ITEM
42, Avenue
de
Port. O6 80 71 71 01 ; e-mail : abbe_aulagnier@hotmail.com. Site : http://item.snoozland.com
Un regard sur le monde
politique et religieux
Au 15 mars 2005
N°35
Lettre ouverte
à Monseigneur
Fellay
Supérieur général de
Saint Pie X
Abbé Paul Aulagnier
42, Avenue de la Marne
03200 Vichy 16/03/2005
Lettre ouverte
à Mgr Bernard
Fellay,
Supérieur général de la Fraternité Saint Pie X
Monseigneur,
Il est heureux que vous ayez
rendu publique, à Noël 2004, votre lettre
du 6 juin 2004 au cardinal Castrillon Hoyos, préfet de
Votre réponse est réfléchie.
On sent que chaque mot est pesé. Elle est importante.
Après mûre réflexion, je
n’attendrai pas davantage pour vous faire part publiquement, en toute
déférence, des remarques qu’elle a éveillées en moi tout naturellement.
Votre lettre du 6 juin
Tout en refusant avec
raison - et habileté – les propositions
actuelles venant de Rome, votre réponse au cardinal présente de nouvelles
conditions générales qui garantiraient selon vous un accommodement futur. Elle
n’est donc pas une lettre de rupture. Et sous ce rapport, vous pouvez imaginer
combien je m’en suis réjoui.
Il me semble cependant que
les conditions d’accommodement que vous proposez au cardinal, dans un souci de
ferme diplomatie, dessinent les contours d’un « accord » - c’est votre mot -
flou, présentant un danger de faiblesse et sous ce rapport certainement
défavorable à la Tradition.
La publication de votre
lettre, sur ce sujet d’importance, m’incite en retour à rappeler de mon côté,
m’inspirant de la pensée de Mgr Lefebvre, les conditions qui me paraissent
essentielles pour une pleine « reconnaissance » - ne parlons pas
d’ « accord », si vous le voulez bien - de
1) la levée de
l’excommunication
Naturellement, la demande que
soit retiré le décret d’excommunication de nos quatre évêques doit être maintenue
avec absolue fermeté, comme vous l’exprimez justement. Vous savez combien j’ai
soutenu vigoureusement cette condition préalable, telle que l’avait
exprimée le père Rifan à Menzingen, le 13 janvier 2001.
2) La Fraternité doit
offrir la liberté de la Messe traditionnelle à tout prêtre catholique.
Bien sûr, vous rappelez au
cardinal Castrillon Hoyos l’autre condition, préalable à toute
« reconnaissance », que j’avais suggérée moi-même lors de la même
réunion du 13 janvier 2001 à Menzingen : que le plein droit de la Messe de
Saint Pie V soit rétabli partout et que la liberté de célébrer ce rite soit
affirmée sans condition à tout prêtre catholique latin, sans empêchement de son
Ordinaire. Le rite de cette messe est
une coutume « immémoriale » jamais abolie, et surtout pas par la
Constitution apostolique « Missale Romanum » de Paul VI., de
1969. S’y opposer serait commettre un
« abus de pouvoir ». Je reste plus que jamais pleinement d’accord sur
l’objectif que constitue ce retour du « plein droit » de la Messe,
pour toute l’Eglise et non seulement pour nous. Ce sera , du reste, le thème
fondamental du livre que je vais bientôt publier : « L’enjeu »,
petite anthologie ou mieux petite « Somme » sur la messe, son « droit ».
Vous offrez, pour parvenir à
une « reconnaissance », de respecter une progression par « étapes ».
Vous avez, me semble-t-il, raison…C’est le « souhait » que je vous
avais exprimé par lettre quelques jours après « notre » si importante
réunion du 13 janvier 2001. Il semble, en effet, bien difficile d’imaginer un
retour instantané à la pleine liberté pour la Messe de
« toujours »…tant les oppositions sont encore fortes dans le monde
épiscopal. Je pourrais vous en parler !
