Paroisse catholique Saint Michel

Dirigée par

 Monsieur l'abbé Paul Aulagnier

 

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Du 26 juin au 2 juillet

Sixiéme Dimanche après la Pentecôte

De la multiplication des pains.

 

Sommaire

 

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inscrire sans tarder au pèlerinage jubilaire du Puy, pour m'en faciliter
l'organisation. N'attendez pas le dernier jour, comme on le fait d'habitude.
Des noms me sont déjà parvenus. Je les en remercie.

A- Homélie du 6e dimanche après la Pentecôte.

 

« Dominus fortitudo plebis suae et protector salutarium Christi sui est ».
« Le Seigneur est la force de son peuple et le rempart de salut de son christ ». (Ps 27)
Comme je vous l’ai déjà dit souvent, le chant de l’Introït, très souvent, pour ne pas dire toujours, donne le « thème » de la messe, son sens. Il explique le choix des textes et de l’Evangile et de l’Epître. Il y a toujours, dans chaque messe, une profonde unité. Une seule et même idée est développée tout le long des textes. Et il n’est pas rare de voir aussi le chant grégorien, sa mélodie, parfaitement à l’unisson avec le thème. Notre missel romain, notre liturgie romaine tridentine a atteint au fil des années, une réelle perfection qui touche au sublime… Et on a voulu nous priver de ce trésor. Les misérables ! Il faut goûter notre liturgie et sa beauté pour la bien garder, en de bonnes mains !
La messe du 6e dimanche après la Pentecôte est particulièrement belle. Tout est en parfaite harmonie. Les textes et la mélodie.
« Le Seigneur est la force de son peuple ». Paroles du Psaume27.
Alors vous comprenez le choix de l’Evangile, du récit de la multiplication des pains.
Le Christ dans la multiplication des pains s’est fait vraiment, réellement, la force de son peuple.
Ce n’est pas tant la multiplication des pains qu’il faut, dans un premier temps, prendre en considération que les circonstances qui l’entourent et qui l’expliquent. Voilà trois jours que le peuple est en marche à suivre le Christ sans manger pour entendre son enseignement. Il devait avoir du charme…en plus de la beauté de son enseignement. Le Christ, alors, prend pitié de cette foule, plus de quarte mille sans compter les femmes et les enfants. « Misereor super turbam ». « Car voici déjà trois jours, dit le Christ, qu’ils restent avec moi et ils n’ont pas de quoi manger. Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en route et certains d’entre eux sont venus de loin ». …Alors « il ordonna à la foule de s’asseoir par terre… ». Un des évangélistes précisera qu’à cet endroit il y avait beaucoup d’herbe…
Il bénit les pains, les quelques pains que les disciples avaient avec eux. Il rendit grâce, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule. Ils mangèrent et furent rassasiés.
Là, concrètement, dans ce récit, il est vrai de dire que le Seigneur se fit, positivement, la force de son peuple. Oui, vraiment « Le Seigneur est la force de son peuple ». Son « protecteur » et même son Sauveur. « Salvum fac populum tuum », avons-nous également chanté dans l’Introït.
Je pense que c’est ainsi qu’il faut voir le Christ, le Seigneur. Le « Fort ». Il est « notre force ».Comme il le fut, hier, pour cette foule.
Cette multiplication des pains est un exemple concret de la « fortitudo » du Seigneur à l’égard de son peuple.
Et vous avez certainement remarqué que la raison de cette force, le motif qui lui a fait exercer sa puissance, sa puissance divine, c’est sa miséricorde. C’est clairement dit dans le récit de l’Evangile. « J’ai pitié de cette foule ». « Misereor super turbam »
C’est très important de savoir cela pour notre vie spirituelle… Le principe de sa « fortitudo » à notre égard, c’est sa miséricorde.
Mes biens chers frères, il en fut toujours ainsi. Dans toute l’histoire du salut dans lequel nous nous inscrivons depuis notre baptême. Dans l’Ancien Testament, il est certain que l’on peut dire, que l’on doit dire, que le Seigneur est la force de son peuple. Il fut sa force dans la libération du peuple hébreu de la domination du Pharaon…Alors même que les armées du Pharaon sont sur les talons de la colonne des juifs dans le désert, la force du Seigneur se manifeste à l’évidence, par la traversée de la mer morte. Le peuple traverse à sec… Les armées du Pharaon sont englouties.
Alors que le peuple souffre des austérités de la pérégrination dans le désert, le Seigneur manifeste sa puissance par le don de la manne. Le rocher est frappé par le bois de Moïse… L’eau jaillit tellement en abondance que le peuple et le bétail peuvent se désalterer.
Tout l’ancien Testament multiplie les histoires de batailles où le Seigneur combat avec son peuple, au bénéfice de son peuple…. « Dominus fortitudo plebis suae ». C’est très vrai.
Et vous dis-je, cette force est toujours au bénéfice du peuple, d’une délivrance, d’un péril éminent, du salut.
Voilà pourquoi l’Eglise, dans l’Introït de cette messe rappelle cette vérité en nous faisant chanter : « Dominus fortitudo plebis suae et salvum fac populum suum ». « Sauve ton peuple ».
Ainsi faut-il réunir trois idées majeures : la force, la miséricorde et le salut. Ces trois vérités s’enchaînent même.
La force est exercée en raison de la miséricorde et dans le but du salut à donner. Au principe de la force, il y a la miséricorde du Seigneur. Et la finalité de la force, c’est le salut.
Voici comment Dieu doit être considéré et adoré. La force au service de sa miséricorde, à notre avantage, le salut, notre salut.

