…par la maison générale ne nous a-t- elle pas éloigné insensiblement de la vraie pensée de Mgr Lefebvre sur ce sujet de l’activité pastorale.  Ce n’est pas parce que Mgr Lefebvre, vers la fin de sa vie, a fort insisté sur la vie commune qu’il voulait en faire, pour autant,  une fin en soi.

 

Face au  mal de l’ignorance.

 

Créer les séminaires, former les séminaristes à la bonne doctrine : voilà l’œuvre des évêques car le mal dont souffre essentiellement le peuple c’est le mal de l’ignorance. « Combien sont hostiles à Jésus-Christ, prennent en horreur l’Eglise et l’Evangile, dit le pape Saint Pie X, bien plus par ignorance que par malice et donc on pourrait dire : ils blasphèment tout ce qu’ils ignorent ». Cette état de chose  se constate non seulement dans le petit peuple mais aussi dans les classes élevées, même instruites dans les choses profanes  « De la, chez beaucoup, le dépérissement de la foi ». D’où l’importance que l’on doit porter à l’enseignement religieux, dit le Pape.

 

Mais c’est encore une préoccupation majeure de l’Institut de Bon Pasteur.

 

On y recommande d’une manière bien particulière une connaissance profonde du Mystère de  Notre Seigneur Jésus-Christ. Il est dit : « Le prêtre doit briller pas sa foi vivante, c’est-à-dire par une connaissance et une dilection suréminentes envers NSJC, dont il est le représentant et, par Lui, en Lui, avec Lui, envers la Trinité Sainte. Seule peut donner au prêtre cette nécessaire ressemblance à son Maître, une fréquentation assidue et passionnée de l’Evangile et de l’Eucharistie ».

 

L’enseignement dont il aura soin de vivre et qu’il aura soin de transmettre est tout centré sur le « mystère du Christ » qui est de nature à nourrir chez le fidèle  la sainte espérance et à faire naître, en lui,  la vraie charité, devant tant de  charité miséricordieuse.  Il est écrit dans le chapitre I sur la nature de l’Institut : ce service de l’Eglise, cette exigence, « authentiquement apostolique s’enracine dans une clarté sans borne pour la mystère de Notre Seigneur Jésus-Christ. La fierté des prêtres et leur hardiesse dans l’apostolat sera celle de saint Paul : « Jugez vous-même de la Science que j’ai du Mystère du Christ »

 

Ou encore dans le chapitre VI §2 : « la dévotion du prêtre est ainsi concentré sur ce « Mystère de la Piété » qu’est Notre Seigneur Jésus-Christ (I Tim 316) «  et dans ce mystère et sa connaissance, il  est dit encore que « le prêtre aura soin de communiquer aux âmes l’espérance du salut par la confiance indéfectible en la miséricorde infinie du Bon Pasteur » (VI 2)

 

Du rôle des laïcs dans l’Action catholique.

 

Enfin le pape Saint Pie X souhaite que la hiérarchie catholique s’entoure  de laïcs. Il le dit expressément : « Ce n’est nullement Notre pensée que, dans cette œuvre si ardue de la rénovation des peuples par le Christ, vous restiez, vous et votre clergé, sans auxiliaires…Ce ne sont pas seulement les hommes revêtus du sacerdoce, mais tous les fidèles sans exception qui doivent se dévouer aux intérêts de Dieu et des âmes… toujours sous la direction et la volonté des évêques ».  Le pape veut clairement parler de l’action catholique.

 

Cette œuvre entre tout à fait dans les possibilités que pourra créer l’Institut.  C’est le § 5  du chapitre III : « Toutes les autres œuvres seront laissées à l’initiative des supérieurs parce que la charité est ingénieuse. »

 

L’heure de l’action.

 

Quoi qu’il en soit c’est l’heure de l’action, dit le pape. « L’action, voilà ce que réclame les temps modernes ; mais une action qui se porte sans réserve à l’observance intégrale et scrupuleuse des lois divines et des prescriptions de l’Eglise, à la profession ouverte hardie de la religion, à l’exercice de la charité sous toutes ses formes, sans nul retour sur soi ni sur ses avantages terrestres »

Ainsi grâce à cette action ordonnée il y a tout lieu d’espérer « le jour où dans chaque cité, dans chaque bourgade, la loi du Seigneur sera soigneusement gardée, les choses saintes entourées de respect, les sacrements fréquentés, en un mot, tout ce qui constitue la vie chrétienne remis en honneur, il ne manquera plus rien pour que Nous contemplions la restauration de toutes les choses dans le Christ ».

 

C’est le but du Pape clairement exprimé.

 

C’est la finalité de l’Institut qui est tout absorbé par le service paroissial, le cœur de sa vie sacerdotale,  vie paroissial au coeur de la restauration de la cité catholique. « La paroisse catholique étant l’institution de l’Eglise et le lieu privilégié pour l’exercice du sacerdoce, l’institut aura pour fonction de les servir, de les faire vivre, de les faire aimer des fidèles pour le salut de leur âme ». (III 2) et tout à la gloire de Dieu.