Paroisse catholique
Saint Michel
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Semaine du 14 mars 2004 au 20 mars 2004 Troisième Dimanche de Carême
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« Soyez donc des imitateurs de Dieu comme des enfants bien aimés et marchez dans la charité à l’exemple du Christ qui nous a aimés et s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une oblation et un sacrifice d’agréable odeur » (Eph 5 1-2) Ces magnifiques paroles de Saint Paul aux Ephésiens feront l’objet, cette semaine, de notre méditation dominicale « Soyez les imitateurs de
Dieu… Ces deux phrases jointes, si nerveusement
: « Soyez… Et marchez… », donnent une
claire intelligence du mystère de Dieu. Elles donnent une
claire idée de la foi de l’Apôtre Nous devons être les imitateurs de Dieu, le Père. Et parce que nous le sommes et dans la mesure où nous le sommes, nous marchons dans la charité. C’est bien dire que Dieu est charité. C’est son être. Nous devons marcher, nécessairement, dans la charité puisque, par notre baptême, nous sommes les imitateurs de Dieu. Nous imitons le Père en marchant dans la charité, puisque Dieu est charité. Nous vivons dans la charité.
La charité n’est pas seulement au principe de notre être mais également de notre agir. Nous avons là certainement la plus belle définition du catholique. Qu’est-ce qu’un catholique ? Celui qui aime et qui agit par et dans la charité de Dieu. Ainsi plus nous comprendrons le
mystère de Dieu, La mesure de la charité est Dieu, dites-vous. Votre amour doit être immense puisque l’amour de Dieu est immense comme l’est son être. Alors on comprend la phrase de Saint Bernard que nous avons rencontré dans son petit traité de « l’amour de Dieu »au chapitre Ier : « La mesure d’aimer Dieu c’est de l’aimer sans mesure ».
Mais aussi elle est la raison de notre amour. C’est ce que veut dire Saint Paul, lorsqu’il ajoute : « A l’exemple du Christ qui nous a aimé et s’est livré lui-même… »
Pourquoi ? Pourquoi ? Mais tout simplement – c’est
encore une autre raison - parce que Dieu a mérité
notre amour. Ainsi le mérite de l’amour
de Dieu, c’est qu’il s’est donné lui-même
à nous. « C’est avoir beaucoup mérité de nous que de se donner à nous ». Le don fait mesure la charité.
Plus on donne, plus on aime. Ainsi par le don généreux d’elle-même, l’épouse mérite l’amour de son époux, son cœur, et vice versa. L’amour de l’épouse, l’amour de l’époux se mérite. L’amour de la mère
de famille, son don généreux d’elle-même
à ses enfants, au foyer familial mérite l’amour
du père qui se réjouit de voir tant de générosité
déployée auprès de ses enfants. Il mérite
aussi l’amour des enfants. Par leur générosité,
Oui, dans la question de l’amour
divin ou humain, de l’amour de charité, le don est
la mesure de l’amour et il est même la raison de l’amour.
Celui qui donne a mérité d’être aimé
en retour. C’est simple reconnaissance. Il serait bien ingrat l’enfant
qui n’aimerait pas ses parents eu égard à
ce qu’ils ont donné et donnent encore : la vie, l’éducation,
l’enseignement, la famille, un patrimoine, une nation, une
fierté d’être de cette famille, de cette nation.
Mutatis mutandis Parents ! Vous comprenez ce langage que je tiens à vos enfants. Vous êtes satisfaits que je leur dise que « Vos parents ont mérité votre amour ». Que je leur dise que vous devez marcher dans la charité, en famille, vivre de la charité, dans la charité, dans l’amour des parents. C’est une question de justice. « Vous les devez aimer en retour »… parce qu’ils ont mérité votre amour. Seriez-vous, vous, Parents, à votre tour, insensibles à l’amour de Dieu pour vous ? Pour Dieu, il en est de même.