Le salut du peuple dans le désert. Le salut de cette foule affamée.
Le salut de mon âme.
Voilà un Dieu qui met sa force au service de sa miséricorde pour le salut du peuple.
Et c’est pourquoi nous trouvons ce passage de l’Epître de Saint Paul aux Romains qui nous parle, précisément, du salut. Par la Passion, le Christ « a détruit le corps du péché » de sorte que nous ne sommes plus esclaves du péché. Il ne s’agit pas ici de le prouver… Mais d’utiliser la conclusion pour illustrer une autre vérité. Le salut est apporté par le Christ à son peuple. La Passion est une vraie libération du monde de Satan. Le corps du péché est détruit. Il ne peut plus ainsi exercer sa tyrannie sur nos âmes. Ainsi ne sommes-nous plus esclaves du péché. Nous sommes délivrés de ce corps de mort. « Sur lui, la mort n’a plus d’empire » ainsi que sur nous, non plus. La Passion est vraiment la manifestation de la force du Seigneur. Beaucoup de Pères de l’Eglise, de fait, contemplent le Christ en sa Passion comme étant le « Fort » qui a terrassé le fort, Satan.
Et veuillez bien le noter : cette force, ici aussi, s’exerce toujours en raison de sa miséricorde. La Passion du Christ est aussi une œuvre de force mue par sa miséricorde au bénéfice de notre salut, du salut de notre âme.
Et c’est de fait l’enseignement des deux plus belles prières de l’Ecriture Sainte, la prière de Zacharie avec son « Benedictus » et la prière de Notre Dame, dans son « Magnificat ».
Il vaut la peine de les relire ici. Les trois idées enseignées dans cette messe sur le Dieu de la Révélation sont bien exprimées dans ces deux prières et d’une façon éloquente. Voyez :
« Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple. Il nous a suscité un puissant Sauveur dans la maison de David, son serviteur, - selon ce qu’il a dit par la bouche de saints prophètes aux siècles passés, - un Sauveur qui nous délivrera de nos ennemis et des mains de tous ceux qui nous haïssent. Il a accompli la miséricorde promise à nos pères, et s’est souvenu de son alliance sainte, selon le serment par lequel il a juré à Abraham notre père de nous faire grâce, qu’étant délivrés des mains de nos ennemis, nous le servions sans crainte, dans la sainteté et la justice en sa présence, tous les jours de notre vie… » (Lc 2 68-74)
Et le « Magnificat » contient les mêmes idées.
« Mon âme glorifie le Seigneur et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur, parce qu’il a regardé la bassesse de sa servante. Car désormais, toutes les générations m’appelleront bienheureuse, parce que le Tout-Puissant a fait en moi de grandes choses ; son nom est saint et sa miséricorde se répand d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Il a déployé la force de son bras ; il a dissipé ceux qui s’enorgueillissaient dans les pensées de leur cœur ; il a renversé de leur trône les puissants, et il a élevé les petits ; il a comblé de biens les affamés, et renvoyé les riches les mains vides. Il a pris soin d’Israël, son serviteur, se ressouvenant de sa miséricorde, - selon la promesse qu’il en avait faite à nos pères, - de sa miséricorde envers Abraham et sa race, pour toujours ». (Lc 1 47-55)
Et vous avez pu remarquer si vous avez un peu l’oreille musicale combien la mélodie fut à la fois calme, le calme que donne la force, et légèrement suppliante exprimant le salut attendu et souhaité : « salvum fac populum suum Domine ». C’était particulièrement sensible par cette belle interprétation de la chorale.
Et nous ne pouvons pas terminer cette méditation dominicale sans parler de la Sainte Eucharistie… N’oublions pas que c’est l’année eucharistique et qu’il faut s’attendre à de grands événements en sa clôture en octobre prochain…
Nul doute que ce récit de la multiplication des pains dirige notre réflexion vers l’institution de la sainte Eucharistie. Le récit évangélique s’exprime là comme il s’exprimera demain dans la Cène. C’est très intéressant de constater le parallélisme des expressions. Ici dans la multiplication des pains, il est dit que le Christ « prit les sept pains, il rendit grâce, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent. Là, lors de la Sainte Cène, on lit et c’est notre canon romain : « celui-ci, la veille de sa Passion, « qui pridie quam pateretur », il prit du pain dans ses mains saintes et adorables, « accepit panem in sanctas ac venerabiles manus suas »… « Tibi gratias agens », (Vous) rendant grâce, il bénit ce pain, le rompit et le donna à ses disciples… « benedixit, fregit, deditque discipulis… »
Et avec ce parallèle, nous pouvons concevoir la sainte eucharistie… et son mystère.
De même que nous avons pu dire, à la lumière de la multiplication des pains que le Seigneur est la force de son peuple, qu’il l’exerce en raison de sa miséricorde pour le salut du peuple,
De même dois-je parler de l’Eucharistie.
Elle est la force du peuple. Elle est bien œuvre de miséricorde. Elle fut en effet instituée dans cette grande semaine Sainte toute palpitante de la Charité du Seigneur. - C’est dit au chapitre 13 de Saint jean : Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde à son père, après avoir aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’à la fin ». (Jn 13 1)- Elle est bien au bénéfice du peuple pour son salut. Le Christ n’a-t-il pas dit : « Qui mange mon corps et boit mon sang a la vie éternelle ».
Mes Bien Chers frères, vivons de notre foi. Il n’y a rien de plus beau ! Et surtout ne nous lassons pas d’épouiller ce vrai trésor qu’est notre sainte liturgie. Je vous conseille d’aller lire ce que j’ai écrit cette semaine dans « Les Nouvelles de Chrétienté » sur la décision de la Congrégation du Clergé au sujet de l’affaire « Laguérie-Héry ».

