A- Homélie du 6e dimanche
après la Pentecôte.
« Dominus fortitudo plebis suae
et protector salutarium Christi sui est ».
« Le Seigneur est la force de son peuple et le rempart de salut
de son christ ». (Ps 27)
Comme je vous l’ai déjà dit souvent, le chant
de l’Introït, très souvent, pour ne pas dire toujours,
donne le « thème » de la messe, son sens. Il explique
le choix des textes et de l’Evangile et de l’Epître.
Il y a toujours, dans chaque messe, une profonde unité. Une
seule et même idée est développée tout
le long des textes. Et il n’est pas rare de voir aussi le chant
grégorien, sa mélodie, parfaitement à l’unisson
avec le thème. Notre missel romain, notre liturgie romaine
tridentine a atteint au fil des années, une réelle perfection
qui touche au sublime… Et on a voulu nous priver de ce trésor.
Les misérables ! Il faut goûter notre liturgie et sa
beauté pour la bien garder, en de bonnes mains !
La messe du 6e dimanche après la Pentecôte est particulièrement
belle. Tout est en parfaite harmonie. Les textes et la mélodie.
« Le Seigneur est la force de son peuple ». Paroles du
Psaume27.
Alors vous comprenez le choix de l’Evangile, du récit
de la multiplication des pains.
Le Christ dans la multiplication des pains s’est fait vraiment,
réellement, la force de son peuple.
Ce n’est pas tant la multiplication des pains qu’il faut,
dans un premier temps, prendre en considération que les circonstances
qui l’entourent et qui l’expliquent. Voilà trois
jours que le peuple est en marche à suivre le Christ sans manger
pour entendre son enseignement. Il devait avoir du charme…en
plus de la beauté de son enseignement. Le Christ, alors, prend
pitié de cette foule, plus de quarte mille sans compter les
femmes et les enfants. « Misereor super turbam ». «
Car voici déjà trois jours, dit le Christ, qu’ils
restent avec moi et ils n’ont pas de quoi manger. Si je les
renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en route
et certains d’entre eux sont venus de loin ». …Alors
« il ordonna à la foule de s’asseoir par terre…
». Un des évangélistes précisera qu’à
cet endroit il y avait beaucoup d’herbe…
Il bénit les pains, les quelques pains que les disciples avaient
avec eux. Il rendit grâce, les rompit et les donna à
ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule.
Ils mangèrent et furent rassasiés.
Là, concrètement, dans ce récit, il est vrai
de dire que le Seigneur se fit, positivement, la force de son peuple.
Oui, vraiment « Le Seigneur est la force de son peuple ».
Son « protecteur » et même son Sauveur. «
Salvum fac populum tuum », avons-nous également chanté
dans l’Introït.
Je pense que c’est ainsi qu’il faut voir le Christ, le
Seigneur. Le « Fort ». Il est « notre force ».Comme
il le fut, hier, pour cette foule.
Cette multiplication des pains est un exemple concret de la «
fortitudo » du Seigneur à l’égard de son
peuple.
Et vous avez certainement remarqué que la raison de cette force,
le motif qui lui a fait exercer sa puissance, sa puissance divine,
c’est sa miséricorde. C’est clairement dit dans
le récit de l’Evangile. « J’ai pitié
de cette foule ». « Misereor super turbam »
C’est très important de savoir cela pour notre vie spirituelle…
Le principe de sa « fortitudo » à notre égard,
c’est sa miséricorde.
Mes biens chers frères, il en fut toujours ainsi. Dans toute
l’histoire du salut dans lequel nous nous inscrivons depuis
notre baptême. Dans l’Ancien Testament, il est certain
que l’on peut dire, que l’on doit dire, que le Seigneur
est la force de son peuple. Il fut sa force dans la libération
du peuple hébreu de la domination du Pharaon…Alors même
que les armées du Pharaon sont sur les talons de la colonne
des juifs dans le désert, la force du Seigneur se manifeste
à l’évidence, par la traversée de la mer
morte. Le peuple traverse à sec… Les armées du
Pharaon sont englouties.
Alors que le peuple souffre des austérités de la pérégrination
dans le désert, le Seigneur manifeste sa puissance par le don
de la manne. Le rocher est frappé par le bois de Moïse…
L’eau jaillit tellement en abondance que le peuple et le bétail
peuvent se désalterer.
Tout l’ancien Testament multiplie les histoires de batailles
où le Seigneur combat avec son peuple, au bénéfice
de son peuple…. « Dominus fortitudo plebis suae ».
C’est très vrai.
Et vous dis-je, cette force est toujours au bénéfice
du peuple, d’une délivrance, d’un péril
éminent, du salut.
Voilà pourquoi l’Eglise, dans l’Introït de
cette messe rappelle cette vérité en nous faisant chanter
: « Dominus fortitudo plebis suae et salvum fac populum suum
». « Sauve ton peuple ».
