Paroisse catholique
Saint Michel
Dirigée par Membre de la FSSPX |
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Semaine du 1° février 2004 au 7 février 2004 Quatrième dimanche après l'Epiphanie
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Présentation Pourquoi pas ? Certes je ne pourrai donner les sacrements. Je pourrai toutefois donner l’enseignement classique que tout curé doit donner. Tous les dimanches, je vous enverrai une homélie, comme tout curé doit le faire auprès de ses paroissiens. Avec cette homélie, vous recevrez une leçon de catéchisme, comme tout curé doit encore faire. Il y aura deux leçons : une leçon de dogme et une leçon de morale. Je puiserai à la meilleure des sources : Saint Thomas. J’utiliserai le résumé du Père Pégue O .P., si louangé par Saint Pie X, et pour ceux qui seront un peu plus curieux, je joindrai les commentaires qu’il fait de la somme de Saint Thomas. Il suffira de cliquer sur la question de la somme, alors, vous apparaîtra le commentaire du Révérend Père. Enfin, il n’existe pas de vraie paroisse sans annonces. Elles seront constituées, entre autres, de quelques nouvelles romaines. Chaque semaine, il y en aura aussi pour vos enfants. Il n’y a pas, il est vrai, de paroisse sans enfants, surtout dans le milieu de la Tradition. Je vous adresserai alors les chapitres de la « Miche de Pain ». Il vous sera loisible alors de faire travailler gentiment vos enfants, le dimanche après midi, au lieu de les laisser devant la Télévision des heures entières, pendant que les grandes personnes discutent doctement, du moins dans les familles bourgeoises. Je commencerai avec la première année. C’est charmant et frais de présentation. Dans mon enfance, j’y ai passé des heures à regarder les images et lire les textes. Vous ne trouverez pas mieux, avec les dessins originaux. Un peu vieillot. Ce qui en fait la fraîcheur. Je tiendrai également des permanences régulières. Il suffit que vous m’adressiez vos questions par é-mail, je vous répondrai comme si vous étiez devant moi, aussi vite. Et si je suis débordé par l’importance de vos questions, je saurai me faire aider. Croyez-moi. Vous avez en page de garde mon émail. Alors n’hésitez pas ! Vous ne serez pas obligé de vous déplacer pour consulter. Ce sera toujours du temps gagné. C’est important. Je vous assure la confidentialité de l’affaire ! Une boite de dialogue sera installée en bas de page, en fin de chapitre. Il vous suffira, là aussi, de « cliquer » pour manifester vos réactions : critiques et encouragements, et surtout suggestions. Le curé de cette paroisse virtuelle , c’est Monsieur l’abbé Paul Aulagnier. Vous devez connaître ! Si l’expérience marche. Je saurai, vous dis-je, m’entourer de vicaires, de bons. Abbé Paul Aulagnier
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Fête de la Présentation de Jésus et Purification de la Sainte Vierge
Nous porterons notre attention dominicale, si proche de la fête du 2 février, sur le cantique du prophète Siméon que vous venez de lire. Et nous saurons nous nourrir de son allégresse et de sa paix. Allégresse et paix qui sont vraiment le « salut » de mon âme… Ce qui nous permettra aussi de donner un commentaire de la belle oraison du 4è dimanche après l’Epiphanie : « Dieu qui savez qu’au milieu de si grands périls notre faiblesse humaine ne nous permet pas de subsister, donnez-nous la santé de l’âme et du corps… ». « La santé de l’âme », autrement dit « le salut de l’âme ». +++
Relisez : « C’est maintenant, Seigneur, que, selon votre promesse, vous laissez votre serviteur s’en aller en paix ; car mes yeux ont vu votre salut que vous avez préparé devant tous les peuples pour être la lumière qui éclairera les nations et la gloire de votre peuple d’Israël ». Je trouve qu’il y a de la sérénité dans ce chant, de la paix. C’est une âme pacifiée qui s’en va rejoindre la maison éternelle, la gloire. « Vous laissez votre serviteur s’en aller en paix ». Et Siméon, ce chantre de
Dieu, ce chantre du salut de Dieu, nous donne aussi la raison de
sa paix intérieure, de son allégresse, de son âme
sereine : « car mes yeux ont vu votre salut ». C’est, du reste, ce que chantait l’ange de la crèche : « Ne craignez point, car je vous annonce une nouvelle qui sera pour tout le peuple une grande joie. Il vous est né aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur qui est le Christ, Seigneur ». Cette joie, là aussi, a sa source dans le salut donné : « un Sauveur qui est le Christ Seigneur ». Cette joie, cette allégresse
est aussi dans l’âme de la prophétesse Anne :
« Elle aussi, survenant à cette heure, se mit à
louer le Seigneur et à parler de l’Enfant, à
tous ceux qui attendaient la rédemption d’Israël