Cependant, il m’a semblé
déconcertant qu’au même moment où vous rappelez au cardinal cette légitime
exigence de liberté, vous interdisiez tous les autels de la
« Tradition » à trois de vos prêtres, parmi les plus anciens - comme je subis moi-même ce préjudice depuis
octobre 2003 ; en qualifiant même « d’illicite » leur
ministère, ce que, vous le savez, Mgr Lefebvre n’a jamais dit d’aucun des
prêtres ordonnés par lui et qui l’avait quitté.
Si à l’échelon de la FSSPX, vous refusez cette liberté de célébrer la
messe traditionnelle que vous réclamez pour tout prêtre, auprès du Saint-Siège,
comment espérez-vous l’obtenir de lui pour l’Eglise entière ? Le cardinal
Castrillon Hoyos peut-il vraiment vous écouter dans ces conditions ? Ne
faut-il pas balayer d’abord devant sa
porte ?
3) « Hiérarchie
parallèle » et risque de dérive schismatique.
Vous protestez avec raison
que la Fraternité reconnaît le Pape et n’a aucune intention de se séparer de
Rome. Cette affirmation a l’accent de la sincérité. Vous vous exprimez même
avec émotion… Cependant, au sujet de la juridiction actuelle dans la
Fraternité, un point capital me paraît devoir être éclairci. Votre volonté
louable et clairement exprimée devant le cardinal de « ne pas monter
de hiérarchie parallèle » est malheureusement bien mise à mal par
la récente déclaration officielle diffusée par le District de France et signée
de M. l’abbé Patrick de la Rocque, votre proche collaborateur : « Il
existe bien dans la Fraternité une juridiction ordinaire qui descend du
pape ( même à son corps défendant sic !) au supérieur pour lui permettre,
entre autres, l’incardination de ses membres. » (in
« l’affaire de Bordeaux ».Les enjeux d’une crise.p.6)
Monseigneur ! Je n’ai
jamais lu cela sous la plume de Mgr Lefebvre…Je ne l’ai jamais entendu dire
cela…Même pas dans la conférence qu’il donnait sur ce sujet aux diacres, le 9
juin 1979, quelques jours avant leur ordination. Il invoquait le Droit Canon, les
circonstances extraordinaires dans lesquelles il se trouvait par suite de la
suppression abusive de la FSSPX par Mgr Mamie, le bien des fidèles et le salut
des âmes, la théologie dite : « Ecclesia supplet »,
mais nullement une juridiction
« ordinaire » lui venant du Pape. Cela, il ne l’a jamais dit.
Mais les conséquences de
cette affirmation de M. l’abbé de La Rocque sont graves :
Premièr inconvénient
majeur de cette théorie nouvelle, pour le moins « partielle et partiale »,
si l’on reprend ses propres termes :
elle laisse à l’écart et dans l’ombre l’incardination des prêtres membres des
« communautés amies » qui n’ont jamais été reconnues officiellement
par Rome : leurs sociétés dépendent-elles actuellement de votre « juridiction
ordinaire » personnelle ( mais alors à quel titre ?), ou la
tiennent-ils directement du pape, comme vous même, « à son corps
défendant » ?
Deuxième inconvénient
majeur : affirmer que vous,
supérieur général, détenez du pape par voie hiérarchique une juridiction
« ordinaire », quand ce même pape refuse de vous la conférer
dans les faits, me paraît contraire au bon sens. Une « juridiction
ordinaire » du Supérieur général sur les membres prêtres, qui ne lui
est pas conférée officiellement, ni par le Saint-Siège ni par les Ordinaires,
est simplement « extraordinaire ». Devant cette évidence, le
pouvoir d’incardiner que Mgr Lefebvre reconnaissait à la Fraternité, pour
valide qu’il soit puisqu’il fut irrégulièrement retiré en 1976,
relève évidemment d’une forme de suppléance, le Pape ne la donne pas
« à son corps défendant »,
mais par le Droit qu’il a lui-même promulgué (canon 19) – l’Eglise
supplée.
