Flash-Info au 14 mars 2008

 

 

Le voyage de Benoît XVI en France se précise

Le Figaro du 6 mars lève un coin du voile sur le premier voyage de Benoît XVI en France.
Un programme classique mais une visite importante. Le Saint-Père est attendu du 12 au 15 septembre : arrivée prévue à Paris, visite protocolaire au Président de la République en réponse à celle faite par Nicolas Sarkozy le 20 décembre dernier à Rome. La visite devrait être comme au Vatican une visite officielle, et non une visite d’État.

Le lendemain, samedi 13, Benoît XVI devrait célébrer une messe. Le lieu ne semble pas encore défini. Selon Sophie de Ravinel, on précise dans l’entourage du cardinal Vingt-Trois, que « le point focal de cette visite sera Lourdes, mais qu’il sera difficile d’ignorer le souhait des fidèles de rencontrer le Saint-Père à Paris… » Dans l’après-midi, Benoît XVI s’adresserait au monde de la culture. À l’Unesco, comme Jean Paul II en 1981 ou au couvent des Bernardins, un lieu de dialogue entre l’Église et la société dont l’inauguration est prévu à la rentrée. Benoît XVI pourrait aussi prendre la parole à l’Académie des sciences morales et politiques, dont il est membre à titre étranger depuis le 13 janvier 1992.

Puis départ pour le sanctuaire de Lourdes pour célébrer le 150e anniversaire des apparitions. Trois rencontres seraient prévues : une grande célébration en plein air, une avec les malades et une avec les évêques. Le pape retournerait directement à Rome. Le passage au Mont-Saint-Michel serait écarté, pour des raisons pratiques.

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Des dignitaires musulmans reçus à Rome

 

 Le dialogue se poursuit entre le Saint-Siège et les représentants des 138 sages musulmans qui avaient écrit au pape. (Pour en savoir plus sur ce sujet, voir Dossier sur l’Islam dans le site Item :  cliquez ici)Le 11 octobre 2007, une lettre ouverte était adressée au pape par des dignitaires musulmans désireux d’instruire une relation dépassionnée avec le mon de chrétien. Benoît XVI avait répondu rapidement. Les 4 et 5 mars, une délégation de cinq des signataires a rencontré au Vatican des membres du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux.

La délégation catholique comprenait le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil, accompagné de Mgr Pier Luigi Celata, secrétaire, Mgr Khaled Akasheh, en charge du dialogue avec l’islam, du père Miguel Angel Ayuso Guixot mccj, , président de l’Institut pontifical pour les études arabes et islamiques (PISAI), et du père Christian W. Troll sj, professeur à l’Université pontificale grégorienne.

La délégation musulmane était conduite par le cheik Abdal Hakim Murad, président du Muslim Academic Trust (Grande Bretagne), entouré du professeur Aref Ali Nayed, directeur du Royal islamic Strategic Studies (Jordanie), de M. Ibrahim Kalin, de la Seta Foundation (Turquie), de l’imam Yahya Pallavicini, vice-président de la Communauté musulmane italienne, et de M. Sohail Nakhooda, rédacteur en chef de Islamica Magazine (Jordanie).

 

NB :  sur le danger de ce dialogue, Voir Item, Regard sur le monde .n° 159 cliquez ici

Ces personnalités, sont davantage des dignitaires religieux que des “christianologues” au sens universitaire, même si Yahya Pallavicini est un intellectuel d’origine italienne.

À l’issue de cette rencontre, le Saint-Siège et le cheik Abdal Hakim ont annoncé la création d’un Forum islamo-catholique, avec pour objectif de « développer davantage le dialogue entre musulmans et catholiques ». Le premier séminaire du nouveau Forum aura lieu à Rome du 4 au 6 novembre 2008. Il réunira 24 représentants et personnalités religieuses des deux délégations. Le thème retenu est : « Amour de Dieu, amour du prochain. » La séance conclusive du 6 novembre sera publique.

 

 

CITE DU VATICAN, 8 mars 2008 (AFP) - Réunion au Vatican sur les relations avec la Chine du 10 au 12 mars

 

Les relations entre la Chine et le Saint-Siège seront évoquées au cours d'une réunion qui se tiendra du 10 au 12 mars, a annoncé samedi le Vatican dans un communiqué.

 

Feront partie de cette commission, "mise en place par le pape Benoît XVI pour étudier les questions relatives à la vie de l'Eglise en Chine", les responsables des dicastères de la Curie romaine et "plusieurs représentants de l'épiscopat chinois et des congrégations religieuses", selon le communiqué.

 

"Lors de cette première réunion seront examinées les réactions à la lettre que le pape a adressé aux catholiques chinois le 27 mai 2007", a précisé le Vatican. ( Vous trouverez la lettre du Pape dans LNDC n° 97 du 4 juillet 2007Cliquez ici)

 

Ces journées de travail seront présidées par le secrétaire d'Etat du Saint-Siège, le cardinal Tarcisio Bertone.

 

Une précédente réunion sur le sujet avait eu lieu en janvier 2007.

 

La Chine et le Saint-Siège ont rompu leurs relations diplomatiques depuis la reconnaissance de Taïwan par le Vatican en 1951, et la rupture s'est aggravée en 1957 avec la création par les autorités de Pékin d'une Eglise catholique "patriotique", indépendante de Rome, provoquant une scission parmi les fidèles et le clergé chinois.

 

Le rétablissement de ces relations est un enjeu pour Pékin qui souhaite améliorer son image à l'étranger, comme pour le Vatican qui veut rassembler les quelques millions de catholiques chinois sous l'autorité du pape et obtenir davantage de liberté pour l'Eglise.

 

Il y a, selon le Vatican, entre 8 et 12 millions de catholiques en Chine, qui sont restés fidèles au Saint-Siège et font partie de l'Eglise "clandestine".