». Ne trouvez-vous pas, mes bien chers amis, que tous ces auteurs du Nouveau Testament, mieux, tous ces acteurs du Nouveau Testament , de cette Bonne Nouvelle de l’Evangile, nous appellent à la paix intérieure, à l’allégresse , à la louange. Laissons nos âmes s’imprégner, vraiment, de ces sentiments agréables, de cette paix, de ce calme paisible, intérieur. C’est, du reste, à
cela que Saint Bernard convie ses disciples et nous convie aussi
aujourd’hui. « Je désire vous voir tous, dit-il, participer à cette grâce qui permet à la piété de s’élever à la louange des bienfaits divins et aux joies de la gratitude ». C’est beau. Elevons-nous, élevons nos âmes à la « louange des bienfaits divins et aux joies de la gratitude ». Mais c’est bien ce que fait aujourd’hui le prophète Siméon, au Temple de Jérusalem. L’enfant en ses mains, il élève son âme vers Dieu et chante et loue et remercie son Seigneur du bienfait du salut. « C’est maintenant Seigneur, que selon votre promesse, vous laissez votre serviteur s’en aller en paix. Car mes yeux ont vu votre salut que vous avez préparé devant tous les peuples pour être la lumière qui éclairera les nations et la gloire de votre peuple d’Israël ». Ne sentez-vous pas, vous aussi,
la louange dans cette âme qui contemple le bienfait de Dieu,
sa miséricorde, en cette rédemption donnée. « Je désire vous voir tous participer à cette grâce qui permet à la piété de s’élever à la louange des bienfaits divins et aux joies de la gratitude ». Et pourquoi donc cela ? Et pourquoi donc cette insistance ? Pour soulager votre âme de son inquiétude, de son souvenir de ses péchés, « de sa faiblesse humaine ». Mais aussi et surtout pour imiter « l’état des habitants du Ciel ». Voilà « le salut de mon âme » dont parle l’oraison de ce dimanche. C’est Saint Bernard qui nous le suggère. « C’est d’une
part un bon moyen de soulager les peines de la vie présente
qui sont plus tolérables quand nous éprouvons le bonheur
de louer Dieu. Et d’autre part, rien sur terre ne saurait
mieux que l’allégresse de la louange, nous donner l’image
de l’état des habitants du Ciel ». Saint Bernard, à son tour,
vous dit « Vous qui pouvez être accablés sous
la honte de vous-même, reprenez haleine en ne contemplant
plus que Dieu seul », et son salut et sa miséricorde
et sa bonté et sa munificence. «Il faut faire alterner avec
ce souvenir, la mémoire plus heureuse des bontés de
Dieu. Car la tristesse continuelle endurcit le cœur et risque
de la jeter au mortel désespoir ». Il n’est pas
bon que la vue de nos forfaits nous jette au fond de la tristesse… Et cela, tu le comprends, Ô mon âme, dans la contemplation de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ. Contemplation qui, finalement, doit te permettre non point de te décourager mais, au contraire, de louer le Seigneur. Comme Siméon. Comme les anges et les Saints de la cour céleste à laquelle nous aspirons. Saint Bernard tire alors cette conclusion qui a réjoui vraiment mon âme à sa lecture et qu’il faudrait mettre en lettres d’or dans toutes les demeures chrétiennes : « Il faut avoir de soi-même une conscience humilié, mais de Dieu une connaissance heureuse ». Je n’ai que le texte français. Je serais heureux de savoir qu’elle est le mot latin qui est ainsi traduit. Je préférerais le mot « joyeuse ». « Il faut avoir de Dieu une connaissance joyeuse ». Comme Siméon. Comme Saint Anne. Comme Notre Dame en son Magnificat ; « Mon âme glorifie le Seigneur et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur parce qu’il a regardé la bassesse de sa servante ». « Et c’est chose facile, écrit Saint Bernard, à qui pratique la fréquente et même la continuelle remémoration de la générosité divine ». A quoi s’adonnait Siméon
: à la contemplation du salut. Et les uns et les autres, Siméon, Anne, Notre Dame chantent les merveilles du Seigneur. « Mon âme glorifie le Seigneur et mon esprit trésaille de joie en Dieu mon Sauveur ». Et Saint Bernard, disciple fidèle de cette « école évangélique », à son tour, nous appelle à contempler surtout, parmi les innombrables bienfaits de Dieu, « l’œuvre de notre rédemption ». « Que ta mémoire ne quitte jamais cela ». Et dans cette œuvre, Saint Bernard nous demande surtout de contempler « le mode selon lequel s’accomplit cette rédemption et le fruit qui en résulte ». Le mode, « c’est l’anéantissement
de Dieu ». Et la méditation du mode est « le foyer où s’allume l’incendie du plus grand amour ». « Et tous deux sont nécessaires à nos progrès car si l’amour ne l’accompagne, l’espérance reste mercenaire et l’amour est tiède si l’on n’en espère aucun fruit ». Mais quel est, quels sont les fruits
de cet amour qui se nourrit de la contemplation de la croix ? Que non pas ! Alors quoi ? Un jour, donc, « Celui qui
veut être « tout en tous », sera pour notre raison,
la plénitude de la lumière, pour notre volonté,
l’abondance de la paix et pour notre mémoire, la parfaite
continuité de la vie éternelle. « Vérité.
