Paroisse catholique
Saint Michel
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Semaine du 24 au 30 mai 2004 Dimanche de la Pentecôte |
Le récit : « Quand arriva le jour de la Pentecôte, les disciples se trouvaient tous ensemble dans un même lieu. Tout à coup vint du ciel un bruit, comme le souffle d’un vent violent, et il remplit toute la maison où ils se tenaient. Alors il leur apparut comme des langues de feu qui se séparaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Et tous furent remplis de l’Esprit-Saint, et ils se mirent à parler en des langues différentes selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. Or il y avait, séjournant à Jérusalem, des Juifs pieux de toutes nations qui sont sous le ciel. Au bruit, la foule s’assembla, et elle fut bouleversée parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. Ils étaient tous dans la stupeur, et ils disaient dans leur étonnement : « Ces gens qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment donc chacun de nous entend-il dans sa langue maternelle ? Parthes, Mèdes et Elamites, habitants de Mésopotamie, de Judée et de Cappadoce, du Pont et de l’Asie…. Nous les entendons dire dans nos langues les merveilles de Dieu ». « Audivimus eos loquentes nostris linguis magnalia Dei. » Magnalia Dei. Les merveilles de Dieu ! Ah si nous pouvions aujourd’hui, en cette fête de la
Pentecôte, nous aussi élever nos esprits sur les choses
divines et éternelles. Sur les merveilles de Dieu. Avoir,
nous aussi un peu une connaissance de Dieu et de ses merveilles. Dieu est charité. C’est son être. Et toutes
ses œuvres « ad extra « sont aussi charité,
sont l’expression de la charité, la manifestation de
la charité et doivent manifester la charité, chanter,
louer, bénir le Dieu de Charité. Mais essayons de pénétrer ce mystère. Dieu est charité. Dieu est charité. Le Fils est Dieu. Donc il a en lui la
charité. Il serait, là aussi, anormal que rien ne
procède de lui, qu’il ne se donne pas lui aussi. Le
Père étant charité, si aucune personne de la
Trinité ne procédait du Fils, on pourrait dire que
le Père, oui, est charité mais que le Fils ne l’est
pas. Abjecte ! Ces considérations, basées sur l’Evangile et
sur la simple notion de ce qu’est la charité vous expliquent
aussi que toute la mission qui est donnée à NSJC ainsi
qu’au Saint-Esprit est une mission de Charité. Tout ce que Dieu a donné à ses créatures ne
peut être que l’expression de la charité et de
la bonté. Il est inconcevable que la création ne soit
pas une œuvre de la charité et que les créatures,
et surtout les créatures spirituelles, que le Bon Dieu a
créées, ne soient pas elles aussi, dans cette réalité
de la Charité. C’est le même mouvement de Charité qui envoie
NSJC, l’Esprit-Saint et qui envoie toutes les créatures
dans l’être. Les créatures matérielles,
inconsciemment, chantent la gloire de Dieu, la Gloire du Créateur.
Les créatures spirituelles : elles, le font consciemment.
C’est notre mission de chanter la gloire du Créateur,
de chanter la gloire du Père des miséricordes : in
laudem gloriae gratiae suae », « à la louange
de la gloire de sa grâce, comme le faisaient les trois enfants
dans la fournaise : voilà notre mission. Je ne résiste
au plaisir de citer ce merveilleux passage du livre de Daniel ;
« Les serviteurs du roi qui avaient jeté ces trois
enfants dans la fournaise, ne cessaient de la chauffer….Mais
l’ange du Seigneur était descendu dans la fournaise…et
il écartait de la fournaise la flemme de feu …et le
feu ne les toucha même pas….Alors ces trois enfants,
comme d’une seule bouche, louaient, glorifiaient et bénissaient
Dieu dans la fournaise en disant : Bénissez toutes le Seigneur, œuvres du Seigneur ; Soleil et lune, bénissez le Seigneur Feux et chaleurs, bénissez le Seigneur Froids et chaleur, bénissez le Seigneur Nuits et jours , bénissez le Seigneur Lumières et ténèbres, bénissez le Seigneur Louez le et exaltez-le à jamais Telle est la mission de toute créature : chanter la charité de Dieu en le louant et bénissant. Voilà la finalité de notre vie ! Qui ne s’enthousiasmerait pas au récit merveilleux
