Le Vatican et le dialogue catholique-juif

 

 

Comme suite à la rencontre de GROTTAFERRATA, les 23 et 27 février 2003, en Italie, entre une délégation du Saint siège pour les rapports religieux avec le judaïsme et une délégation du grand Rabbinat d’Israël a été publié un communiqué conjoint.

L’OR de langue française le publia dans son numéro 13 du 1er avril 2003.

Vous le trouverez ci-joint.

 

Nous dialoguons en tant que personnes religieuses ayant  des racines et un patrimoine spirituel communs.

Le dialogue est une valeur en soi et exclut toute intention de conversion. Selon l’enseignement du Concile Vatican , l’Eglise catholique reconnaît que les « juifs restent encore, à cause de leurs pères, très chers à Dieu, dont les dons et l’appel sont sans repentance ». Nous tenons compte de nos traditions diverses et nous nous respectons mutuellement dans nos différences. Nous ressentons l’appel à proclamer notre témoignage de Dieu unique dans le monde et sommes prêts à coopérer dans la promotion des valeurs religieuses communes, de la paix dans la justice, dans la vérité et dans l’amour.

 

Les sujets qui suivent ont fait l’objet d’un accord pour des débats et une coopération :

 

a-     la sainteté de la vie humaine

b-     les  valeurs familiales.

 

La sainteté de la vie humaine

 

La vie humaine revêt une valeur unique et suprême dans notre monde. Toute tentative visant à détruire la vie humaine doit être rejetée et tous les efforts communs doivent être accomplis afin de promouvoir les droits humains, la solidarité entre tous les êtres humains, le respect de la liberté de conscience.

 

Notre motivation religieuse commune à la base de cette affirmation centrale est fondée sur la déclaration biblique selon laquelle l’être humain est crée à l’image du Dieu vivant et à sa ressemblance.

Dieu est le Seul et Unique, le Créateur de toute vie humaine et l’être humain est béni et lié par sa sainteté.

Toute vie humaine est donc sacrée, sacrosainte et inviolable. Selon le levitique, la sainteté de Dieu constitue un impératif essentiel pour le comportement moral :

« Soyez saints, car moi, Yahvé votre Dieu je suis saint ».

 

Protéger la vie humaine est une conséquence éthique évidente de cette conviction. Chaque croyant, en particulier les chefs religieux, devrait coopérer à la protection de la vie humaine. Toute atteinte à la vie d’un être humain est contraire à la volonté de Dieu et constitue une profanation du nom de Dieu, qui s’oppose directement à l’enseignement des prophètes. Oter toute vie humaine, y compris la sienne, même au nom de Dieu est un sacrilège.

Comme le Pape l’a souligné à plusieurs reprises dans son message pour la journée mondiale de la Paix 2002, aucun chef religieux ne peut pardonner le terrorisme où que ce soit dans le monde. C’est une profanation de la religion que de se déclarer terroriste au nom de Dieu, de commettre des actes de violence envers les autres en son nom. La violence du terrorisme partout dans le monde est une contradiction de la foi en Dieu, le Créateur de l’homme, qui se soucie de l’homme et l’aime.

 

En tant que  chefs religieux de communautés de foi, nous avons la responsabilité extraordinaire d’éduquer nos communautés, et en particulier les jeunes générations , au respect pour la sainteté de la vie humaine. Nous ne devrions admettre aucun meurtre au nom de Dieu qui ordonne : « tu ne tueras pas » et éviter tout abus fanatique ou violent de la religion, comme les chefs juifs , chrétiens et musulmans l’ont proclamé dans la Déclaration commune d’Alexandrie (janvier2002).

Nous devrions tous  unir nos énergies en vue de l’édification d’un monde meilleur pour la vie, la fraternité, la justice, la paix et l’amour entre tous.

 

Il existe des implications culturelles et éducatives à notre coopération dans ce domaine. Tous les éducateurs devraient renforcer leurs efforts en vue d’établir des programmes visant à éduquer les jeunes dans le respect des valeurs les plus élevées de la vie humaine. Contre la tendance actuelle de la violence et de la mort dans nos sociétés, nous devrions encourager notre coopération avec les croyants de toutes les reliions et toutes les personnes de bonne volonté pour promouvoir une « culture de la vie ».