 

B – Les méditations de Benoît XVI, les mercredis lors de l’audience publique place Saint Pierre.

 

Le Mercredi 22 juin 2005 le pape a commenté le Psaume 123.

a-Lecture : Ps 123, 1-6.8

Si Yahweh n’eût été pour nous -qu’Israël le proclame – si Yahweh n’eût été pour nous, quand les hommes se sont élevés contre nous !...
Ils nous auraient dévorés tout vivants, quand leur colère s’est allumée contre nous ; les eaux nous auraient engloutis, le torrent eût passé sur notre âme ; sur notre âme auraient passé les eaux impétueuses.

Béni soit Yahweh qui ne nous a pas livrés à leurs dents ! Notre âme, comme le passereau, s’est échappée du filet de l’oiseleur ; le filet s’est rompu, et nous avons été délivrés.

Notre secours est dans le nom de Yahweh, qui a fait les cieux et la terre ».

b- Le commentaire du pape
1. Voilà devant nous le Psaume 123, un chant d'action de grâce entonné par la communauté en prière qui élève à Dieu sa louange pour le don de la libération. Le Psalmiste proclame en ouverture cette invitation : « A Israël de le dire ! » (v. 1), encourageant ainsi tout le peuple à élever une action de grâce vivante et sincère au Dieu sauveur. Si le Seigneur ne s'était pas rangé du côté des victimes, celles-ci, avec leurs forces limitées, auraient été impuissantes à se libérer et leurs adversaires, semblables à des monstres, les auraient déchirées et anéanties.

Même si l'on a pensé à quelque événement particulier, comme la fin de l'exil de Babylone, il est plus probable que le Psaume soit un hymne visant à rendre grâce au Seigneur pour les dangers auxquels on a échappé et à implorer de Lui la libération de tout mal. En ce sens, celui-ci demeure un Psaume toujours actuel.

2. Après l'évocation initiale de certains « hommes » qui sautaient sur les fidèles et étaient capables de les « avaler tout vifs » (cf. vv. 2-3), le cantique se divise en deux moments. Dans la première partie dominent les flots en furie, symbole dans la Bible du chaos dévastateur, du mal et de la mort : « Alors les eaux nous submergeaient, le torrent passait sur nous, alors il passait sur notre âme en eaux écumantes » (vv. 4-5). L'orant éprouve à présent la sensation de se trouver sur une plage, miraculeusement sauvé de la furie impétueuse de la mer.