Charité. Eternité ». Et quant au mode selon lequel la
Rédemption s’opère…il a de quoi me brûler
d’amour. Mais vous pourriez me dire : Mon Dieu ! Le créateur ne pouvait-il pas réparer son œuvre sans subir cet abaissement ? Certes, il le pouvait, dit Saint
Bernard. Alors quoi ? « Il préféra s’offrir
l’ignominie afin d’ôter à l’homme
l’occasion de commettre le pire des péchés :
l’ingratitude ». Ecoutez Saint Bernard. C’est encore une belle page que je vous donne : « La difficulté de la Rédemption devait être un avertissement pour la créature que la facilité de sa condition première n’avait pas rendue assez reconnaissante. Que disait, en effet, l’homme ingrat ? Il disait : « J’ai été créé gratuitement mais je n’ai coûté aucune peine à mon créateur. Il a prononcé une simple parole, et j’ai été créé, avec tous les êtres ensemble. Il n’y a rien de bien extraordinaire dans un don qui n’a coûté qu’un mot. » Ainsi donc, rabaissant le bienfait de la création, l’impiété humaine trouvait un motif d’ingratitude là où il fallait reconnaître un motif d’amour ; et l’homme agissait ainsi pour excuser ses fautes. Mais la bouche qui proférait l’injustice a été fermée. Il est manifeste que Dieu a payé pour l’homme un prix énorme : Maître, il s’est fait esclave ; riche, il est devenu pauvre ; Verbe, il s’est fait chair ; et Fils de Dieu, il n’a pas dédaigné d’être le fils de l’homme. Souvenez-vous que si vous avez été fait de rien, vous n’avez pas été racheté de rien. En six jours, Dieu a créé toutes choses, et l’homme parmi elles. Mais l’œuvre du Salut a demandé trente années entières de terrestre labeur, endurées avec quelle patience ! L’ignominie de la croix, l’horreur de la mort sont venues s’ajouter aux servitudes de la chair et aux tentations de l’Ennemi ! Il le fallait. C’est ainsi, Seigneur, que tu as sauvé les hommes en multipliant ta propre miséricorde ». Méditez bien tout cela et
le mode et le fruit de la Rédemption. Et vos cœurs,
torturés peut-être encore par vos péchés,
seront alors et dans la paix et dans l’allégresse. Toutes ces choses méditées
sont vraiment le « salut de l’âme ». « Combien Dieu doit être aimé des hommes, tant à cause des biens du corps que de ceux de l’âme. » 2 .Ceux qui voient clairement ces
choses, comprennent aussi, je pense, pourquoi il faut aimer Dieu,
je veux dire quels mérites lui donnent droit à notre
amour. Si les infidèles ne s’en aperçoivent
pas d’eux-mêmes, Dieu a de quoi confondre leur ingratitude
en invoquant le nombre infini de ses bienfaits, dont l’homme
fait un constant usage, et que ses sens suffisent à lui révéler.
Nul autre que Dieu ne nous dispense les aliments dont nous nous
nourrissons, la lumière qui nous permet de voir, l’air
que nous respirons. Mais il serait ridicule de vouloir énumérer
les choses dont je viens à peine de soutenir qu’elles
sont innombrables ; il me suffira d’avoir cité en exemple
les principales d’entre elles : pain, soleil, air. Si je dis
les principales, c’est qu’elles sont les plus nécessaires,
non pas les plus excellentes ; car elles relèvent du corps.