 

 

Les valeurs familiales

 

L’institution de la famille naît de la volonté du Tout-puissant, qui a crée l’être humain à l’image de Dieu :

« homme et femme il les créa ». le mariage dans une perspective religieuse revêt une grande valeur car Dieu a béni cette union et l’a sanctifiée.

 

L’unité de la famille et du foyer procure un environnement chaleureux et protecteur qui nourrit les enfants et leur assure une correcte éducation, en accord avec la tradition et les croyances. L’unité de la famille est la base d’une société saine.

 

Il ne fait aucun doute que la révolution des médias et de l’électronique a apporté des changements positifs dans la société. Toutefois, dans le même temps, une influence négative sur le comportement de la société s’est trop souvent développée. Les adultes tout comme les jeunes sont exposées à des aspects déformés et pervertis de la vie, tels que la violence et la pornographie.

En tant que chefs religieux, nous sommes appelés à relever le défi que représentent ces tendances destructives.

 

Plus que jamais, nous sommes contraints à éduquer aux valeurs familiales, à la maison et à l’école, selon nos riches traditions religieuses. Les parents devraient consacrer davantage de temps à manifester leur amour à leurs enfants et à les guider vers des attitudes positives. Parmi d’autres valeurs familiales importantes, nous devrions souligner l’amour, la générosité, l’attention portée à la vie et la responsabilité mutuelle pour les enfants et les parents. Dans une telle perspective, nous ne pouvons souscrire à des modèles alternatifs d’unions de couples et de famille.

 

Citation biblique finale

 

« car je l’ai (Abraham) distingué, pour qu’il prescrive à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de Yahvé en accomplissant la justice et le droit ; de la sorte, Yahvé réalisera pour Abraham ce qu’il lui a promis ».

 

                                                                                                      Rome villa Calvaletti   26 févier 2003

 

 

Nous attirons l’attention de nos lecteurs sur le numéro 2 du communiqué.

Cette déclaration commune – vous le constaterez fonde le dialogue catholique – juif sur l’enseignement du Concile Vatican II et sur celui du pape et plus particulièrement sur le numéro 4 du document Nostra Aetate et sur l’épître  de St paul aux Romains ainsi que sur le discours de  Jean-Paul II lors de sa visite à la synagogue de Rome le 13 avril 1986.

 

« Selon l’enseignement du concile Vatican II et du Pape , l’Eglise catholique reconnaît que les « juifs restent encore, à cause de leurs pères, très chers à Dieu dont les dons et l’appel sont sans repentance » et de citer Nostra…

 

Si un dialogue doit s’instaurer entre l’Eglise Catholique et les juifs pour leur permettre et leur faciliter la conversion à NSJC…nous nous en réjouissons.

Mais un dialogue ne peut avoir pour fondement une falsification ou une interprétation erronée de l’Ecriture Sainte comme le fait le fameux article 4 de Nostra Aetate.

 

Nous nous permettons de publier ici le commentaire tiré du livre « l’œcuménisme »  - publication du courrier de Rome –dans son chapitre intitulé :

« l’escroquerie du détournement du nouveau testament par l’apologie philo-judaique (p63 68).

 

 

L’escroquerie du détournement du nouveau testament par l’apologie philo-judaique.

 

« Nous rendons grâce au seigneur pour la fraternisation retrouvée et pour la bonne entente intime entre l’Eglise et le judaisme ».

 

En grands caractères cette phrase est mise pour titre en tête du discours prononcé par le Pape dans la grande SYNAGOGUE DE Rome, avec la double embrassade entre le Rabbin Capo Toaf et – comme l’a écrit « libération » (12 13 avril 1986) – rabbi Jean-Paul (cf l’O R du 14 15 avril 1986 p1 et 4), où le discours en question est reproduit intégralement, ainsi que dans DC,  du 4 mai 1986 p436 439).