Il a mérité votre amour. Il a mérité notre
amour Et Saint Bernard fait remarquer l’immensité de cet amour divin en analysant les termes de cet amour - L’amour est une relation - les termes de cette relation d’amour. Il contemple « Celui qui aime » : Dieu. « Combien il aime » : immensément. Ceux qu’ils aiment : l’homme, qui plus est, l’homme pécheur. Plus celui qui aime est grand, majestueux, plus son amour est notable, remarquable, désintéressé. Comme le dit Saint Bernard, « Il ne cherche pas son propre intérêt ». Il est la Majesté même, la Toute Puissance. Il est l’être souverain. Voilà celui qui aime. Dieu. Il se suffit à lui-même. Il est Lui-même sa propre béatitude. Mais qui sont ceux auxquels s’adresse
une charité si désintéressée, si immense,
si grande ? Je dois donc éprouver de
la stupéfaction lorsque je considère les termes
de cette relation d’amour : Dieu, l’homme. Immensité de cet amour divin pour les hommes pécheurs quelqu’ils soient, Saint Jean aussi l’affirme quand il écrit : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle » (Jn 3 16) Que ce soit Saint Paul, C’est toujours le même principe qui est encore invoqué : le don fait de lui-même , librement. Donc la Passion mesure l’immense charité que le Fils nous portait. Le don, ici, est particulièrement manifeste. Il s’agit de rien d’autre que du don de sa propre vie, don le plus généreux qui soit. Voilà, nous dit-on, ce qui ressort le plus évidemment du film de Mel Gibson. « La Passion du Christ ». S’il en est ainsi, nous nous en réjouissons. Il sera alors une merveilleuse prédication. Il convertira des millions d’âme, réchauffera l’amour trop tiède de nos cœurs, engendrera la contrition de nos fautes. Certainement. Allez lire le plus beau témoignage donné jusqu’ici sur ce film en cliquant ici. « Tels sont les mérites
que le Juste s’est acquis auprès des coupables que
nous sommes ». Concluons avec Saint Bernard :
La Passion du Christ de Mel Gibson.
***** NDLR: Paul Harvey, 84 ans, est un présentateur bien connu de la station de radio ABC. Son émission, "Nouvelles et commentaires", est reprise par 1600 autres stations dans tout le pays. Sa carrière radiophonique dure depuis soixante ans. Il est connu comme "la voix la plus écoutée de l'histoire de la radio". Cet article a été
traduit de l'américain par Frédéric Prayal. Or, Paul Harvey en parle dans « The rest of the story » et David Limbaugh fait l'éloge de Gibson. La plupart des gens préféreront attendre pour regarder un film plutôt que de donner crédit aux critiques des gens des média qui leur disent ce qu'ils doivent penser et croire! *** Voici les propos de Paul Harvey : Je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre! J'étais inquiet d'avoir été invité à une représentation privée du film de Mel Gibson « LA PASSION », mais j'avais aussi lu tous les commentaires très réservés et j'étais très indécis! J'ai grandi dans une ville juive et ma foi en a été très influencée. Tout au long de ma vie, j'ai eu une aversion profonde pour tout ce qui pouvait encourager, même indirectement, toute forme de pensée, de paroles ou d'actions antisémites. J'allai à cette projection privée de « LA PASSION », se déroulant à Washington (dans le District de Columbia) et je saluai quelques visages familiers. L'environnement était typiquement « washingtonien » », avec des gens qui vous saluent d'un sourire, mais semblent presque absents, ayant un objectif inavoué. Le film fut présenté très brièvement, sans tambour ni trompette, puis les lumières s'éteignirent et le film commença. Depuis la première scène émouvante du Jardin de Gethsémani, en passant par le portrait si tendre et humain de la mission sur terre de Jésus, à travers la trahison, son arrestation, la flagellation, le Chemin de la Croix, la rencontre avec les deux larrons, la mort sur la Croix, jusqu'à la scène finale du tombeau désert, ce n'était pas un film comme un autre; c'était une rencontre ne ressemblant à rien de ce que j'avais pu expérimenter jusque là! En plus d'être un