Le voyage de Benoît XVI en France se
précise
Le Figaro du 6 mars lève un coin du voile sur le premier voyage de
Benoît XVI en France. Un programme
classique mais une visite importante. Le Saint-Père est attendu du 12 au 15 septembre
: arrivée prévue à Paris, visite protocolaire au Président de
Le lendemain, samedi 13, Benoît XVI devrait célébrer une messe. Le lieu ne
semble pas encore défini. Selon Sophie de Ravinel, on
précise dans l’entourage du cardinal Vingt-Trois, que
« le point focal de cette visite sera Lourdes, mais qu’il sera difficile
d’ignorer le souhait des fidèles de rencontrer le Saint-Père à Paris… » Dans
l’après-midi, Benoît XVI s’adresserait au monde de la culture. À l’Unesco,
comme Jean Paul II en 1981 ou au couvent des Bernardins, un lieu de dialogue
entre l’Église et la société dont l’inauguration est prévu à la rentrée. Benoît
XVI pourrait aussi prendre la parole à l’Académie des sciences morales et
politiques, dont il est membre à titre étranger depuis le 13 janvier 1992.
Puis départ pour le sanctuaire de Lourdes pour célébrer le 150e anniversaire
des apparitions. Trois rencontres seraient prévues : une grande célébration en
plein air, une avec les malades et une avec les évêques. Le pape retournerait
directement à Rome. Le passage au Mont-Saint-Michel serait écarté, pour des
raisons pratiques.
.
Des dignitaires musulmans reçus à Rome
Le dialogue se poursuit
entre le Saint-Siège et les représentants des 138 sages musulmans qui avaient
écrit au pape. (Pour en savoir plus sur ce sujet, voir Dossier sur l’Islam
dans le site Item : cliquez ici)Le 11 octobre 2007, une
lettre ouverte était adressée au pape par des dignitaires musulmans désireux
d’instruire une relation dépassionnée avec le mon de chrétien. Benoît XVI
avait répondu rapidement. Les 4 et 5 mars, une délégation de cinq des signataires
a rencontré au Vatican des membres du Conseil pontifical pour le dialogue
interreligieux.
La délégation catholique comprenait le cardinal Jean-Louis Tauran,
président du Conseil, accompagné de Mgr Pier Luigi Celata, secrétaire, Mgr Khaled Akasheh,
en charge du dialogue avec l’islam, du père Miguel Angel Ayuso
Guixot mccj, , président de l’Institut pontifical pour les études
arabes et islamiques (PISAI), et du père Christian W. Troll sj,
professeur à l’Université pontificale grégorienne.
La délégation musulmane était conduite par le cheik Abdal
Hakim Murad, président du Muslim Academic
Trust (Grande Bretagne), entouré du professeur Aref
Ali Nayed, directeur du Royal islamic
Strategic Studies
(Jordanie), de M. Ibrahim Kalin, de
NB : sur le danger de ce dialogue, Voir Item,
Regard sur le monde .n° 159 cliquez
ici
Ces personnalités, sont davantage des dignitaires religieux que des “christianologues” au sens universitaire, même si Yahya Pallavicini est un intellectuel d’origine italienne.
À l’issue de cette rencontre, le Saint-Siège et le cheik Abdal
Hakim ont annoncé la création d’un Forum islamo-catholique, avec pour objectif de « développer
davantage le dialogue entre musulmans et catholiques ». Le premier séminaire du
nouveau Forum aura lieu à Rome du 4 au 6 novembre 2008. Il réunira 24
représentants et personnalités religieuses des deux délégations. Le thème
retenu est : « Amour de Dieu, amour du prochain. » La séance conclusive du 6
novembre sera publique.
CITE DU VATICAN, 8 mars 2008 (AFP) -
Réunion au Vatican sur les relations avec
Les relations entre
Feront partie de cette commission, "mise en place par
le pape Benoît XVI pour étudier les questions relatives à la vie de l'Eglise en
Chine", les responsables des dicastères de
"Lors de cette première réunion seront examinées les réactions à la lettre que le pape a adressé aux catholiques chinois le 27 mai 2007", a précisé le Vatican. ( Vous trouverez la lettre du Pape dans LNDC n° 97 du 4 juillet 2007Cliquez ici)
Ces journées de travail seront présidées par le secrétaire d'Etat du Saint-Siège, le cardinal Tarcisio Bertone.
Une précédente réunion sur le sujet avait eu lieu en janvier 2007.
Le rétablissement de ces relations est un enjeu pour Pékin qui souhaite améliorer son image à l'étranger, comme pour le Vatican qui veut rassembler les quelques millions de catholiques chinois sous l'autorité du pape et obtenir davantage de liberté pour l'Eglise.
Il y a, selon le Vatican, entre 8 et 12 millions de catholiques en Chine, qui sont restés fidèles au Saint-Siège et font partie de l'Eglise "clandestine".