 

 

« la fraternisation retrouvée »

 

Ce serait le fruit de « l’enfantement » conciliaire et, plus précisément, de la déclaration « Nostra Aetate ». C’est ce q’affirme le pape : « avec ce bref mais lapidaire paragraphe, c’est un tournant décisif qui s’est produit dans les rapports entre l’Eglise catholique, le judaïsme, et tous les juifs pris individuellement ». Et l’éloge, l’hymne consécratoire de ce paragraphe » constitue la partie centrale, le cœur de l’hymne de victoire papal, avec «  les instruments d’application du concile en ce domaine … : les deux documents publiés respectivement en 1974 (DC 1975 n 1668, p 69 61) par la commission du Saint siège pour les rapports religieux avec le judaïsme » ; sous les auspices et la présidence du cardinal Willebrands, le hollandais, naturellement présent à la synagogue, ombre sinistre et funeste du Pape.

Par malheur, le paragraphe 4, ainsi porté aux nues, et pire encore, le document de 1985, immolent sur l’autel de l’œcuménisme égaré, le premier  l’Epitre aux Romains 11, 28sv, l’autre l’historicité des évangiles. Voir à cet égard la note critique publiée par Renovatio n20 (1985 p 469), qui met en évidence « les contresens bibliques » contenus dans le document signé du cardinal willebrands et publié par « l’ OR » du 24 et 25 juin 1985.

 

Les « richesses » de Nostra Aetate

 

Dans la déclaration Nostra Aetate, « parmi les multiples richesses de ce numéro 4, trois points, affirme solennellement le pape, sont spécialement significatifs

son lien avec le judaïsme en

Le premier est que l’Eglise du Christ découvre (enfin … l’Amérique !) scrutant son propre mystère » (le domaine de l’invisible, des ombres). Et voici la découverte qui a demandé tant de sueur : Vous, juifs, « êtes nos frères préférésnos frères aînés ». Et l’éclat des applaudissements résonne encore aux oreilles, un peu abasourdies, des petits frères, « les catholiques », qui ont vu l’orateur s’arrêter pour l’ovation.

 

Le second point, toujours « relevé par le Concile » est que, « aux juifs en tant que peuple on ne peut imputer aucune faute » dans la passion et la mort de Jésus. C’est la thèse défendue par exemple et particulièrement, par le juif Jules Isaac dans « Jésus et Israël ». Cet in-octavo de 585 pages, dont la première édition s’est faite à Paris en 1948, est la source commune dont se sont inspirés le P Grégoire Baum, augustin, juif converti ; et le cardinal Bea, juif converti lui aussi, pour leur article du 6 novembre 1965 dans la Civilta cattolica, pages 209 229, destiné à défendre l’article 4 de la déclaration conciliaire. C’est aussi la matrice commune de la Déclaration Conciliaire elle-même, et des documents publiés par la commission « pro hebraeis » présidée par le cardinal Willebrands.

 

L’inspirateur de la Déclaration Conciliaire

 

En présentant l’édition italienne  (florence 1976) du livre de jules Isaac que l’on vient de citer, le P Pierre de Contenson, secrétaire de ladite Commission pour les relations religieuses avec l’hébraïsme, l’avoue avec candeur (p9) : « en ce qui concerne l’efficacité et la véridicité de la cause que l’auteur défend avec fougue et avec mesure, il suffit de comparer ses conclusions avec l’enseignement de « Nostra Aetate » et des « orientations » du 1er décembre 1974 (reproduits en annexe à l’édition italienne) pour constater jusqu’à quel  point Jules Isaac a vu juste, et quelle influence il a, en fait, exercée.

Ce qu’il proposait en 1959 a été repris en ses parties essentielles, proclamé, et proposé pour norme en 1965 et en 1974 (et finalement, d’une manière pire encore, en 1985) par les autorités centrales de l’Eglise Catholique à l’attention de tous ses fidèles… En effet cet ouvrage éclaire les motifs et l’esprit des textes officiels ci-dessus… Cette œuvre si riche et si précieuse permettra aux lecteurs de mieux apprécier les récentes prises de positions solennelles de l’Eglise Catholique sur le terrain des relations entre juifs et chrétiens ».