des Fioretti de Saint François racontant l’histoire
de Saint Antoine prêchant aux poissons. . Devant la résistance
et l’indifférence du peuple hérétiques
refusant de l’entendre, il alla prêcher aux poissons
de la mer : « saint Antoine était donc une fois à
Rimini où il y avait une grande multitude d’hérétiques,
et il voulait les ramener à la lumière de la vraie
foi et dans le chemin de la vérité : pendant plusieurs
jours il leur prêcha et disputa avec eux de la foi du Christ
et de la sainte Ecriture ; mais non seulement ils ne se rendaient
point à ses saints discours, mais même, comme endurcis
et obstinés, ils ne voulaient pas l’écouter
; aussi un jour, par divine inspiration, Saint Antoine s’en
alla à l’embouchure du fleuve au bord de la mer ; et
se tenant sur la rive entre la mer et le fleuve, il commença,
comme s’il prêchait, par dire aux poissons de la part
de Dieu : « Ecoutez la parole de Dieu, vous, poissons de la
mer et du fleuve, puisque les infidèles hérétiques
refusent de l’entendre. » A peine eut-il ainsi parlé
qu’il vint aussitôt vers lui, à la rive, une
telle multitude de poissons, grands, petits et moyens, que jamais
dans toute cette mer et ce fleuve on n’en avait vu une si
grande quantité ; et tous tenaient la tête hors de
l’eau et demeuraient attentifs tournés vers le visage
de saint Antoine, tous en très grande paix, en très
grand calme, en très grand ordre : car au premier rang et
le plus près de la rive se tenaient les plus petits poissons,
et derrière eux les poissons moyens, et en arrière
encore , où l’eau était plus profonde, les plus
grands poissons. « A ces paroles et enseignements, et autres semblables de saint Antoine, les poissons commencèrent à ouvrir la bouche et à incliner la tête et par des signes de respect et d’autres encore, ils louaient Dieu comme il leur était possible. Alors saint Antoine, voyant un tel respect des poissons envers Dieu, leur créateur, se réjouit en esprit et dit à haute voix : « Béni soit le Dieu éternel, parce que les poissons des eaux l’honorent plus que ne le font les hommes hérétiques, et que les animaux sans raison écoutent mieux sa parole que les hommes infidèles ». Et plus saint Antoine prêchait, plus croissait la multitudes des poissons, et pas un ne quittait la place qu’il avait prise. » Comme ces paroles nous font connaître le mystère de la Création. Son sens. Avant la Création, il n’y avait rien que Dieu seul. Il y avait Dieu. Mais il n’y avait rien de nous. Nous avons été fait de rien par Dieu. Ce qui n’est pas le cas de Dieu qui n’a pas été créé. Il est toujours. C’est la différence entre Dieu et nous. Mais par le fait que nous avons été créé par Dieu, nous émanons, en quelque sorte de ces mains et donc nous sortons de l’amour de Dieu, de sa charité. Nous ne pouvons pas être autre chose que Charité. Ceux qui ne sont pas charité, sont dénaturés. C’est contre nature de ne pas être charité. Lorsque nous agissons égoïstement, c’est contraire à ce pour quoi nous avons été créé, à plus forte raison à ce pourquoi nous avons été racheté. Nous devons constamment remettre la charité en nous et nous placer dans la perspective dans laquelle Dieu a voulu nous créer. C’est toute l’explication de notre vie. Dans la mesure où nous n’aimons pas Dieu suffisamment, où nous n’aimons pas suffisamment notre prochain, nous sommes dénaturés
Sur le Fils : « Je suis sorti de Dieu », dit-il en
Saint Jean (Jn 16 27) : voilà qu’est signifiée
la procession éternelle du Fils à partir du Père.
« Et suis venu dans le monde » : voilà qu’est
exprimée la mission du Fils dans le temps. Cela nous fait
connaître ce qu’est le ministère du Sauveur,
de NSJC. Il provient de l’amour de Dieu et cette mission vient
de l’amour de Dieu qui, par là, vient sauver le monde.
Saint Jean est formel : « Dieu a tellement aimé le
monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque
croit en Lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle
» (Jn 3 16) Et la mission de l’Esprit-Saint : «
Je prierai le Père, dit NSJC, et il vous donnera un autre
consolateur afin qu’il demeure avec vous éternellement.