chef-d'oeuvre au plan de la réalisation cinématographique mais aussi un chef-d'oeuvre artistique, « LA PASSION » m'a entraîné dans des réflexions plus profondes, plus douloureuses, plus intenses que tout ce que j'avais éprouvé jusqu'ici, y compris même mon mariage, mon ordination et la naissance de mon enfant. Franchement je ne serai plus jamais le même. Quand le film se termina, tous ces gens influents de Washington (District de Columbia) qui avaient été invités pour cette projection privée s'agitaient encore mais cette fois parce qu'ils étaient réellement saisis par l'émotion et pris de sanglots. Je ne suis pas sûr qu'il y ait alors eu une seule personne n'ayant pas les larmes aux yeux! La foule qui avait été accueillie chaleureusement avant le film était maintenant plus que silencieuse! Plus personne ne pouvait parler parce que les mots ne pouvaient exprimer ce que l'on ressentait. Nous avions expérimenté une forme d'art si exceptionnelle et qui n'arrive quasi jamais dans une vie : celle qui permet au ciel de toucher terre! Une scène du film est maintenant gravée à tout jamais dans ma mémoire. Un Jésus, brutalisé, blessé, qui va bientôt encore retomber sous le poids de la Croix. Sa mère s'est frayée un chemin sur la Via Dolorosa. Comme elle court vers lui, elle revoit dans un « flash-back » Jésus enfant, tombant sur la route de terre à l'extérieur de leur maison. Alors qu'elle cherche à le protéger de cette chute, elle tente de toucher son visage d'adulte meurtri. Jésus la regarde alors avec des yeux si pleins d'amour pur, une expression si sincère (et c'est comme s'il regardait chacun de nous à travers l'écran) et il dit « Voici que je fais toutes choses nouvelles». Ces mots sont extraits du dernier livre du Nouveau Testament : le livre des Révélations. Soudainement, le sens de toute cette souffrance devenait si clair et les blessures, plus tôt dans le film qui étaient si difficiles à voir sur son visage, son dos, en fait sur tout son corps, prenaient une dimension d'une beauté si intense. Toutes ses souffrances avaient été offertes volontairement par amour. Après la fin du film et que nous ayons eu la chance de récupérer un peu de toutes ses émotions, une période de questions et de réponses s'ensuivit. Les éloges unanimes pour le film, venant d'une foule très disparate, furent aussi stupéfiants que les compliments étaient démonstratifs. Parmi les questions posées, inévitablement la fameuse question qui semble rattachée à ce film, même s'il n'est pas encore à l'affiche pour le grand public. «Pourquoi ce film est-il considéré par certains comme antisémite?».
Je partage cet avis. Il n'y pas une parcelle d'antisémitisme qui puisse être relevée dans ce film si puissant. S'il y en avait eu j'aurais été le premier à le clamer. Ce film raconte avec une grande foi l'histoire de l'Évangile d'une manière dramatiquement belle, sensible et avec un engagement profond. Ceux qui allèguent cela, ou bien n'ont pas été voir le film, ou bien ont un but inavoué qui expliquent leurs critiques. Ce n'est pas un film « chrétien », dans le sens qu'il va toucher seulement ceux qui s'identifient comme disciples du Christ. C'est une histoire profondément humaine, si belle, qui touchera profondément tous les hommes et toutes les femmes. C'est une oeuvre d'art merveilleuse. Oui, il est vrai que le producteur est un catholique et que, Dieu merci, il est resté fidèle aux textes des Évangiles; si cela n'est pas un comportement acceptable, alors nous sommes tous dans le pétrin! La vérité historique demande d'être fidèle aux sources et les Chrétiens ont le droit de le proclamer. Après tout, nous croyons que c'est la plus grande histoire jamais racontée et que le message d'amour qui en découle est destiné à tous les hommes et à toutes les femmes. Le plus grand de tous les droits est celui d'écouter et d'entendre la vérité. Nous serions bien avisés de nous rappeler que les textes des Évangiles auxquels «LA PASSION» est si fidèle ont été écrits par des juifs qui suivaient un autre juif