XVIIe
rencontre internationale de prière pour la paix à Aix-la-Chapelle
Une XVIIe rencontre internationale de
prière pour la paix, promue et organisée par la Communauté Sant’Egidio, s’est tenue, cette année encore, à
Aix-La-Chapelle. A cette occasion, le Pape Jean-Paul II a adressé un Message au
Cardinal Etchegaray.
A)- L’Europe.
Le Pape en a profité, une nouvelle fois, pour
rappeler aux responsables politiques européens qu’ils n’oublient pas de
mentionner dans le texte de la future constitution de l’Union Européenn, les
racines chrétiennes de l’Europe. Vraiment, ce sujet, à juste titre, lui tient à
cœur.
« Se retrouver au début de ce
nouveau millénaire à Aix-la-Chapelle est une fois de plus significatif. Cette
ville, située au cœur du continent européen, parle clairement de l’antique
tradition de l’Europe : elle parle de ses antiques racines, en commençant
par les racines chrétiennes, qui ont
harmonisé et consolidé également les autres. Les racines chrétiennes ne sont
pas un rappel d’exclusivité religieuse, mais un fondement de liberté, car elles
font de l’Europe un creuset de culture et d’expériences diverses. C’est de ces
racines antiques que les peuples européens ont puisé l’encouragement qui les a
conduits à aller jusqu’aux extrémités de la terre et à attiendre les profondeurs de l’hommel,
de sa dignité intangible, de l’égalité fondamentale de tous, du droit universel
à la justice et à la paix.
Aujourd’hui, l’Europe,
tandis qu’elle .étend son processus d’union, est appelée à retrouver cette
énergie en retrouvant la conscience de ses racines plus profondes. Les oublier
n’est pas salutaire. Les présupposer simplement, ne suffit pas à éveillere les
esprits. Les taire déssèche les cœurs. L’Europe sera d’autant plus forte dans
le présent et dans l’avenir du monde si elle puise aux sources de ses
traditions religieuses et culturelles…. Je suis convaincu que l’Europe en
s’ancrant solidement à ses racines accélérera le processus d’union intérieure
et offrira sa contribution indispensable pour le progrès et la paix entre les
peuples de la terre ».
B) de la paix
religieuse ?
A Aix-la-Chapelle, se
sont donc reunis, de nouveau, les représentants des èglises et communautés
chrétiennes ainsi que les grandes religions mondiales sur le thême « Entre
guerre et paix :religions et cultures se
rencontrent ».
Cette reunion s’est
tenue en droite ligne d’Assise. C’est la claire intention du Pape. Il écrit au
cardinal : « Lorsque en 1986, j’ai voulu commencer à Assise le
chemin dont la rencontre d’Aix-la-Chapelle constitue une nouvelle étape… »
(O.R. du 9 septembre 2003).
Ainsi tout ce qui fut
dit sur la rencontre d’Assise, doit être
dit de cette rencontre d’Aix-la-Chapelle.
Cette rencontre de
prières ne peut être considérée à la lumière de la foi que comme :
-
une injure faite à Dieu,
-
une négation de la nécessité universelle de la Rédemption
-
un manque de justice et de charité envers les infidèles
-
un danger et un scandale pour les catholiques
-
une trahison de la mission de ‘Eglise et de Saint Pierre
-
une unité fondée sur une ecclésiologie fausse : l’ecclésiologie
pan chrétienne.
Si vous désirez avoir la
justification de ces jugement, vous pouvez lire l’article consacré en 1986 à
Assise, dans le livre : L’œcuménisme. Publication du Courrier Publication du Courrier de Rome.B.P.44 78001
Versailles Cedex.
Toute paix entre les
communautés religieuses doit, pour le Pape, se construire sur « le
dialogue et la rencontre » :
« La paix, dit-il dans son message au
cardinal, ne se construit pas dans l’indifférence mutuelle, mais bien dans le
dialogue et la rencontre » (O.R. du 9 septembre 2003).
C’est un peu court !