Ainsi faut-il réunir trois idées majeures : la force,
la miséricorde et le salut. Ces trois vérités
s’enchaînent même.
La force est exercée en raison de la miséricorde et
dans le but du salut à donner. Au principe de la force, il
y a la miséricorde du Seigneur. Et la finalité de la
force, c’est le salut.
Voici comment Dieu doit être considéré et adoré.
La force au service de sa miséricorde, à notre avantage,
le salut, notre salut.
Le salut du peuple dans le désert.
Le salut de cette foule affamée.
Le salut de mon âme.
Voilà un Dieu qui met sa force au service de sa miséricorde
pour le salut du peuple.
Et c’est pourquoi nous trouvons ce passage de l’Epître
de Saint Paul aux Romains qui nous parle, précisément,
du salut. Par la Passion, le Christ « a détruit le corps
du péché » de sorte que nous ne sommes plus esclaves
du péché. Il ne s’agit pas ici de le prouver…
Mais d’utiliser la conclusion pour illustrer une autre vérité.
Le salut est apporté par le Christ à son peuple. La
Passion est une vraie libération du monde de Satan. Le corps
du péché est détruit. Il ne peut plus ainsi exercer
sa tyrannie sur nos âmes. Ainsi ne sommes-nous plus esclaves
du péché. Nous sommes délivrés de ce corps
de mort. « Sur lui, la mort n’a plus d’empire »
ainsi que sur nous, non plus. La Passion est vraiment la manifestation
de la force du Seigneur. Beaucoup de Pères de l’Eglise,
de fait, contemplent le Christ en sa Passion comme étant le
« Fort » qui a terrassé le fort, Satan.
Et veuillez bien le noter : cette force, ici aussi, s’exerce
toujours en raison de sa miséricorde. La Passion du Christ
est aussi une œuvre de force mue par sa miséricorde au
bénéfice de notre salut, du salut de notre âme.
Et c’est de fait l’enseignement des deux plus belles prières
de l’Ecriture Sainte, la prière de Zacharie avec son
« Benedictus » et la prière de Notre Dame, dans
son « Magnificat ».
Il vaut la peine de les relire ici. Les trois idées enseignées
dans cette messe sur le Dieu de la Révélation sont bien
exprimées dans ces deux prières et d’une façon
éloquente. Voyez :
« Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël,
de ce qu’il a visité et racheté son peuple. Il
nous a suscité un puissant Sauveur dans la maison de David,
son serviteur, - selon ce qu’il a dit par la bouche de saints
prophètes aux siècles passés, - un Sauveur qui
nous délivrera de nos ennemis et des mains de tous ceux qui
nous haïssent. Il a accompli la miséricorde promise à
nos pères, et s’est souvenu de son alliance sainte, selon
le serment par lequel il a juré à Abraham notre père
de nous faire grâce, qu’étant délivrés
des mains de nos ennemis, nous le servions sans crainte, dans la sainteté
et la justice en sa présence, tous les jours de notre vie…
» (Lc 2 68-74)
Et le « Magnificat » contient les mêmes idées.
« Mon âme glorifie le Seigneur et mon esprit tressaille
de joie en Dieu mon Sauveur, parce qu’il a regardé la
bassesse de sa servante. Car désormais, toutes les générations
m’appelleront bienheureuse, parce que le Tout-Puissant a fait
en moi de grandes choses ; son nom est saint et sa miséricorde
se répand d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Il a déployé la force de son bras ; il a dissipé
ceux qui s’enorgueillissaient dans les pensées de leur
cœur ; il a renversé de leur trône les puissants,
et il a élevé les petits ; il a comblé de biens
les affamés, et renvoyé les riches les mains vides.
Il a pris soin d’Israël, son serviteur, se ressouvenant
de sa miséricorde, - selon la promesse qu’il en avait
faite à nos pères, - de sa miséricorde envers
Abraham et sa race, pour toujours ». (Lc 1 47-55)
Et vous avez pu remarquer si vous avez un peu l’oreille musicale
combien la mélodie fut à la fois calme, le calme que
donne la force, et légèrement suppliante exprimant le
salut attendu et souhaité : « salvum fac populum suum
Domine ». C’était particulièrement sensible
par cette belle interprétation de la chorale.
Et nous ne pouvons pas terminer cette méditation dominicale
sans parler de la Sainte Eucharistie… N’oublions pas que
c’est l’année eucharistique et qu’il faut
s’attendre à de grands événements en sa
clôture en octobre prochain…
Nul doute que ce récit de la multiplication des pains dirige
notre réflexion vers l’institution de la sainte Eucharistie.
