Le Vatican et la paix en Irak

 

 

Alors que le Souverain pontife recevait au Vatican – le vendredi 14 février 2003.

Le Vice-premier ministre irakien, S E M TOREK Aziz, le cardinal Etchegaray, le samedi 15 février, rencontrait le Président irakien M. Saddam Hussein.

A son départ de Bagdad le cardinal rendait publique la déclaration suivante :

 

Je viens de vivre en Irak des journées  d’une intensité extraordinaire en communion avec celui qui m’y a envoyé, le Pape.

 

Rarement, j’ai autant senti que je n’étais pas seulement porteur de son message de paix, mais qu’il était lui-même présent. Je n’ai fait que le suivre au milieu des communautés chrétiennes de tout le peuple irakien, auprès du Président Saddam Hussein qui a manifesté une longue et profonde écoute d’une parole vive qui vient de Dieu et que tout croyant, descendant d’Abraham, accueille comme le ferment le plus sur de la paix.

 

En quittant cette terre injustement coupée des autres, je voudrais être plus que le simple écho, l’amplificateur d’une aspiration d’un pays qui a un besoin pressent de paix.

 

Parmi les gros nuages qui se sont amoncelés ces temps-ci, il se fait une petite éclaircie.

Mais que nul ne baisse les bras. Le nouveau et bref répit qui est donné, doit être utilisé par tous à plein temps et dans un esprit de confiance réciproque pour répondre aux exigences de la communauté internationale. Le moindre pas de ces prochains jours a valeur d’un grand saut vers la paix.

Oui la paix est encore possible en Irak et pour l’Irak.

Je repars à Rome en le criant plus fort que jamais. (O R 18 février 2003).