L’homme placera cependant les biens suprêmes dans cette
partie de lui-même qui est supérieure à l’autre,
c’est-à-dire l’âme ; et ses biens sont
la dignité, la science, la vertu. J’appelle dignité
de l’homme le libre arbitre, qui lui vaut d’être
non seulement placé au-dessus des autres créatures
vivantes, mais encore d’avoir sur elles le droit de commander.
J’appelle science le pouvoir qu’il a de discerner cette
dignité éminente, pouvoir qui ne peut avoir son origine
en lui-même. J’appelle vertu, enfin, cette force qui
le pousse à chercher celui dont il tient son être,
à s’attacher à lui lorsqu’il l’a
trouvé. 5 . Tout ceci démontre qu’à la dignité et à la science, l’homme doit adjoindre la vertu, qui est le fruit de l’une et de l’autre ; elle l’incitera à rechercher et à posséder durablement celui à qui revient le mérite de tous biens, puisqu’il en est l’unique auteur et le dispensateur. Autrement, sachant où est le bien et ne le mettant pas en pratique, l’homme sera rudement châtié. Et pourquoi ? L’Ecriture le dit : Parce qu’il n’a pas voulu comprendre afin de bien agir, mais a préféré se livrer sur sa couche à des pensées impies. Sachant pertinemment, par le don de science, que les biens qu’il a ne viennent pas de lui, il a tenté, tel un serviteur infidèle, d’en détourner la gloire à son profit, et même de l’arracher à son bon maître et seigneur. Il est donc évident que sans la science la dignité est inutile, et que sans la vertu la science est damnable. Mais l’homme de vertu, à qui la science n’est pas néfaste ni la dignité infructueuse, en appelle à Dieu et lui dit dans la sincérité de son cœur : Non pas à nous, Seigneur, non pas à nous, mais à ton propre nom donne toute la gloire. C’est-à-dire : Nous ne revendiquons, Seigneur, rien de notre science, rien de notre dignité ; nous attribuons tout à ton nom, de qui tout provient. 6 . Mais je crains de m’être quelque peu éloigné de mon sujet en m’appliquant à démontrer que ceux-là même qui ignorent le Christ sont suffisamment avertis qu’ils doivent aimer Dieu pour lui-même, puisque la loi naturelle leur fait comprendre qu’ils ont reçu de lui les biens du corps et de l’âme. Résumons donc ce que nous disions tout à l’heure. Personne, fût-il incroyant, n’ira supposer que les éléments dont je parlais – ceux qui dans cette vie mortelle sont nécessaires au corps pour qu’il puisse subsister, voir et respirer – lui sont dispensés par un autre que celui qui donne la nourriture à toute chair, qui fait se lever son soleil sur les bons et les méchants, tomber sa pluie sur le juste et l’injuste. Personne, fût-il impie, ne pensera que la dignité dont resplendit l’âme humaine ait un autre auteur que celui qui dit dans la Genèse : je ferai l’homme à mon image et ressemblance. Nul ne refusera de convenir que le donateur de toute science est celui qui enseigne la science à l’homme. Et enfin, je ne pense pas que quiconque puisse soutenir qu’il a reçu ou espéré recevoir la vertu d’ailleurs que de la main du Seigneur des vertus. Dieu mérite donc que tous, et jusqu’à l’infidèle, l’aiment pour lui-même : car celui qui ignore le Christ n’est pas sans avoir de soi-même quelque connaissance. Ainsi donc, même sans la foi, nous sommes toujours inexcusables de ne pas aimer le Seigneur notre Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre foi. Car même au cœur de l’incroyant, une justice innée, et qui n’est pas inconnu de la raison, crie qu’il doit être aimer de tout son être celui auquel il se sait redevable de tout ce qu’il est. Mais il est difficile, il est même impossible que par ses seules forces ou par le libre arbitre, l’homme attribue totalement à la volonté divine ce qu’il a reçu de Dieu, au point de n’en rien rapporter à sa propre volonté et de ne jamais revendiquer ces dons comme siens. Il est écrit : tous cherchent leur propre avantage et : Les pensées et les desseins de l’homme sont enclins au mal ».