Le récit évangélique s’exprime là
comme il s’exprimera demain dans la Cène. C’est
très intéressant de constater le parallélisme
des expressions. Ici dans la multiplication des pains, il est dit
que le Christ « prit les sept pains, il rendit grâce,
les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les
distribuent. Là, lors de la Sainte Cène, on lit et c’est
notre canon romain : « celui-ci, la veille de sa Passion, «
qui pridie quam pateretur », il prit du pain dans ses mains
saintes et adorables, « accepit panem in sanctas ac venerabiles
manus suas »… « Tibi gratias agens », (Vous)
rendant grâce, il bénit ce pain, le rompit et le donna
à ses disciples… « benedixit, fregit, deditque
discipulis… »
Et avec ce parallèle, nous pouvons concevoir la sainte eucharistie…
et son mystère.
De même que nous avons pu dire, à la lumière de
la multiplication des pains que le Seigneur est la force de son peuple,
qu’il l’exerce en raison de sa miséricorde pour
le salut du peuple,
De même dois-je parler de l’Eucharistie.
Elle est la force du peuple. Elle est bien œuvre de miséricorde.
Elle fut en effet instituée dans cette grande semaine Sainte
toute palpitante de la Charité du Seigneur. - C’est dit
au chapitre 13 de Saint jean : Avant la fête de Pâque,
Jésus, sachant que son heure était venue de passer de
ce monde à son père, après avoir aimé
les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’à
la fin ». (Jn 13 1)- Elle est bien au bénéfice
du peuple pour son salut. Le Christ n’a-t-il pas dit : «
Qui mange mon corps et boit mon sang a la vie éternelle ».
Mes Bien Chers frères, vivons de notre foi. Il n’y a
rien de plus beau ! Et surtout ne nous lassons pas d’épouiller
ce vrai trésor qu’est notre sainte liturgie. Je vous
conseille d’aller lire ce que j’ai écrit cette
semaine dans « Les Nouvelles de Chrétienté »
sur la décision de la Congrégation du Clergé
au sujet de l’affaire « Laguérie-Héry ».
B – Les méditations
de Benoît XVI, les mercredis lors de l’audience publique
place Saint Pierre.
Le Mercredi 22 juin 2005 le pape a commenté
le Psaume 123.
a-Lecture : Ps 123,
1-6.8
Si Yahweh n’eût été
pour nous -qu’Israël le proclame – si Yahweh n’eût
été pour nous, quand les hommes se sont élevés
contre nous !...
Ils nous auraient dévorés tout vivants, quand leur colère
s’est allumée contre nous ; les eaux nous auraient engloutis,
le torrent eût passé sur notre âme ; sur notre
âme auraient passé les eaux impétueuses.
Béni soit Yahweh qui ne nous a
pas livrés à leurs dents ! Notre âme, comme le
passereau, s’est échappée du filet de l’oiseleur
; le filet s’est rompu, et nous avons été délivrés.
Notre secours est dans le nom de Yahweh,
qui a fait les cieux et la terre ».
b- Le commentaire du pape
1. Voilà devant nous le Psaume 123, un chant d'action de grâce
entonné par la communauté en prière qui élève
à Dieu sa louange pour le don de la libération. Le Psalmiste
proclame en ouverture cette invitation : « A Israël de
le dire ! » (v. 1), encourageant ainsi tout le peuple à
élever une action de grâce vivante et sincère
au Dieu sauveur. Si le Seigneur ne s'était pas rangé
du côté des victimes, celles-ci, avec leurs forces limitées,
auraient été impuissantes à se libérer
et leurs adversaires, semblables à des monstres, les auraient
déchirées et anéanties.
Même si l'on a pensé à
quelque événement particulier, comme la fin de l'exil
de Babylone, il est plus probable que le Psaume soit un hymne visant
à rendre grâce au Seigneur pour les dangers auxquels
on a échappé et à implorer de Lui la libération
de tout mal. En ce sens, celui-ci demeure un Psaume toujours actuel.
2. Après l'évocation initiale
de certains « hommes » qui sautaient sur les fidèles
et étaient capables de les « avaler tout vifs »
(cf. vv. 2-3), le cantique se divise en deux moments. Dans la première
partie dominent les flots en furie, symbole dans la Bible du chaos
dévastateur, du mal et de la mort : « Alors les eaux
nous submergeaient, le torrent passait sur nous, alors il passait
sur notre âme en eaux écumantes » (vv. 4-5). L'orant
éprouve à présent la sensation de se trouver
sur une plage, miraculeusement sauvé de la furie impétueuse
de la mer.
La vie de l'homme est entourée
des pièges des méchants qui non seulement attentent
à son existence, mais veulent aussi détruire toutes
les valeurs humaines. Mais – nous pouvons en être sûrs
aujourd'hui aussi – le Seigneur se dresse pour protéger
le juste et le sauve, comme on le chante dans le Psaume 17: «
Il tend la main d'en haut et me prend, il me retire des grandes eaux,
il me délivre d'un puissant ennemi, d'adversaires plus forts
que moi [...] Le Seigneur fut pour moi un appui: il m'a dégagé,
mis au large, il m'a sauvé car il m'aime » (vv. 17-20).