C’est ce que nous
expliquait Mgr Lefebvre, lui-même, dans
la conférence qu’il faisait à l’occasion
des « 20 ans de la FSSPX ». Et que de fois,
nous a-t-il parlé de cette suppléance de l’Eglise pour régler le problème de la juridiction en
période de crise…Nous en ferions un volume…
Malheureusement, votre
conseiller, M. l’abbé de La Rocque, ne s’en tient pas là. Il ajoute :
« Il ne peut y avoir d’exercice habituel de la juridiction,
fusse-t-elle (sic) de suppléance, sans incardination préalable. » Il
invente. Il invente que
l’incardination serait un « préalable » nécessaire à l’exercice du
droit de suppléance. On ne trouve rien de tel dans le Droit de l’Eglise ni
d’ailleurs chez Mgr Lefebvre. C’est une théorie nouvelle et sans fondement.
Dans la plaquette « Des sacres à Ecône, un schisme ? » que je fis publier avant les sacres de 1988
aux éditions Fideliter, et que Mgr Lefebvre a recommandée, on peut
lire : « La juridiction de suppléance ne connaît pas d’autres
limites que le besoin des fidèles. » Ce fut toujours la position de la
FSSPX et de nos amis-prêtres du diocèse de Campos au Brésil. J’ai édité en
France la plaquette de la Fraternité saint Jean Marie Vianney, qui, sur
ce sujet, expose même doctrine.
« Les laïcs ont le
droit de recevoir d’un clerc, conformément aux règles de la discipline
ecclésiastique, les biens spirituels et spécialement les secours nécessaires au
salut (canon 213 du Code de Droit Canonique)
A ce droit des fidèles correspond, chez les prêtres, le devoir de charité
imposé par le droit divin naturel et positif, qui les oblige sous peine de
péché mortel à secourir les âmes dans ce grave état de nécessité spirituelle.
Et aucun pouvoir ne peut s’opposer à ce devoir.
Saint Thomas affirme : « La nécessité comporte la dispense,
parce que la nécessité ne dépend pas de la loi » (I II 96 6), « les dispositions du droit humain ne peuvent jamais contrarier le droit
naturel, ni le droit de Dieu » (I II 66 7). On trouve plus loin, à nouveau, une citation
de Saint Thomas d’Aquin : « Tout prêtre, explique saint Thomas, en vertu du pouvoir d’ordre, à le pouvoir indifféremment sur tous les hommes
et pour tous les péchés ; le fait de ne pouvoir absoudre tous les hommes
de tous les péchés dépend de la juridiction imposée par la loi ecclésiastique.
Mais, puisque « la nécessité n’est pas sujette à la loi (cf Concilium de
obser. Ieium. De Reg. Iur. V Decretal
c4) en cas de nécessité, il n’est pas empêché par les dispositions de l’Eglise
d’absoudre vraiment sacramentellement, étant donné qu’il possède le pouvoir
d’ordre » (S TH. Supplementum Q
Il
ne vous suffit pas, Monseigneur, de
protester de votre bonne foi. Mgr Lefebvre, le 30 juin
Par
contre, la nouvelle position défendue par votre conseiller occasionnel et privé,
M. l’abbé de La Rocque, jette le trouble : au delà de son incongruité –
son « papier »…quelle prétention ! - elle vous prête objectivement un pouvoir
apostolique invisible et laisse planer sur la Fraternité un grave soupçon de
« hiérarchie parallèle », descendant de Pierre à l’insu du pape, et
formant certes à votre « corps défendant », une occasion
prochaine de dérive schismatique. C’est, vous le savez, ma grande crainte. Que de fois, nous en avons
parlé, et en privé et au Conseil Général de la FSSPX que vous présidez.
4) « J’accuse le Concile » : les
déviances de Vatican II ne sont pas « subséquentes »
Il me faut aussi aborder un
autre point très important : celui de la doctrine. Vous mentionnez à juste
titre, les « hérésies »,
« les scandales liturgiques »
que les fidèles ont eu à subir depuis trente ans : « La
plupart de nos prêtres et fidèles ont dû faire face, dites-vous, directement à l’hérésie, souvent au scandale liturgique grave,
provenant de leurs propres pasteurs, tant des prêtres en charge que d’évêques ».