dont la vie et les écrits ont changé à tout jamais l'histoire du monde. Le problème n'est pas le message mais ceux qui l'ont déformé et utilisé plus pour la haine que pour l'amour. La solution n'est pas de censurer le message, mais plutôt de promouvoir le genre de merveilleux cadeau d'amour qu'est le plus grand film de Mel Gibson «LA PASSION». Il doit être vu par le plus grand nombre possible de personnes. J'ai l'intention de faire tout ce que je peux pour que ce soit le cas. Je suis passionné par ce film «LA PASSION». Faites-le aussi. Ne ratez surtout pas ce film. Voici maintenant les commentaires de DAVID LIMBAUGH à propos du film très controversé de Mel Gibson sur la crucifixion du Christ. C'est, aussi, très vivement recommandé de lire ce qu'il dit. Ce qui est tellement ironique avec la passion de Mel Gibson pour « LA PASSION » c'est que, lorsqu'un réalisateur de film prend des libertés artistiques avec la vérité historique on le porte aux nues en disant combien il est créatif et brillant, mais, si un autre réalisateur prend soin d'être fidèle à cette même vérité historique il est vilipendé. L'acteur réalisateur Mel Gibson est en train de découvrir ces dures réalités alors qu'il a eu de la difficulté à trouver un studio ou un distributeur américain pour son nouveau film « LA PASSION » qui décrit les 12 dernières heures de la vie de Jésus Christ. Gibson a co-écrit le scénario et financé, dirigé et produit le film. Pour le scénario, lui et son co-auteur se sont basés sur les textes des 4 Évangélistes: Matthieu, Marc, Luc et Jean, mais aussi sur les Visions de Ste Anne-Catherine Emmerich (1774-1824) et de Marie d'Agreda dans son récit « LA CITÉ DE DIEU». Gibson ne voulait pas que son récit soit aseptisé comme tant d'autres oeuvres religieuses. «J'ai essayé de raconter cette histoire de manière très personnelle tout en voulant être le plus près possible de la réalité». Pour être le plus fidèle possible à ce que beaucoup considèrent comme les 12 heures les plus importantes de l'histoire de l'humanité, Gibson a même tourné son film en utilisant la langue araméenne de l'époque. En réponse aux objections disant que les spectateurs ne pourraient pas comprendre cette langue, Gibson répond: «Heureusement, j'ai pu transcender les barrières de langue avec mon récit très visuel; si j'ai échoué, j'ai échoué, mais alors ce serait un échec monumental». Pour pousser encore plus loin le souci de vérité, Gibson s'est entouré des conseils de pasteurs, théologiens et a reçu leurs critiques. Don Hodel, président de « Focus on the family » dit « J'ai été très impressionné. Le film est historiquement et théologiquement exact. » Ted Haggard, pasteur de « NEW LIFE CHURCH » à Colorado Springs, Colorado, et président de l'Association Nationale Évangélique, s'enflamme «Ce film montre avec beaucoup de vérité, plus que n'importe quel autre film, qui était Jésus». Durant le tournage du film, Gibson, un catholique fervent, assistait à la messe chaque matin parce que «nous devions être parfaitement disposés intérieurement pour travailler sur un tel sujet». Du point de vue de Gibson, ce film n'est pas un film de Mel Gibson. C'est plus que cela. «Je ne suis pas un prêcheur ni un pasteur» dit-il. «Mais j'ai vraiment senti qu'au stade où j'en étais rendu dans ma carrière c'est cela que je devais faire. Le Saint-Esprit m'accompagnait tout au long du film et j'avais juste à diriger le tout. Je souhaite que ce film ait la force d'évangéliser». Avant même que le film ne sorte, programmé pour mars 2004, Gibson a vu son souhait réalisé. «Tous ceux qui ont travaillé pour ce film ont été transformés. Il y avait des agnostiques et des musulmans en train de se convertir à la chrétienté et des personnes qui ont été guéries de maladies». Gibson veut que les gens comprennent à travers ce film si ce n'est pas déjà fait, l'influence incalculable que le Christ a eu sur l'humanité. Et il insiste pour dire que le CHRIST est objet de controverse précisément à cause de ce qu'il est : DIEU INCARNÉ. « Et