Les biens du corps : « Nul autre que Dieu ne nous dispense les aliments dont nous nous nourrissons, la lumière qui nous permet de voir, l’air que nous respirons ». Tout cela est « bienfaits de Dieu ». A ce seul titre, au seul titre de ces « bienfaits divins », l’homme, même païen, doit manifester sa reconnaissance à Dieu, l’aimer. Les biens de l’âme :
Saint Bernard les énumère aussi : « et ces biens
sont la dignité, la science, la vertu ». L’argument semble évident
pour toute intelligence droite. Il peut être retenu et proposé
à tout incroyant. Il faut être sans cesse missionnaire. Mais ce chapitre 2 est intéressant
à un autre titre. Au titre de son étude philosophique
sur le « libre arbitre ». Dès lors lorsque l’on
parle de la dignité de la personne humaine, il ne suffit
donc pas de considérer la seule dignité ontologique,
faut-il encore prendre en compte l’usage que l’homme
en fait. Méditez bien ces dernières
phrases de Saint Bernard car le problème du monde moderne
y est totalement contenu et décrit: « On doit se méfier
tout autant, et même davantage, de cette autre erreur qui
nous inspire une trop haute dignité de nous-mêmes,
et à laquelle nous succombons, par exemple, lorsque nous
nous attribuons à tort le bien qui peut être en nous.
Plus encore… il convient de fuir et d’exécrer
la présomption qui nous enhardirait à tirer gloire,
en connaissance de cause, des biens qui ne sont pas nôtres
; sachant pertinemment qu’ils ne nous appartiennent pas, gardons
nous de nous arroger l’honneur qui en revient à autrui….C’est
une usurpation au détriment de Dieu ». +++
(1) Ce texte, en effet, fut remis,
en honneur par Jean-Paul II, le 6 Janvier 2004, lors de la fête
de l’Epiphanie. Je l’ai lu, dans la foulée. Il
est certainement un texte fondateur d’une pensée nouvelle
dans la Sainte Eglise. Et ce n’était pas « se
rebeller », et ce n’est toujours pas « se rebeller
» de dire que ce langage était nouveau, de dire encore
aujourd’hui, qu’il est nouveau, parce que s’éloignant
de la pensée des papes le précédant. |
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Quelques informations de la semaine a) bénédiction du nouvel Abbé au Barroux : Dom Louis-Marie. Dom Louis-Marie prend la succession de Dom Gérard au monastère du Barroux. C’est le cardinal Médina, préfet émérite de la congrégation du culte divin et des sacrements, qui conféra à Dom Louis-Marie, la bénédiction abbatiale, le faisant deuxième abbé du monastère du Barroux, après Dom Gérard. Outre les problèmes peut-être
de santé, inhérents à l’âge, il y
a aussi grande sagesse à agir ainsi. Mgr Lefebvre le fit aussi
de son temps, confiant, de son vivant, l’autorité à
un autre lui-même. Cette attitude est royale. La « paroisse Saint Michel » est heureuse de présenter ses compliments au nouvelle Abbé et de lui souhaiter beaucoup de consolations dans son nouveau ministère. Que Notre Dame, à qui il confie son apostolat, intercède auprès de son divin Fils pour que lui et son monastère restent fidèles à un si beau programme.
1 - Henri Tincq, du journal «
le Monde », nous présente l’affaire à sa
façon. Il exprime, en plus, son mépris pour ce prélat
courageux qui parle juste et nuit à sa respectabilité.
Il suffit que vous exprimiez des idées qui ne soient pas «
dans le vent », pour que vous soyez condamné et punissable.
Ah ! Que la « pensée unique », tant celle imposée,
hier, par les régimes communistes, fascistes et nazis , que
celle des démocraties modernes d’aujourd’hui, est
une odieuse chose et un terrible carcan. 2 - Sur le même sujet, voyez maintenant l’article « à la une » du journal Présent du 24 Janvier 2004, d’olivier Figueras . Vous verrez la différence et dans l’information et dans la qualité du jugement. Il est clair que je recommande vivement la lecture et l’abonnement à ce Journal. « Le Franc- parler d’un cardinal » « L’affaire fait quelques
bruits en Belgique : répondant aux questions d’un journaliste,
le cardinal flamand Gustaaf Joos a entrepris notamment de rappeler
quelques points de la morale chrétienne. En termes qui ont
au moins le mérite de la clarté. Ainsi, à propos
de l’homosexualité, le cardinal déclare : «
je suis prêt à écrire avec mon sang que, de tous
ceux qui se disent homosexuels ou lesbiennes, il y en a 5 à
10% au maximum qui le sont effectivement. Tous les autres ne sont
simplement que des pervers sexuels. « Devant l’air qu’on
imagine interloqué, voire apeuré, du journaliste de
P. Magazine, le cardinal ajoute : « Vous ne devez pas hésiter
à l’écrire. J’exige que vous l’écriviez.
S’ils viennent tous protester devant ma porte, je m’en
fiche. Je ne leur ouvrirai pas ».
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