La vie de l'homme est entourée des pièges des méchants qui non seulement attentent à son existence, mais veulent aussi détruire toutes les valeurs humaines. Mais – nous pouvons en être sûrs aujourd'hui aussi – le Seigneur se dresse pour protéger le juste et le sauve, comme on le chante dans le Psaume 17: « Il tend la main d'en haut et me prend, il me retire des grandes eaux, il me délivre d'un puissant ennemi, d'adversaires plus forts que moi [...] Le Seigneur fut pour moi un appui: il m'a dégagé, mis au large, il m'a sauvé car il m'aime » (vv. 17-20). Le Seigneur nous aime vraiment : telle est notre certitude et tel est le motif de notre profonde confiance.

3. Dans la seconde partie de notre cantique d'action de grâce, on passe d'une image maritime à une scène de chasse, typique de plusieurs Psaumes de supplique (cf. Ps 123, 6-8). Voici, en effet, l'évocation d'un fauve qui tient sa proie entre ses dents, ou d'un filet de chasseur qui capture un oiseau. Mais la bénédiction exprimée par le Psaume nous fait comprendre que le destin des fidèles, qui était un destin de mort, a été radicalement changé par une intervention salvifique : « Béni Le Seigneur qui n'a point fait de nous la proie de leurs dents ! Notre âme comme un oiseau s'est échappée du filet de l'oiseleur. Le filet s'est rompu et nous avons échappé » (vv. 6-7).

La prière devient ici un souffle de soulagement qui s'élève du plus profond de l’âme : même lorsque toutes les espérances humaines tombent, la puissance libératrice de Dieu peut apparaître. Le Psaume peut donc se conclure par une profession de foi, entrée depuis des siècles dans la liturgie chrétienne comme prémisse idéale de chacune de nos prières : « Adiutorium nostrum in nomine Domini, qui fecit caelum et terram - notre secours est dans le nom du Seigneur qui a fait le ciel et la terre » (v. 8). En particulier, le tout-puissant se range du côté des victimes et des persécutés « qui crient vers lui jour et nuit » et « il leur fera prompte justice » (cf. Lc 18, 7-8).

4. Saint Augustin fait un commentaire détaillé de ce Psaume. Dans un premier temps, il observe que ce Psaume est chanté de façon adéquate par les « membres du Christ [...] dans leur allégresse ». Puis, en particulier, « les martyrs ont chanté ce cantique, ils sont délivrés et tressaillent avec le Christ qui leur redonnera, incorruptibles, ces mêmes corps qu'ils ont eu dans la corruption, et dans lesquels ils ont tant souffert: ils seront pour eux des ornements de justice ». Et saint Augustin parle des martyrs de tous les siècles, également de notre siècle.

Mais, dans un deuxième temps, l'évêque d'Hippone nous dit que nous aussi, et pas seulement les bienheureux au ciel, nous pouvons chanter ce Psaume dans l'espérance. Il déclare : « Soit donc que les martyrs chantent ce cantique dans la réalité de leur bonheur, soit que nous le chantions par l'espérance, et que nous unissions nos transports à leurs couronnes, en soupirant après cette vie que nous n'avons pas et que nous ne pourrons avoir, si nous ne l'avons pas désirée ici-bas, chantons avec eux ».

Saint Augustin revient alors à la première perspective et explique : « Voilà qu'ils [les saints] ont jeté les yeux sur les quelques tribulations qu'ils ont endurées, et du lieu de bonheur et de sûreté où il sont établis, ils regardent par où ils sont passés, et où ils sont arrivés; et comme il était difficile d'échapper à tant de maux sans la main du libérateur, ils redisent avec joie : « Si le Seigneur n'eût été avec nous ». Tel est le commencement de leur cantique; ils n'ont point dit encore d'où ils sont délivrés, tant est grande leur joie » (Discours sur le Psaume 123, 3 : Nuova Biblioteca Agostiniana, XXVIII, Roma 1977, p. 65).

[Texte original : italien – Traduction réalisée par ZENIT]

Important.

Vous aurez, bien sûr, remarqué la fin du paragraphe 3 du commentaire de Benoît XVI. Le pape fait une nette allusion à la liturgie romaine de la messe dite de Saint Pie V. « La prière, écrit-il, devient ici un souffle de soulagement qui s'élève du plus profond de l’âme : même lorsque toutes les espérances humaines tombent, la puissance libératrice de Dieu peut apparaître. Le Psaume peut donc se conclure par une profession de foi, entrée depuis des siècles dans la liturgie chrétienne comme prémisse idéale de chacune de nos prières : « Adiutorium nostrum in nomine Domini, qui fecit caelum et terram - notre secours est dans le nom du Seigneur qui a fait le ciel et la terre » (v. 8) ».
Cette allusion me paraît importante par son ton positif. Cette profession de foi est « entrée depuis des siècles dans la liturgie chrétienne »…. Le pape parle comme si cette liturgie de « toujours » était toujours pratiquée dans la sainte Eglise… Petit signe… Premier signe de Benoît XVI.