C'est cela le point central de mon film : montrer le bouleversement extrême qu'il entraîna parmi les hommes politiques, les chefs religieux et le peuple, par ce QU'IL EST. Gibson commence à expérimenter combien la figure du Christ est controversée. Les critiques n'ont pas seulement mis en doute l'authenticité du film mais ont aussi affirmé qu'il dénigre les Juifs, ce que Gibson dément avec véhémence. «Ce n'est pas du tout une attaque chrétienne contre les Juifs! Jésus est venu dans ce monde et il n'a pas été reconnu. En regardant la crucifixion du Christ, c'est ma propre culpabilité que je vois». Le père jésuite William J.Fulco qui a traduit le scénario en Araméen et en latin, dit qu'il ne voit aucune trace d'antisémitisme dans le film. Il ajoute: «Je serais atterré d'entendre une quelconque insinuation affirmant que Mel Gibson est antisémite». Pourtant, certains groupes et quelques uns des courants dominants ont été très critiques à l'endroit de la PASSION de Gibson. Andrea Payer du New York Post le réprimande: «Il est toujours temps, Mel, de dire la vérité». Le chroniqueur du Boston Globe James Carroll dénonce la lecture littérale des récits bibliques. «Même une reproduction fidèle des récits évangéliques de la mort de Jésus peut faire du mal justement parce que ces récits portent en eux-mêmes le virus de la haine des juifs», écrit Carroll. Un groupe de juifs et d'universitaires chrétiens a publié un article de 18 pages démolissant tous les aspects du film, y compris l'emphase mise sur la Passion du Christ plutôt qu'une «vision plus élargie». Cet article désapprouve la Passion du Christ dans le film présenté comme un fait historique. La morale de cette histoire: si vous voulez que la masse loue votre travail sur le Christ, faites attention de le dépeindre comme un homosexuel ou comme un vulgaire pécheur sans qualité qui rachète ses défauts. Dans notre culture anti-chrétienne, le film blasphématoire «LA DERNIÈRE TENTATION DU CHRIST» est célébré et «LA PASSION» condamné. Mais si ce film continue à toucher les gens comme il l'a fait, aucune opposition des média d'information, des gens bien-pensants ne pourra endiguer sa force et son impact positif dans la vie de tous. Mel Gibson est un modèle de foi et de courage. S'il vous plaît reproduisez cet article et envoyez-le à tous vos amis pour qu'ils sachent ce qu'est vraiment ce film et qu'ils aillent le voir, séance tenante, lorsqu'il sortira sur les écrans. P. Harvey
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Le
choix d’une école : Mars, Avril. C’est le temps où, souvent, les parents se posent la question de la scolarité des enfants pour l’année qui vient. Il faut régler les problèmes survenus au cours de cette année. Il faut peut-être envisager un internat ? Est-ce la solution ? Est-ce raisonnable ? J’ai pensé que l’article de Jeanne Smits, particulièrement bien construit et écrit, publié dans « Présent » du vendredi 5 mars 2004, pourrait heureusement retenir l’attention de certains parents et les aider à se décider. Jeanne Smits a publié cet article dans sa chronique régulière, particulièrement intéressante, intitulée : « Génération décervelée ». A ce propos, j’espère que vous vous êtes abonnés à « Présent ». sinon vous manquez beaucoup. Moi, depuis que j’ai repris mon abonnement, je prends le temps de tout lire. Je les aime tous, ces rédacteurs ! Pour utiliser une expression aimée d’Alain Sanders : ils sont tous « épatants ». Mais je dois dire que « j’apprécie » tout particulièrement Jeanne Smits et Caroline Parmentier. Il y a de la fraîcheur dans leur pensée, dans leur style. C’est bien écrit. Il y a de l’idée. C’est joyeux. Ce n’est pas « ringard ». C’est « neuf ». Faites l’expérience. Prenez seulement « Au pied de vos lettres ». Et vous verrez ! Il faut de l’audace pour mener comme cela, de cette manière, cette chronique. Je la trouve passionnante. Voilà donc l’article de Jeanne Smits. Là aussi, j’en suis sur, « vous ne me déjugerez pas ». Lisez « seulement », comme disent les belges.