 

Quelle est la thèse que soutient Jules Isaac dans son livre ?

 

En voici la synthèse, dans la recension qu’en a fait un excellent critique et exégète, le p. p Benoit, dominicain de la prestigieuse Ecole Biblique de Jérusalem, dans la Revue Biblique 56ème année, 1949.

 

« Israël – affirme J Isaac – n’a pas rejeté Jésus ; jésus n’a pas réprouvé Israël ; l’idée d’un « déicide » commis par le peuple judaïque est une faute historique : ce furent les chefs du sanhédrin qui voulurent la mort de Jésus, les juifs n’y entrent pas »

 

« Mais alors, comment expliquer, -  se demande le P Benoit – que le peuple juif une fois passé le premier moment de surprise, n’ait pas adhéré à ce cher prophète qui avait l’auréole du martyre ?

comment expliquer que le peuple ait ratifié complètement la sentence de ses chefs en opposant partout, et cette fois par la masse de ses membres, en Palestine et dans le Diaspora, une résistance forcenée à l’Eglise naissante, et en continuant sur les disciples du Christ leur œuvre de persécution à mort ?…

Abandonné par la foule, rejeté par les chefs, Jésus a été vraiment repoussé par son peuple, le peuple juif, même si, ou plutôt parce que ce peuple n’a pas voulu (et ne veut pas) se renoncer pour croire en lui.

 

Pour soutenir ses thèses, j.Isaac refuse toute valeur à l’Evangile de Saint Jean, et, contrairement à tous les exégètes catholiques et protestants les plus autorisés, recourt à des évangiles synoptiques, leur refusant toute valeur historique, exactement comme le fait le document du cardinal Willebrands (25 juin 1985).

Voici où on en est arrivé : à dénaturer l’historicité, l’autorité des évangiles inspirés, au profit d’une pseudo-apologie philo-judaique   !

 

 

Jules Isaac et le cardinal Bea : l’appel de la forêt

 

 Des aspects vraiment déconcertants de l’influence décisive exerce  même personnellement,  par Isaac sur la compilation du document conciliaure Nnostra Aetate se relèvent dans l’article du P Stjépan Schmidt, ancien secrétaire particulier, du cardinal Bea, publiée par « Il tempo » du 5 novembre 1985, n17 dans la rubrique : « relire le concile » ». Il y relève aussi la manière détournée dont le cardinal Béa influença les pères conciliaires et les amena à voter les thèses que lui avaient préparées les juifs Label, Katz, président de l’ordre maçonnique des Bnai-*brith. Le regretté Mgr carli, alors évêque de Segni, essaya d’éclairer ses confrères membres du concile sur ses raisons valables de s’opposer vivement au premier texte présenté par le cardinal béa au vote de l’assemblée », en leur présentant l’exégèse exacte des textes évangéliques, des actes des apôtres et des épitres de Saint Paul, en particulier de l’épître aux romains, par des articles publiés dans la « palestra del  clero », le 15 février 65 aux pages 465 476. Ensuite il fallut répondre à l’article d’apologie que le cardinal Bea fit paraître dans la Civilta Cattolica du 6 novembre 1965, sous le titre : « le peuple hébreux dans le plan de salut divin ». cet article niait, contre toute évidence, le principe de la responsabilité collective, et chose vraiment surprenante, la réduisait à rien l’exégèse catholique par des « inventions spirituelles », de dialectiques.

Mgr Carli eut beau jeu de prouver par les documents la validité essentielles de son premier article, dans la fidélité à interpréter les textes de la Sainte Ecriture, et de toute façon, pour montrer l’arbitraire et le manque de fondement des conclusions que le cardinal Bea tirait de ces mêmes textes.

 

Le Pape est le seul à faire écho à la « commission vaticane pour les relations religieuses avec le judaïsme ». Nous avons vu que ses membres, choisis parmi les juifs convertis, répètent la version de J. Isaac, que le cardinal a Béa S J , juif converti lui aussi a fait voter et consacrer au concile, lui, le cardinal qui jouissait de la prédilection de Jean XXIII ; et ils ignorent tout le reste comme frêle feuille qu’emporte le vent.