Le Seigneur nous aime vraiment : telle est notre certitude et tel
est le motif de notre profonde confiance.
3. Dans la seconde partie de notre cantique
d'action de grâce, on passe d'une image maritime à une
scène de chasse, typique de plusieurs Psaumes de supplique
(cf. Ps 123, 6-8). Voici, en effet, l'évocation d'un fauve
qui tient sa proie entre ses dents, ou d'un filet de chasseur qui
capture un oiseau. Mais la bénédiction exprimée
par le Psaume nous fait comprendre que le destin des fidèles,
qui était un destin de mort, a été radicalement
changé par une intervention salvifique : « Béni
Le Seigneur qui n'a point fait de nous la proie de leurs dents ! Notre
âme comme un oiseau s'est échappée du filet de
l'oiseleur. Le filet s'est rompu et nous avons échappé
» (vv. 6-7).
La prière devient ici un souffle
de soulagement qui s'élève du plus profond de l’âme
: même lorsque toutes les espérances humaines tombent,
la puissance libératrice de Dieu peut apparaître. Le
Psaume peut donc se conclure par une profession de foi, entrée
depuis des siècles dans la liturgie chrétienne comme
prémisse idéale de chacune de nos prières : «
Adiutorium nostrum in nomine Domini, qui fecit caelum et terram -
notre secours est dans le nom du Seigneur qui a fait le ciel et la
terre » (v. 8). En particulier, le tout-puissant se range du
côté des victimes et des persécutés «
qui crient vers lui jour et nuit » et « il leur fera prompte
justice » (cf. Lc 18, 7-8).
4. Saint Augustin fait un commentaire
détaillé de ce Psaume. Dans un premier temps, il observe
que ce Psaume est chanté de façon adéquate par
les « membres du Christ [...] dans leur allégresse ».
Puis, en particulier, « les martyrs ont chanté ce cantique,
ils sont délivrés et tressaillent avec le Christ qui
leur redonnera, incorruptibles, ces mêmes corps qu'ils ont eu
dans la corruption, et dans lesquels ils ont tant souffert: ils seront
pour eux des ornements de justice ». Et saint Augustin parle
des martyrs de tous les siècles, également de notre
siècle.
Mais, dans un deuxième temps,
l'évêque d'Hippone nous dit que nous aussi, et pas seulement
les bienheureux au ciel, nous pouvons chanter ce Psaume dans l'espérance.
Il déclare : « Soit donc que les martyrs chantent ce
cantique dans la réalité de leur bonheur, soit que nous
le chantions par l'espérance, et que nous unissions nos transports
à leurs couronnes, en soupirant après cette vie que
nous n'avons pas et que nous ne pourrons avoir, si nous ne l'avons
pas désirée ici-bas, chantons avec eux ».
Saint Augustin revient alors à
la première perspective et explique : « Voilà
qu'ils [les saints] ont jeté les yeux sur les quelques tribulations
qu'ils ont endurées, et du lieu de bonheur et de sûreté
où il sont établis, ils regardent par où ils
sont passés, et où ils sont arrivés; et comme
il était difficile d'échapper à tant de maux
sans la main du libérateur, ils redisent avec joie : «
Si le Seigneur n'eût été avec nous ». Tel
est le commencement de leur cantique; ils n'ont point dit encore d'où
ils sont délivrés, tant est grande leur joie »
(Discours sur le Psaume 123, 3 : Nuova Biblioteca Agostiniana, XXVIII,
Roma 1977, p. 65).
[Texte original : italien – Traduction
réalisée par ZENIT]
Important.
Vous aurez, bien sûr, remarqué
la fin du paragraphe 3 du commentaire de Benoît XVI. Le pape
fait une nette allusion à la liturgie romaine de la messe dite
de Saint Pie V. « La prière, écrit-il, devient
ici un souffle de soulagement qui s'élève du plus profond
de l’âme : même lorsque toutes les espérances
humaines tombent, la puissance libératrice de Dieu peut apparaître.
Le Psaume peut donc se conclure par une profession de foi, entrée
depuis des siècles dans la liturgie chrétienne comme
prémisse idéale de chacune de nos prières : «
Adiutorium nostrum in nomine Domini, qui fecit caelum et terram -
notre secours est dans le nom du Seigneur qui a fait le ciel et la
terre » (v. 8) ».
Cette allusion me paraît importante par son ton positif. Cette
profession de foi est « entrée depuis des siècles
dans la liturgie chrétienne »…. Le pape parle comme
si cette liturgie de « toujours » était toujours
pratiquée dans la sainte Eglise… Petit signe… Premier
signe de Benoît XVI.