L’internat, après une
éclipse de plusieurs décennies, est redevenu à
la mode même dans l’enseignement public, et l’on
se souviendra de la proposition de Ségolène Royal de
multiplier leur nombre. Des établissements mixtes, bien sûr
(c’est désormais un tabou justifié par l’égalitarisme
et la laïcité), où le collégien, le lycéen
pourrait mieux travailler à l’abri des sollicitations
extérieures et vivre dans un climat moins violent que celui
de nombre d’écoles dans les zones reconnues « sensibles
» ou non. La pension est-elle pour autant critiquable
en soi ? Certains le pensent, même lorsque la pension en question
est la plus conforme à la volonté et à la foi
des parents. On y voit, pêle-mêle, une solution de facilité
pour les parents de familles nombreuses, une institution qui coupe
les jeunes de leurs familles, un milieu « trop dur »,
ou « trop préservé »… Ou mal adapté
à tel ou tel enfant. Mais disons-le tout net : aux enfants
déjà plus grands, sortis de l’école primaire,
ayant une intelligence analytique convenablement formée, et
un vrai appétit de conquête, de connaissance, d’avenir,
la pension peut apporter une énorme richesse qu’ils ne
trouveraient pas en restant chez eux. Stabilité, tranquillité,
ambiance de travail, amitiés, camaraderie, apprentissage de
la responsabilité et de la vie avec d’autres, en dehors
du cocon familial, sont autant d’atouts qui participent à
l’éducation. L’éducation : le fait de conduire
au dehors. Les enfants ne sont pas faits pour rester dans la famille,
ils devront généralement quitter père et mère
pour exercer pleinement leurs devoirs et droits d’adultes. Je parle en connaisseur : à une époque où les bonnes écoles étaient plus rares qu’aujourd’hui, et où mes parents vivaient à l’étranger dans une ville où le Lycée français était une énorme boîte où la drogue et l’immoralité avaient déjà droit de cité, ils m’ont à douze ans offert le choix de la pension en France, en m’expliquant que c’était « mieux ». C’était un sacrifice pour eux, et pour moi. C’était en même temps une marque de confiance. Je devinais alors, et je sais maintenant combien cela devait m’apporter sur tous les plans. Combien je leur suis redevable, et combien je le suis aussi aux Dominicaines chez qui j’échouai. A mieux comprendre les rôles
complémentaires des parents et des maîtres dans l’éducation,
cela paraît d’ailleurs de plus en plus logique. Les parents
apportent amour et confiance, une préparation des intelligences
et des cœurs, mais la plupart des temps n’ont pas les moyens
pour donner à leurs enfants, à chacun de leurs enfants,
la formation dont ils auront besoin pour accomplir leur vocation.
Leur rôle est primordial dans le domaine affectif (des enfants
heureux parce qu’aimés ont par le fait même beaucoup
moins la tentation de rejeter les valeurs qui guident leur famille).
Et parce que l’affectif prend à juste titre une si grande
place dans la famille, la formation de l’intelligence analytique,
avec ce qu’il lui faut de recul et d’objectivité,
y est généralement plus difficile. Les pistes risquent
d’être brouillées. « L’étranger
éducatif », dans la mesure où il ne contredit
point la foi et les exigences de bons parents (condition sine que
non !), est leur allié précieux pour aider l’enfant
à se détacher, là où c’est nécessaire,
d’une trop grande subjectivité. Hommage soit donc rendu à ces pensions, souvent religieuses, souvent tenues debout grâce à l’extraordinaire dévouement des maîtres dont les élèves sont forcément témoins. Hommage à ces pensions où, en petit nombre, les collégiens et lycéens ne sont pas enfermés dans le carcan de programmes scolaires trop souvent conçus pour nuire, mais où ils apprennent à accepter une règle de vie et une constance dans l’effort qui seront les outils de leurs propres progrès et conquêtes. Hommage encore à ces maîtres qui osent rompre avec l’idée utilitariste de la « boîte à bac » pour veiller à proposer une formation véritablement complète qui permette aux talents de chacun de trouver des défis à leur mesure. Ce n’est pas si facile, ni si fréquent.