C’est l’Esprit de vérité que le monde
ne peut concevoir parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît
pas. Mais vous , vous le connaîtrez parce qu’il habitera
en vous et qu’il sera en vous ». Voilà expliquée
la mission du Saint-Esprit. A la Pentecôte, l’Esprit-Saint
est donné à l’Eglise, pleinement, sensiblement,
collectivement. Il habitait en NSJC en plénitude. A la Pentecôte,
il descend en plénitude dans le corps mystique de NSJC :
l’Eglise. Et cette présence de l’Esprit-Saint
dans l’Eglise, sa mission, est merveilleuse d’effets,
dans ses effets. De faible qu’elle était, la voilà
pleine de virilité. La force de Dieu est en elle. |
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Paroles et réflexions de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, tirés de l’ opuscule intitulé « Conseils et Souvenirs ».
Vous le voyez, l’Epoux, le Cerf blessé n’est attiré par la hauteur, mais seulement par l’air du vol, et un simple coup d’aile suffit pour produire cette brise d’amour. »
« Interrogée sur sa manière
de sanctifier les repas, elle répondit :
Quelques nouvelles de la semaine 1 - Du nouveau à Fatima et en son sanctuaire marial qui nous est si cher ! Voilà ce que l’on peut
lire sur le site ITEM :
2-le livre du cardinal Ferdinando Antonelli
C’est un livre important. Voici comment Philippe Maxence le présente dans l’HN : « C’est dans ce contexte ( NB : celui de la publication de « Redemptionis Sacramebtum », l’instruction liturgique pour corriger les abus issus de la reforme liturgique) que paraît un livre important sur l’histoire de la Constitution conciliaire sur la liturgie et sur la commission qui a opéré la réforme liturgique. Il apporte, à travers la publication de documents étonnants, qui sont parfois de véritables bombes, le témoignage du cardinal Antonelli qui a été un des artisans majeurs de Sacrosanctum Concilium. Ardent partisan d’une réforme liturgique, défenseur de l’introduction des langues vernaculaires dans la liturgie, le cardinal Antonelli a participé à la commission chargée de mettre en place la réforme de la messe. Son témoignage, pris au jour le jour des travaux de la commission, révèle, en fait, la précipitation et une mentalité théologique déviante. Du coup, partisan de la réforme, le cardinal Antonelli montre son inquiétude et dresse, sans le savoir, le tableau des origines des abus auxquels le Saint-Siège veut répondre aujourd’hui ? Ce livre paraît donc à son heure. Il est le complément historique de Redemtoinis sacramentum » Voici, juste un petit morceau du témoignage du cardinal Antonelli sur le travail du Concilium et de son secrétaire, Mgr Bunigni, franc-maçon notoire. (Car, oui, c’est un franc-maçon qui est à l’origine de la réforme liturgique dans l’Eglise. Etonnez-vous du drame de l’Eglise !) « Avant-hier, 23 juillet 1968, en parlant avec Mgr Giovanni Benelli, Substitut à la Secrétairerie d’Etat, j’ai manifesté mes inquiétudes au sujet de la réforme liturgique qui devient toujours plus chaotique et aberrante. Je notais en particulier : 1- la loi liturgique qui était quelque chose de sacré jusqu’au Concile, pour beaucoup de gens n’existe plus. Chacun s’estime autorisé à faire ce qu’il veut et beaucoup de jeunes gens agissent ainsi (…)Le Pape a accordé au Concilium la faculté de permettre des expériences. Faculté dont le Concilium use très largement. Une expérience réalisée dans un seul ou dans un petit nombre de lieux fermés (un monastère, une paroisse fonctionnelle) et pour un temps limité, c’est acceptable et c’est utile ; mais cette expérience concédée largement, sans imites étroites de temps, c’est la voie ouverte à l’anarchie ; 2 – Dans le Concilium, il y a peu d’évêques qui aient une préparation liturgique spécifique, très peu qui soient de véritable théologiens. Ce dont souffre le plus vivement tout le Concilium, c’est du manque de théologiens. On dirait qu’ils ont tous été exclus Et c’est là un aspect dangereux (…) Ce qui est triste pourtant (…) c’est une donné de fond, une attitude mentale, une position pré-établie, à savoir que beaucoup de ceux qui ont influé sur la reforme (…) et d’autres n’ont aucun amour, aucune vénération pour ce qui a été transmis. Ils n’ont, au départ, aucune estime pour tout ce qui existe actuellement. Un esprit négatif, injuste et nuisible. Hélas, le Pape Paul VI lui-même est un peu de ce côté. Ils ont peut-être les meilleures intentions mais avec cet esprit, ils sont poussés à démolir plus qu’à restaurer ». Quelles bombes ! |