 

 

Sont-ils chers a Dieu ou ennemis de Dieu ?

 

Venons  en au troisième point  important de la déclaration conciliaire rappelé par le pape dans son discours : les juifs restent encore … très chers à Dieu, dont les dons et l’appel sont sans repentance » dans Nostra Aetate ; voir aussi Lumen Gentium.

 

Lu dans la traduction et le commentaire d’un grand exégète, le père A Vaccari, le texte de St Paul annonce aux chrétiens de Rome, venus de la gentilité, cet arcane ou ce mystère qu’israel dans son ensemble se convertira au christianisme dans un avenir indéfini. Mais cette annonce sert de conclusion à toute une démonstration qui l’ a précédée et dont le pape ne dit rien dans ce discours : l’Israël incrédule s’est exclut du salut, n’est sauvé que le « reste » qui a adhérée à jésus christ Notre Seigneur . par son incrédulité, israel perd tous ses privilèges de jadis. Israël est logé à la même enseigne que les païens à l’égard du salut apporté par jésus par sa Passion, sa mort et sa Résurrection. Les juifs sont coupables. Un voile leur couvre les yeux lorsqu’ils lisent l’Ancien  Testament ; ce v oile ne leur est enlevé que lorsqu’ils adhèrent à Jésus et on foi en l’efficacité salvifique de la Croix.

« L ‘aveuglement d’une partie d’Israël persiste, jusqu’à ce que soit entrée la masse des Gentils

Et ainsi tout Israël se sauvera, comme il est écrit.

En ce qui concerne l’Evangile, sans doute, ils sont ennemis de Dieu à cause de vous, mais quant à leur élection, ils sont aimés de Lui à cause de leurs pères,

Car les dons de Dieu…sont sans repentance ».

 

Il n’est d’aucun exégète qui attribue à saint Paul la simultanéité de contradiction et d’affirmation qui les fait  être ennemis et très chers en même temps ; il n’est exégète non plus qui veuille construire son hypothèse en ne citant que la seconde partie du verset 28 – on ne l’a que trop fait pourtant – ce qui met en opposition avec tout le contexte proche et avec le contexte plus éloigné, c’est à dire avec toute l’épître aux Romains ais aussi avec les autres épîtres de saint Paul, avec les actes des apôtres et avec les évangiles mêmes. Car enfin, Saint Paul ne fait que reprendre les paroles de Jésus : Israël exclu du salut et la prédiction de sa conversion future.

L’aveuglement d’Israël qui refuse de croire cessera à la fin quand il se convertira au christianisme. Cette conversion prédite par Jésus, Saint Paul la répète ici :

 

En la confirmant par une prophétie

En rappelant les mérites de leur ancêtres et la miséricorde de Dieu qui, en vertu de l’alliance, conclue d’abord avec Abraham, ensuite avec la race d’Israël ai Sinaï par l’intermédiaire de Moise, ne fait pas périr Israël, ne le fait pas disparaître de cette terre, mais l’attend pour qu’il se convertisse.

« L’homme modifie ses choix parce qu’il  n’en prévoit pas tous les inconvénients. Il n’en va pas de même de Dieu, qui a choisi Israël en prévoyant ses infidélités, ses rebellions et en disposant de son sort qui comportera le rejet du plan divin, l’aveuglement temporaire et la conversion finale ». (père Ferdinand). Et Saint Paul est tout zèle pour convertir les Juifs, pour travailler à leur salut.

« Frères, le vœu de mon cœur et la prière que j’adresse à Dieu pour eux (les juifs) c’est qu’ils se sauvent »

« Si tu professes de bouche que Jésus est le Seigneur et que tu crois que Dieu l’ a ressuscité de la mort, tu seras sauvé ».

Malheureusement, malgré la prédication et les miracles opérés par saint Paul et par les autres apôtres, la plupart des juifs ont refusé l’Evangile.

Il n’est utile à personne, il est dommageable à tous, catholiques, et juifs, de déformer la Sainte Ecriture et d’inventer des parentés inexistantes : la reine des vertus, la charité, ne règne jamais au détriment de la Vérité.