On peut penser, en France, à Mgr Gaillot et même à Mgr Jean-Louis Bruguès,
évêque d’Angers, et malheur ! président de la Commission doctrinale de
l’Episcopat français (cf « La trahison des commissaires », Jean
Madiran. Ed. Consep) ! Vous dénoncez à juste titre le mal qui a « obscurci la foi et paralysé la vie
surnaturelle de l’Eglise ». Je pense qu’il serait toujours très nécessaire, - aussi nécessaire que du temps de Mgr Lefebvre, - de dénoncer ouvertement la cause de ces
déviances : les erreurs du Concile
Vatican II.
.
Vous ne mentionnez ce mal
initial qu’ allusivement, tout à la fin de votre lettre, léger comme « un nuage qui a envahi le temple de Dieu »
, et vous ajoutez cette expression ambiguë qui m’a fort surpris : « sous couvert d’un Concile et de ses réformes subséquentes. »
Or, prêtres et fidèles de
Je pense au contraire qu’il
faut que Rome accepte la liberté de mettre en débat Vatican II au nom de
Vous le savez, mieux que
quiconque, j’ai toujours été favorable aux controverses doctrinales avec Rome
sur Vatican II, dans la ligne des Dubia rédigées par Mgr Tissier de
Mallerais. Les confrères, qui, à mon initiative, ont participé aux
conversations théologiques avec les bénédictins et dominicains de 1992 à 1995,
le savent bien. Il n’y eut aucune concession.
Il nous faut exprimer
respectueusement mais clairement à Rome et devant tous les fidèles que nous
ne pouvons accepter ce Concile sans confrontation au Magistère antérieur.
C’était ce que voulait dire Monseigneur Lefebvre avec son expression :
« j’accepte le Concile à la lumière
de la Tradition ». Aucune concession ne peut être envisagée à ce sujet. Sa
Sainteté Jean-Paul II, dans le Motu proprio « Ecclesia Dei »,
reconnaissait lui-même la nécessité « de mettre en lumière la
continuité du Concile avec la Tradition spécialement sur des points de doctrine
qui, peut-être à cause de leur nouveauté, n’ont pas encore été bien
compris dans certains secteurs de l’Eglise. » Ce qui revient bien à
admettre l’introduction de nouveautés qui rendent incompréhensible une telle
continuité. Une « reconnaissance » qui ne préserverait pas notre
faculté de mettre en lumière ces points de discontinuité avec la Tradition
risquerait fort d’être simple « duperie ».
Mgr Lefebvre, dans le
protocole « d’accord » du 5 mai 1988, se réservait de pouvoir
contester « certains points enseignés par le Concile Vatican II ». - Le cardinal Ratzinger en avait accepté la
« formule » - . Quelle force souriante, ne manifestait-il pas , alors qu’il nous
expliquait ce « protocole » à
Saint Nicolas du Chardonnet, en France. J’allais même dire qu’il s’y
« accrochait »…pour nous convaincre. C’était, pour lui, la raison
essentielle qui lui fit accepter un acte qui ne lui plaisait guère sur d’autres
points. C’était évident ! Une
sainte critique du Concile est indispensable pour le bien commun de l’Eglise :
c’est le rempart de notre refus du nouvel Ordo Missae. La FSSPX perdrait
toute force si elle cessait de résister aux erreurs doctrinales du Concile
qui lui sont « inhérentes », et qui sont
la raison des « réformes subséquentes » catastrophiques pour
l’Eglise.