1 - Session de formation doctrinale à Riaumont. La 4e Session de formation doctrinale
pour les moins de 30 ans se tiendra cette année à Riaumont
(Liévin, 62) du jeudi 15 Avril au Lundi 19 Avril 2004. Le thème
sera « la vie » : « Culture de vie, Culture de mort
».
3 - On notera également la parution, dans Présent du « Petit dialogue inter-laïcs sur l’apostasie silencieuse », petite étude de Jean Madiran. C’est une série annoncée. Dans le numéro du 28 fevrier2004, il nous donne le « premier dialogue ». On n’omettra pas dans la « Paroisse Virtuelle Saint Michel » d’en faire la lecture et d’en suivre la publication. Intéressant 4 - On notera également que Thibaul de La Tocnay qui vient de plublier un beau livre « les Peuples rebelle » aux éditions Godefroy de Bouillon (40 rue de la Croix-Nivert 75015 Paris), est toujours « très actif à Chrétienté-Solidarité près de Bernard Antony. Il dit « s’investir à fond, avec Bernard Antony pour fournir des armes au combat anti-islamique et d’essayer d’analyser le comportement de l’islam en France et de trouver des contre-poisons ». Je sais qu’ils connaissent l’un et l’autre le fameux rapport de Mr Yves Bertrand directeur central des renseignements généraux. Gardez cette étude en mémoire. Rapport qu'il fit à l'Assemblée Nationale lors de la discussion de la loi sur la laïcité. Je recommnde vivement aux paroissiens de la Paroisse Virtuel Saint Michel de garder en mémoire ce rapport. Ils le trouveront sur Item dans la rubrique fait de société, sous le titre Islam en France. 5 - Vous pouvez trouver sur le site Item une très intéressante interview du cardinal de Lyon, le cardinal Barbarin. In style nouveau. Une pensée nouvelle. Energique sur bien des sujets contemporains, malheureusement pas sur tous. Allez voir, cliquez ici. Je recommande tout particulièrement la lecture, l’étude et la diffusion d’un texte de « projet de loi » intitulé « une loi pour la vie », « réalisé à la demande du Centre Charlier et l’AGRIF principalement par Thierry Martin, et travaillé par nos juristes, médecins, professeurs, tous pères et mères de famille ». Vous trouverez la présentation de ce projet de loi et bientôt le texte en cliquant ici.
7 – En période électorale : les vœux de Me Georges-Paul Wagner : Maitre Georges-Paul Wagner termine sa chronique du Lundi dans Présent par ces vœux. Vous apprécierez ! « En ces temps d’élections tous les candidats sont vêtus de probité candide et de lin blanc et concilient trop aisément les contraires. C’est pourtant un retour à l’ordre moral qu’ils devraient promettre, mais ce retour suppose des changements coperniciens et nos pas des lois bricolées sous le contrôle de bâtonniers et du Conseil Constitutionnel. Il faudrait des juges qui jugent, des jugements qu’on exécute. Il faudrait des peines sévères subies par certains pour réparer les peines qu’ils ont fait subir à d’autres. Il faudrai que nos prétendants au pouvoir suprême, au lieu de nous sourire de toutes leurs dents et de nous envoyre des baisers, sachent nous montrer des dents qui mordent et des mains qui ne tremblent pas. Il faudrait cesser de laisser courir
les idées folles et les fous, de considérer comme extrémiste
le simple retour à la sagesse, au bon sens, à la comptabilité
des pères de famille, qui équilibrent les rentrées
et les dépenses et qui donnent la préférence
aux besoins de la famille.
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