Lorsque j’ai signé, avec
Vous feriez l’unanimité,
Monseigneur, dans cette clarté héritée
de Mgr Lefebvre : « j’accuse le Concile », et l’on saurait qu’à vous suivre, aucune
« reconnaissance » - nécessaire -
n’en ferait l’hypothèque. C’est sans doute sur ce point et à l’épreuve
du temps que les accords de Campos ne donnent pas toute satisfaction, comme je
l’ai écrit dans le n° 28 d’Item, le 27 janvier dernier : « Il me
semble que la question du Concile - dans les « accords » de
Campos - est restée cependant -
dangereusement – dans l’ombre. Si donc « les contacts » reprennent
lors du prochain pontificat, ce pour quoi je prie, il faudra que la
solution…(proposée) admette les
critiques du Concile, ce sera notre « travail »…et notre honneur.
5 ) La solution de Mgr Lefebvre : le modèle
d’un diocèse aux armées
Du
point de vue pratique et canonique, bien plus utile qu’une « visite ad
limina » telle que vous la demandez au cardinal Castrillon Hoyos,
pourquoi ne pas retenir, au contraire,
la solution proposée par Mgr Lefebvre lui-même dans sa lettre du 21
novembre 1987, remise au cardinal Gagnon au cours de sa propre visite
canonique ou au moins s’en inspirer ?
Notre fondateur proposait dans cette lettre une solution proche du
modèle d’un ordinariat aux armées, tel que le définit
6)
Les quatre évêques et non un seul, doivent être intégrés dans une Commission
Pontificale
Vous
me permettrez, Monseigneur, une autre
remarque. Vous prenez beaucoup de soin à décrire une condition essentielle
à vos yeux pour une « reconnaissance » pratique par Rome : le
nomination de plusieurs représentants de la Tradition à la tête d’une
Commission pontificale chargée des affaires traditionnelles. Mgr Lefebvre y
tenait beaucoup. Il retira même sa signature du « protocole
d’accord » du 5 mai 1988 parce qu’il n’avait pu obtenir la majorité dans
la « commission ». C’est du moins l’une des raisons. C’est pourquoi,
dans l’esprit de Mgr Lefebvre, plutôt qu’un simple délégué auprès du Saint
Siège, ce sont bien nos quatre évêques, enfin reconnus comme évêques
catholiques, qui devraient effectivement faire partie d’une telle commission.
Mais,
dans ce cadre, vous citez notamment la Commission « Ecclesia Dei ». Cette Commission, dont la constitution
est le Motu Proprio du même nom, ne me
paraît pas de nature, pour ma part, à garantir suffisamment les droits de la
Tradition et tout particulièrement le
droit de la messe. Dès lors s’il fallait repartir d’Ecclesia Dei, ce que
je ne souhaite pas …l’ honneur de Mgr Lefebvre est aussi en jeu - mais Rome peut avoir ses raisons - c’est
la charte même de cette commission qu’il faudrait entièrement refondre ou
réviser. .
7)
Une ultime remarque :
Monseigneur
Lefebvre ne nous a pas laissé seulement une société sacerdotale avec ses
constitutions – société qui n’est point une société religieuse, comme ne
cesse de le dire Mr l’abbé de La Rocque dans son article - , il ne nous a
pas donné seulement une spiritualité sacerdotale, il ne nous a pas laissé seulement
un « itinéraire », il nous a laissé aussi des « propositions de
règlement apportant une solution au problème des œuvres et des initiatives en
faveur de la liturgie traditionnelle
dans l’Eglise ». Ce sont ses
propres termes. Utilisez les davantage.
Présentez-les à Rome . Fondez-vous
sur elles Vous ferez plus facilement
l’unité de tous.
Voilà,
Monseigneur, un ensemble de réflexions,
qu’il me plaît de porter à votre connaissance ainsi qu’à la connaissance des
fidèles de la Tradition, non point pour « diviser » mais bien pour
préciser et « unifier ».
Je
suis persuadé que de la « reconnaissance » de la FSSPX par Rome, dans
les cadres des propositions de Mgr
Lefebvre, jaillira le plus grand bien
pour nous tous et pour l’Eglise..
Livrant ces remarques
et cette voie de solution à votre attentive réflexion, je vous prie de
croire, Monseigneur, à mes sentiments dévoués en NSJC.
Abbé Paul Aulagnier